Archives annuelles : 2010

Père Noël 1 – Tram’Web 0

Tsss ! Mauvaise langue que vous êtes !
Vous vous seriez donné la peine de chercher un peu, vous l’auriez trouvé vous aussi…

Quoi ? Eh bien LE FORMULAIRE évidemment ! Celui qui permet aux petits curieux de poser des questions autres que celles que l’on a déjà posées pour eux.

Alors oui, c’est vrai, il est bien caché ce formulaire ; mais il existe !

Si vous êtes perdu, suivez le guide :

Pour un accès direct c’est ici : http://www.letram-grandbesancon.fr/posez-votre-question.html

L’engagement est clair et épate d’emblée : le Tram’Web promet de répondre rapidement aux questions des internautes. La promesse sonne un peu comme un « satisfait ou remboursé » et rassure.

Les internautes Grands Bisontins ont donc la garantie d’être écoutés et d’obtenir les informations qu’ils demandent.

Quand je vous disais que vous étiez une mauvaise langue…

L’outil existe alors utilisons-le !

Première question posée dès le lancement du portail ((nommé parfois sur ce blog TramWeb par taquinerie)), le 8 octobre dernier. Elle concernait l’image illustrant la future station Veil-Picard sur cette page. En lieu et place de l’image officiellement présentée depuis le mois de juin dernier (celle avec les grands arbres et la voie cyclable), on retrouvait l’ancienne image avec des arbustes et dépourvue de voie cyclable… Sujet déjà longuement traité dans ce billet.

Je l’ai donc signalé via le formulaire en demandant s’il s’agissait d’un choix délibéré ou d’une coquille…
Tiens au fait !? J’avais posé la même question au rédacteur en chef du BVV en septembre dernier qui m’avait répondu avoir transmis ma question à la Mission Tramway de la CAGB … qui ne m’a jamais répondu.

Peu importe… ma question était à nouveau posée et nul doute que j’allais obtenir une réponse rapide puisque tel est l’engagement affiché.
Devinez ce qui arriva ?
Le lendemain, l’image aux arbustes avait disparu… remplacée par la modélisation aux grands arbres. mais point de réponse. Pas même un « merci de nous avoir signalé cette erreur… ». Tiens, tiens… voilà qui met la puce à l’oreille.

J’ai donc décidé de tester plus avant ce service de « réponses rapides » en posant quelques questions. Pour cela, j’ai utilisé plusieurs adresses électroniques créées spécialement. Chaque question a été rédigée en utilisant le formulaire dédié et j’ai utilisé à chaque fois une adresse IP différente. La date et l’horaire sont indiqués.
Voici quatre questions parmi celles que j’ai posées. Les trois premières l’ont été à la fin du mois d’octobre.

Les questions

  • Vendredi 29 octobre à 21h54
  • Samedi 30 octobre à 16h17
  • Samedi 30 octobre à 20h57
  • nom

  • Samedi 13 novembre à 16h05

Les « réponses obtenues » à la date du 8 décembre 2010

Le Tram’Web ne répond pas…

Une quarantaine de jours après la première salve de questions, personne n’a donc répondu. La promesse d’obtenir « rapidement une réponse » n’est pas tenue ; loin s’en faut.

On est en droit de s’interroger sur la pertinence d’un tel engagement quand on ne se donne pas les moyens de le tenir. A l’arrivée, l’effet en terme de communication et d’image est inévitablement contreproductif.

Maintenant une crainte : où sont passées les questions que j’ai posées ? Sont-elles passées à la trappe ? En est-il de même pour tous les internautes ayant utilisé le formulaire ? Espérons que non… Je suis preneur de tous vos témoignages.

Force est de constater que poser une question via le site du tramway reste pour l’instant vain.

Consolons-nous un peu en testant un autre grand faiseur de promesse… le père Noël himself !

Car, lui aussi met à notre disposition un beau formulaire de contact. Les bambins peuvent lui écrire et il s’engage même à leur répondre par lettre.
Alors j’ai sorti ma plus belle plume mon plus beau clavier et je lui ai écrit cela :

Figurez-vous que deux jours plus tard, je recevais la réponse par la Poste. Depuis Libourne… en Finlande c’est épatant !

