Il y a quelques jours, on nous parlait d’un lynx surpris aux portes de Besançon. Hier c’était au tour d’un loup repéré dans le secteur de Montbéliard.
Comment ? Des carnassiers sauvages aux abords de nos villes ? Et avec de grandes dents en plus !?
On les croyait pourtant reléguées depuis des siècles chez Perrault ces sales bêtes. Et les voilà qui s’incrustent – pépères – dans nos espaces interurbains.
Alors logiquement, la presse en fait ses gros titres. Et puis forcément nos vieilles chimères ressurgissent, du plus profond de l’enfance.
On se voit petit, vêtu de rouge, le panier à la main et la peur au ventre, dans cette forêt sauvage forcément hostile, prometteuse de rencontres terrifiantes.
Et pas la moindre tondeuse pour défricher tout ça.
Bon ! C’est décidé : à Noël c’est Mamie qui viendra à la maison, avec galette et petit pot de beurre (salé, pour les huîtres). Elle ouvrira la porte toute seule comme une grande : elle a la clé. On bouffera un chapon. C’est inoffensif un chapon.
Et dimanche on ira à la Citadelle. C’est rassurant de voir des lions en cage.
En savoir plus
- Le lynx aux portes de Besançon (l’Est Républicain)
- Le loup aux portes de Montbéliard (l’Est Républicain)
Illustration : Gustave Doré