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Banc d’essai : le père Noël

Inaugurons une nouvelle rubrique « Banc d’essai » ! Et pour cette grande première, passons au crible le père Noël.
Non… pas celui qui passera par la cheminée dans la nuit du 24 au 25 décembre prochain.
Je veux parler du père Noël que l’on voit un peu partout sur ces affiches qui fleurissent dans Besançon.
Mais si ! Ce père No’ qui se la pète grave sur son scooter.

Qu’on aime ou pas le concept de cette campagne « à fond Noël », il y a des choses très « terre à terre » à en dire.

Procédons méthodiquement.

Respect des règlements municipaux

Car ce sont des arrêtés municipaux qui définissent les sens de circulation dans la ville. Alors ? Notre vieux barbu a-t-il le droit de circuler à cet endroit ?

plateformeEh bien, vu l’angle sous lequel on aperçoit le Musée des Beaux Arts à l’arrière plan, il est évident que notre homme circule sur la plateforme du tramway et ça, c’est interdit.
Donc pas bien du tout monsieur Noël !

On veut bien vous trouver des circonstances atténuantes car il y a des livraisons qui n’attendent pas. Mais vous en avez de la chance d’être freelance et de ne pas faire  le livreur pour Planet Sushi.
Sinon vous auriez ce panneau à l’arrière du scooter et sans doute que l’un de vos anciens croyants jamais consolé vous aurait déjà dénoncé.

Note : 4/10

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Sécurité

Bon, alors là comment dire monsieur Noël… Le casque, il est dans la hotte c’est ça ?
Eh bien figurez-vous qu’il devrait être sur votre tête ! Bonnet ou pas, c’est mal !
Mais vous avez de la chance. Je vous ai croisé en vrai cet après-midi dans la Grande rue et vous portiez bien un casque.
Allez, on coupe la poire en deux.

Note : 5/10

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Exemplarité

Vous êtes un people père Noël. Pour les jeunes ce que vous faites a valeur d’exemplarité. Alors si on revient sur le défaut de casque, le rodéo sur les rails du tram et qu’on y ajoute une vitesse vraisemblablement excessive, z’êtes mal mon gaillard. Et puis avec toutes les caméras de vidéo surveillance protection qui traîne en ce moment en ville, vous feriez bien d’être méfiant.

Pan ! Un point quand même parce qu’il y a pire comme exemple.

Note : 1/10

Capital sympathie

Là rien à dire. On vous aime père Noël. À traineau ou à scooter, peu importe. D’ailleurs un conseil, je me répète encore cette année mais : méfiez-vous des fausses cheminées de Besançon 🙂

 Note : 10/10

cheminee

De fausses cheminées sur les toits de ma ville… méfie-toi père Noël (l’intégrale !)

Petit papa Noël
Quand tu descendras du ciel
Avec tes jouets par milliers
N’oublie pas, mes petits souliers.

Je te tutoie, ne t’en offusque pas. C’est la chanson qui veut ça. Et puis quand on appelle quelqu’un « papa », ce n’est pas pour le vouvoyer dans la même phrase n’est-ce pas ?

Dans quelques jours, tu repartiras pour ta grande tournée annuelle. Sacrée tournée dis donc.
Tu ne travailles peut être qu’un jour par an – qu’une nuit même – mais quelle nuit ! Et tu vois, ce que j’apprécie en toi c’est que tu ne nous as jamais fait le coup de la « dernière tournée (bidon) » avant retraite, façon Johnny H…
Toi tu es là chaque année, discret, furtif, efficace, ponctuel. Tu dois être suisse, pas finlandais.

Tout ça pour te dire qu’en échange de tes bons services, en remerciement des sourires que tu accroches aux lèvres de nos gosses, on te doit au moins ça : te faciliter la tâche.
Au minimum : faire ramoner la cheminée une fois l’an et s’assurer que les braises sont bien éteintes le 24 au soir juste avant le coucher.

Malgré cela ta tâche reste ardue. On se doute que depuis l’avénement du nucléaire, ton boulot s’est énormément complexifié : le chauffage électrique t’obligeant parfois à emprunter la VMC, le vide-ordures ou la hôte (sic) aspirante pour atteindre les petits chaussons.
Heureusement, les lutins sont sveltes eux des assistants fidèles et très compétents.

