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Josette Sahle votera Jean-François Humbert

Josette Sahle, ça faisait un bail qu’on n’avait pas eu de ses nouvelles. On commençait presque à s’inquiéter. C’est donc avec plaisir que je partage avec vous ce « message électronique » reçu ce jour.
J’y ai juste incorporé quelques liens afin d’illustrer les propos de cette sacrée Josette.

Cher Monsieur Teint,

voilà bien longtemps que je ne vous ai écrit. Il faut dire que les pitoyables saillies auxquelles vous vous êtes livré à de fréquentes reprises contre Monsieur Grosperrin avaient achevé de me convaincre de votre engagement partial dans cette campagne, voire de votre ralliement au candidat socialo-communisto-écologiste sortant.

Cependant, cette lamentable affaire « bisonpeint » que vous avez révélée la semaine dernière m’oblige à admettre que vous pouvez aussi fourbir contre la gauche. Voilà qui me rassure au moins temporairement sur l’impartialité du traitement que vous faites des élections municipales sur votre site internet.

Ceci étant dit, j’arrive au sujet du présent message électronique. Je suis, voyez-vous, une citoyenne heureuse. Je le suis depuis qu’en arpentant la rue des Granges, je me suis retrouvée devant la toute nouvelle permanence de Jean-François Humbert.

J’étais jusque-là bien décidée à apporter mon bulletin à M.Grosperrin ; non tant par adhésion au personnage mais parce que cette ville est (mal) gérée depuis bien trop longtemps par une gauche maquillée de ROUGE À POIS VERTS du plus mauvaise effet !

J’en reviens donc à M.Humbert. Comme vous et à l’instar de nombreux Bisontins, je doutais fortement que ce monsieur aille au terme de sa candidature tant il nous avait accoutumés, lors de précédents scrutins, à l’exécution de reculades penaudes absolument pathétiques.

Pour dire la vérité, ce n’est pas tant la vision de la permanence de M.Humbert qui m’a mise en joie mais les événements récents dans lesquels ce monsieur s’est trouvé impliqué.

Monsieur Humbert est sénateur, tous les Bisontins le savent. Mais il est aussi membre du bureau du Sénat ce que j’ignorais encore la semaine dernière. C’était sans compter sur la presse et les médias (tout entiers acquis à la gauche) qui ont su nous le rappeler.

Le bureau du Sénat a donc été appelé il y a quelques jours à se prononcer sur l’éventuelle levée de l’immunité du sénateur Serge Dassault.

Monsieur Dassault est un parlementaire discret mais il a deux défauts qui déplaisent énormément à la gauche morale : il a fait fortune (ce qui est normal quand on travaille bien plus de 35 heures par semaine !) et il est l’heureux propriétaire du seul quotidien de France à ne point être inféodé à la gauche : le Figaro.

Toute la presse nationale avec au premier rang le torchon médiapart (ne me demandez pas d’y mettre une majuscule) ont accusé M.Dassault des pires méfaits : trafic d’influence, achat de votes, association de malfaiteurs et autre blanchiment… Comme si la justice de notre pays n’avait pas d’autres chats à fouetter avec les VRAIS malfaiteurs et criminels en liberté !

Les magistrats de gauche (forcément) n’ont évidemment pas tardé à emboité le pas aux médias organisateur de cette cabale, promettant à M.Dassault une garde à vue imminente. Un détail toutefois : l’immunité du sénateur Dassault devait être préalablement levée par le Sénat et, à lire notre presse bien-pensante, cette procédure ne devait être qu’une simple formalité.
Or c’était sans compter sur le vote HISTORIQUE de 13 membres du bureau du Sénat (et un abstentionniste) sur 26 qui ont su s’opposer COURAGEUSEMENT à la levée de l’immunité de M.Dassault !

Parmi eux, on trouve bien sûr les sénateurs de droite ; et je m’en félicite. Monsieur Humbert en fait partie même s’il a refusé de le confirmer à la presse, se contentant d’affirmer avoir voté « en son âme et conscience ». Une démonstration d’humilité qui l’honore et m’émeut.

Comprenez bien que cet acte seul était déjà de nature à me convaincre de voter pour M.Humbert. Mais à la réflexion, c’est l’extraordinaire capacité de ce monsieur à s’opposer à ce que l’on nous présentait comme « impossible » qui a achevé de me persuader.

