« J’ai rêvé qu’on retournait vivre à Besançon… et on y était bien. »
J’étais loin de me douter que cette petite phrase anodine, lancée avant même le premier café de la journée, il y a un peu plus d’un an, allait être annonciatrice d’un réel retour bisontin !
Ben ouais, comme beaucoup, je pensais avoir fait « le tour de la question ».
Retour vers le passé : après des années à vivre, à travailler dans la « grande capitale franc-comtoise »… , quel bonheur de quitter (fuir ?) cette ville trop exiguë, presque ennuyeuse. C’est sûr y’avait mieux ailleurs.
Alors voilà, on a pris nos cliques et nos claques, et nous voilà partis vers de nouveaux horizons. Un voyage d’est en ouest en passant par Paname, arrêt inévitable pour petits provinciaux en recherche d’expériences inédites.
On a aimé ces endroits, on a aimé les rencontres, on a aimé ces découvertes culinaires, on a aimé ces nouvelles « terres pleines de contrastes », mais… MAIS…
partout, ce même sentiment de « manque ». Étrange. Un manque qui, à chaque petit retour en terre comtoise, enfle. Pourquoi ? Et si on ouvrait les yeux et si – enfin – on acceptait de regarder les choses en face.
Mais oui, on est bien à Besançon. On respire, on marche, on parle, on échange, on partage. Ça va certainement vous faire rire sauf que, ce n’est pas rien. On ne se sent plus étranger parmi des étrangers. À avancer tels des zombis ou à végéter dans sa « bulle » socio-professionnelle.
Quel plaisir de redécouvrir cette petite ville préservée d’un développement trop brutal. Cette ville au patrimoine si riche qu’il en est quelquefois étouffant. Mais surtout cette ville où les habitants se mélangent encore… Alors n’en déplaise à certains, on vit bien et serein à Besançon ! Cessons d’envier les autres, ne cédons pas aux sirènes du « toujours plus grand », sans pour autant fermer la porte à la nouveauté.
En bref, restons nous même car si la ville est un bien bel écrin, son vrai trésor réside dans ses habitants.
Estelle et Michel23
Photo : the Glint
Besançon par theGlint c’est ici.
Retrouvez Michel23 sur son blog « Il est pas bon mon jambon ?«
Tellement vrai, je m’y retrouve complètement. #emotion
Très joli texte sur la douceur de vie bisontine… Exilé depuis trois ans dans la ville rose, je partage pleinement votre point de vue !
J’en pleure.
Jean Pleure
ca me rappelle de mon séjour à Besançon, la ville que j’adore <3
N’en déplaise au chroniqueur de France Inter!
Décidément, c’est la saison des gastro : j’ai un petit peu la nausée
C’est plutôt rassurant de vous lire car nous quittons bientôt notre ville de Lille pour poser nos valises à Besançon et le saut nous parrait énorme…
Assurez-vous que vos vaccinations sont a jour…
pensé a equipé votre voiture d un pare buffle contre les sangliers..!!
A propos de cet article:
Idem! J’ai quitter Besançon, pleins d’amertumes (suite à un divorce) en me disant que je n’y remettrais plus jamais les pieds. Fini pour moi cette belle ville si verte et si riche de son patrimoines historique qui me rappellais tant de bon souvenirs.
Suis parti, sans me retourné (pas loin) m’etablir du coté de Louhans (71)… Malaise!
Puis j’ai poussé plus loins, jusqu’à Bourg en bresse (01)… Re-malaise!
Puis un petit periple a travers la france direction Bordeau… Toujours ce même et etrange malaise!
Resultat 2 ans plus tard?
Je suis revenue dans Ma ville, la seule ville ou je me sentais chez moi (au diable cette ex-femme) là ou je ne voulais plus revenir et là, surprise!
Mon malaise s’est dissipé quand j’ai appercut notre citadelle!
Tout n’est pas rose à Besançon, mais qu’il y fait bon vivre quand même!
ca fait longtemps que vous n’y etes pas venus alors, c’est un chantier innommable , plus aucun plaisir dans cette si jolie ville tout n’est que bruit et poussiere , les arbres le long des quais n’existent plus l’ego démesuré d’un maire a tout balayé
Merci de pour ce beau post qui va à l’encontre du pessimisme ambiant
Je suis bien d’accord avec le point de vue de cet article.
Je suis au Japon depuis moins de deux mois et cette ville me manque déjà.
Ce n’est pas parce qu’une partie de ma vie y est (famille/amis etc.) mais c’est avant tout l’ambiance que l’on ressent quand on flâne dans ses rues, sa sérénité, sa tranquillité.
Bien loin de tous les débats sur les travaux incessants, les gueguerres politiques, Besançon est une ville où il fait bon vivre.