Mais voilà, à Besançon – comme dans de nombreuses villes – certains pièges menacent ton équipée nocturne. De véritables chausse-trapes capables de vous dégoûter un Papa Noël au point de lui faire définitivement passer l’envie de remplir nos petits souliers. Imagine un peu la tête des petits Bisontins au matin d’un 25 décembre sans toi…

Afin d’éviter cela, j’ai décidé de te donner un coup de main, assisté en cela par mon complice Ramono avec qui j’ai recensé quelques cheminées maudites qui pourraient bien te rendre fou. Ces cheminées sont comme les autres en apparence. Parfois un peu trop blanches et lisses certes, mais certaines sont particulièrement réussies : tes fiers lutins pourraient bien s’y user le bonnet…

Ces cheminées vois-tu n’en sont pas. Ce sont des antennes de téléphonie mobile installées  par les trois opérateurs qui se partagent (pour l’instant) le marché hexagonal : Orange, Bouygues Telecom et SFR.
Ces antennes, notre joyeux trio les as dissimulées dans de fausses cheminées. Ils ne l’ont pas fait pour te jouer un sale tour mais pour deux raisons très pragmatiques :

  • la première est officielle : il convient de ne pas polluer visuellement le paysage, de respecter le patrimoine bâti. Dans un site UNESCO, ça se défend
  • la seconde raison est moins avouable : mieux vaut installer ces antennes en toute discrétion sans alerter une population inquiète des dangers potentiels des ondes GSM.
    Nombreux sont les utilisateurs de téléphones mobiles. Mais tous préfèrent savoir les antennes indispensables à leur fonctionnement le plus loin possible de leur domicile, de l’école de leurs enfants et de leur lieu de travail. Dissimuler les antennes-relais permet d’éviter l’inquiétude des riverains, les pétitions et les procédures…

J’en reviens à nos lutins. Tu l’auras compris père Noël, ces cheminées de carton-pâte vont te faire perdre un temps précieux. Avec Ramono, nous avons donc décidé de t’en fournir la liste et la localisation précise.
Tu me diras, qu’il existe déjà un site pour ça puisque les opérateurs sont tenus d’informer la population. Oui mais ce site est volontairement étonnamment très perfectible : la carte est petite et la localisation est bien imprécise.
Nous avons donc cherché les fausses cheminées directement sur le terrain en affinant les  informations à notre disposition. Nous avons aussi comparé des photos avant/après pour être sûrs.
Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour toi hein père Noël ?

Je ne te cache pas que quelques antennes nous ont malheureusement échappé car elles sont parfois bien cachées. La liste n’est donc pas exhaustive et sera complétée au fur et à mesure.

Et au fait, avons-nous le droit d’indiquer les emplacements des antennes de téléphonie mobile ? Oui. Chacun à la droit d’être informé : habitants des immeubles concernés, riverains, usagers des services publics voisins et… toi bien sûr, pour impératifs professionnels.
Les propriétaires des bâtiments accueillant ces antennes sont évidemment les premiers informés puisqu’ils sont en contrat avec les opérateurs et leur louent les emplacements nécessaires aux installations. Oui, tu sais, ça rapporte des euros…

Les locataires des immeubles concernés doivent également être informés par leurs propriétaires. Dans le cas très regrettable où ils ne l’auraient pas été… ils le sauront maintenant.

Aller, on commence… et parce qu’on est joueurs avec l’ami Ramono, on va procéder par épisodes.
Chaque jour, jusqu’au 24 décembre, nous te signalerons quelques fausses cheminées… et nous compléterons la carte ci-dessous. C’est notre petit calendrier de l’Avent à nous en quelque sorte.

Épisode 1 : 2 immeubles HLM et 1 bâtiment public


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  • 21 rue du Petit Battant (localisation) : 2 fausses-cheminées/antennes Bouygues Telecom (1 et 2) sur un immeuble HLM Habitat 25.

  • 5 rue de l’Orme de Chamars (localisation) : 2 antennes Orange dans une fausse cheminée en pseudo-briques (1 et 2). L’installation se trouve sur un bâtiment de la Faculté de Médecine, juste en face de la Mairie et du bureau du Maire de la ville.
    Il a fallu retrouver une photographie d’avril 2003 pour confirmer que cette cheminée n’est pas d’origine.

  • 18 rue de la Pelouse (localisation) : 2 fausses cheminées dissimulant deux antennes Orange (1 et 2). Elles sont situées sur un immeuble de l’Office Public d’Habitat de Besançon (Grand Besançon Habitat).
    Les antennes sont à 40 mètres à peine de la crèche Saint-Ferjeux qui se trouve juste de l’autre côté de la rue.

