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Rythmes scolaires : voilà pourquoi Besançon n’ira qu’en 2014


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Alors cette réforme des rythmes scolaires ? 2013 ou 2014 ? 

Voilà la question que l’on se pose encore à Besançon alors que de nombreuses autres villes ont déjà fait connaitre leur choix.
Mais les Bisontins n’auront plus à attendre longtemps puisque la question est à l’ordre du jour du conseil municipal de ce mardi 26 mars. C’est même précisément sur ce sujet que s’ouvrira la séance.

cap 2013-03-24 à 15.30.22Le suspense est donc à son comble. Les parents d’élèves, les enseignants et les acteurs privés et publics en lien avec l’enfance attendent tous de savoir quand aura lieu le grand chambardement : en septembre prochain ou un an plus tard ?

Allez, je m’avance : si la ville avait fait le choix de 2013, elle n’aurait pas attendu la fin du mois de mars pour faire part de sa décision.
Besançon n’appliquera donc la réforme qu’à la rentrée scolaire 2014 et ceci pour un certain nombre de raisons…

Devoir d’allégeance

Cette réforme est instituée par le décret d’un gouvernement de gauche. Elle est portée par un socialiste, Vincent Peillon – ministre de l’Education nationale.
Pour les villes de droite, le choix est clair : ce sera 2014, tout en contestant bien sûr le bien fondé de la réforme.
Ainsi en est-il de la bonne vieille manière de faire de la politique (celle qui plait tant aux abstentionnistes) : voici une mesure de gauche ; nous sommes de droite ; nous sommes contre. Évidemment.
Et la droite de tenter au passage de récupérer la grogne enseignante. Un électorat pourtant traditionnellement acquis à la gauche. On ne perd rien à essayer.

Mais qu’en est-il des communes de gauche et plus particulièrement de celles qui sont dirigées par une majorité PS, comme Besançon ? En toute logique, celles-ci devraient appliquer la réforme dès la rentrée 2013, sans sourciller.
Inversons l’adage : voici une mesure socialiste ; nous sommes socialistes ; faisons allégeance au gouvernement et appliquons fissa cette réforme bénie. Forcément. Pour certains ces arguments sont suffisants. Ambitions ministérielles obligent.

Mais pour d’autres, certains aspects ne peuvent être occultés : la réforme est coûteuse et des échéances électorales pourraient souffrir de sa mise en œuvre prématurée…

Très chère réforme

Rappelons que le temps périscolaire supplémentaire institué par cette réforme est à la charge des communes. À elles le financement et la responsabilité d’organiser les activités qui compléteront les journées de classe, à elles également les charges liées à la demi-journée de classe supplémentaire (ce sera le mercredi matin à Besançon).

Selon l’Association des Maires de Grandes Villes de France, le coût de la mise en place de cette réforme se montera à environ 150 euros par enfant.

 « soit environ 600 millions d’euros par an à la charge de l’ensemble des communes.« 

[La Gazette des Communs : Rythmes scolaires : combien va coûter la réforme aux collectivités locales ?]

Dans le cas de Besançon, le calcul est simple : environ 8.700 enfants sont concernés (source : lemonde.fr) : 8.700 x 150 = 1,3 millions d’euros par an.

On imagine aisément le tollé qu’aurait provoqué cette mesure dans la majorité municipale, si elle était venue d’un gouvernement de droite. Un édito du BVV aurait sans doute été consacré à ce honteux et irresponsable défaussement de l’Etat sur les finances des collectivités qui n’ont franchement pas besoin de ça en pleine crise.
Mais là, rien. Pas de critique. Pas de plainte. Allégeance.

