Archives mensuelles : octobre 2012

Jean-Louis Fousseret contre Mireille Péquignot : ce qui s’est dit au tribunal

J’étais présent aujourd’hui à l’audience du tribunal correctionnel concernant le plainte en diffamation de Jean-Louis Fousseret (maire de Besançon et président de l’agglomération) contre Mireille Péquignot (élue municipale d’opposition et conseillère régionale).
J’ai « live-twitté » ce qui me semblait intéressant. Vous trouverez le fil des messages ci-dessous (merci d’être indulgent avec les coquilles ici et là…).
Quant au hashtag #FranceEspagne c’était un trait d’humour que ceux qui ont suivi l’affaire comprendront…

J’ai ajouté en préambule quelques liens intéressants afin de resituer cette affaire dans son contexte.

Le livre « abandonné » (suite)

Suite au précédent billet dans lequel je parlais de ce livre découvert sur une poubelle rue Battant, j’ai eu le plaisir de recevoir ce soir un commentaire. Il vient de la personne qui a eu cette idée géniale et partageuse. J’ai vérifié la preuve évoquée dans le message et c’est bien lui notre généreux abandonneur de livres.
J’ai caché son nom pour conserver son anonymat. Si vous en trouvez d’autres, dites-le dans les commentaires.

Bonjour
Je suis la personne qui depuis une 15zaine de jours « abandonne » des bouquins un peu partout dans Besancon…
Pour vous prouver que c’est bien moi, je vais vous donner un détail que je vous demande de ne pas publier : (sur page de garde,il doit y avoir écrit **** S. ou *** S….Je m’appelle ***** )
Si j’ai décidé de faire cela, c’est que j’ai fait récemment un tri dans ma bibliothèque… Touché par un manque de place récurrent j’ai fini par admettre qu’il y avait un certain nombre de livres que je n’ouvrirai plus jamais…(j’ai 64 ans…).
J’ai donc fait des listes que j’ai soumis à des amis pour qu’ils choisissent les livres qu’ils souhaitaient. Après quoi comme il en restait et que je ne pouvais absolument pas mettre des livres à la poubelle, j’ai commencé cette opération abandon.. J’en laisse sur des bancs, chez le pharmacien de mon quartier, chez mon toubib, chez certains commerçants…
J’en laisse aussi à un arrêt de bus à proximité de chez moi que je peux observer depuis ma fenêtre et c’est assez drôle…
Beaucoup de gens regardent cet objet sans oser le saisir… Certains le prennent le tournent dans tous les sens comme s’il s’agissait d’un objet dangereux… et puis au bout d’un moment, il finit par partir… Je ne suis pas toujours là quand c’est le cas mais si je vois la personne qui le prend cela me fait très plaisir…
Voila je vais continuer quelques temps encore car il me reste pas mal de volumes à abandonner.. .mais je serais content que cela donne des envies à d’autres gens….
A bientot pour des nouvelles de tous ces livres vagabonds…

Les éditeurs d’un site diffusant des livres numériques sans DRM ont réagi suite à ce billet :

Bonjour.... !! Ce livre n'a pas été oublié.... Je le laisse pour qu'il puisse servir à d'autres lecteurs.... Après lecture.... vous aussi..... abandonnez-le. En tout cas, bonne lecture....

Le livre sur la poubelle

Je rentrais chez moi tout à l’heure quand quelque chose d’inhabituel m’a attiré l’œil. Il y avait là un livre. Un livre de poche posé sur le dessus métallique d’une poubelle. Par réflexe, je cherche des yeux son propriétaire. Personne. Je regarde plus attentivement le livre et j’aperçois ce papier vert scotché sur la couverture. En-dessous, on peut voir « LE LION » et « Joseph KESSEL ». Un classique.

Je m’approche et voilà ce que je lis.

Bonjour.... !! Ce livre n'a pas été oublié.... Je le laisse pour qu'il puisse servir à d'autres lecteurs.... Après lecture.... vous aussi..... abandonnez-le. En tout cas, bonne lecture....
Je me dis : « Dingue ! ». Puis je pense à tous ces livres de poches qui jaunissent chez moi et que je ne relirai jamais. Collectionnite à la noix. Alors je passe à : « Quelle chouette idée ! » J’avais déjà entendu parler de cette manière de partager les livres mais je n’en avais encore jamais vu à Besançon.

