Français ! Le lobby des avertisseurs de radars a besoin de vous !

Panique dans l’industrie des avertisseurs de radars. La poule aux œufs d’or pourrait arrêter de pondre.

Le Gouvernement a tapé du point sur la table : il suffit ! Stop à l’hypocrisie ! Bannissons ces panneaux qui signalent la présence des radars fixes et surtout interdisons l’usage des avertisseurs de radars !

La décision a été prise lors du Comité Interministériel de la Sécurité Routière du 11 mai 2011.

C’en est donc fini de cette étrange ambiguïté consistant à installer des radars pour contrôler la vitesse des automobilistes tout en leur permettant de savoir précisément où se trouvent ces empêcheurs de rouler en rond…

Le Coyote, cet ami qui vous veut du bien

Il n’en fallait pas plus pour déclencher un tollé chez les addicts des Coyote et autres snifeurs de radars. La peur du radar… la vraie… vous n’y pensez pas !?
Pourtant, personne pour avouer publiquement haut et fort :

« Je veux continuer à rouler vite tout en étant averti de l’endroit où se trouvent les radars afin de ralentir à leur proximité puis de rerouler vite après.« 

Non, non… ça on le garde pour soi.

Les arguments sont moins égoïstes, plus édulcorés et bien emballés dans du papier de soi, de toi, de nous : on invoque le bien commun…

On jure ses grands dieux que ces avertisseurs sont de merveilleux auxiliaires de sécurité pour son permis à points et qu’ils contribuent grandement à la prévention routière.
Bref, un concours de mauvaise foi totalement décomplexée qui atteint des sommets dans la pétition mise en ligne par l’AFFTACl’Association Française des Fournisseurs et utilisateurs de Technologies d’Aide à la Conduite.

Cette association, spécialement créée pour l’occasion, regroupe en son sein les principaux professionnels du secteur : Inforad, Avertinoo, Wikango, Eco&Logic (depuis peu) et le plus connu d’entre eux, Coyote.

Voici la lettre / pétition que l’AFFTAC suggère à chacun de signer avant de l’adresser au Premier ministre :

Car c’est l’AFFTAC, le grand instigateur de cette révolte, et le moins que l’on puisse dire est que les professionnels de l’anti-radar tiennent à leur beefsteak !

Depuis la décision gouvernementale d’en finir avec leurs jolis joujoux, l’AFFTAC fait tout son possible pour mobiliser les automobilistes : pétition (voir ci-dessus), page Facebook et incitation insistante à « aimer » ladite page dès votre arrivée sur les sites afftac.fr , moncoyote.com , wikango.com

Comment s’y prend le lobby des anti-radars
pour défendre son bout de gras ?

Pour faire « imagé », disons que l’AFFTAC endosse les uns sur les autres les costumes de quelques (super-)héros célèbres :

  • Robin des Bois : qui défend le brave paysan automobiliste contre l’Etat qui veut injustement lui soutirer son argent. Ici l’AFFNAC se veut le fer de lance de la désobéissance civile en appelant à des journées de protestation.
    Robin des Bois diffuse aussi la liste des parlementaires soutenant la cause des avertisseurs de radars, histoire de pointer du doigt en négatif tous ceux qui ne le font pas.
    Un parfait exemple de lobbying.
  • Superman : qui garantit la sécurité de la veuve et de l’orphelin et les protège de la présence des radars aléas de la route.
  • Hulk : discret et plutôt gentil à l’état normal mais qui peut s’énerver TRÈS FORT (et devenir tout vert) si l’on touche à ses petites affaires : « Vous allez voir ce que vous allez voir, les automobilistes ne se laisseront pas faire ! »

L’AFFTAC se drape dans des habits d’altruisme et de générosité. L’AFFTAC agit pour défendre votre liberté et votre sécurité.

Hé ! Ouvrez les yeux camarades automobilistes ! La réalité est toute autre : c’est l’AFFTAC qui a besoin de vous, de votre soutien, de vos signatures et de vos « j’aime ».
L’AFFTAC en a besoin pour défendre son fond de commerce.

A ce sujet avez vous remarqué qu’une lettre manque dans l’acronyme A.F.F.T.A.C. ?
Le U du mot « utilisateurs »… le seul mot qui est écrit sans majuscule d’ailleurs. Étonnant non ?

Et ça détecte les radars vous dites ?

Reprenons donc un par un les arguments employés dans cette « lettre au Premier ministre » afin de cerner ce qu’est l’avertisseur de radars idéal selon l’AFFTAC :

(les avertisseurs de radars) contribuent à assurer la sécurité sur les routes car ce sont de véritables assistants pour une conduite plus sûre.
Ces appareils permettent de maîtriser sa vitesse grâce à l’affichage permanent de la limitation à respecter, d’être prévenu des zones à risques et des aléas de la route en temps réel.

Pas faux et d’ailleurs mon GPS fait tout ça. C’est une fonction bien utile de connaître en permanence la vitesse maximale autorisée du tronçon routier sur lequel on circule. Il n’est pas rare qu’un panneau nous ait été caché par un autre véhicule lors d’un dépassement. Pas rare non plus que, par manque d’attention, nous ne sachions plus « si c’est 90 ou 110″…

Ils améliorent la vigilance de chaque conducteur en aidant à lutter contre les risques de somnolence grâce au signal sonore qu’ils émettent régulièrement.

Argument un peu tiré par les cheveux mais pourquoi pas. Si ça peut éviter à un automobiliste de s’endormir le pied au plancher tant mieux. Mon GPS fait ça.

Bilan : pour défendre la légalité de ses petites machines, l’AFFTAC met en avant l’utilité à des fins de sécurité, de fonctions déjà présentes sur tous les GPS. La fonction navigation en moins.

