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[VIDÉO] Visite guidée des voies cyclables du quartier Battant

D’abord cette vidéo « vélo embed » faite se samedi 7 avril 2012 dans le quartier Battant.
Après on causera un peu…

Depuis avril 2011, la Ville de Besançon a généralisé les doubles sens cyclables dans une grande partie du centre-ville.
Hein ? quoi ? Les doubles quoi ?
Pas d’affolement, voici quelques explications données dans cette plaquette éditée par la Ville de Besançon :

Qu’est ce qu’une rue à double sens cyclable ?
C’est une rue à sens unique pour les véhicules motorisés mais dans laquelle les vélos sont autorisés à circuler dans les deux sens.

L’instauration des doubles sens de circulation favorise l’utilisation du vélo, en rendant la ville plus accessible.

À Besançon, les doubles sens cyclables sont généralisés dans les zones 30 et les zones de rencontre (sauf dans certaines rues pour des raisons de sécurité).

Des avantages pour tous
Simples et efficaces, les rues à double sens cyclable offrent de
nombreux avantages pour tous les usagers de la route.
• Des trajets plus courts et plus directs pour les cyclistes.
• Une réduction des risques d’accident avec un meilleur contact visuel entre les cyclistes et les automobilistes ce qui permet de mieux anticiper et de ralentir.
• Des trottoirs rendus à l’usage des piétons.
• Un accès cyclable au quartier facilité pour les riverains, les commerçants et leurs clients pour une vie locale et économique
dynamisée.

Belle intention donc. Mais le cycliste bisontin, si téméraire soit-il, a vite compris que ce qui est valable sur le papier, ne l’est pas automatiquement sur la bicyclette.

Prenez l’argument du « meilleur contact visuel entre les cyclistes et les automobilistes »… En théorie, c’est imparable : cyclistes et automobilistes se font face, leurs trajectoires vont en sens inverses. Donc ils se voient et anticipent. Sauf que… sauf que le tracé des rues n’est pas toujours rectiligne et parfois ça monte méchamment.
Dans certaines rues, les automobilistes n’aperçoivent les cyclistes qu’au tout dernier moment, à la sortie d’un virage et là… l’avantage de circuler en sens inversés devient un inconvénient, voir un réel danger pouvant mener à la collision. Voir l’exemple de la rue du Petit Charmont que je conseille vivement à nos élus cyclistes (ou pas d’ailleurs) de tester sur un vélo (électrique si les mollets ne suivent pas).

Autre problème couramment rencontré : les rues trop étroites pour permettre que vélos et autres véhicules se croisent en toute sécurité (exemple de la rue Champrond). Et lorsque le trottoir longeant la chaussée est trop haut, les cyclistes n’ont même pas la possibilité de s’y réfugier lorsqu’ils croisent un véhicule large. C’est ballot.

Quant aux « Jean Navet » (1), il est évident que — dans certaines rues — la police municipale passe et ne voit rien ne veut rien voir ou a pour consigne de regarder ailleurs. Le bas de la rue Richebourg est un spot du genre. Chaque jour, des véhicules stationnent pendant plusieurs heures sur la voie cyclable, alors que l’endroit est particulièrement dangereux pour les cyclistes qui arrivent de la rue du Petit Charmont en contrebas : forte côte, virage à droite…

En somme, cette vidéo n’est qu’un premier pas. Un petit test sur le quartier Battant. L’idée serait d’établir une carte collaborative des « points noirs » relevés sur les voies cyclables bisontines mais aussi sur les axes qui en sont encore totalement dépourvus. Le but étant de lister précisément les problèmes afin de les faire remonter, comme on dit. Pour faire améliorer les choses…

C’est le moment n’est-ce pas ? Le vélo — qu’on le veuille ou pas — risque de devenir le meilleur ami de beaucoup de Bisontins dans les deux ans à venir. Le chantier du tramway va sans doute changer beaucoup d’habitudes dans nos modes de déplacement. Pas le choix.
Donc à suivre.

Pour me contacter : besacontin@gmail.com

(1) Les « Jean Navet » c’est quoi ? Une appellation « clin d’oeil » pour tous ceux qui n’ont que faire des voies cyclables et y garent leur véhicules sans état d’âme ». Pris sur le fait, ils disent en général : « Jean Navet pour 5 minutes… »

Base jump : il saute en parachute du haut de la Citadelle de Besançon

Voilà plus de 50 ans que des générations d’élus Bisontins planchent sur l’épineux sujet du difficile accès à la Citadelle de Besançon.

Virages en lacets trop serrés pour les cars touristiques, petit train périlleux (et désormais tabou), téléphérique envisagé puis enterré, funiculaire peut-être un jour…

Mais voilà qu’une solution rapide, écologique et spectaculaire à laquelle personne n’avait encore pensé leur est apportée par le Web sous la forme d’une vidéo publiée sur Youtube ce dimanche 11 septembre 2011…

Cette solution ? Le base jump ! Activité extrême consistant à sauter dans le vide depuis un point fixe tout en ouvrant un parachute. Depuis la Citadelle, ça ressemble à une première.

Notez que cette solution n’est valable que pour la descente de la Citadelle.

Que voit-on sur la vidéo ? Un homme debout sur le rempart longeant la Tour du Roi et sautant dans le vide en ouvrant son parachute… il est filmé par un comparse depuis le quartier Rivotte.

Un exploit non dénué d’inconscience et fortement déconseillé au premier venu.

Cette vidéo a été publiée anonymement sur Youtube ce 11/09/2011, sous le pseudo film250ful. Elle a été effacée de Youtube par son auteur le mercredi 14/09. J’en avais fait une copie de sauvegarde que voici.

En savoir plus sur cette vidéo

  • l’Est Républicain publie l’interview de l’auteur du saut.
    Nous y apprenons que l’homme est un Bisontin d’une trentaine d’années. Il a effectué ce saut samedi 10 septembre 2011 vers 9h30 du matin après avoir effectué une reconnaissance la semaine précédente.
    Il précise : « (la Citadelle) … ce n’était ni un défi ni un pari, mais un vieux rêve que j’ai concrétisé. (…) Je ne recommande à personne de suivre mon exemple. »
  • Un autre billet sur un site spécialisé dans le parachutisme. Rappel des règles de sécurité.