Il faut reconnaître que le gouvernement sait s’y prendre pour faire du chantage aux inciter les communes et les pousser à adopter la réforme dès la rentrée 2013. On leur promet une jolie carotte :

« Toutes les communes ayant décidé de mettre en œuvre les nouveaux rythmes scolaires à la rentrée 2013 se verront allouer une dotation forfaitaire de 50 euros par élève. » (source)

La carotte pour les bons élèves… et pour les autres qui attendront 2014, il n’y aura rien.
Et puis il y a le bâton. Pour les maires PS, il prend la forme de pressions intenses qu’exercent plus ou moins directement sur eux ceux pour qui la mise en place massive de la réforme dès 2013 est politiquement nécessaire.
Mais non, mais non, là j’exagère. Ce genre de pratique ne peut pas exister…

Mais alors ? Pourquoi Besançon ne choisirait pas 2013 ?

D’abord parce qu’une carotte seule ne suffit pas à faire une bonne soupe. Cette réforme sera douloureuse pour les finances de la ville, alors autant souffrir le plus tard possible.

Et puis, il y a cette fichue année 2014 qui s’annonce…

Une réforme malvenue en période électorale

2014, année électorale importante. Jean-Louis Fousseret sera sans doute candidat à sa propre (re)succession en mars et l’on sait que le tramway ne sera en fonctionnement qu’en décembre 2014.
Un tramway qui pèsera forcément sur l’élection. En négatif, pour une partie des électeurs qui ont l’impression de ne pas avoir fait le choix de ce mode de transport et qui n’en perçoivent encore que les désagréments causés par une ville en chantier. En mars 2014, nous serons encore bien loin du mois de décembre. L’effet positif du tram ne jouera pas encore. La ville sera certes sortie de la phase « chantier » mais pas encore de joli tramway pour reconquérir le cœur de ces tramosceptiques.

Avec ce boulet bleu-turquoise au pied, l’équipe sortante devra pouvoir compter sur une base électorale traditionnelle. Or, justement, on trouve parmi les encartés et sympathisants PS, de nombreux enseignants. Lesquels sont très majoritairement hostiles à la réforme des rythmes scolaires telle qu’elle est actuellement présentée et… soutenue par la municipalité PS bisontine.
Quant aux parents d’élèves, les réunions des récents conseils d’écoles ont montré que la plupart ne voient pas l’intérêt d’une réforme qui au final ne raccourcira par réellement la journée d’école. Par contre, beaucoup s’inquiètent de l’organisation future : les enfants auront-ils de vraies activités ou de la simple garderie comme c’est déjà le cas ? Et le mercredi, comment feront-ils  alors qu’ils seront pris entre leur travail et la nécessité de récupérer leur(s) enfant(s) à l’école en fin de matinée (car il n’y aura pas de cantine le mercredi midi à Besançon) ?

Il y a également l’épineuse question du coût du temps périscolaire. Il faut savoir qu’à Besançon, l’actuel temps de « garderie » du matin, ainsi que celui de la fin d’après-midi sont gratuits. Enfin… pour être exact, cette garderie (ou étude le soir pour les plus grands) est financée par les impôts locaux de l’ensemble des Bisontins mais elle ne fait pas l’objet d’une redevance dont devraient s’acquitter les parents des enfants qui en bénéficient. C’est loin d’être le cas dans toutes les communes. Besançon est même un cas à part.
Une expérience « pilote » (sic) de garderie payante avait bien été maladroitement menée en 2010, mais dans une seule école (celle d’Arènes). Ce qui avait provoqué le mécontentement des parents concernés et le non renouvellement de l’expérimentation.

L’habitude de cette gratuité apparente des temps périscolaires risque fort d’être contrariée par la mise en place de la réforme des rythmes. Le financement devra bien être trouvé quelque part. Il pourrait l’être en partie dans les poches des parents d’élèves usagers qui… sont aussi électeurs.
Alors autant leur faire cette chouette surprise à l’automne 2014, une fois les élections passées.

Pour toutes ces raison, mettre en place cette réforme dès la rentrée 2013, soit six mois avant les municipales, serait prendre un risque électoral difficilement mesurable mais réel.

Jouer sur des œufs

Alors ? Comment faire pour repousser à 2014 tout en restant une bonne mairie PS ?

