Les premières photos aériennes du quai Veil Picard sans ses arbres

Depuis janvier, il n’y a plus de platanes sur le quai Veil Picard. Ce dernier est en chantier. Actuellement troué, pelleté, foré… Il sera ensuite relifté et on lui rajoutera même un joli balconnet et de nouveaux implants arborés, des tilleuls.

N’empêche que le quai nu, ça fait sacrément bizarre. Heureusement, pour se souvenir, il reste les innombrables photos touristiques et autres cartes postales de Besançon. La plupart conservent le souvenir du ruban vert qui recouvrait le quai chaque année, dès le mois d’avril.

Sur les photos aériennes c’est flagrant.

(via Bing Maps)

Et grâce à Google Street View, les plus nostalgiques peuvent encore se balader auprès de leurs regrettés platanes. Quand on vous dit que technologie et nostalgie sont compatibles…

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Mais revenons à la réalité du moment. Mon ami Blogbesançon (c’est son pseudo sur Twitter) a effectué aujourd’hui un vol au-dessus de Besançon. Il l’a mis à profit pour prendre quelques photos de la ville.

Voici donc pour la première fois deux clichés du quai Veil Picard… chauve.

Les images sont zoomables mais vous pouvez également y accéder grâce aux liens. Merci à Blogbesançon pour ces photos !

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4 réflexions sur « Les premières photos aériennes du quai Veil Picard sans ses arbres »

  1. fitz

    Ce n’est plus la peine de pleurer sur le lait renversé, les platanes seront remplacés et les plus âgés d’entre nous ne reverront jamais LEUR quai.

  2. chichicaca

    Ce qu’on remarque le plus dans ces photos, c’est à quel point ces platanes ne sont qu’une goutte d’eau au milieu de notre « ville verte »…

  3. nisou

    Quand les vrais gens se rencontrent au marché, ils pestent contre cette démesure mégalomaniaque et ruineuse qui éventre à qui mieux mieux notre pré carré qui va de Battant à la place Labouré.
    Ils ont bien le sentiment que ce chantier ne va pas leur profiter, seulement les empoisonner. Sous les auvents le poireau et le bouquet d’artichauts rejoignent rageusement le panier, il faut sauver camponovo qu’ils disent et le monoprix ça compte pas? on va faire comment, ils veulent nous affamer ou quoi plus de bus, plus de bouffe que des trous et des cailloux, et ça va servir à qui, je vous le demande et puis les impôts, je vous dis pas, ben moi, je vous le dis, c’est une souffrance, quelle bêtise, ça murmure et ça se lâche sur l’esplanade du marché, ça fait du bien quelque part, pas de débat, c’est nul unanime et pas approuvé; allez il faut traverser rejoindre Battant, on slalome, le panier est lourd, pas de check point sur la passerelle, mais c’est tout comme, et ces imbéciles qui ne descendent pas de vélo et puis ces engins de chantier, ça doit coûter! D’ici qu’il y en ait un qui tombe ça ferait du beau, ça doit polluer un peu plus le Doubs tout ce bazar. Tiens des canards, là en bas du quai, on n’en voit plus tellement d’ oiseaux dans notre coin et puis t’as vu ils n’en ont pas voulu de leur perchoir de luxe là bas vers ce truc construit par un japonais, ils vont se débarrasser du conservatoire, tu te rends compte un bel immeuble comme ça! On va encore donner des sous à celui qui l’achetera pour qu’il puisse mieux se carapater une fois qu’il aura touché, le Doubs est encore bas, tu ne trouves pas qu’il fait tout riquiqui depuis tout ça. Ils vont peut être tout arrêter s’ils n’ont plus de sous,
    Le pont battant est à la découpe comme notre cœur de bousbot, ils sont bien capables de lui donner un nom au nouveau, devines, ben non, faut déjà qu’il soit mort pour ça, il paraît qu’il vont raboter du côté du quai Vauban, déjà qu’il est tout de traviole et arrivé sur la rive méprisée, c’est territoire occupé, il faut tendre le coup pour apercevoir Jouffroy, pas le temps d’une caresse, on contourne la place, et on fait aussi attention aux voitures, ils font un métro ou quoi, ça s’agite au milieu et puis enfiler le quai, jeter un oeil rapide sur les dégats du jour, et faire attention où l’on pose les pieds et à ne pas percuter le groupe qui arrive en face, on franchit une mini terrasse occupée par des amoureux des chantiers, l’obstacle impénétrable et indifférent de ceux qui quémandent un sandwich, on chemine le long des façades des vitrines vides, improbables, ils gagnent leur vie ceux-là?’autres travaux, tiens, rien n’est marqué, ça s’active dedans depuis des mois, encore un truc de bouffe, ça va encore puer et jeter des papiers gras partout, ça devient vraiment sale par terre, miracle encore une pâtisserie avec des beaux gâteaux pour combien de temps et encore des odeurs de cuisine industrielle avant d’arriver à la frontière où des arbres sont censés repousser, taillés comme des soldats maigres, ils ne vont pas replanter totalement? Non ils vont mettre des parkings et l’arrêt du tram, ils pourraient pas mettre tout ça plus haut y a la place, ça va faire drôlement zizi, et ils ont fait des études ces gens-là! tiens des voitures ont réussi à se garer aujourd’hui, c’est vrai que c’est moins bruyant qu’avant quand ils ne creusent pas, ils auraient du faire une promenade, les couloirs bus ça suffisait non et puis c’était moins cher, le quai est bien moche à poil, heureusement que quelques uns mettent des fleurs, la cité universitaire est superbe il faut le reconnaître, on regarde derrière soi, ce gâchis que l’on ne pardonnera pas, des vrais gens habitent ici

    Toutes les réflexions sont réelles et appartiennent à leur auteurs

  4. danopio

    Increvable l’antienne platanesque!
    Mais intéressants les clichés. Ils me confortent dans l’idée que la nature se plait à faire un effort pour les décors qui le méritent. Le « ruban vert » et odorant du quai de Strasbourg a moins de trente ans. L’avenue Foch date de 1974; l’avenue Siffert des années trente.
    Alors prometteuse la terrasse Veil Picard et sa future coursive sur le Doubs. Beaucoup d’espérances dans son habit végétal et ses animations à venir.
    Vive la couleur! Vive la vie! Vive demain!
    Pour le choeur des pleureuses, il restera encore les friches commerciales, patrimoniales et sociales. Le répertoire est peu visité.

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