Alors j’imagine ma ville comme une bibliothèque à ciel ouvert où chacun fait « pot commun » et dépose ici un bouquin qu’il vient de lire avant d’en ramasser un autre là, un peu plus loin.
On a tous prêté des livres. On en a tous empruntés. On a tous des souvenirs de bouquins qu’on ne nous a jamais rendus. On a tous également quelque part, sur un coin de rayonnage, un livre qui n’est pas à nous et dont on a oublié le nom du légitime propriétaire.

En rentrant, j’ai repensé à ces liseuses électroniques qui connaissent aujourd’hui un succès commercial prometteur. Le livre se dématérialise. On le lit sur un écran qui imite plus ou moins fidèlement le rendu de l’encre sur le papier.
Moi je n’ai pas de liseuse. Je n’ai même pas encore essayé ce mode de lecture. Je ne suis pas passéiste. Pas même nostalgique du bon vieux papier. Je dis « pourquoi pas ».  L’objet livre, hormis pour les « beaux livres », ne me fait ni chaud ni froid.

Une fois rentré chez moi et par curiosité, j’ai cherché sur Internet ce fameux « Lion » de Joseph Kessel en format numérique. Un tour d’abord sur le site http://www.ebooksgratuits.com/ qui permet de télécharger des ouvrages libres de droit. On y trouve beaucoup de textes classiques. Mais pas celui que je cherche.

Je me suis alors rendu sur la boutique qu’Amazon dédie aux livres numériques (ebooks) et à sa rentable liseuse,  le Kindle. Ici non plus, pas de Lion. L’ouvrage n’est visiblement pas encore disponible en format numérique.
Mais ce que je sais déjà, c’est que lorsque nous achetons sur Amazon (et autres plateformes) des bouquins numériques,  c’est pour les lire. Pas pour les prêter. Les livres numériques commerciaux sont blindés de DRM. Ces verrous numériques vous laisseront jouir pleinement de votre livre mais ils vous interdiront ensuite de le prêter à un ami possédant lui aussi une liseuse. C’est comme ça. Les livres numériques ne se prêtent pas. C’est pour protéger les ayants droits.

Dites-vous bien qu’avant, nous étions tous des margoulins lorsque nous nous refilions nos bouquins en papier. Nous le faisions en plein jour et sans la moindre honte. Et pourtant, déjà, nous flouions les auteurs, les éditeurs, les revendeurs. Tout ça à cause d’une malsaine et incontrôlable pulsion qui nous poussait à partager nos lectures. Le pire c’est que nous avions l’impression naïve de contribuer au succès du bouquin. De le faire avec générosité. Nous étions des égoïstes patentés.

Et maintenant, qui osera déposer sa liseuse électronique sur le dessus d’une poubelle avec ce petit mot ?

Mise à jour

Suite à la publication de ce billet, j’ai reçu un message de notre généreux « abandonneur de livres ». Vous le trouverez dans cet autre billet.

Les éditeurs d’un site diffusant des livres numériques sans DRM ont également réagi à ce billet :

Le vin, le fromage, le non-cumul des mandats

Le JT de France 3 Franche-Comté accueillait ce dimanche soir Claude Jeannerot.

Ce dernier s’y est expliqué sur le cumul entre ses mandats de Président du Conseil Général du Doubs et de sénateur :

En résumé :
– Claude Jeannerot n’a pas honte d’être à la fois sénateur ET Président du Conseil Général ;
– c’est précisément parce qu’il était Président du CG que les élus l’ont choisi pour être sénateur (en 2008)
– il pense qu’il est nécessaire de  réformer ce système (ouf)

Essayons d’aller plus loin en prolongeant ce raisonnement : pourquoi Claude Jeannerot a-t-il été réélu à la Présidence du Conseil Général en 2011 ? Sans doute parce qu’il était déjà sénateur. C’est rassurant pour les électeurs d’avoir un élu national à la tête du département.

Et si Claude Jeannerot venait à être réélu sénateur en 2014 ? Eh bien ce serait précisément parce qu’il est Président du Conseil Général…

etc

En substance : je me ressers un verre de vin pour terminer mon fromage puis je reprends un peu de fromage pour terminer mon vin. Mais je pense qu’il est mal de se resservir. J’attendrai donc qu’on m’interdise de le faire 🙂

Revoir le passage concerné du JT de France 3 Franche-Comté à partir de  11 minutes 30 s.

