Il parait que je critique trop et que la critique est facile. Soit. Je vais donc mettre à profit ce début d’année pour me réjouir haut et fort.
C’est vrai quoi, regardez ces Bisontins grognons qui se plaignent sans cesse de leur ville en chantier.
Ils ont trouvé un bouc émissaire bien confortable : le tramway.
Le pauvre. Même pas encore là pour se défendre et déjà affublé de tous les maux : le tram fait fuir les commerçants, il est trop onéreux, trop espagnol, pas suffisamment ornanais, trop bleu ou pas assez, son tracé ne passe pas où il faut et… à cause de lui – suprême outrage – on va couper les platanes du quai Veil Picard !
Or – voyez-vous – les Bisontins sont très attachés à ces 87 centenaires du bord du Doubs.
Alors pour calmer les excès platanophiles de ses administrés, le Maire de la ville a promis d’autres arbres. Des spécimens encore plus beaux et plus vigoureux. Mais rien n’y fait. L’abattage est imminent et la Boucle pleure déjà. Pathos.
PO-SI-TI-VEZ les gens !
Moins d’arbres ça veut dire moins d’ombre et donc plus de soleil ! On en manque non ?
Et puis ces arbres sont malades vous savez : un champignon les ronge de l’intérieur. Ils souffrent, c’est horrible. On ne va pas les abattre vous savez, on s’apprête juste à les euthanasier. Généreusement.
Et les allergies ! Comment vous ne saviez pas ? Le pollen de platane est un allergène TERRIFIANT ! Tout Besançon éternuait au printemps à cause de ces 87 mercenaires. Et ils nous offraient quoi en échange ? De vieux troncs même pas beaux à regarder. Tout tordus, avec des bosses, des trous. Pouah !
Non mais vous avez vu ces tronches ?
Non vraiment, sans regret, tronçonnons et réjouissons-nous ! Des copeaux ! Des copeaux !
Et zut quoi ! La place des arbres c’est à la campagne non ?
Voici un panorama très haute résolution du centre-ville de Besançon. Il est réalisé à partir d’un assemblage de 47 photographies de 10 mégapixels prises depuis le belvédère de Chaudanne.
L’assemblage a pris plusieurs heures et n’est pas parfait. Vous trouverez à certains endroits des raccords surprenants…
Zoomez à l’intérieur de l’image, laissez votre oeil se balader dans Besançon et cherchez les détails surprenants. N’hésitez pas à partager vos découvertes dans les commentaires.
Ce dimanche 3 juillet dès 13h30 se tenait dans le quartier Battant la deuxième édition de la course de caisses à savon organisée conjointement par l’espace associatif et d’animation des Bains Douches. et par la FECOCAS (Fédération comtoise de caisses à savon).
Ce sont 19 bolides qui se sont alignés au départ d’un parcours d’un peu plus de 400 mètres reliant le Fort Griffon au bas de la rue de la Madeleine via la rue Richebourg.
Pour la petite histoire, précisons que les courses de caisses à savon ont déjà connu leur heure de gloire au début des années 80 à Besançon. Il y en eu cinq éditions qui furent organisées par le Comité de Quartier indépendant de Battant.
Au départ, le Sénateur-Maire Robert Schwint et le Conseiller Général Michel Helvas. Photo : Christian Mourey (déposée sur la Photothèque de Besançon)
Voilà pour le passé. Pour l’avenir, prenons cet engagement : l’an prochain, il y aura une caisse à savon « sponsorisée » par le blog du Bison Teint ! Sur Twitter, on en parle déjà…
A Besançon nous avons une rue trèèèèèèèèès longue. Si looooooooongue qu’on l’a appelée : la « Grande rue« . Tout simplement.
Ce n’est pas très original mais ça a le mérite d’être clairement informatif. Les Bisontins sont des gens simples voyez-vous. Aux antipodes des Parisiens si compliqués qui n’ont rien trouvé de plus pertinent que de baptiser leur plus vieux pont « Pont Neuf »… pfff !
Bref, la Grande rue est longue et chaque année depuis 11 ans, les Bisontins en profitent et la transforment en aire géante de pique-nique. Même pas peur !
C’est en 2001, que l’idée du premier pique-nique géant a été lancée : des dizaines de tables mises bout à bout, des chaises, des bancs, un apéritif offert par la ville et les habitants qui sortent des chez eux – paniers et glacières à bout de bras – s’installent, déballent les réjouissances et s’offrent un pique-nique en commun avec des centaines d’autres habitants.
