Polémiquons un peu sur la sacro-sainte braderie de Besançon

Vendredi 6 et samedi 7 juillet 2012, le centre-ville de Besançon accueillera la traditionnelle Braderie d’été.

Cette année plus de 500 commerçants participants sont espérés (dont environ 200 sédentaires). Mais en ce mois de juillet 2012 – chantier du tram oblige – vendeurs, clients, tracto-pelles, grues et autres engins de chantiers devront cohabiter vaille que vaille sur un espace forcément restreint.

Cet événement bi-annuel (car la braderie a lieu également en octobre) est organisé par l’Union des Commerçants de Besançon (UCB).
Cette association récupère chaque année un joli pactole grâce aux redevances qu’elle collecte auprès des bradeurs. Ces derniers devant évidemment s’acquitter d’un droit de place en échange de l’emplacement qui leur est accordé.
La somme ainsi récupérée est d’environ 140.000 euros par an (pour les deux braderies). Occuper l’espace public ça rapporte. [Rentable]

Document : le dossier d’inscription à la braderie (juin 2010)
et la grille tarifaire.

Pour les tarifs de la braderie de juillet 2012, quelques précisions apportées dans l’Est Républicain du 4 juillet 2012 :

Toutefois cette manne annuelle ne suffit pas à assurer le bonheur de l’Union des Commerçants. On sait en effet que depuis quelques mois, le torchon brûle entre d’un côté la Ville, son maire, son adjoint au commerce (et plus généralement sa majorité de gauche) et de l’autre côté l’Union des Commerçants de Besançon, et son président, Jérôme Cart.
Au centre de cette tension, bien sûr : le chantier du Grand Méchant Tram et les travaux envahissants accusés de fragiliser nombre de commerces du centre-ville.

Dans ce contexte, la braderie peut être perçue comme un appel d’air vivifiant.
Schématiquement :

nombreux exposants -> beaucoup de monde attiré par la braderie -> des clients pour les commerces du centre-ville

Sauf qu’il suffit de se balader dans Besançon lors d’une braderie pour constater que certes, il y a du monde entre les stands, que ça grouille même ; mais que ce sont les pires journées de l’année pour accéder aux commerces du centre-ville : parkings blindés, vitrines cachées par les exposants, accès souvent difficiles, la foule qui rend les déplacements très lents. En somme, les commerçants sédentaires prenant part à la braderie (et payant d’ailleurs pour cela) en tirent probablement profit, mais pour les autres sédentaires et notamment ceux qui n’ont rien à brader, est-ce vraiment une si bonne affaire que cela ?

Et puis il y a cette question qui me turlupine depuis des années : n’y a-t-il par un paradoxe dans le fait qu’une association défendant l’intérêt du commerce local attire des commerçants bradant des produits habituellement vendus dans les commerces du centre-ville ?


Un exemple pour illustrer cela : imaginons que je veuille renouveler ma collection de poêles Tefal (oui je sais, le Teflon c’est mal). Croyez-vous que je vais me rendre rue Bersot et payer plein pot mes nouveaux ustensiles dans un commerce spécialisé ?
Bah non voyons. Je vais attendre la braderie qui a lieu dans quelques semaines et emmener mon portemonnaie faire un tour au croisement de la Grande rue et de la rue de la Préfecture. Là je devrais trouver – comme à chaque braderie – un bradeur vendant du Tefal à pas cher et en quantité (sorties d’usines et bla bla bla).
Est-ce du Tefal garanti Tefal™ ? En tout cas le monsieur le clame haut et fort. Et puis c’est écrit sur les casseroles, alors… Par contre il est vrai que les photographes ne sont pas les bienvenus à proximité de ce stand. On va jusqu’à demander au photographe ayant été vu en train de déclencher dans la mauvaise direction, de vider sa carte mémoire et fissa ! Allez savoir pourquoi.

Quoi qu’il en soit, le Tefal y est moins cher. Dommage pour le commerçant spécialisé de la rue Bersot qui au final souffre probablement de cette concurrence attirée par la braderie de l’Union des Commerçants…  Union des Commerçant dont il est d’ailleurs membre. [Logique]

Et l’enseigne de la rue Moncey qui commercialise la marque Levi’s. Elle aussi est adhérente de cette Union des Commerçants qui engrange les droits de place de bradeurs des 501 vraiment pas chers… tellement moins chers.