J’espère que tu as entré tout ça dans ton GPS père Noël.

Épisode 2 : des HLM encore et encore, une vieille maison et… un clocher

  • 3 rue des Frères Mercier (localisation) : 2 antennes Bouygues Telecom dans une fausse cheminée. On la voit bien, depuis la rue de la Madeleine, juste derrière l’une des plus vieilles maison de la ville. Tiens d’ailleurs, vois ces deux photos avant-après.

  • 12 rue de Chaillot (localisation) : sur le toit de cet immeuble Grand Besançon Habitat (tiens encore), deux fausses cheminées dissimulant une antenne SFR et deux antennes Orange (1 et 2).

  • 48 rue de Belfort (localisation) : sur le toit de ce grand immeuble collectif géré par Grand Besançon Habitat (encore ? décidément…), tu trouveras deux antennes SFR (1 et 2). Elles ne sont même pas camouflées. Donc pas de souci pour toi dans l’immédiat. Par contre, note l’adresse pour l’année prochaine. L’Est Républicain de ce mercredi 21/12 a justement publié un article sur le sujet. Figure-toi qu’un riverain a mené l’enquête et découvert qu’une nouvelle antenne – camouflée dans une fausse cheminée celle-là – serait prochainement installée sur le même toit par Bouygues Telecom. Ça fera donc trois antennes pour ce HLM et encore une fois, à quelques dizaines de mètres d’une crèche.

Notre riverain – Président de l’association Vivre aux Chaprais a écrit au Maire de la Besançon pour l’alerter. Tu vois, père Noël, je ne suis pas le seul à prendre soin de toi.
Par contre, ce qui risque d’énerver très très fort ce monsieur et qu’il ne sait apparemment pas encore que Free Mobile (qui sera prochainement le 4e opérateur de téléphonie mobile) a lui aussi déposé une demande pour établir une antenne sur le même bâtiment.

Pour en finir avec ce deuxième volet de notre calendrier de l’Avent, je voulais te parler d’une pancarte qui a  intrigué pas mal de Bisontins. Il faut dire que cette pancarte se trouve à plus de 3 mètres de hauteur sur la façade de l’église Saint-François-Xavier, rue du Lycée (localisation).


Tu sais comment sont les gens ? Ils voient un truc bizarre hors de leur vue et ils pensent immédiatement qu’on leur cache quelque chose. Les paranos ! Alors ils sortent le zoom – comme moi.

Oh ! C’est une déclaration de travaux pour un nouveau « RELAIS TELEPHONIE MOBILE » Orange. Et sur les deux feuilles en bas, que lit-on ? Le tout étant apposé à plus de 3 mètres de hauteur, on sort cette fois le très gros zoom.

Il s’agit de la décision d’autoriser les travaux prise par Monsieur le Préfet lui-même (Monument historique oblige). Cette décision date du 2 mars 2010 et on y apprend que des antennes seront planquées mises en place dans le clocher sous réserve du respect de tout un tas de prescriptions inhérentes à la teneur patrimoniale du lieu.
Il semble que les travaux n’aient pas encore commencé. Le clocher est encore un clocher.

En voilà un chouette point de vue pour toi père Noël. Idéal pour repérer les cheminées alentours. Et tu sais quoi ? De là-haut tu pourras directement livrer les pauvres gamins qui sont obligés de passer Noël à l’hôpital. Celui-ci se trouve précisément derrière l’église et l’un de ses pavillons est juste en contrebas du clocher. Vois le détail entouré sur la photo.


C’est assez pour aujourd’hui. La suite demain vendredi 23 décembre… Bien à toi !

Épisode 3 : une bonne fournée de fausses cheminée pour ce troisième volet

  • 8 Quai Bugnet (localisation) : sur le toit d’une résidence privée, 2 antennes SFR (1 et 2) dans une fausse cheminée


  • 73 rue de Chalezeule (localisation) : sur le toit d’une tour, 2 antennes Orange (1 et 2) dans deux fausses cheminées.

  • 48 rue du professeur Jules Haag (localisation) : sur cet immeuble géré par Grand Besançon Habitat (ça devient une habitude), 2 antennes SFR (1 et 2) dans deux fausses cheminées.

  • 24 boulevard Léon Blum (localisation) : en haut d’une tour, 3 fausses cheminées camouflent 1 antenne SFR et 2 antennes Orange (1 et 2)

  • 1 rue de la Butte (localisation) : sur le toit de cette résidence privée, 2 antennes Orange (1 et 2) dans une fausse cheminée.