L’occasion souvent de faire connaissance et un chouette moment de convivialité accompagné en musique par des groupes musicaux de styles divers.
L’expérience s’est reproduite chaque année depuis 2001… sauf lors d’une année pluvieuse qui a eu la peau du pique-nique.
Pique-nique géant... la guest star que personne n'a vue (par Bes'Tio)
Cette année c’était donc la dixième édition et elle a attiré plus de 1 200 convives qui ont occupé 300 mètres de nappe à carreaux du Pont Battant jusqu’à la place du 8 Septembre. Au passage sachez que cette place s’appelle comme ça depuis l’après-guerre mais que tout le monde continue à la dénommer « place St Pierre ». Bah oui, au final les Bisontins savent se montrer aussi compliqués que les Parisiens.
Indiscrétion : Emmanuel Dumont, adjoint à la Communication et instigateur du premier pique-nique, confie à qui veut l’entendre son ambition de « passer le pont Battant » lorsque celui-ci sera reconstruit après 2012… Le pique-nique s’étirera alors jusqu’au quartier Battant. Record en vue !
Osons parler de tradition puisque le « pique-nique géant » semble bel et bien être entré dans le folklore local. En tout cas, belle manière pour les Bisontins du centre-ville de célébrer le début de l’été tous âges confondus !
Comment ? Vous n’y étiez pas ? Alors voici la séance de rattrapage !
Au menu, une vidéo réalisé par @GeryH alias Superman (si si… IL VOLE au-dessus des tables le point en avant, subjuguant les joyeux fêtards) et quelques photos maison pour vous donner une idée de l’ambiance d’un dimanche soir d’été à Besançon façon nappe rouge à carreaux…
Ce mardi 28 juin 2011, le « Collectif des parents et enseignants en colère de Besançon et ses environs » organisait une soirée d’échange sur le thème de l’École au Parc de la Gare d’eau.
Le collectif avait invité l’ensemble des élus du Doubs à y participer. Voici un extrait de l’invitation adressée aux Députés et Sénateurs du Doubs, aux Maires et élus locaux ainsi qu’aux Présidents d’associations d’élus :
Texte du courrier invitant les élus (PDF)
Nous souhaitons que les inquiétudes et les revendications soient relayées par les élus, notamment les représentants nationaux, à la hauteur de l’enjeu que cette question de l’éducation représente. Le collectif considère en effet que la cause de l’éducation doit redevenir une priorité nationale, un investissement à long terme dans l’avenir et non faire les frais d’une politique uniquement comptable et budgétaire avec une vision à court terme.
C’est pourquoi, nous invitons les élus à venir à notre rencontre lors de cette soirée et proposons de leur réserver un temps d’expression en les invitant à prendre chacun la parole quelques minutes pour exprimer leur position, informer les parents et enseignants sur les initiatives qu’ils ont pris dernièrement pour alerter sur les conséquences des suppressions de postes et les actions qu’ils comptent mettrent en oeuvre à la rentrée pour revenir sur ces décisions.
L’invitation est lancée à l’ensemble des députés et sénateurs du Doubs, aux élus locaux ayant manifesté précédemment leur soutien ou reçu le collectif, aux deux associations des maires ayant pris des positions relatives à la politique actuelle. (…)
Seuls les élus de gauche ont répondu présents, les autres élus et notamment ceux de l’UMP s’étant excusés. Lire ici les réponses des élus.
Ce dimanche 26 juin 2011 et pour la quatrième fois, l’affaire s’est réglée au tir à la corde.
Le défi annuel est organisé par l’association Tambour Battant. Il oppose les Bousbot (habitants de Battant) aux habitants de la Boucle.
L’enjeu est symbolique : la propriété du pont Battant pour une année entière !
Les petits chauffent la corde, puis c’est le tour des moins de 10 ans et ainsi de suite jusqu’à l’épreuve « adulte » qui décide de la victoire.
Premier tirage : victoire de Battant.
Second tirage : on échange les places afin d’éviter toute contestation sur une quelconque « pente favorable »…mais c’est encore les Bousbots qui l’emportent.
Pour la troisième année consécutive, c’est donc le quartier Battant qui emporte le pont !