Donc quid des Coyote et consorts ? A quoi bon en posséder un si l’on dispose déjà d’un GPS ?
Pour être alerté en temps réel de la proximité des radars mobiles – vous dites ?
Non !!??? Mais… l’AFFTAC n’est pas au courant !?

En effet, il semble bien que dans sa défense des avertisseurs de radars, l’AFFTAC ait oublié de mettre en avant une fonctionnalité accessoire : la fonction « avertisseur de radars »…

Quelques arguments populaires entendus ici et là

  • Les radars c’est scandaleux ! Ça ne sert qu’à racketter les automobilistes.
    Ce qui est certain, c’est que l’amende financière touche là où ça fait mal : au porte-monnaie. En cela elle est dissuasive et c’est l’objectif.
    Mais l’on ne peut pas ignorer qu’il s’agit aussi d’une sanction profondément injuste. À amende égale, le fortuné et le modeste ne sont pas également impactés. Le permis à points ne corrige pas entièrement cette injustice puisque la perte des points et leur récupération sont assorties de sanctions financières (amendes, coût du stage de récupération de points).
    Il serait intelligent de réfléchir à des sanctions moins injustes et plus efficaces (travaux d’intérêt général ?)
  • .

  • Je suis un professionnel de la route. J’y passe du temps et j’ai donc plus de risques d’être « piégé » et de perdre des points.
    Juste une question : Si vous deviez être opéré, à qui confieriez-vous le scalpel ? À un boulanger ou à un chirurgien ? Au chirurgien je parie !
    Pourtant c’est lui qui s’en sert le plus souvent de ce scalpel. Il a donc statistiquement plus de chance de commettre des erreurs que le boulanger non ? Eh bien non ! Évidemment ! Car le chirurgien est aussi celui qui le manie le mieux puisque c’est pour lui un outil de travail.
    Alors pourquoi n’en serait-il pas de même avec les professionnels de la route ? Ils sont les plus expérimentés et les plus présents sur le bitume. Ils doivent être exemplaires dans leur conduite du fait que leur présence quotidienne sur la route, que leur comportement de conducteur s’imposent aux autres usagers.
    L’argument : « je bosse sur la route donc je roule vite » n’est admissible que pour les conducteurs du SAMU. Pour les autres, c’est au choix de la mauvaise foi ou de la beauferie (ou les deux).
    Par contre, il est évident que ce faire « radariser » à 51 km/h sur une portion limitée à 50km/h est proprement rageant. Sans doute serait-il souhaitable qu’en contre-partie de la disparition des pancartes et autres avertisseurs, une tolérance de quelques km/h soit instaurée.
  • .

  • Je suis un conducteur expérimenté et mon véhicule est au top. Je ne prends pas de risques en conduisant vite.
    Même en admettant l’infaillibilité du conducteur X, rien ne le protège de la réaction dangereuse du conducteur Y (priorité non respectée, véhicule qui se déporte…)
    Dans ces circonstances, la vitesse aggravera toujours les risques d’accident et les conséquences matérielles et physiques qui en découleront.

Interdits ? Pour de vrai ?

Mouais… Je ne serais pas étonné que le Gouvernement recule d’une manière ou d’une autre. Que le Président Sarkozy finisse, grand seigneur, par accorder une contrepartie comme cela a déjà été fait avec l’assouplissement de la procédure de récupération des points… à voir.

Dans le cas où le lobby des coyotes & cie venait à remporter son bras de fer, espérons qu’un bidouilleur de génie saura détourner l’usage premier de ces appareils pour permettre aux autres automobilistes de se préserver de ceux qui en abusent.

I had a dream…

J’ai rêvé d’un détecteur d’avertisseurs de radars… ça ressemblait à ça :

.


Afin d’avoir une multitude d’avis sur ce sujet de l’interdiction des avertisseurs de radars, j’ai posté cette question sur Twitter ce matin :

Voici la réponse que m’a adressé de manière spontanée et sincère le twittos bisontin GeryH (je partage totalement son point de vue) :

Moi je dis c’est le jeu ma pauv’Lucette.
Tu veux aller plus vite ? Arriver avant les autres ? Consommer plus ? Tu crois que tu as un temps de réaction beaucoup plus court que tout le monde ? Que ta voiture va freiner pour toi ? Tu crois que t’es aware ?
Bah tu acceptes les prunes si tu te fais prendre voilà. Certains voient ça comme une poule aux œufs d’or pour l’État, moi je vois ça comme un arbitre. Y’a des règles établies selon des stats de morts, de pollution, on les respecte et voilà.
Après on va me sortir un truc du genre : « et les règles de téléchargement ? tu respectes aussi ? » – oui oui biensur biensur 😀 comme tout le monde !
Sauf qu’il faut comparer ce qui est comparable, des règles sur la sécurité qui mettent en jeu la vie des gens, la santé, et les règles économiques…
Et là d’autres me diront : « et tu ne crois pas que c’est aussi une règle économique ces radars, trou de balle ? » – bah oui aussi, vu que les gens sont sensibles à leur porte-feuille, autant les titiller par là pour que cela soit percuté.
Attention à ne pas généraliser ces propos qui ne s’appliquent qu’à ce sujet 😀

Sur le Net

Besançon-Briançon, l’éternelle méprise ?

Le reportage « Zoom sur Besançon » diffusé sur TF1 le dimanche 1er mai a déjà fait beaucoup parler dans les foyers bisontins (au-delà, on ne sait pas).
Figurez-vous qu’il sera suivi d’une réplique annoncée pour cette fin de semaine.
Isabelle Morino-Bosc, chroniqueuse magazine, a aaaaaaaaaaaaaaadoré ce reportage. Elle en a contracté une bisontophilie carabinée et souhaite le faire savoir au reste du monde.