Alors oui je sais. C’est sans doute moi qui n’y connait rien. Les commerçants ne donneraient pas le bâton pour se faire battre. Si les ventes de 501 et de casseroles Tefal venaient à baisser en juillet et en octobre dans les commerces du centre-ville, ce serait la faute au tramway. [Forcément]

Plus grave

Et si on parlait des cas de tromperies sur les produits vendus par certains bradeurs non-sédentaires ? Les exemples les plus fameux concernent les parfums. Vous savez : le coup du bonimenteur qui laisse entendre à son auditoire – sous le sceau de la confidence – que le parfum qu’il lui propose à bas prix est en fait « du Chanel », « du Kenzo » ou « du Gaultier » dégriffé, que la bouteille et l’emballage sont différents bien sûr mais que si si c’est le même parfum. Sauf qu’il est beaucoup mais alors beaucoup moins cher :

« Et puis tiens ! Je vous aime bien alors je vous rajoute le « J’adore de Dior » et le tout – non pas 1 ni 2 ni 3 ni 4 mais 5 PARFUMS pour 20 euros. Mais faites vite hein ! Parce que ça va partir très vite ! »


[vidéo réalisée en juillet 2010 sur la braderie d’été de Besançon]

Sauf que ces propos sont mensongers. Ce ne sont pas des parfums dégriffés à bon prix. Juste des parfums bas de gamme chers payés pour 20 euros.
Et au-delà du mensonge, ce sont là des pratiques commerciales trompeuses qui tombent sous le coup de la loi. Et le tout sous les yeux d’organisateurs qui ne veulent rien voir voient rien, trop occupés à encaisser les droits de place.

Voyez cette autre vidéo tournée en octobre 2010. Le bradeur pousse le luxe jusqu’à décorer son stand d’une banderole « STOP À LA CONTREFAÇON » légendée ainsi :

« Toutes les senteurs présentées sur notre stand sont des créations et en aucun cas des copies de marques. »

Maintenant regardez et écoutez cette vidéo tournée devant ce même stand :


[vidéo réalisée le  23 octobre 2010 en caméra pas si bien cachée que ça, vous l’aurez compris… j’ai eu très chaud car s’en est suivie une altercation verbale. Le vendeur voulait que j’efface mes photos. Ce que j’ai refusé. Seule la menace de régler cela avec la Police municipale avait calmé le vendeur.]

L’argument du « Pas de contrefaçon ici » est carrément un sur-mensonge absolu. Le client naïf peut même comprendre : ce sont donc vraiment des marques dégriffées, on peut y aller les yeux fermés le nez fermé.

Au fait, devinez un peu à quel endroit ce stand était installé. Photo :


Ce stand se trouvait rue Moncey, juste à côté de la librairie Cart (qui depuis a fermé) et dont le dirigeant – Jérôme Cart – était, et est encore aujourd’hui le président de l’Union des Commerçants de Besançon. Les boutiques Sephora et Nocibé, adhérentes de l’association, apprécieront. [Carrément]

Allez, maintenant c’est à vous de raconter votre braderie. Tout ce que vous aimez ou détestez. Les commentaires sont là pour ça.

27 réflexions sur « Polémiquons un peu sur la sacro-sainte braderie de Besançon »

  1. Yvan

    C’est cocasse en effet…

    Sinon, la braderie pour moi, c’est les jours où lorsque je me prépare pour aller chercher du pain rue des granges, j’embrasse fort ma fille et ma femme de peur de ne pas les revoir avant…

  2. Lilie

    Pour moi la braderie c’est le jour de l’année où je préviens de partir 5h en avance pour aller bosser (j’habite en plein centre et travaille à planoise…

    Sans compter le grand prix des horreurs ! De loin le concours le plus hilarant qui soit !

  3. jose

    n’hésitez pas a porter plainte, appeller les douanes, la répression des fraudes, les keufs !

    prenez le nom des gens , toujours !
    prenez les immatriculations et des photos
    ne vous laissez pas faire

    lorsque la personne vient a vous faire chier, dites que vous êtes des rg et que vos collegues vont arriver, puis notez le nom de la personne .

    bien cordialement

    1. Bison teint Auteur de l’article

      Et plus simple : que l’Union des Commerçants fasse elle-même sa police.
      Pour 140.000 euros par an, elle peut non ?
      Ah mais suis-je bête… Si on sélectionne les bradeurs, ça ne rapportera plus autant bien sûr 🙁

      1. Union des Commerçants

        Cher Bison teint,

        Votre interrogation concernant la sécurité de la braderie est tout à fait pertinente ! L’UCB se doit d’assurer la sécurité des clients, des riverains, des commerçants sédentaires et assurer la bonne installation des non sédentaires.