Il faut bien dire qu’autour de moi et même parmi des personnes de sensibilité politique proches de la mienne, certains doutaient de l’avenir de M.Dassault et s’étaient même laissés convaincre de la nécessité de sa comparution devant la justice.

Moi, je n’ai pas mangé de ce pain-là. Je suis bien informée car le Figaro a su traiter cette soit-disant affaire avec la réelle objectivité qui a manqué au reste de la presse. M.Humbert non plus ne s’est pas laissé duper.

Que penser alors d’un homme capable de sauver celui que tous nous présentaient comme « insauvable » ?

Pour moi c’est clair : d’un tel homme on peut dire qu’il est capable de tout réussir ! et d’accomplir même l’impossible ! y compris pour sa ville s’il en devient le maire !

On nous prédit que dans l’avenir Dijon supplantera Besançon dans tous les domaines ? M.Humbert saura retourner cette situation et Dijon fera bientôt preuve de modestie devant sa grande sœur Besançon !
Le retour du glorieux passé horloger bisontin ? Avec M.Humbert j’y crois !
La fin des beuveries étudiantes au centre-ville et le retour de la sécurité ? Il le fera !
L’enterrement définitif de ce projet de tramway hors de prix et inutile ? Il le pourra !
L’installation de la FNAC (tant espérée par mes petits enfants) ? Oui bien sûr, ça et tant d’autres choses auxquelles les autres candidats ne croient plus !

Je vous le dis Monsieur Teint, je suis désormais une citoyenne heureuse car j’en suis convaincue : à Jean-François Humbert rien d’impossible !

 

Besançon 2014 : difficile union des égos de droite

La semaine dernière – et après s’être un peu fait prier Philippe Gonon (UDI) confirmait sa candidature ainsi que sa volonté d’une liste unie de la droite et du centre pour les prochaines municipales à Besançon. Une union qui signifie bien sûr un rapprochement avec Jacques Grosperrin (UMP). Mais aussi avec le MODEM et pourquoi pas avec Jean-François Humbertl’empêcheur d’être élu en rond.

Une union qui se ferait – selon la volonté de Philippe Gonon – sur la base d’un programme à définir en commun et sans présager dès le départ de qui serait la tête de liste…

« Certains devront mettre leur égo dans leur poche. », confie-t-il à France 3 Franche-Comté.

Il en demande beaucoup Philippe Gonon, et Jacques Grosperrin s’est rapidement chargé de calmer ses ardeurs via un communiqué publié sur sa page Facebook ce lundi 2 septembre.
Et quand Jacques Grosperrin met un énorme soufflet à Philippe Gonon, ça donne ça :

grosperrin-gonon

 

Sortons le Petit Robert :

Préséance : Droit de précéder quelqu’un dans une hiérarchie protocolaire.

En substance, le candidat UMP rappelle – non sans une pointe d’arrogance – à Philippe Gonon que l’UDI est un parti inféodé à l’UMP et que s’il a choisi de quitter le MODEM pour s’y encarter, il ferait bien de s’en rappeler. Des égos certes. Des égaux non.

« rappelons chacun à sa position »
gonon-grosperrin-2014

Portrait diffusé auprès de la presse par l’équipe de campagne de Jacques Grosperrin. Un brin modifié par mes soins.

N’empêche, que si Jacques Grosperrin écoutait vraiment les Bisontins, il pourrait envisager un tout autre ordre de préséance. Celui – par exemple – qui ferait passer en premier le conseiller municipal qui connait les dossiers bisontins. Qui les connait suffisamment pour ne pas – par exemple – se fourvoyer en prenant pour argent comptant des rumeurs tramophobes répandues entendues au Café du Commerce :

twitter

via Twitter, le 3/09/2013

(intégralité de l’échange ici)

Pour en finir avec le communiqué de Jacques Grosperrin, je ne résiste pas à cette petite gourmandise. Extrait :

Il serait facile de m’engouffrer dans la polémique et de m’interroger tout haut sur d’étonnantes rencontres estivales de la tête de la municipalité actuelle avec un candidat récemment déclaré…dans l’opposition, mais cela ne ferait qu’entrer dans le jeu politicien que les Bisontines et les Bisontins sont las de lire dans les médias locaux.