Pour partager son coup de cœur, Isabelle s’y est pris comme elle en a l’habitude : elle en a fait le sujet de son édito hebdomadaire – un billet publié sur la toute première page de TV Magazine.
Le « TV Mag », vous savez, ce bonus week-end inséré dans de nombreux quotidiens français dont l’Est Républicain et que le Bisontin compulse frénétiquement aux toilettes quand il a fini « Top annonces ».
Le billet en question est annoncé pour ce week-end.

Extraits :

Dans le doute abstiens-toi, mais dans le Doubs rends-toi ! J’ai eu cette révélation en regardant TF1 l’autre dimanche. (…)

(…) nous avons vu le reportage consacré par la Une à la ville « verte » de Besançon, que j’avais tort de ne connaître que de nom.

Alors et allez, non-Bisontins, deux jours au vert à Besançon !

Cet édito est d’ores et déjà consultable sur le site de tvmag. L’Est Républicain lui a d’ailleurs consacré un petit billet. Un billet qui parle d’un billet… pffff

Le nombril

C’est là que mon instinct de blogueur a pris le dessus. Et le blogueur, même hyper-local, est nombriliste.
Même pas honte.
Pour bien comprendre, voici deux types de réactions présentées en parallèle :

  • à gauche, la réaction d’un Bisontin « normal » un brin chauvin, fier de sa ville ;
  • à droite, celle d’un blogueur bisontin un poil égocentrique et carrément opportuniste.

Désillusion

Fort de ma conviction que de nombreuses personnes vont se précipiter directement de leur « TV Mag » à leur clavier, je décide de vérifier le positionnement sur Google de mon billet consacré au reportage de TF1. Le nombril je vous dis.

Dans le champ de recherche Google, je saisis donc : « reportage Besançon TF1 »

Je lance la recherche et… j’hallucine. Voilà que Google me suggère une correction !

En gros, l’hypothèse que TF1 ait consacré un reportage à notre ville lui semble totalement farfelue.
Google me suggère donc de corriger cette maladresse (forcément) en remplaçant Besançon par Briançon…

Et comme si je n’avais pas encore compris, les deux premiers résultats proposés par le moteur de recherche prennent en compte cette correction imposée suggérée.
Comble de l’ironie : ils me renvoient vers un « Zoom sur Briançon » en lieu et place de mon « Zoom sur Besançon » tant désiré !

Argglll ! Non là c’est trop !
Non mais hé ho !!! Et les couillons qui vont faire comme moi après avoir lu leur TV Magazine ? Ils vont se retrouver en vacances dans les Hautes-Alpes c’est ça ? Alors que tous s’y étaient mis pour les attirer dans le Doubs (TF1, Isabelle Morino-Bosc…) !
Certainement un sale coup de l’Office du Tourisme de Briançon ! Le nôtre doit réagir et vite !

Une vieille affaire

Il faut dire qu’entre Besançon et Briançon, la confusion n’est pas récente… Cette similitude phonétique, cette initiale commune et cette cédille en sont bien évidemment les principales explications.
Histoire d’en rajouter, ce boulet de Vauban n’a rien trouvé de mieux que de bâtir une citadelle sur chacune des deux villes.

Pour ma part, cela me ramène une quinzaine d’années en arrière, quand j’étais étudiant à la Fac de Besançon (émotion, nostalgie…).
L’un de mes professeurs s’appelait Jean-Michel Ligier. Il enseignait la communication « institutionnelle ». Ce monsieur avait été le premier Directeur de la Communication de la Ville de Besançon. Je l’entends encore nous confier que le tout premier objectif de la ville, dans sa stratégie de communication vis à vis du reste de la France, avait été de distinguer clairement son image de celle de Briançon.

Du chemin a été fait en 25 ans. N’empêche que les anecdotes fourmillent encore.
Emmanuel Dumont, actuel Adjoint à la Communication de la Ville, rapporte notamment celle de ce candidat à un poste au service communication qui se faisait attendre à son entretien d’embauche. Il appelle finalement pour s’excuser. Il s’était trompé de train et se trouvait dans celui de… Briançon (authentique).

Plus récemment, Samuel Goldschmidtreporter pour RTL dans l’Est de la France (et au-delà) roulait vers Besançon pour y couvrir une actualité supposée : des enfants d’une classe de Besançon se seraient trouvés dans une région d’Espagne venant de subir un tremblement de terre…
Il raconte la suite sur Twitter :

Mais l’anecdote la plus fameuse concerne l’Empereur Napoléon Ier himself. Suite à sa fuite de l’Île d’Elbe, Napoléon remontait vers Paris via les Alpes durant ce printemps 1815. C’était son fameux come-back des Cent-Jours.
A la tête d’hommes de plus en plus nombreux, l’Empereur fait halte à Gap le 5 mai. Consultant ses cartes, il remarque que Briançon n’est qu’à un jour de marche et s’adresse ainsi à son aide de camp :

Briançon est toute proche et l’on me dit qu’on y trouve les meilleurs horlogers. Allons-y sur le champ que j’y remplace cette montre que j’ai laissée sur l’Île d’Elbe.

La petite histoire rapporte que son aide de camp, Jurassien de naissance, lui aurait habilement expliqué sa méprise. Lui évitant in-extremis une regrettable erreur d’aiguillage.
Sans lui, l’aller-retour Gap-Briançon aurait inutilement retardé la troupe. On aurait parlé des « Cent-Un-Jours » – comme les dalmatiens – ça n’aurait pas fait très sérieux.

Vengeons-nous !

A la vérité, Briançon est une ville charmante mais minuscule : à peine 12 000 habitants.  C’est vraiment très peu, surtout au regard de la population bisontine qui lui est dix fois supérieure en nombre. Ceci devait être dit.