        C’est pour cela que l’UCB fait appel sur les 2×2 jours de braderie à une société de sécurité privée, avec 6 agents présents sur le terrain.

        Nous sommes désolés que vous n’ayez pu croiser nos 3 équipes de 2 agents.

        UCB

  4. BJ

    Ces jours-là (de braderie), je ne mets pas un pied dans la Boucle. Horreur de la foule et des bonimenteurs.

  5. Benny25

    Attention cependant car il s’agit en général de gens du voyage qui essaiement les braderies dans toutes les régions françaises et qui se foutent des lois, et ne comptez pas sur la DGCCRF ou la Police pour intervenir, en plus la TVA et l’impôt ils ne doivent pas connaître !!! Et ils peuvent devenir dangereux si on les cherche d’un peu trop près.

    1. Lalia

      Hé, hé… C’est vrai ça! Elle est bien connue la niche fiscale des gens du voyage! 😀 Quand à la dangerosité, rappelons nous du disours de Grenoble. Je me demande qui a été le plus agressif…

  6. nisou

    Le déballage des non sédentaires n’a que peu d’intérêt que celui de garnir les rues, mais il y a des petites bêtises accessibles qui ne valent rien mais qui peuvent faire plaisir après tout, personne n’est naïf, en ce qui concerne la contrefaçon, ce n’est jamais aussi simple de la constater et les cartons sont parfois volatiles. Finalement les nons sédentaires masquent l’indigence des produits proposés parcimonieusement par certains commerçants sédentaires ressemblant à des lots défraichis dune kermesse, vous savez les trucs improbables dont on tente de se débarrasser d’une année sur l’autre sans succès, heureusement certains sédentaires jouent le jeu avec enthousiasme, reçoivent malgré la fatigue les clients du jour avec le sourire et c’est toujours agréable de repartir avec un article de saison qu’on peut acquérir à bon prix, réellement bradé.
    Et puis ce jour là , on achète son journal agrémenté d’un stylo et d’un sac, c’est toujours ça

  7. GG

    Bon, je dois avouer que je toujours très friand des papiers du Bison Teint. Mais, pour maîtriser un peu le sujet de l’organisation des braderies … je dois néanmoins émettre quelques remarques.
    1) les seules recettes en inscriptions (140.000 €) pour deux braderies avec 500 bradeurs me semblent être une somme assez élevée, à vue de pif, par comparaison avec d’autres du même acabit. Même si je n’ai pas de raison de douter de ce chiffre a priori.
    2) En THEORIE, l’association doit verser une redevance à la Ville correspondant à l’occupation du domaine public. Je ne sais pas à combien cette somme se monte. Elle peut être forfaitée, ou appliquée au prorata. Sans compter que certaines villes font payer le nettoyage, et que les frais fixes des organisateurs, notamment la sécurité, sont exponentiels !
    3) Il faut par ailleurs souligner que le public « braderie » n’est, dans sa large majorité, pas le même public que le chaland de coeur de ville, garni en boutiques indépendantes, etc… Les gens n’y viennent pas chercher les mêmes choses. Pas sûr qu’il y ait réelle concurrence honnêtement.
    4) Pas sûr non plus que les clients soient dupes de la qualité des articles vendus sur certains stands. Même si je n’encourage pas à la fraude, il faut aussi reconnaître que les organisateurs ne sont pas responsables si contrefaçon il y a.
    5) J’imagine que tout un tas de commerces s’y retrouvent. Le monde attire le monde comme on dit, et les commerces de service notamment peuvent tirer leur épingle du jeu.
    6) Concernant l’agressivité de certains bradeurs, sans les dédouaner, c’est hélas monnaie courante. Je me répète, acheter sur une braderie et acheter dans une boutique de coeur de ville, ça ne relève pas de la même démarche.

    1. danopio

      1) Ce qui fait une moyenne de 280 euros par emplacement. C’est beaucoup sachant que les adhérents de l’UCB et d’un syndicat local de non sédentaires bénéficient de conditions particulières,
      conditions qui constituent un argument d’adhésion à ces associations.

      2) La taxe municipale est de 4,20 euros le mètre linéaire.

      3) Il est difficile d’éviter la concurrence entre non sédentaires et commerçants riverains. Si l’on veut supprimer toute concurrence, il faut alors annuler également tous les marchés, foires et autres manifestations commerciales.

      4) Les services des Douanes sont présents et leurs mains ne tremblent pas. Pour info, Bison grand teint, sur une réclamation rue Moncey pour des jeans, le vendeur occasionnel a présenté une facture d’Auchan.