Dans un premier temps, il convient de rappeler son adhésion à la réforme des rythmes scolaires et d’afficher l’ambition de l’appliquer au mieux dans l’intérêt « des petits Bisontins« . Comme ça par exemple :

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BVV (mars 2013)

Ensuite, il s’agit d’organiser des consultations auprès des parents d’élèves, des enseignants, de leurs syndicats… De dire à chacun que leur avis comptera dans le choix final.

Alors on pourra annoncer, après avoir pris le temps présenté comme celui de la réflexion que :

« Nous sommes totalement favorables à cette réforme mais nous tenons à bien faire les choses, sans précipitation. Et puis nous avons tenu à écouter les parents, les enseignants… qui sont majoritairement pour un report à 2014. »

Bien joué.
Par contre, il faudra prendre garde à ne pas laisser s’exprimer la vraie sensibilité de gauche de la majorité municipale. Celle qui sait bien que cette réformette n’est qu’une rustine, un nuage de fumée pour faire gagner du temps et… de l’argent (à l’Etat cette fois).

Vous savez, l’argent et la volonté nécessaires à une véritable réforme de fond de l’Education nationale. Et notamment en ce qui concerne les écoles, à une refonte véritable de la formation des enseignants et à la remise à flot des RASED (les Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté).
Ces RASED dont les enfants en échec scolaire ont tant besoin. Ces RASED qui disparaissent peu à peu et ne concernent déjà plus que quelques écoles. Ces RASED dont Jean-Louis Fousseret vilipendait la disparition dans un communiqué, il y a un peu plus d’un an déjà, alors qu’il soutenait les promesses du candidat Hollande. Ces RASED qui n’ont rien vu venir depuis et manquent toujours cruellement à de nombreuses écoles et à de nombreux enfants.

Ces RASED contre la fermeture desquels Jean-Louis Fousseret ne publie désormais plus aucun communiqué. Allégeance.

Et pourtant :

 

Mise à jour (lundi 25 septembre à 12h30)

Quelques heures après la publication du présent billet, Jean-Louis Fousseret a fait une déclaration à la presse qui confirme que les nouveaux rythmes scolaires ne seront appliqués à Besançon qu’en 2014.
Etrangement, nous retrouvons dans sa déclaration les mêmes éléments de langage que ceux qui j’avançais à la fin de mon billet.
Dingue…

 

Le député Grosperrin contre les archaïsmes… tout contre

Le choix d’une image n’est jamais tout à fait anodin…

Jacques Grosperrin c’est le député UMP sortant de la deuxième circonscription du Doubs. À l’Assemblée nationale, il est membre de la commission des affaires culturelles et de l’éducation. Le monsieur est également « Secrétaire national chargé des politiques éducatives » à l’UMP.

Il connaît bien le terrain M.Grosperrin. Enfin… il connaît bien le dojo (judoka émérite) et les bancs de la fac puisqu’il est professeur agrégé d’Education Physique et a enseigné à l’Université de Franche-Comté.
D’ailleurs Jacques Grosperrin aime à jouer sur le registre « je sais ce que c’est d’enseigner ». Ça lui confère une certaine légitimité pour faire la leçon sur l’éducation. Il diffère de l’archétype de l’homme de droite venant du secteur privé et tapant sur « le gros mammouth et les vilains enseignants fonctionnaires qui coûtent cher et sont toujours en vacances« .  Non, Jacques Grosperrin se présente comme quelqu’un qui connaît bien le système éducatif puisqu’il en est lui-même issu. Du pain béni pour l’UMP. Et tant pis si le métier d’instit ou de prof en collège est bien différent de celui de professeur de fac qu’a exercé M.Grosperrin. Ça il feint de ne pas s’en rendre compte. À moins qu’il y croie vraiment… ce qui serait très inquiétant.