Cette année est particulière puisque c’est le dernière fois que le défi se joue sur ce pont. L’année prochaine, il n’existera plus pour cause de tramway…
Le futur pont Battant sera-t-il déjà construit ? Rendez-vous dans un an pour en avoir le cœur net.
Tout est parti d’un billet publié ce lundi 6 juin sur Macommune.info.
Photo Denis Costille
Un internaute, Denis Costille, y raconte la manière dont l’une des photographies qu’il a déposées sur la photothèque de la Ville de Besançon a été possiblement « censurée« .
Son image, sur laquelle ou peut voir les platanes du quai Veil Picard, n’a en effet pas été publiée alors que d’autres qui avaient été déposées ultérieurement l’ont été.
Il faut dire que le photographe en question n’y est pas allé avec le dos de la cuillère dans la légende de sa photo :
« Les platanes du quai Veil Picard, menacés d’abattage à cause d’un stupide projet de tram dont les Bisontins ne veulent pas. »
Donc « couic »… image passée à l’as.
Censure présumée
Notre internaute écrit illico sa mésaventure et la publie sur Macommune.info qui titre « Censure à la photothèque du site de la Ville de Besançon ?« .
La suite ne va pas tarder. Une personne travaillant à la Direction de la Communication de la Ville de Besançon, répond à notre internaute d’une manière plutôt habile et avec des arguments qui paraissent tout à fait défendables :
« Bonjour Monsieur COSTILLE.
Nous vous remercions de votre participation à la photothèque en ligne, tant pour les dépôts de photos que vous y faites, que pour les remarques que vous avez pu nous prodiguer utilement, à l’occasion.
Nous sommes toutefois au regret de ne pas valider votre envoi « Platanes du quai Veil Picard », non pas en raison de la qualité de l’image, mais en raison du commentaire qui l’accompagne : « Les platanes du quai Veil Picard, menacés d’abattage à cause d’un stupide projet de tram dont les bisontins ne veulent pas. »
Votre opinion concernant le tramway est respectable et vous avez le droit de l’exprimer, mais cela n’entre pas dans la vocation de la photothèque en ligne. La photothèque se veut un espace convivial, le recueil de l’image qu’ont les bisontins de leur ville. C’est aussi l’une des rubriques les plus consultées du site www.besancon.fr , notamment par des personnes étrangères à notre cité. Surtout, ce n’est en aucune manière un lieu de débat, ou de polémique.
Votre photographie est néanmoins intéressante et originale, aussi la validerons-nous sans ce commentaire, si vous en êtes d’accord.
Nous vous présentons, Monsieur COSTILLE, nos meilleures salutations.
Bernard GUHUR
Direction de la Communication
MAIRIE DE BESANCON »
Et l’inverse ?
En lisant ce billet, l’idée m’a immédiatement traversé l’esprit : et qu’adviendrait-il d’une image faisant l’éloge du tramway ?
Et hop… ni une ni deux. Je cherche dans mes archives une photo des platanes du quai, je l’envoie, je la légende… et j’attends.
Quand je dis « je », disons plutôt Catherine Ponsot... une comparse qui avait déjà écrit au Tram’Web en décembre dernier. Une vraie testeuse cette Catherine !
Voici ma photo et sa légende telles qu’elles ont été déposées sur la photothèque :
Le quai Veil Picard et son alignement de platanes. Ce lieu sera certainement encore plus magnifique lorsque l’encorbellement sur le Doubs, le nouvel alignement d’arbres et les autres aménagements liés à l’arrivée du tramway seront en place.
Alors certes, sa légende n’est pas polémique contrairement à celle de M.Costille. Mais elle en est d’une certaine manière le négatif.
Voilà pour le clin d’œil.
Malgré cette petite pique, je tiens à dire : vive la photothèque ! Une chouette idée dans laquelle il faut savoir chercher pour en exploiter le potentiel…
Pas toujours aisé d’y dénicher les perles rares (car il y en a) tant elles sont noyées au milieu des innombrables photos de fleurs ou de canards nageant sur le Doubs.
Je ne saurais trop vous conseiller de fouiller dans la rubrique « Histoire« …
Un 8 mai sous un soleil de plomb.
Des soldats alignés comme les petites bouteilles d’eau à peine cachées derrière leurs rangers, des marins, des motos, des fusils, des baïonnettes, des récipiendaires, une fanfare, des cuivres rutilants.
