J’ai fait un rêve… un drôle de rêve, une drôle d’idée.
Je vous explique : comme tous les 10 ans, Besançon s’apprête à célébrer dignement l’anniversaire de l’enfant le plus célèbre de la ville : Victor Hugo… 1802/2012
Sans doute avez-vous aperçu des affiches dans la ville ; la colle est encore toute fraîche. Sinon voici une mise en bouche :
http://franche-comte.france3.fr/info/besancon–le-grand-retour-de-victor-hugo–72215616.html
On le sait, c’est un fait : ce cher Totor a passé sa vie entière en étant convaincu d’être né en Espagne…
Extrait :
(…)
Alors dans Besançon, vieille ville espagnole,
Jeté comme la graine au gré de l’air qui vole,
Naquit d’un sang breton et lorrain à la fois
Un enfant sans couleur, sans regard et sans voix
(…)
C’est un peu ridicule mais il en est ainsi : les grands écrivains ont parfois des lacunes géographiques. Certains géographes – de leur côté – ont d’ailleurs du mal avec l’accord du participe passé lorsqu’il est employé avec l’auxiliaire avoir placé avant ou après le complément d’objet direct. Chacun son truc donc. On ne peut pas être bon partout.
Totor étant né en Espagne donc (en nuestra ciudad), ne pourrions-nous pas rendre hommage à son (très court) passage chez nous en s’évadant du pompeux et du révérencieux trop souvent de mise à son égard et en intégrant une ch’tite pointe d’humour aux festivités ?
C’est là que mon rêve intervient et l’idée dont j’ai rêvée est simple :
et si on organisait une paella géante sur la place de la Révolution !? Hein ?
Je ferme les yeux et je vois déjà Esmeralda passant de table en table pour y servir la sangria, au passage elle fait les lignes de la main de quelques Bisontins, leur prédisant si oui ou non le tram leur coûtera les yeux de la tête… Rhaaa Esmeralda !
La paella géante pourrait éventuellement être suivie d’un lâcher de taureaux dans la Grande rue. Ou pas.
¿Está de acuerdo?