      5) Pour les sédentaires riverains, les affaires sont très inégales. Certains semblent s’en tirer (équipement de la personne); pour d’autres la braderie se résume à deux jours de sinistre. On peut douter de l’intérêt commercial d’une animation qui consiste à faire descendre la foire de Battant au centre ville. Le commerce a changé et changera encore mais les droits de place perçus sont aussi le mode de financement (70% des recettes) d’une association de commerçants qui peut difficilement se concevoir sans permanents. Son fonctionnement, son action sont un autre débat.

      6) Les conseils de JOSE feront sourire ceux qui ont eu affaires avec les non sédentaires (placiers, commerçants voisins, organisateurs…)

      Merci NISOU pour vos indulgences

      1. Union des Commerçants

        Cher danopio,

        Effectivement, comme vous le dites dans votre commentaire, les services de la DGCCRF, mais aussi les douanes sont bien présents pendant les jours de braderie, mais aussi en amont, avec lesquels nous collaborons et fournissons les documents demandés si besoin.

        UCB

      2. le thailandais

        je suis le seul commercant non sedentaire a repondre a ces ignominies.d abord le prix de la place est de 190 euro ht soit 227.24 ttc pour les non affilies au syndicat de besancon et 95 euros pour les bisontein et 16 euros par metres. lineaire avec le temps pourri de laa derniere breaderie automnne il y a eu la matinnee du vendredi ou il a fait beau beaucoup de commercants n ont meme pas paye les frais.dans toute corporation il ya des gens honnetes et d autres qui ne le sont pas.pourquoi s attaquent t on toujours a des petites gens plutot qu a la grande distrib ou les gens payent des caddies de 300 euros par semaine et qui ont a leur botte tout les petits producteurs les agriculteurs et meme les groupes agroalimentaires.la plupart des forains gagnent durement leur vie les charges sociales les aleas climatique.les revenus sont loins d etre mirobolants. hormis les alimentaires poissonniers volaillers traiteurs qui gagnentt tres correctement leur vie beaucoup de cns traduisait commercant non sedentaires sont en dessous du salaire median en france qui est de 1700 euros/mois.pour combien d heures et de kilometres parcourus avec des frais hotel et compagnie.en ce qui concerne les gens du voyages cintos yeniches manouches c comme dans toute les populations le meme pourcentage de delinquants ni plus ni moins.ils n ont pas eu besoin d attendre la mericain du net « goupon » pour aller a 10 commercants chez lzs fournisseurs et a l usine pour acheter des gros volumes et payer la marchandise moins chere.

  8. Demazure

    Cerise sur le gâteau « empoisonné »: les (faux) parfums sont dangereux et toxiques pour l’épiderme, entraînant souvent des allergies et autres effets secondaires. En plus ils puent ! Joyeuse braderie riche en camelots vendeurs de camelotes !

  9. Noxw

    C’est bien 140.000 € de recette pour les deux braderies. Miam miam $$$$$$$ Pour quoi faire, c’est un autre débat (la réponse est un peu suggérée dans la question !:)

    Et en terme d’affluence sur les deux jours, c’est hyper hyper à la louche. Entre 30.000 et 50.000 visiteurs/jour selon l’UCB ce matin dans l’Est-Républicain. Je veux rencontrer le gars qui a compté, ça m’intéresse.

    1. Union des Commerçants

      Cher Noxw,

      Concernant l’affluence durant les jours de braderie, ces chiffres sont issus de différents comptages réalisés dans les rues du circuit braderie, mais aussi de statistiques sur la fréquentation des parkings du centre ville durant ces 2×2 jours. Sans négliger les personnes qui arrivent en ville par le bus.