Le dernier ouvrier (conte bisontin)

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Cette nuit-là, le Doubs devint si gros qu’il emporta tous les ponts. Il monta si haut qu’il avala la Citadelle et rongea sa colline.
Au matin, la boucle était devenue une île entourée de flots infranchissables.

En quelques semaines, les Bisontins coupés du monde pêchèrent tous les poissons, capturèrent tous les pigeons, moineaux, canards et hérons. Et lorsque tout fut mangé, rongé, nettoyé, ils tirèrent à la courte paille pour savoir qui aurait l’honneur et l’affliction de nourrir la communauté.

Le sort tomba sur les commerçants. Ils dirent : « Si nous mourrons, nos boutiques fermeront. Et que deviendra la ville sans ses boutiques ? » On recommença.

Cette fois le hasard désigna les boulangers. Ils dirent : « Quand le Doubs baissera et que la farine sera à nouveau livrée, qui fera votre pain si nous ne sommes plus là ? » On recommença.

Ce sont les fonctionnaires qui furent alors choisis. Ils dirent : « Qui achètera le pain des boulangers ? Qui entrera dans les commerces si l’on mange les fonctionnaires de cette ville ? »

À nouveau, on recommença et la malchance tomba sur les ouvriers.
« Voilà belle lurette qu’ils ne font plus vivre cette ville. Mangeons-les ! » clamèrent les boutiquiers.
« Ils nous achètent moins de pains que les autres. Mangeons-les ! » ajoutèrent les boulangers.
« Des ouvriers ? Il y a des ouvriers ? Hé bien mangeons-les ! » reprirent en chœur les fonctionnaires.
Les ouvriers souhaitèrent s’exprimer mais on leur expliqua que toutes les solutions avaient été envisagées, que c’était comme ça, qu’il fallait être courageux et penser au bien de la communauté.

Ils furent mangés l’un après l’autre jusqu’au dernier qui demanda à parler : « Vous êtes des imbéciles, dit-il. Au lieu de nous manger, vous auriez dû nous écouter. »
On lui demanda de s’expliquer. Il répondit : « Nous seuls pouvions construire un pont. Nous vous aurions tous sauvés. Et ensuite, qui mangerez-vous après moi ? »

On dévora cet effronté.

Besançon 2030, la prospective, les vélos volants…

« L’agglomération et la ville de Besançon se sont engagées conjointement dans une démarche de prospective à l’Horizon 2030.
Il s‘agit, pour les deux collectivités, de s’interroger sur le devenir de leur territoire et de procéder à un exercice visant à dégager les lignes de force sur lesquelles leur projet va pouvoir reposer. »

Pas simple de tirer des plans sur la comète. Complexe et aléatoire d’émettre des hypothèses sur ce que le futur sera. C’est toute la science (pas exacte du tout) de la prospective.

Cela me rappelle cette image étonnante qui date du début du XXe siècle. À cette époque, de nombreux illustrateurs s’amusèrent à imaginer l’an 2000 — cette date si lointaine.
Ce fut un véritable exercice de style : on s’évertua à représenter le futur en imaginant les modes de vie, les progrès technologiques, les transports, l’urbanisme, etc.
Il est intéressant et instructif de revoir aujourd’hui ces images paléo-futuristes.

Un dessinateur représenta par exemple ce facteur sur une bicyclette volante. Pratique : grâce à son biclou ailé, il distribue le courrier aux balcons et fenêtres, sans même descendre de sa monture.

Ce que cette image nous apprend, c’est que l’on a inévitablement tendance à envisager le futur à la lumière des progrès technologiques de notre époque. Au début du XXe siècle, c’était justement les premières machines volantes qui avaient la cote. D’où le vélo volant, mais aussi…

les pompiers volants :

les machines volantes individuelles ou familiales (Allemagne) :

Alors certes, faire de la prospective à 18 ans (Besançon 2030) est plus réaliste qu’imaginer le monde dans un siècle. On ne joue pas forcément à Madame Irma et la démarche est sans doute nécessaire.
Mais qui parmi nous aurait envisagé, quinze années en arrière, le bouleversement qu’allait constituer dans notre quotidien le développement d’Internet et des nouvelles technologies (plus si nouvelles que ça d’ailleurs) ?  Rappelez-vous — pour voir — de ce qu’était votre vie avant… Les plus jeunes n’ont même pas connu. C’était pourtant hier.

