Si j’étais le maire sortant de Besançon, je ferais installer des caméras de vidéo-surveillance dans l’année précédant les élections municipales afin de couper “l’herbe sécuritaire” sous le pied de mes adversaires de droite.
Je suis malin.
Évidemment, cela m’obligerait à faire le grand écart avec des principes que j’avais longtemps défendus ; mais je ne le dirais pas comme cela.
Je saurais habilement opposer mon “sens pragmatique” de maire de terrain aux “grandes positions idéologiques” de ceux qui seraient tentés de protester — y compris dans mon propre camp.
Et puis je prendrais bien soin de ne pas parler de « vidéosurveillance » mais de « vidéoprotection« . Nuance.
J’ai tout prévu.
Pour un maire sortant, se montrer protecteur à l’approche des élections, c’est bon ça.
Les « vieux » adorent. Ça les rassure. Et les « vieux »… ils votent – eux.
Précision : ce billet est une « mise à jour » de cet autre billet publié il y a environ un an, dans un contexte un peu différent.
Le « vieux » que je suis prend ce billet résolument au premier degré et trouve que ce ne serait pas mal que les petits voyous, casseurs d’abribus, ou taggeurs fous se sentent un peu moins en sécurité…
Et pourquoi juste un an avant les élections ? Comme quoi ça marche. Mon idée était bonne. Les « vieux » ne voient rien 🙂
Je comprends le point de vue du « vieux », mais la vidéoprotection protège-t’elle ?
S’il y a eu une amélioration dans les villes « vidéoprotégées » ça se conçoit, sinon ça fait cher de l’argument électoral, à ajouter au coût du tram électoral…
S’il y avait des cameras de video surveillance à Besançon on ne verrait que des chiens chier
Et le chien chia.
Finalement vous avez raison, trop de vidéos humiliantes issues de caméras de sécurité sont sur internet. On ne devrait pas en installer dans les rues.