En résumé : je vous dis ce que je ne vous dirai pas… oups, finalement je l’ai dit…  Même si bien sûr le nom de l’honni Jean-François Humbert n’a pas été lâché.

Une tentative de « prise de hauteur » d’autant plus amusante, que trois jours avant l’annonce de la candidature dudit Humbert, c’est le porte-parole de campagne de Jacques Grosperrin qui s’était chargé d’instillé le doute sur Twitter :

fagaut-humbert

Oui, l’union de la droite et du centre pour les municipales à Besançon a un sérieux problème d’égo(s)…

 

Besançon 2014 : Jean-François Humbert referait le coup de la dissidence en carton ?

Ludovic Fagaut, porte-parole de campagne de Jacques Grosperrin pour Besançon 2014, semble très inquiet :

tweet-fagaut

via Twitter le 23/08/2013

Eh oui, Jean-François Humbert, sénateur du Doubs (et également UMP) a prévenu : il fera une annonce à la presse ce lundi matin.
La teneur de cette annonce ne laisse guère de doute : JF.Humbert annoncera sa candidature aux municipales de 2014 à Besançon. Une candidature en dissidence puisque M.Humbert n’avait pas été retenu par les instances de l’UMP en mars dernier pour briguer la mairie de Besançon. Chacun, à l’UMP, devait désormais se ranger derrière Jacques Grosperrin.

Mais voilà, c’était visiblement sans compter avec Jean-François Humbert et son besoin régulier d’exister « seul contre tous ». Or, le problème avec les candidatures dissidentes de Jean-François Humbert, c’est qu’elles sont régulièrement réchauffées et que leur crédibilité s’effrite chaque fois un peu plus.

source : senat.fr

source : senat.fr

Résumons :

  • 2001 – élections municipales : Jean Rosselot et le candidat officiel de la droite. Jean-François Humbert promet d’y aller quand même – en dissident – et se retire finalement. Il n’ira pas.
  • 2008 – élections municipales : re-Jean Rosselot. Re-bravade de JF.Humbert : il ira jusqu’au bout et pis c’est tout ! Mais non, il n’ira pas.
  • 2010 – élections régionales : tous derrière Alain Joyandet (un ministre ça le fait)… sauf JF.Humbert qui va y aller seul contre tous, non mais ! Et puis in extremis, il ne déposera pas sa liste, abandonné – dira-t-il – par ses colistiers.

Alors vous comprenez, Monsieur Humbert, on veut bien vous croire quand vous nous promettez D’Y ALLER… Mais comment dire, on sait déjà que vous vous débinerez au dernier moment. Comme d’hab.
Par contre, c’est vrai qu’un peu d’animation dans cette pré-campagne de 2014 ne fera pas de mal. Soyez remercié pour cela. D’ailleurs, si à gauche on pouvait faire aussi un petit effort de dissidence…

Tiens au passage; qu’insinue le porte-parole de Jacques Grosperrin dans son tweet ? Que vous auriez rencontré cet été Jean-Louis Fousseret – maire de Besançon sortant et probablement candidat à sa propre succession ? Et cela pour « faire perdre la droite à Besak« . Jean-François Humbert, dissident télécommandé depuis le cabinet du maire. Hmmm…

N’empêche, avant son annonce prévue lundi devant la presse, Jean-François Humbert va passer un très long week-end. Les pressions ne vont pas manquer :

«Allo ? Jean-François (H) ? C’est Jean-François (C). Dis mon vieux, c’est pas sympa ce que tu fais au petit Jacques (G)…»

Franchement, si j’étais Jean-François Humbert, je mettrais mon mobile en mode avion – en vrai dissident qui IRA JUSQU’AU BOUT. Rebelle quoi qu’il en coûte.

En fait non, si j’étais Jean-François Humbert, je ferais comme d’habitude : je répondrais au téléphone jusqu’à ce que l’on me garantisse la tête de liste aux prochaines sénatoriales. Je rentrerai alors dans le rang – non sans bougonner un peu, histoire de conserver un peu de crédibilité pour mes futures dissidences. Rebelle en carton.

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