Notre facteur de l’an 2000, tel qu’on le fantasmait en 1900, chevauchait une hyper hi-tech bicyclette volante. Mais il livrait toujours de bonnes vieilles enveloppes renfermant de classiques lettres… en papier.
La dématérialisation des échanges est passée par là et elle a fait mieux que les machines volantes. Poésie mise à part, le vélo qui vole aurait été moins efficace qu’un simple email.

Et pourtant nous sommes en 2012 et les facteurs font toujours du vélo « normal » (souvent électrifié c’est vrai). Ils livrent toujours des journaux en papier, des BVV en papier et des lettres en papier, même si elles se font de plus en plus rares.

Mais pour combien de temps encore ?

A voir sur le Web

À Besançon, Internet pendouille entre la Boucle et Battant

C’est beau non ?

Non non ce n’est pas la dernière installation du Pavé dans la Mare.
Ce sont juste quelques câbles. Des câbles de cuivre qui véhiculent Internet jusque chez vous si vous habitez Battant et sans doute d’autres quartiers situés au nord de la Boucle.

Et ces petits câbles tellement importants trempaient aujourd’hui dans le Doubs le long de la passerelle Battant. Des débris flottants s’y étaient agglomérés et l’on imagine aisément que si un tronc flottant transporté par la crue était passé par là… il aurait pu tout arracher.
Pas grave. Indifférence générale sur le chantier où l’essentiel ce sont ces fichus délais qu’il faut tenir.

Juste des câbles qui pendouillent parmi d’autres. Tout va bien.

Visiblement, les leçons ne portent pas. Tout le monde semblent avoir oublié la coupure accidentelle d’un câble similaire, fin septembre. La panne priva d’Internet et de téléphone le quartier Canot-Grette-Butte. Une semaine fut nécessaire à la réparation. Alors bien sûr, quand on vous parle de coupure Internet vous pensez à Facebook qui va vous manquer un peu, beaucoup, pas du tout… Mais il y a aussi des entreprises et des administrations qui se retrouvent bien démunies dans ce genre de situation. Ce n’est pas anodin.

C’est donc via Twitter que l’alerte concernant nos « câbles nageant » a été relayée et heureusement, le compte Twitter de la Ville de Besançon est à l’écoute et a réagi en début d’après-midi :

 

Effectivement, ce soir vers 19h00, les câbles ne trempaient plus mais ils pendouillaient toujours aussi lamentablement… Le manque de précaution est manifeste et si ça coupe, on saura pourquoi.

Fibre optique (FTTH) à Besançon : comment ça marche ?

Autant vous le dire, ce qui va suivre est un peu technique mais c’est promis, on va faire simple.

Vous ne l’avez pas remarqué mais la fibre jusqu’à l’abonné (le « FTTH » pour Fiber to the Home) se déploie peu à peu dans la capitale comtoise.

Pour preuve, des armoires blanches avec une drôle d’étiquette jaune fleurissent un peu partout à Besançon. Il s’agit là de « PM » (Point de mutualisation) servant d’un côté à raccorder les immeubles et maisons en fibre optique et de l’autre, à raccorder tout ce petit monde au NRO (noeud de raccordement optique).

Le FTTH est le summum de la technologie d’accès internet, le Grââl absolu pour qui veut un très haut débit d’au minimum 100 mégabits par seconde pour regarder des films en HD (et bientôt 4K), télétravailler, télécharger (légalement), connecter de multiples terminaux, jouer en ligne. Bref, avec la fibre, vous pouvez définitivement oublier le vieillissant ADSL et son débit d’escargot puisque ce support ne souffre pas de la contrainte d’affaiblissement du débit en fonction de la longueur de votre ligne ni des perturbations électromagnétiques (Orages, etc).

Oui c’est bien beau tout ça mais alors, comment se raccorder ?

Vérifiez votre éligibilité/couverture à travers des sites comme degrouptest ou en passant par le site d’un opérateur (Orange, SFR, Free…). Orange est justement l’opérateur qui a pris la charge de déployer la fibre dans tout Besançon d’ici 2017 et ceci pour un coût de 50 millions d’euros selon un récent article de l’Est Républicain.