      UCB

  10. VIEUX COMMERCE DE VILLE

    Bonjour à tous.
    Il est toujours plus facile de dénigrer que de proposer. L’article publié est clairement tendancieux et « anti petits commerçants » de l’union de Besançon.
    Pour ma part, je suis commerçant au centre depuis plus de 30 années; mais certainement je n’ai pas l’expérience acquise par le narrateur.
    Cependant, j’estime que la Braderie est une bonne chose pour tous et j’en veux pour preuve qu’elle draine toujours beaucoup de monde (je n’irai pas sur une querelle stérile de chiffres) et que du cotés commerçants sédentaires, nombreux sont ceux qui louent une place chaque année.
    Il ne faut pas opposer les « camelots » avec les « institutionnels » et l’exemple des parfums en est la demonstration. Croyez vous vraiment que l’acheteur d’un flacon à 2 ou 3 euros pense acheter un « Chanel » ou un « Dior » vendu 20 fois ce prix en parfumerie ? Ce n’est pas la même clientèle et celui qui « rève » en achetant un lot au bonimenteur n’achèterait jamais l’équivalent en parfumerie. Ce n’est donc pas 2 concurrents mais 2 « segments » totalement différents.
    Le charme de la braderie est de concentrer une forte activité commerciale sur une courte durée et du coté commerçant, tous y trouvent leur compte. Regardez le nombre de visiteurs ne rendant chez « Morgan » « Pimckie » etc.. et vous verrez que bien que les « camelots » déballent, ces magasins travaillent bien aussi.
    Pour conclure, si vous (le narrateur) n’appréciez pas la braderie, c’est votre droit. (on ne peut satisfaire tout le monde) Mais N’essayez pas de décourager les autres par des démonstrations ciblées, tendancieuses et de mauvaise foi.
    A bon entendeur…..

    1. Union des Commerçants

      Cher VIEUX COMMERCE DE VILLE,

      Chaque année, l’Union des Commerçants de Besançon fait au mieux pour privilégier la bonne répartition entre sédentaires et non sédentaires, afin de proposer aux clients une bonne diversité de produits, toujours plus originaux les uns que les autres. Nous sommes donc satisfaits d’entendre des retours positifs de la part de commerçants sédentaires de Besançon, qu’ils soient adhérents ou non à l’UCB.

      Sachez que pour l’édition de cet automne 2012, de nouvelles animations sont prévues, comme une Fondue Géante au Square Saint Amour, proposée le vendredi et samedi, de 11h30 à 15h et de 18h à 22h.

      Et bien d’autres choses encore.

      N’hésitez pas à contacter nos bureaux, où l’on se fera un plaisir de vous présenter tout le programme.

      UCB

  11. Lucie

    Les seuls chiffres cités le sont par l’Union des Commerçants elle même (et elle seule). 30 à 50.000 visteurs… C’est précis !

    Votre raisonnement est réducteur et ne vaut pas, puisque la concurrence est vraiement frontale sur quantité de produits… Poëles Tefal, Converse, Jeans 501, accessoires de téléphone, cosmétique de marque (on le vaut bien) à 1 € devant l’entrée des Galeries Lafayette (!)…

  12. Paul

    « Il est toujours plus facile de dénigrer que de proposer ». Rires. Vous parlez de l’attitude de l’Union des Commerçants depuis des mois, qui bien au chaud, se délecte des inquiétudes de ses adhérents ?

    1. Union des Commerçants

      Cher Paul,

      Toutes les actions de l’UCB seraient assez longues à énumérer et détailler sur ce forum, nous vous proposons donc tout simplement de prendre contact avec nous, et nous nous ferons un plaisir de répondre à vos questions.

      UCB

  13. mumu

    ce qui compte sur une foire ou braderie c la diversitee il est sur que les gens qui achetent de la contrefacon n acheteront jamais des copies et l inverse est vrai.ce qu il faut eviter ce sont les produits dangereux pour la sante.l exemple du parfumeur camelot est un mauvais exemple.nombre de camelots proposent des produits de bonne qualitee prix.ne salissons pas la profession des commercants non sedentaires.en ce qui concerne les gens du voyagequi sont 200000 en france de nationalitee francaise certains ne vivent plus depuis longtemps en roulotte la proportion de delinquants est sensiblement la meme que dans d autres population

  14. N Ka

    @Union des commerçants : Comment sommes nous certains de savoir qui répond en votre nom ?

    Si ça trouve, quelqu’un usurpe l’identité de cette assoc…

    Vous n’avez pas un nom d’interlocuteur au lieu de « UCB » ?

  15. Ana

    « Sécaouane » il est bon lui. Après, y’a toujours des idiots pour acheter en se doutant (j’espère) que vu le prix c’est de la contrefaçon.

  16. Je rigole

    Sympa le papier de l’EST REPUBLICAIN ce matin, ça sonne comme un bon rappel à la réalité. Monsieur Cart fait feux de tout bois le mardi. je cite, c’est superbe :

    «C’est blindé ! J’ai devant moi une soixantaine de dossiers de demande de commerçants. Ce sont tous ceux dont je ne peux satisfaire la demande. Pour la première fois cette année, j’ai demandé aux commerçants qui n’avaient pas de places réservées de ne pas venir le matin. Ils n’auraient aucune chance de trouver quelque chose. »

    Et le vendredi, le journaliste comme tout le monde constate que les espaces vides sont légion… Fallait la satisfaire leur demande !!!

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