Pour aujourd’hui ça suffira. La suite demain et ce sera le dernier jour. Au programme encore des cheminées bidon, quelques antennes introuvables et le must du camouflage d’antenne à Besançon.

Épisode 4 : voici le dernier volet. C’est copieux.

  • 8b rue Charles Nodier (localisation) : sur le toit du Conseil Général du Doubs, deux fausses cheminées très grossièrement faites (un père Noël digne de ce nom ne s’y tromperait pas). Elles camouflent 2 antennes Orange (1 et 2)

  • 13 rue de la Préfecture (localisation) : sur le toit de ce bâtiment administratif appartenant également au Conseil Général du Doubs, 2 antennes Bouygues Telecom (1 et 2) dans une fausse cheminée.

  • 23 rue de Chaillot (localisation) : sur le toit de cette tour gérée par Grand Besançon Habitat, trois fausses cheminées abritant 2 antennes Bouygues Telecom (1 et 2) et 2 antennes SFR (3 et 4)

Sur la photo on aperçoit la grande barre du 26 rue de Fontaine-Écu. Elle aussi supporte des antennes mais elles ne sont pas camouflées

  • 13 ter, rue du Chapitre (localisation) : sur le toit de cette résidence, une cheminée juste au-dessus d’une fenêtre. Bizarre, hein père Noël ? Bah oui elle est fausse et camoufle 2 antennes SFR (1 et 2)

  • 132 rue de Belfort (localisation) : sur un bâtiment de la maison de retraite « La Retraite ». Deux antennes Orange (1 et 2) dans une fausse cheminée.

  • 18 rue des Jardins (localisation) : sur le toit de cette grande résidence, 2 émetteurs Bouygues Telecom (1 et 2) dans deux ou trois fausses cheminée(s).

  • 3 rue du Port Citeaux (localisation) : deux antennes Orange (1 et 2) dans une fausse cheminée sur ce bâtiment technique (France Telecom ?)

  • 8 faubourg Rivotte (localisation) : juste à l’entrée du tunnel sous la Citadelle, cette fausse cheminée très bien faite comporte pourtant des trappes étranges… elle dissimule des antennes. Quatre émetteurs sont signalés sur ce bâtiment : 2 Bouygues Telecom (1 et 2) et 2 Orange (3 et 4)

Ces antennes que nous n’avons pas trouvées et qui sont peut-être dissimulées dans de fausses cheminées : fais gaffe père Noël !

  • 20 rue de Vignier : adresse correspondant au logement foyer pour personnes âgées Le Marulaz
  • 39 Grande Rue : 2 antennes Bouygues Telecom (1 et 2). Pas assez de recul pour voir sur le toit.

Voilà, la liste des fausses cheminées des toits de Besançon est à toi. Elle n’est pas complète – tu l’auras compris – mais c’est en bonne voie !

Pour le plaisir, je voudrais juste te montrer jusqu’où l’on est capable de pousser le vice ou le génie (au choix) pour dissimuler les antennes de téléphonie dans notre bonne ville de Besançon.
Regarde bien le lanternon qui surplombe le dôme de l’ancien cinéma Plazza qui se trouve  au 59 rue des Granges.
Avec une bonne paire de jumelles, tu y apercevras des détails qui te feront vite comprendre que le lanternon est bidon et sert à dissimuler des émetteurs. Deux antennes Bouygues Telecom (1 et 2).

Père Noël je te salue et te souhaite une bonne tournée… c’est ce soir ! Ramono et moi espérons t’avoir été utiles.
Au fait, si tu veux une vue d’ensemble des cheminées (des vraies !) du centre-ville de Besançon, tu peux jeter un oeil ici. Il y a de quoi faire. Bon courage !


Pour aller plus loin

Père Noël 1 – Tram’Web 0

Tsss ! Mauvaise langue que vous êtes !
Vous vous seriez donné la peine de chercher un peu, vous l’auriez trouvé vous aussi…

Quoi ? Eh bien LE FORMULAIRE évidemment ! Celui qui permet aux petits curieux de poser des questions autres que celles que l’on a déjà posées pour eux.

Alors oui, c’est vrai, il est bien caché ce formulaire ; mais il existe !

