Archives par étiquette : crise

Besançon : que va devenir la librairie Camponovo ?

Les temps sont durs pour les librairies bisontins. En quelques semaines, ce fut l’appel au secours de la librairie Siloë Chevassu puis celui des « Gourmands lisent ».

Dans l’Est Républicain de ce mercredi 14 mars 2012, un article dont je vous conseille la lecture – parle des difficultés rencontrées par la librairie Camponovo dont la rumeur faisait été depuis quelques temps déjà.
On y apprend en substance que :

  • CampoBis (Chateaufarine) va fermer. Une enseigne (pas une librairie) est en négociation pour reprendre l’emplacement. L’Est Républicain n’a pas pu obtenir l’information auprès du groupe Casino mais on me murmure dans l’oreillette qu’un magasin Nature & Découvertes serait pressenti. Il est vrai que celui du centre-ville est à l’étroit. À prendre avec des pincettes donc…
  • Camponovo centre-ville : 3 repreneurs potentiels sont intéressés (des libraires indépendants français).
    Mais une « source renseignée » (comme on dit) me parle de 2 repreneurs et non de 3. Des repreneurs qui prendraient des engagements différents auprès du personnel qui espère en savoir plus rapidement. La vente serait finalisée d’ici un mois.
  • la papeterie Campus de Vesoul (rachetée par Camponovo en 2009) resterait en l’état pour l’instant nous dit l’Est Républicain. Ma source me dit que la fermeture de ce magasin serait en fait déjà décidée.
  • la librairie Grangier de Dijon (c’est aussi Campo) est déjà revendue à un libraire indépendant français.

Concernant les raisons de ces ventes, on ne saura rien. L’Est Républicain rapporte en effet que le patron suisse du groupe – Jean-Jacques Schaer – s’est « fait une obligation de ne pas répondre à vos questions »

Le monsieur n’aurait pas apprécié la manière dont l’Est Républicain avait relaté “l’émoi suscité par les trois licenciements (deux libraires et la directrice de l’époque) qu’il avait opérés suite à un débrayage.” C’était en 2009 et Camponovo avait été condamné en appel pour licenciements abusifs. Ça promet pour la suite.

Courage aux employés. Espérons qu’on ne leur fera pas de promesses en l’air… Ce billet sera mis à jour en fonction des nouveaux éléments.