Un Maire, deux Députés, un Président du Conseil général, un Préfet de Région.
Un public venu voir le défilé, une caméra, des enfants qui s’ennuient et d’autres qui écarquillent les yeux.
Des drapeaux, des médailles, un Monument aux Morts, des gerbes de fleurs, d’anciens combattants emplis d’émotions, de souvenirs.
Des listes avec des noms. Trop de noms.
Voici une vidéo et quelques photographies dérobées ce matin pour tenter de restituer une ambiance en montrant les petits détails, les « à-côtés » de cet événement officiel.
[iframe http://www.youtube.com/embed/nWiVnw-YfQs?rel=0 560 349]
Nous avons pu lire sur vos pages Internet un premier billet sur les « parents en colère », puis un deuxième, un troisième encore…
En lire un quatrième ne nous surprendra donc pas.
« Les parents en colère… » Ah ! Ils sont forts pour faire imprimer du papier ceux-là.
Si être parents les met en colère à ce point-là, il fallait peut-être ne pas faire de gosses, tout simplement. On ne force personne.
Et pourquoi sont-ils tellement en colère ? Je vous le donne en mille… Parce que leurs enfants chéris risquent d’être une trentaine par classe l’an prochain !
Pauvres petits.
Et alors ? Où est le problème ? Pourquoi voir toujours le négatif dans tout ?
PO-SI-TI-VONS !
Favoriser le collectif est une excellente chose ! Ces enfants serrés les uns contre les autres, n’est-ce pas là l’illustration parfaite du mot « fraternité » gravé au fronton des édifices les plus prestigieux de notre République ?
Voyez les représentants de la Nation qui travaillent sans sourciller, épaule contre épaule. Entendons-nous leurs parents se plaindre ?
Autre point positif : des enfants plus nombreux dans les classes c’est de la chaleur animal en plus.
En ces temps écologiquement corrects, toutes les économies de chauffage sont bonnes à prendre, non ?
Donc oui ! Bien remplir les classes est écologique et favorise notre indépendance énergétique !
De mon temps, on était 40 par classe ou 50 je ne sais plus ; sans doute jusqu’à 60 les années fastes ! Voilà mes yeux qui s’embuent à l’évocation de cet âge doré :
… le matin on partait en sabots en passant à travers champ même qu’on devait courir quand y’avait des génisses pour ne pas se faire encorner et quand on parvenait enfin à l’école après deux heures de marche fallait couper le bois et le mettre dans le poêle et c’est seulement là qu’on se mettait en rang qu’on montrait nos ongles au maître et qu’on se prenait des coups de règles s’ils étaient sales. Paf !
Après on récitait nos tables.
C’était l’bon temps.
Aujourd’hui ces gamins, ils commencent la journée le nez collé à l’écran plat à regarder des dessins animés pendant que Maman est sur Facebook. Quand elle décolle c’est pour porter leur cartable à ces pauvres chéris, entre la voiture et l’école. Sur dix mètres au pire.
Alors franchement, être 35 par classe ou plus – c’est un service qu’on leur rend à ces gosses. Pensez qu’ils ne connaîtront même pas les chambrées militaires !
Je vous le dis, c’est leur seule chance d’en faire des HOMMMES !
Quoi ? Il y a des filles aussi ? Mélangées avec les garçons vous dites ? Depuis quand ???
Josette Sahle, lectrice en colère
Merci Josette…
Dommage que vous n’ayez pas été présente à la Gare d’eau ce mardi soir. Cela vous aurait sans doute rappelé les camps scouts de votre jeunesse, quand vous étiez jeannette.
Il y avait là une quinzaine de tentes installées pour la nuit et une centaine de personnes (parents, enseignants et « simples Bisontins »), pas toutes partantes pour dormir sur place, mais présentes pour apporter leur soutien. Chacun était là aussi pour passer une soirée agréable : pique-nique, musique, feu de camp, nuit sous la tente…
Vous voyez : les parents sont en colère mais pas aigris et eux aussi PO-SI-TI-VENT. Quelque chose me dit qu’ils ne lâcheront rien…
Bien à vous…
Vous trouverez ci-dessous une vidéo et quelques photos qui vous donneront un petit aperçu de l’ambiance de cette soirée « campement en colère ».