La bonne nouvelle, c’est que la première tranche de son réseau est presque terminée et donc prête pour accueillir les premiers clients bisontins comme le montre la carte ci-dessous fournie par Orange à l’Est Républicain.

(En bleu, les « PM » – armoires de rue – servant à raccorder les abonnés de la première tranche)

Si votre logement est situé dans le périmètre, alors vous allez pouvoir profiter de la fibre optique d’ici le début de l’année prochaine. Pour les autres, il faudra patienter quelques mois (ou années) supplémentaires.

Toutefois, n’oubliez pas une étape indispensable :

  • si vous êtes locataire, envoyez un gentil courrier à votre propriétaire pour lui demander de bien vouloir demander en AG des copropriétaires la signature d’une convention de déploiement de la fibre avec l’opérateur d’infrastructure.
  • si vous êtes propriétaire d’un appartement (copropriété), demandez en AG des copropriétaires la signature d’une convention de déploiement de la fibre avec l’opérateur d’infrastructure.
  • si vous êtes propriétaire d’un bien individuel (maison), contactez directement l’opérateur d’infrastructure pour raccorder le logement.

Outre un résumé du processus de raccordement détaillé sur le site d’Orange, le régulateur des télécoms (ARCEP) a édité une petite brochure qu’il vous est indispensable de lire pour bien comprendre le dit processus (et surtout pour préparer les copropriétaires à voter en faveur du déploiement lors de l’AG).

Et ça va coûter combien cette fibre ?

Une fois la convention de raccordement signée, les travaux de déploiement interviendront sous quelques semaines (ou mois). Les frais peuvent varier en fonction de l’opérateur choisi…

  • Vous habitez un immeuble de 12 logements minimum : Les travaux de raccordement sont gratuits. L’opérateur prend en charge les travaux dans tous les cas.
  • Vous habitez un immeuble de moins de 12 logements ou un pavillon (habitat individuel) : le raccordement coûtera 99 euros* à l’abonné. Cette charge pouvant toutefois être prise en charge par le propriétaire si vous êtes locataire (* tarif actuellement annoncé par Orange et restant à déterminer pour les autres opérateurs).

Ensuite, il vous faudra naturellement payer un abonnement mensuel qui peut aller de 30 à 45 euros TTC en moyenne selon l’opérateur choisi. Un abonnement fibre est comparable à votre abonnement ADSL actuel en terme de « pack » de services (Internet, TV, téléphonie fixe). Sachez enfin que l’infrastructure FTTH déployée par un opérateur est obligatoirement ouverte à TOUS les autres opérateurs… donc si votre fournisseur ADSL actuel utilise l’infrastructure FTTH déployée à Besançon, vous pourrez rester fidèle à votre prestataire.

Les opérateurs FTTH (grand public) disponibles à Besançon :

  • Pour Free, contactez le 1044 (ou attendez l’ouverture prochaine d’une boutique à Besançon)
  • Pour SFR, contactez le 1023 (ou allez dans une boutique SFR)
  • Pour Orange, contactez le 3900 (ou allez dans une boutique Orange)

Le cas de la fibre pour les entreprises :

Des offres Très Haut Débit sont commercialisées à Besançon par différents opérateurs spécialisés comme Neotelecoms/Neoclyde, OBS, SFR BT, Adista, Azylog ou encore Celeste. Bien entendu, le coût et le niveau de service ne sont pas les mêmes qu’un modeste accès grand public.

Et si je suis dans l’agglomération ?

Si vous êtes dans l’agglomération bisontine, Orange a prévu de déployer le FTTH dans les 59 communes de la CAGB d’ici… 2020. Les conditions de raccordement seront les mêmes que celles évoquées ci-dessus.

D’autres questions ? Il suffit de poster un commentaire 🙂

Billet rédigé avec l’aide de Henka Gehell, rédacteur invité. Merci à lui.

Disclosure: Nous avons évoqué ici le FTTH qui consiste à déployer la fibre optique jusqu’à l’abonné final. Il est utile de préciser qu’il existe une technologie alternative, le FTTLA (fibre jusqu’à un équipement situé dans la rue puis ligne en cuivre sur les derniers mètres), utilisée en France par l’opérateur Numéricable qui permet à ce dernier de proposer un accès Très Haut Débit (entre 30 mbits et 100 mbits selon l’état du réseau). Cette offre est également disponible à Besançon.