Utilisons maintenant « Google trends » pour remettre les choses à leur place. Ce service de Google, permet de comparer les volumes de recherches effectuées sur tels ou tels mots-clés.
Comparons donc les  recherches sur « Briançon » et « Besançon ».
Le mot-clé Besançon est clairement le plus saisi sur Google. Briançon fait pâle figure…
Besançon vainqueur par KO ! Na !

Pour terminer, voici une recherche vengeresse car nous aussi nous sommes « prioritaires » sur certains mots-clés. Briançon n’a qu’à bien se tenir !

Le site naturel de Besançon, avant d'être défiguré par Vauban. On lui avait pourtant dit : « dans le Doubs, abstiens-toi ! »

Besançon, cette belle incongrue

Grugru est un drôle d’hurluberlu.
Ni vu ni connu, ce Bisontin à la langue fourchue et à la plume bien pendue, nous dresse le portrait incongru d’un Besançon inattendu.
De l’ironie plutôt bien vue. Du saugrenu souvent vécu. Bref, du couillu façon obus.
Grugru, ce tordu, ce biscornu un peu bourru, ce malotru au verbe aigu gagne sans doute à être lu.
Vous voilà prévenus !

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C’est pour la Désencyclopédie (Wikipedia-like pour le moins décalé) que Grugru a écrit ce petit chef d’oeuvre d’humour gratouillatoire. Il m’a autorisé à en publier une copie sur ce blog. Si vous souhaitez applaudir, encourager ou insulter l’auteur, merci d’utiliser les commentaires. Rappelez-vous juste que ce n’est pas moi.
Je vous invite vivement à faire un tour sur la Désencyclopédie et pourquoi pas à y contribuer.

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Besançon


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Les Maîtres Cartographes après s’être longuement consultés déclarent :

« Cette ville est située dans le département du Doubs et dans la région Frontière suisse.
Du moins pour l’instant, car les choses ne sont jamais figées en ce bas monde. »

Besançon est une ville moyenne, habitée par ses habitants qui se nomment eux-mêmes Bisontins.

Sommaire

Géographie


Besançon est située entre Franois et Roche-lez-Beauprés. La rivière ‘le Doubs‘ permet l’évacuation des eaux usées.

Entourée de collines hérissées de forts militaires, Besançon est le cadre idéal pour une compétition de snipers.

Histoire


Le site naturel de Besançon, avant d'être défiguré par Vauban. On lui avait pourtant dit : « dans le Doubs, abstiens-toi  ! »

Le site naturel de Besançon, avant d’être défiguré par Vauban. On lui avait pourtant dit : « dans le Doubs, abstiens-toi ! »

Besançon est une cité paisible : elle fut habitée par les Séquanes qui furent massacrés par les Romains, qui furent massacrés par les Francs qui furent massacrés par les Allemands qui furent massacrés par les Espagnols. Aujourd’hui les habitants sont principalement massacrés par l’alcool.

Originairement, Besançon est une simple station essence sur l’autoroute A36.

Avec les années, le shop Esso s’est agrandi, avec un restau routier et un distributeur automatique de bonbons PEZ.

Attirés par les lumières, les habitants des campagnes alentours se sont regroupés dans différentes zones d’habitat informel.

Au 17ème siècle, l’architecte militaire Vauban transforma la ville en caserne, créant ainsi le premier camp de gitans fortifié de l’est de la France.

A la fin du 20ème siècle et au début du 21ème, la ville s’égaye avec l’apparition de charmantes zones commerciales et industrielles.

Toutefois, la population agricole n’a jamais été totalement repoussée sur les hauts-plateaux. Il est donc encore très courant de croiser quelques grosses vaches dans le centre du bourg.

Population


Besançon est habitée principalement par des universitaires, des enseignants, des agents de police, des étudiants, et des contrôleurs des impôts.

Après leurs études, les jeunes quittent la ville pour s’inscrire au chômage à Montpellier puis reviennent vers l’âge de 60 ans pour se toucher pendant leur retraite.

Transport


Le moyen de transport privilégié est actuellement le vélocipède, grâce notamment à la véloroute, qui permet de rejoindre Budapest en quelques jours. Cela peut paraître facile, mais il faut tout de même pédaler, ce n’est pas ce qu’Hongrois.

Un projet de transport révolutionnaire, encore top secret, est actuellement à l’étude. Au vu de la quantité de trous creusés par les pelleteuses actuellement, et du grand nombre d’arbres centenaires abattus récemment, tout porte à croire que la ville se dote d’un métro fonctionnant au bois.

Vie nocturne


La vie nocturne bisontine consiste à s’alcooliser bruyamment, puis uriner à proximité immédiate du débit de boissons.

Certains préfèrent dormir tranquillement à leur domicile, ou bien encore partager un bon moment avec leurs amis en garde à vue dans le célèbre commissariat de la Gare d’Eau (1 café et un sandwich offerts après 12h).

Une salle de concert a été inaugurée sur les bords du Doubs. On peut venir y écouter parfois d’anciennes vedettes pré-cancéreuses qui ont fait le bonheur de nos aïeux.

Culture


Besançon a accueilli notamment Louis Hugo et Victor Pasteur. Ces deux personnages de second rang ont vite été éclipsés par Aldebert, chanteur engagé de langue française, considéré par certains comme la ‘seconde canne’ de Grand Corps Malade.

La vie culturelle s’articule autour de la manifestation annuelle pour l’augmentation des salaires de la fonction publique et le défilé lycéen du mois de juin.

Trois festivals internationaux rythment la saison culturelle : le Festival Musique de Moule, le Concours International de Chef de Gare et la Kermesse de Saint Ferjeux.

Une coutume, très typique, est la création annuelle d’un festival à vocation internationale. Le principe est le suivant : choix d’une thématique inadaptée, échec retentissant, suppression du festival puis lynchage du conseiller municipal adjoint à la culture.