Si vous êtes perdu, suivez le guide :

Pour un accès direct c’est ici : http://www.letram-grandbesancon.fr/posez-votre-question.html

L’engagement est clair et épate d’emblée : le Tram’Web promet de répondre rapidement aux questions des internautes. La promesse sonne un peu comme un « satisfait ou remboursé » et rassure.

Les internautes Grands Bisontins ont donc la garantie d’être écoutés et d’obtenir les informations qu’ils demandent.

Quand je vous disais que vous étiez une mauvaise langue…

L’outil existe alors utilisons-le !

Première question posée dès le lancement du portail ((nommé parfois sur ce blog TramWeb par taquinerie)), le 8 octobre dernier. Elle concernait l’image illustrant la future station Veil-Picard sur cette page. En lieu et place de l’image officiellement présentée depuis le mois de juin dernier (celle avec les grands arbres et la voie cyclable), on retrouvait l’ancienne image avec des arbustes et dépourvue de voie cyclable… Sujet déjà longuement traité dans ce billet.

Je l’ai donc signalé via le formulaire en demandant s’il s’agissait d’un choix délibéré ou d’une coquille…
Tiens au fait !? J’avais posé la même question au rédacteur en chef du BVV en septembre dernier qui m’avait répondu avoir transmis ma question à la Mission Tramway de la CAGB … qui ne m’a jamais répondu.

Peu importe… ma question était à nouveau posée et nul doute que j’allais obtenir une réponse rapide puisque tel est l’engagement affiché.
Devinez ce qui arriva ?
Le lendemain, l’image aux arbustes avait disparu… remplacée par la modélisation aux grands arbres. mais point de réponse. Pas même un « merci de nous avoir signalé cette erreur… ». Tiens, tiens… voilà qui met la puce à l’oreille.

J’ai donc décidé de tester plus avant ce service de « réponses rapides » en posant quelques questions. Pour cela, j’ai utilisé plusieurs adresses électroniques créées spécialement. Chaque question a été rédigée en utilisant le formulaire dédié et j’ai utilisé à chaque fois une adresse IP différente. La date et l’horaire sont indiqués.
Voici quatre questions parmi celles que j’ai posées. Les trois premières l’ont été à la fin du mois d’octobre.

Les questions

  • Vendredi 29 octobre à 21h54
  • Samedi 30 octobre à 16h17
  • Samedi 30 octobre à 20h57
  • nom

  • Samedi 13 novembre à 16h05

Les « réponses obtenues » à la date du 8 décembre 2010

Le Tram’Web ne répond pas…

Une quarantaine de jours après la première salve de questions, personne n’a donc répondu. La promesse d’obtenir « rapidement une réponse » n’est pas tenue ; loin s’en faut.

On est en droit de s’interroger sur la pertinence d’un tel engagement quand on ne se donne pas les moyens de le tenir. A l’arrivée, l’effet en terme de communication et d’image est inévitablement contreproductif.

Maintenant une crainte : où sont passées les questions que j’ai posées ? Sont-elles passées à la trappe ? En est-il de même pour tous les internautes ayant utilisé le formulaire ? Espérons que non… Je suis preneur de tous vos témoignages.

Force est de constater que poser une question via le site du tramway reste pour l’instant vain.

Consolons-nous un peu en testant un autre grand faiseur de promesse… le père Noël himself !

Car, lui aussi met à notre disposition un beau formulaire de contact. Les bambins peuvent lui écrire et il s’engage même à leur répondre par lettre.
Alors j’ai sorti ma plus belle plume mon plus beau clavier et je lui ai écrit cela :

Figurez-vous que deux jours plus tard, je recevais la réponse par la Poste. Depuis Libourne… en Finlande c’est épatant !

C’est incontestable, le père Noël écrase le Tram’Web en terme de réactivité. Alors certes, le contenu de l’enveloppe est une lettre type mais lui au moins tient ses promesses.

Une suggestion pour enfin apporter des réponses à nos questions : embauchez le père Noël.
Non content d’être d’une efficacité redoutable, cet homme est désoeuvré une grande partie de l’année. Et quel coup de com’ formidable ! Imaginez un peu :

Le futur tramway bisontin favorise l’emploi des seniors…

Allez ! Ne désespérons pas… je vous communiquerai les réponses quand je les obtiendrai.

Mise à jour – mercredi 8 décembre à 18h15

Quelques heures après la publication de ce billet, je reçois comme par hasard une réponse à l’une de mes questions datant du samedi 30 octobre.
Et le père Noël n’y est pour rien… trop de travail en ce moment.