En tout cas, Jacques Grosperrin aime parler d’éducation :

C’est donc M.Grosperrin qui est envoyé au charbon par l’UMP lorsqu’il s’agit de déposer des propositions de loi qui chatouillent les enseignants. Vous pensez bien, un enseignant…
Ce fut le cas en février dernier lorsqu’il a présenté un texte enterrant les IUFM (les instituts universitaires de formation des maîtres) et ouvrant habilement la voie au secteur privé pour former les enseignants. Tollé mais texte adopté.

Ce mardi 29 février, Jacques Grosperrin a publié sur son blog un billet dans lequel il salue avec enthousiasme le discours de Nicolas Sarkozy à Montpellier — discours dans lequel le Président de la République a interprété sa bonne vieille mélodie de campagne : l’air bien connu des « enseignants feignasses » . Ça plait toujours à un certain électorat ça.

Extrait :

« Comme l’a souligné Nicolas Sarkozy, si le nombre d’enseignants était le problème, nous devrions avoir la meilleure école du monde… « 

Moi ça m’épate cette puissance d’analyse. Ça montre bien qu’il faut être sacrément finaud pour être député. C’est pas donné à tout le monde ça. Tout devient tellement clair sous la plume de notre député-enseignant :

nous n’avons pas pas la meilleure école du monde -> réduisons le nombre d’enseignants -> ça ira mieux après

Tiens, comme Monsieur Grosperrin est également un sportif reconnu, il serait tout à fait pertinent de lui confier des fonctions du côté du sport justement. Pour le cas où Nicolas Sarkozy serait réélu en mai prochain évidemment. Évidemment.
Non parce qu’avec un tel esprit d’analyse, on gagne la prochaine coupe du monde de foot, assurément. On demande à M.Grosperrin un diagnostic et une solution… et bingo :

notre équipe de France n’est pas la meilleure du monde (loin s’en faut) -> réduisons le nombre de joueurs -> à 5 ou 6 ils seront vachement plus efficaces

CQFD

Autre extrait du billet de M.Grosperrin sur le fait que Nicolas Sarkozy veut que les professeurs travaillent plus longtemps dans leurs établissements en échange d’une prime en euros :

« (…) De nombreux Français aimeraient qu’on leur fasse une telle suggestion. Cette application concrète du fameux ‘‘travailler plus pour gagner plus ’’ résulte d’un souci de progrès qui ne peut rebuter que les esprits étroits et sclérosés. »

(Claude Allègre, sors du corps de ce député !)

« Je partage entièrement l’opinion de Nicolas Sarkozy quand il s’élève contre ‘‘le corporatisme’’ et contre le ‘‘collège unique’’, prônant l’autorité du ‘‘maître’’. Il n’est pas inutile non plus de rappeler que l’autorité n’est pas un mot tabou ! »

Sous-entendu : vous comprenez, tous les profs sont des gauchistes soixante-huitards. Ils ne savent plus faire preuve d’autorité envers leurs élèves. Et pendant qu’on y est, les gosses sont des sauvageons de nos jours ma p’tite dame.

Et pour terminer :

« À l’heure où la concurrence mondiale est impitoyable, la qualité de l’enseignement doit être à la hauteur du défi et passe par l’apprentissage dans la discipline. Nicolas Sarkozy incarne la modernité et la lutte contre les archaïsmes. »

Pan ! Vlan ! Paf ! Ça c’est pour les syndicats et tous les vieux gauchos qui polluent l’Éducation nationale. Non mais !

Une p’tite photo ?

Bon. C’est pas tout ça, mais un billet de blog ça s’illustre. Et quoi de mieux que la photographie d’une salle de classe dans un billet sur l’éducation ?
Pour illustrer son soutien à Nicolas Sarkozy dans sa lutte pour la modernité et contre les archaïsmes, Jacques Grosperrin aurait pu choisir ceci :

Mais non. Ils ont l’air trop dissipés ces gamins.

Alors cela ?

Arf… non. On voit une marque. On est bien loin de l’uniforme là.