Tout ceci amuse le contribuable et permet aux différents citoyens de passer de bons moments lors de la lecture des budgets annuels.

Éducation


Des vestiges d’une ancienne université ont été découverts lors de la construction du périphérique, sur le site de La Bouloie. Faute de financements, le projet de réhabilitation a été abandonné.

Politique


Les bisontins, très conservateurs, aiment leur maire et le conservent longtemps, très longtemps, afin qu’il prenne du poids et une légère teinte rosée. L’opposition est majoritairement constituée de jeunes bouchers analphabètes, et de communistes de droite.

Industrie


La principale industrie bisontine est le Kebab traditionnel (salade, tomate, oignon, sauce blanche, frites).

Tourisme


Les principaux attraits touristiques de Besançon sont l’incinérateur et la maison d’arrêt. Un intéressant Musée de la Résistance et de la Déportation transmet aux générations futures les méthodes éprouvées pour exterminer efficacement les groupes sociaux jugés indésirables.

Le Zoo montre en pratique comment enfermer durablement des animaux innocents, pour le plus grand plaisir des enfants.

Enfin, n’hésitez pas à participer aux « Cafés Philosophiques » avec les sympathiques bénévoles permanents présents sur la Place Pasteur. Une occasion unique de rencontrer de véritables gentlemens, accompagnés par leurs chiens savants, le tout en musique. Le spectacle est gratuit mais méfiez-vous tout de même du fameux « gros Fred », qui saura vous envoûter avec son ghetto-blaster magique !

Climat


Besançon, capitale de la Franche-Comté, dispose d’un climat propice à l’élevage de canards, la culture d’algues et le développement de champignons sous les pieds.

Le jour le plus froid est le 15 août, jour d’arrêt du chauffage central.

Dans l’univers miroir, Besançon est la capitale du Groland.

Qui est le Bison teint ?

Non non… je sais très bien qui je suis. Rassurez-vous.

Par contre Céline Garrigues ne le sait pas et aimerait bien en savoir un peu plus… Céline est journaliste à la Gazette de Besançon et m’a posé quelques questions auxquelles j’ai répondu par mails. Discrétion oblige.

Expérience sympathique et très gratifiante pour le blogueur que je suis.

Le résultat est consultable en version papier dans toutes les bonnes boulangeries, durant tout le mois de mai ou ici en format PDF.

Jeune UMP en chef échangerait volontiers 14 ans de Mitterrand contre l’Alsace et la Lorraine

Avant de lire la suite, sachez que le « communiqué de presse » auquel il est fait référence ici, a été effacé du site des Jeunes UMP du Doubs par son auteur, Baptiste Serena, quelques jours après la publication de ce billet.
Baptiste Serena n’a pas répondu aux erreurs manifestes pointées ci-dessous, il ne s’en est pas non plus excusé. La solution qu’il a choisi a été d’effacer en douce les traces de sa maladresse et de croiser les doigts pour que personne ne s’en rende compte.
Méthode dont ce responsable des Jeunes UMP du Doubs est coutumier. Il l’avait notamment employée avec « maestria » lors de la visite de Bernadette Chirac à Besançon le 25 janvier 2011 dans le cadre de l’Opération Pièces Jaunes. Pour mémoire c’est ici.
Rappelons juste à Baptiste Serena sa citation favorite et plaçons-le face à ses contradictions :

Citation à mettre en relation avec ceci :
Vous trouverez ci-dessous une capture d’écran de ce communiqué

« Tontonpartout »

Nous sommes le mardi 10 mai 2011 et le responsable des Jeunes UMP du Doubs – Baptiste Serena – doit publier un « communiqué de presse ». Trente ans pile-poil après que la France ait pris du rose aux joues, notre petit soldat se doit de couper, de trancher, de sabrer ; bref en un mot : de dégauchir.

Il faut dire, en toute bonne foi, que trop c’est trop, la coupe est pleine, la goutte d’eau et tout ça : depuis quelques jours, les médias développent une mitterrandophagie aiguë qui nous collerait presque la nausée.
Presse écrite, radio, télé, Internet. Tous s’y complaisent.

A Besançon, les Jeunes Socialistes du Doubs (l’équipe concurrente adverse ennemie) s’y collent eux aussi et fayottent à fond avec le grand François en lui consacrant une exposition photographique.

Remarquez, ils ont peut-être raison les rosissants, d’entretenir sa légende à Tonton et de lui tenir sa place au chaud. On ne sait jamais.
Rappelez-vous ce 31 décembre 1994. J’en tremble encore.

[audio:http://bisonteint.net/wp-content/uploads/2011/05/Je-crois-aux-forces-de-l-esprit.mp3|titles=Je crois aux forces de l esprit]

Ggauche (pouah !)

C’est donc dans ce contexte particulièrement favorable à la crise de nerfs que notre sniper gauchophobe dégaine son PPVOUCAg*.

*Petit Précis de Vocabulaire Outrancier à l’Usage des Chevalier de l’Anti-gauche

Vous l’aurez remarqué, pas de majuscule à « gauche ». Ce n’est pas un nom « propre »… Oh que non ! POUAAAAAH !

Et c’est parti pour un tontonicide en règle. Rafale de gentillesses à l’égard de l’ancien Président et de la gauche (pouah!) :

exemple à ne pas suivre, irresponsabilité, assistanat, descente aux enfers, égalitarisme et… le pire du pire, mais là… j’ai préféré cacher le mot et vous laisser le choix de le lire ou pas.
Si vous le sentez, cliquez sur « show » mais vous êtes prévenus.

