Beau gâchis…

Non, non je ne fais pas les poubelles. Promis.

En vérité, je suis tombé totalement par hasard sur cette scène, mercredi dernier, derrière le Théâtre musical de Besançon. Un employé jetait par centaines des brochures de la saison tout juste terminée.
L’homme prenait bien soin d’ôter le film plastique emballant les brochures par dix afin de transvaser ces dernières directement dans la « poubelle vert », celle des recyclables.

La voiture était remplie de brochures neuves déjà obsolètes, imprimées pour rien.
Le théâtre n’est sans doute pas le seul a procéder de la sorte. Je ne blâme pas l’employé qui accomplissait le travail qu’on lui avait confié. Mais à propos de ce gâchis de ressources naturelles, d’énergie, d’argent public… on peut parler de gaspillage absurde non ?

Il faudra bien un jour qu’on s’interroge sur ces publications papier imprimées en surnombre et au final, détruites en catimini.

2 réflexions sur « Beau gâchis… »

  1. Bariton

    Houla houla ! Attention à ne pas faire un brun de démagogie. Certes, il est toujours choquant de voir que l’on jette des choses qui n ‘ont pas servie. Cependant il faut relativiser. D’un point de vue économique, il s’agit d’une goutte d’eau. Je dirais à vue de nez qu’il y a disons 1000 programmes dans ce coffre. Hors, quand on imprime en grande quantité, ce qui est le cas du Théâtre, 1000 ex de plus ou de moins sur un truc qui doit être imprimé je dirais au pif à 50000 ex, ça ne représente quasiment rien. Ce qui est surtout cher, c’est le premier 1000. D’un point de vue écologique, certes ça craint, mais ça ne représente même pas une rue de Besançon en prospectus et en pubs pourris pendant une semaine, pour ne parler que des pubs (parce que les élections dans le genre merci…). J’ajouterais par ailleurs qu’il est extrêmement difficile, voir impossible d’imprimer le bon nombre de documents. Pas assez : c’est mal, il fallait plus communiquer (critique récurrente et je sais de quoi je parle). Trop : c’est mal, ça va finir à la poubelle. On ne sait jamais exactement combien de programmes ou d’affiches on va réussir à placer en diffusion. Et puis à ce moment là, quid des affiches collées un peu partout à l’arrache et recouvertes quelques heures plus tard ? Bref, ok c’est choquant, mais pas de quoi en faire un plat non plus. Là moi, tout comme vous, en glandant sur FB et sur Twitter je pollue à mort aussi. Mais ça se voit pas alors on a moins mauvaise conscience…

  2. laure

    si ce sont des paquets de 10 ..; il y en a 2000 exemplaire minimum rien que par terre derrière le camion ! je vois ce que tu veux dire( le com précédent ) et tu n’aurais pas tord si ton estimation de la quantité n’étais pas siiii loin de la vérité !!!!

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