Rares sont les espèces animales françaises de souche présentées à la Citadelle de Besançon. La plupart se trouvent dans la partie appelée « Petite ferme » (dindons, poules, lapins…).
Or celles-ci se plaignent de la promiscuité avec des espèces d’origines étrangères qu’elles jugent trop nombreuses, trop bruyantes, trop différentes. À les entendre, les soigneurs leur consacreraient trop de temps et trop d’argent. On leur donnerait plus à manger qu’aux espèces « nationales »… De véritables assistés !
Et tout ça pour quoi ? Pour entendre les singes africains hurler à toute heure en effrayant les poussins et les lapereaux ? Pour voir les babouins (et leur trop nombreuse progéniture) grimper sur les fortifications de Vauban au risque de les dégrader ?
Quant aux lémuriens (des Malgaches), les avez-vous bien observés ? Ils prennent des airs supérieurs quand les visiteurs les observent mais mangent avec leurs doigts quand on ne les voit pas !
Bobos va !
Autant vous dire que l’ambiance entre les deux tours (celle de la Reine et celle du Roi) est pour le moins tendue… à suivre.
On pourrait rappeler au dindon que ces ancêtres vinrent d’Amérique, il y a bien longtemps…
En creusant en-dessous de nos souches présumées, on trouve parfois des racines étrangères. C’est ballot.
Un oiseau blanc a tenté de se faire la malle cet après-midi pour planquer ses économies en suisse. Résultat : bouclage de la partie après le deuxième tunnel, mise en place de vigies armées d’épuisettes… Seule alternative pour les visiteurs : la ferme. Quand on dit que la démocratie est en danger…
Quand on sait à quoi servent en réalité les animaux de la « Ptite Ferme »… C’est à vous dégoûter d’en faire des blagues…
Je suis médusé de voir avec qu’elle simplicité se différencie Besançon : vive tension entre les deux tours | le Bison teint sur un sujet déjà beaucoup traité sur la toile. Merci !