[spoiler title= »En cliquant j’affirme être majeur et avoir été alerté que ce contenu peut choquer »]fonctionnaires (Oh ! le vilain gros moooot !)[/spoiler]

Argggllll… Tonton est à terre. Mort une seconde fois.
Baptiste David exulte, sa fronde sournoise tournoie encore…
gros plan / bruitage : vvvvvoooo vvvvvvoooo vvvvvvoooo

7 + 7 = 14

Reste à trouver un titre à ce chef d’œuvre.
Ce sera :

« Il y a 30 ans, la France partait pour 14 ans de déclin. »

Voilà voilà… 14 ans donc… de déclin.
14 ans ça nous mène donc de 1981 à 1995. Ça couvre exactement les deux septennats de François Mitterrand. 7+7 = 14 Chouette calcul.

En y regardant de plus près, ce sont 14 ans dont quatre ans de cohabitation (1986-1988 et 1993-1995) durant lesquels une politique de droite a été menée : privatisation de grandes entreprises nationales, suppression de l’impôt sur les grandes fortunes, politique libérale à tout crin… tout ça directement dans le paquet étiqueté « 14 ans de déclin », dixit les Jeunes UMP du Doubs

Tiens, sur cette photo, c’est le dernier Premier ministre de déclin du premier septennat de François Mitterrand…
Elle a été prise lors d’un meeting, au moment où il tentait de lui piquer son trône, en 1988.
Mais qui était ce jeune homme qui l’accompagnait pour l’aider à motiver ses troupes et à défendre son bilan de… deux ans de déclin ?

Oh ! Une autre photo ! Dessus vous pouvez voir le dernier Premier ministre de déclin du second septennat de François Mitterrand…
Elle a été prise en 1995 au moment où lui aussi essaya en vain de se glisser derrière le bureau élyséen. Mais qui est ce jeune homme qui fut son Ministre et qui par conséquent doit assumer cet autre bilan de… deux ans de déclin ?

Hé ! Pas moi qui le dit hein… ce sont les Jeunes UMP du Doubs !
Gonflés d’ailleurs les jeunots ! Non ? … ou peut-être tout simplement maladroits et médiocres en arithmétique.

Il est vrai que la formule 2 x (7-2) = 10 était hyper très beaucoup plus difficile à trouver.

Après cet effort cérébral intense, relaxons-nous en regardant Julie Pietri venue chanter pour Jacques Chirac en 1988, c’est là :

LA référence historique

Un communiqué ça doit claquer. Les mots doux, c’est fait. Les chiffres, euh… aussi même si…
Il est indispensable de clôturer l’objet en y ajoutant une touche historique. Cela légitimera le contenu et valorisera également son auteur en provoquant chez le lecteur des réactions d’admiration du type : « Wouuua ! L’autre hé ! C’t’érudit ! »

Imaginons notre jeune populaire en chef dans sa quête de la référence historique :

Donc 10 mai 1981 = Pouah !
Il faut trouver une autre raison de célébrer le 10 mai afin d’éclipser cette saleté de 10 mai-là.
Taper « 10 mai » dans Google -> journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition
Euh… non. Trop droitdelhommiste ça… ça sonne « gauche » (pouah !).
Retaper « 10 mai » dans Google -> Oh génial ! Sur Wikipedia, le 10 mai à sa page et on y trouve tous les événements importants qui se sont passés un 10 mai :
  • 10 mai 1497 : Le navigateur Amerigo Vespucci entreprend son premier voyage vers le Nouveau Monde.
    (non non… pas question d’encourager l’immigration !)
  • 10 mai 1774 : Mort de Louis XV. Avènement de Louis XVI
    (trop triste et ça pourrait donner des idées à Villepin…)
  • 10 mai 1963 : Premier 45 tours des Rolling Stones.
    (euh…)
OUI ! YES !
Exactement ce qu’il faut ! Parfait… On trouve tout sur Internet.

LA conclusion avec LA référence historique est là et c’est un chef d’œuvre :

Aujourd’hui, nous ne souhaitons pas fêter l’échec de la France mais nous préférons en ce 10 mai 2011 célébrer les 240 ans du Traité de Francfort qui met fin à la guerre franco-allemande de 1871.

Clap clap clap clap…
Vérifions tout de même. Calculatrice : tap tap tap… 1871 + 240 = 2 111 euh…
TRY AGAIN : tap tap tap… 1871 + 240 = 2 111 euh…
Ah bah zut alors ! En encore un problème de calcul on dirait. Pas facile non plus de compter juste quand on s’interdit les doigts de la main gauche (pouah !),
C’était il y a 140 ans le Traité de Francfort !

Sur le fond maintenant : voilà donc nos Jeunes Populaires célébrant avec fierté une guerre perdue par la France.
Au passage c’est aussi l’annexion de l’Alsace et de la Lorraine par l’Allemagne qu’ils célèbrent. Annexion qui constituera le terreau de Première Guerre Mondiale, rien que ça.
Champagne et toasts avec « oeufs de l’UMP » svp !

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Oui, oui je sais. Je fais encore mon rabat-joie. Tout cela n’est évidemment qu’un détail de l’histoire de la Guerre de 1870-1871… détail tellement insignifiant au regard de 14 ans de gauche (pouah !)
Mais tout de même, il y a vraiment des cours d’Histoire qui se perdent ! A moins que….

A moins qu’à travers le Traité de Francfort notre jeune Popenchef souhaite célébrer les jours meilleurs qui ont suivi : ceux qui ont vu l’écrasement des insurgés de la Commune de Paris. par les troupes d’Adolphe Thiers (alias « Père Duchêne »)
En effet, rappelons qu’une fois la paix signée avec l’Allemagne, Adolphe Thiers et ses Versaillais avaient enfin les mains libres pour s’occuper des « affaires intérieures » et régler définitivement leur compte aux Communards. Ils ne s’en sont pas privés.

Les Communards. Ces premiers « gauchistes » (pouah !) de l’Histoire contemporaine.