Ou bien ça ?

Non, non… trop d’élèves. Ne pas inquiéter nos électeurs.
Ils ont des petits-enfants tout de même…

Non ! Non ! Non ! Ces classes-là ce n’est pas ça l’école que l’UMP souhaite vendre à son électorat. Alors Jacques Grosperrin a trouvé LA classe parfaite. La mieux à même d’illustrer son combat pour « la modernité et contre les archaïsme » :


Ça c’est une vraie classe ! Une bonne vieille classe de l’école d’autrefois. Celle de la Guerre des Boutons et de la nostalgie de mamie Ginette.
Une classe avec des pupitres en bois, des petits encriers et des plumes Sergent Major. Une classe avec de vrais tableaux noirs parcourus des pleins et des déliés tracés à la craie par un véritable maître comme on n’en forme plus de nos jours (saleté d’IUFM). Un maître avec une baguette, une blouse grise et toute une collection de maximes.
Dans les pupitres, il y a sans doute d’anciens livres de géographie dans lesquels on apprenait les chefs-lieux et les numéros des départements par cœur. Ah ! on savait préparer les petits Français à la vraie vie à l’époque. Aujourd’hui les gosses apprennent peut-être à mettre en relation des documents (cartes, textes, chiffres) et à les analyser, mais sont-ils seulement capables de dire que la voiture immatriculée 62 qui est là — juste devant le véhicule parental — vient du Pas-de-Calais, chef-lieu Arras, production agricole de chicorée, orge, betteraves ?

Cette photographie choisie par M.Grosperrin pour illustrer son billet, n’a rien d’anodin. Au mieux c’est un lapsus révélateur. Au pire c’est un choix délibéré.
C’est le choix d’un fantasme. Le fantasme nostalgique d’une école qui n’existe plus parce que le monde lui aussi a changé.
Le fantasme de l’uniforme, des garçons d’un côté et des filles de l’autre. Le fantasme du maître assis derrière son bureau et de l’élève que l’on remplit d’un savoir transmis mécaniquement. Pas besoin de pédagogie pour ça. Pas besoin de formation non plus. Juste des connaissances disciplinaires.
Cette classe, c’est le fantasme de l’éducation du claquement de doigts, du « y’a qu’à faire comme ça », comme avant. C’était bien avant. C’est toujours bien dans les souvenirs de mamie Ginette.

Mais d’où vient cette photographie ?

Elle vient d’un site faisant la promotion du tourisme en Bretagne. Ce site nous suggère de visiter le musée de l’école Bothoa dans les Côtes d’Armor.
En voici le descriptif :

Dans l’ancienne école du bourg de Bothoa, dans les Côtes-d’Armor, retrouvez l’ambiance à la fois studieuse et nostalgique d’une salle de classe rurale des années 1930 : pupitres de bois ciré, odeur de craie et d’encre violette. Retrouvez la dictée, la morale, le calcul ou l’écriture à la plume. Dans une salle de classe, visitez l’exposition consacrée à l’école de Bothoa : photos de classe, film réalisé dans l’école en 1962, diplômes… La deuxième classe a été transformée en salle d’expositions temporaires. Au fond de la cour, se dresse la maison de fonction des maîtres : on y a recréé le cadre de vie de la première maîtresse qui habita les lieux de 1931 à 1947. Parmi ses objets et son mobilier, vous êtes plongé 80 ans en arrière.

80 ans en arrière, dans une classe vide donc. Les archaïsmes c’est mal n’est-ce pas Monsieur le député ? La modernité… vous disiez ?

Tiens au fait, Monsieur Grosperrin, pour visiter cette douce école-musée, le saviez-vous ? Il faut payer :

Pourtant c’était une école publique autrefois l’école de Bothoa. Tout se privatise de nos jours… Mais c’est pour le bien de l’éducation n’est-ce pas Monsieur Grosperrin ? C’est ça la « classe ».

Pour aller plus loin :