Post Scriptum

Les Jeunes UMP du Doubs ne sont pas tous solidaires de cet article et de cette référence historique maladroite. L’article a été publié par Baptiste Serena, responsable des Jeunes UMP départementaux et selon certains militants, son contenu n’engage que son auteur.

Notons toutefois qu’il est publié sur le blog des Jeunes UMP du Doubs et qu’il est signé collectivement.

Sur le Web

Dominique Strauss-Kahn reconnu pour sa passion de la pipe dès 1999 !

A la consultation de la page Web de la Confrérie des Maîtres-Pipiers de Saint-Claude, les adeptes de l’humour grinçant et du comique de circonstance découvriront avec bonheur que Dominique Strauss-Kahn est membre de cette confrérie depuis 1999…

On nous explique que :

« Tous les membres (actuellement 1000) sont choisis dans le monde entier pour la passion, qu’ils ont pour la Pipe.
Trois réunions sont tenues chaque année. L’une d’entre elles élit « Le Premier Fumeur de Pipe de France« , qui reçoit une distinction originale: une pipe à son effigie fabriquée par Paul Lanier. »

Donc en 1999, ce fut Dominique Strauss-Kahn.

DSK pourra toujours se consoler d’être – ou du moins d’avoir été – « Premier Fumeur de Pipe de France » faute de n’avoir pu obtenir un autre premier rôle.

Voilà voilà…

Photo : Paul Lanier

Source : Gala

Si le second degré vous échappe ou si c’est vous qui avez échappé à l’actualité délirante en cours… voici un lien à cliquer.

Jeannette Bougrab, Secrétaire d’Etat à la Jeunesse, quitte une réunion de l’UMP à Besançon après une insulte raciste

Ce samedi 14 mai se tenait à Besançon une réunion de formation pour cadres, élus et militants UMP.
Jeannette Bougrab, Secrétaire d’Etat à la Jeunesse et ancienne Présidente de la HALDE était présente.


Jeannette Bougrab (assise à droite du pupitre) – Photographie prise lors de la réunion de ce samedi 14 mai 2011 à Besançon – via Twitter.

Mme Bougrab a toutefois quitté précipitemment cette réunion après qu’un militant ait lancé « Y’en a marre des bougnoules ! ».
D’après le site Macommune.info qui a diffusé l’information en premier : « Un bon tiers des quelques 150 participants à la formation aurait alors pris position en faveur du militant, ce qui a entrainé le départ précipité de la secrétaire d’Etat. Selon des témoins, elle est partie furieuse, tandis que deux secrétaires nationaux du parti ont poursuivi la réunion sous le mode « panique à bord « 

Sur le Figaro.fr, Jean-Marie Binetruy, député du Doubs, affirme que le militant lui aurait présenté ses excuses. Il conteste cependant la version donnée par Macommune.info en affirmant que « la salle, où étaient rassemblés environ 150 personnes, « a tout de suite soutenu la ministre ».

Mais Mme Bougrab était déjà loin et avait pris le premier train pour Paris.
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Voici quelques témoignages d’élus et militants présents à cette formation et ayant assisté à l’incident. Tous confirment que les propos était le fait d’un militant âgé qui a ensuite été exclu de cette réunion.
Voici les ce qu’en disent deux conseillers municipaux UMP de Besançon présents au moment de l’incident.

D’après Pascal Bonnet, « les propos inacceptables » du militant « répondaient à un débat sur la nécessité de lieux de culte fermés pour interdire les prières en public. »
Mais Mme Bougrab n’était peut-être pas personnellement visée.

Témoignages de Baptiste Serena, responsable des Jeunes UMP du Doubs :

J’ai également questionné Michel Omouri sur l’attitude des militants présents dans la salle :

– Est-il vrai que des gens ont hué dans la salle ?
– Non les personnes ont été choquées par les propos d’un militant. Ils ont demandés aussi des excuses publiques. Ce qu’il a fait et ensuite il a été exclu de la réunion.

Reste à savoir qui a raison car on se doute que des consignes ont été données à l’UMP afin que cette affaire ne ternisse pas l’image d’une UMP déjà écornée dans d’autres affaires de propos racistes.
Tout le monde garde notamment en mémoire la condamnation de Brice Hortefeux et les propos choquants de la députée François Brunel en mars dernier.



Dans le module ci-dessous apparaissent les informations collectées durant la soirée, les liens vers les articles en ligne ainsi que les messages publiés sur Twitter et concernant l’événement.

L’ex-épouse de Marc Dutroux aurait pu être accueillie dans un couvent près de Besançon (billet mis à jour)

ATTENTION : billet mis à jour. Modifications en bas de l’article.

Michelle Martin, ex-épouse de Marc Dutroux emprisonnée depuis 15 ans, est sur le point d’être libérée.
Elle a émis le souhait de rejoindre un couvent en France…

Or il semblerait que le couvent pressenti pour l’accueillir soit celui des Sœurs dominicaines de Béthanie à Montferrand-le-Château, près de Besançon.

La congrégation des Sœurs dominicaines de Béthanie, fondée en 1866 par le père Lataste a pour particularité d’accueillir en son sein d’anciennes détenues converties à la vie de religieuses.

On imagine déjà que cette nouvelle va faire du bruit dans la région de Besançon.

Sources :

  • Paul Marchal a demandé aux Soeurs qu’elles comprennent (www.7sur7.be) Paul Marchal, père de l’une des victimes du couple Dutroux, a contacté les sœurs du couvent pour leur demander de comprendre. Elles ont été visiblement très surprise qu’une fuite ait révélé « l’affaire »…

MIS A JOUR (13/05 à 13h30)

France Soir publie un article dans lequel les Soeurs de Béthanie s’expriment et disent que cet accueil ne sera pas.

Extrait :

« Nous avons entendu à la télévision que la femme de Marc Dutroux, bientôt libérée, pourrait intégrer notre maison. J’ai immédiatement dit à mes consœurs que le ministère de la Justice ne l’accepterait jamais en France. Mais si cela avait été le cas, aurions-nous pu l’accueillir ? Oui. C’est notre vocation d’intégrer toute femme qui voudrait suivre le chemin religieux, quel que soit son passé. Mais les circonstances ne le permettent pas. Elle ne viendra jamais chez nous. L’affaire est trop médiatisée. Comme dans chacun de nos couvents, tout ici est ouvert, elle serait pistée, harcelée, elle ne serait pas en sécurité. Il lui faut un couvent cloîtré. »

On en parle depuis dans la presse :

VIDEO : Tramway optimisé… on peut faire mieux !

On nous a annoncé un tramway optimisé. Un concept spécialement créé pour notre tramway à nous, les Grands Bisontins. Chanceux va !
En vrac cela signifie des économies dans les coûts grâce notamment :

  • à une sobriété dans la conception et les aménagements,
  • au choix d’un design et d’équipements standards, confortables et de qualité,
  • à des économies sur les infrastructures et un recentrage sur les fonctionnalités indispensables (quais, mobilier urbain, revêtement des voies, pas de gazon au bord des voies…)
Mais attention : « Un tramway optimisé n’est pas un tramway au rabais » a précisé à de multiples reprises Jean-Louis Fousseret, Président de la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon (CAGB).

Eh bien… dans l’art d’optimiser, en voilà qui ont beaucoup à nous apprendre.
Notamment dans l’art d’optimiser l’espace. Ça se passe sur le marché de Maeklong en Thailande.

Autre lieu, autre réalité… et sacré décalage en tout cas ! Surtout quand on se rappelle que le Préfet du Doubs avait émis un avis défavorable au passage du tramway dans le centre ancien sauvegardé à cause de l’installation de quelques lignes électriques aériennes…

Le Maire, les Jeunes Pop et l’Internationale : enfin la vérité !

C’est un beau roman
C’est une belle histoire
C’est une romance d’aujourd’hui
Il rentrait chez lui, en passant par Chamars
Elle Il se restaurait à la City la City
Ils se sont trouvés au bord du chemin (…)

Euh… en fait c’est plutôt au restaurant de l’hôtel Ibis qu’ils se sont retrouvés. Par un hasard heureux. Ou pas.

À ma droite : Jean-Louis Fousseret, Maire PS de Besançon, tout juste sorti d’une séance du Conseil Municipal (séances qui se déroulent à la City durant la rénovation de la salle du Conseil Municipal).
À ma gauche : Benjamin Lancar, Président des Jeunes Populaires (jeunes UMP) venu assister ses minces troupes locales dans la glorification des quatre premières années du règne quinquennat de leur cher Président.
Oui je sais. La répartition droite/gauche est un peu biaisée…

Ce qui devait arriver arriva…

… Le responsable des Jeunes Populaires du Doubs montre les dents contre le tramway bisontin sous les yeux émus de son chef. Jean-Louis Fousseret l’entend, intervient et entonne l’Internationale – le bras levé – sous les hués des jeunes populaires.
L’un d’entre eux filme la scène avec son téléphone portable -> DailyMotion -> Facebook -> Twitter -> Buzz…

Mais cette vidéo est-elle authentique ?

Dès dimanche matin, une première photo a été mise en circulation via Twitter. Ce n’est que le lendemain que la vidéo a été publiée sur DailyMotion et diffusée sur le Web. Pourquoi ce décalage ?

Maintenant, regardez bien.
Non. Mieux que ça. Là. Mais siiiii là !!! La cravate !
La cravate du Maire de Besançon est verte sur la photo. Alors que sur la vidéo publiée le lendemain, elle est devenue rouge !


Incroyable non ? Une cravate devenue rouge comme la cédille bisontine.
Et l’Internationale… de la même couleur.

Une machination ?

On sait comme il est facile aujourd’hui en quelques clics de souris de modifier une image ou un son ; alors j’ai recherché des témoins de cette soirée. Une demande lancée sur Twitter et Facebook a été relayée et deux témoins m’ont contacté. Ce qu’ils m’ont confié est édifiant. Ils ont vu et entendu des choses bien différentes de ce que la version officielle a bien voulu nous livrer.

Mais pas question de faire des révélations en me basant uniquement sur des témoignages. La vidéo diffusée est là, concrète. Le poids de l’image, a fortiori de l’image qui bouge, est bien supérieur en terme de crédibilité à la parole de témoins. Témoins désirant par ailleurs rester anonymes.

Par chance, le maillon manquant : la vidéo originale, a été publié ce mercredi 12 mai en fin d’après-midi sur le site Wikileaks.
Incroyable ! Wilileaks ! Un site qui s’est rendu célèbre il y a quelques mois par la publication de documents top secrets révélant les rouages de la diplomatie américaine.

Qu’une personne diffuse une vidéo via Wikileaks, site spécialisé dans la divulgation d’informations extrêmement sensibles, montre que ce qui ne semblait être au départ qu’une petite anecdote s’avère être au final bien plus que cela.

Alors pourquoi ? Et surtout par qui ?

Il est évident que le contenu audio de cette vidéo est bien différent de celui qui a été préalablement publié sur Internet. Les objectifs de cette manipulation m’échappe et les indices et preuves que j’ai pu réunir jusque là sont encore minces mais ils démontrent qu’un complot est à l’œuvre et que les intentions de ceux qui tirent les ficelles relèvent d’enjeux qui dépassent, et de loin, la sphère bisontine, franc-comtoise et même nationale.
Les principaux responsables que je suis parvenu pour l’instant à identifier sont…

Excusez-moi. Je reviens. On frappe à ma p


Vidéo originale publiée par Wikileaks