C’est incontestable, le père Noël écrase le Tram’Web en terme de réactivité. Alors certes, le contenu de l’enveloppe est une lettre type mais lui au moins tient ses promesses.

Une suggestion pour enfin apporter des réponses à nos questions : embauchez le père Noël.
Non content d’être d’une efficacité redoutable, cet homme est désoeuvré une grande partie de l’année. Et quel coup de com’ formidable ! Imaginez un peu :

Le futur tramway bisontin favorise l’emploi des seniors…

Allez ! Ne désespérons pas… je vous communiquerai les réponses quand je les obtiendrai.

Mise à jour – mercredi 8 décembre à 18h15

Quelques heures après la publication de ce billet, je reçois comme par hasard une réponse à l’une de mes questions datant du samedi 30 octobre.
Et le père Noël n’y est pour rien… trop de travail en ce moment.

Petit voyage sur la grande roue…

La grande roue est là et elle tourne toute la journée place de la Révolution. Étant donnée la durée actuelle du jour, il est aussi aisément possible d’en profiter « by night ».
C’est une attraction qui vaut le déplacement. Sensation d’envol au-dessus des toits de Besançon et vue imprenable sur la ville. Le tour est en fait triple et dure plus de cinq minutes.
Attention tout de même à bien s’habiller car, à 40 mètres, il peut faire très froid. Gants et bonnets fortement conseillés.

Voici une petite autre vidéo maison modeste techniquement mais qui vous donnera un avant-goût du voyage.

Musique : Sigur Ros – Glósóli (Takk – 2005)

Informations

Jusqu’au mercredi 1er décembre, il est possible d’acheter les tickets à 1,50 euro l’unité à l’Office du Tourisme.
Gratuit pour les enfants jusqu’à 2 ans. Le prix du ticket acheté à la grande roue est de 3,50€

Ceci n’est pas de la publicité. Juste une expérience partagée.

Il immortalise le passage à la TNT en Franche-Comté !

Yannick Olivier est un drôle de jeune homme qui a eu l’excellente idée de magnétoscoper le basculement vers la Télévision Numérique Terrestre (TNT) durant la nuit du 15 au 16 novembre en Franche-Comté.

Des images qui resteront dans la mémoire collective des téléspectateurs Francs-Comtois… qui pour un certain nombre d’entre eux ne reçoivent d’ailleurs plus du tout d’images depuis quelques heures…

Vu à la radio…

Hier la twittosphère française était en ébullition et dans l’attente de l’annonce de la composition du nouveau Gouvernement, ce fut une avalanche de tweets drôles, moqueurs, grinçants… comportant le hashtag #remaniement .

Ce matin, dans sa chronique « Deux minutes du Net » sur Europe 1, Guy Birenbaum en a proposé un florilège.

A ma grande surprise, l’un de mes tweets a été retenu avec celui d’une jeune belge pour l’amical « prix du message le plus drôle »…  Pas peu fier !

Ce tweet était une réponse à Nicolas Béliard qui avait eu l’idée de la fumée blanche. Merci à lui et merci à Guy Birenbaum.

EXCLUSIVITE : la première interview de Miss Twitter Franche-Comté !

On a déjà beaucoup parlé sur ce blog et sur Twitter de l’élection de la première Miss Twitter Franche-Comté.

Ce qui n’était au départ qu’une boutade lancée à la cantonade a fait l’objet d’un petit buzz sur Twitter et sur le Web grâce à une publication à la une du Post et à sa reprise sur quelques sites, notamment sur Developpez.com .
Cette fois ça y’est ! Les résultats ont été proclamés dans la matinée : c’est Sophie Graehling alias @sofyling qui est l’heureuse élue. Les deux dauphines qui la talonnent sont @ViolaineDomon et @DelphineBinet.

Le Journal le Pays lui a consacré un article, et France 3 Bourgogne Franche-Comté a publié un billet sur son site avant d’annoncer l’élection durant son journal télévisé du soir :

httpv://www.youtube.com/watch?v=fq1aBczU3Hc
(Merci @YannickOlivier pour la vidéo)

En exclusivité Sophie a très gentiment accepté de répondre  à quelques questions :

Nous avons voulu réaliser une interview un peu différente en prenant en compte la spécificité de ce titre de Miss « Twitter ».
L’interview a donc eu lieu sur Twitter, par échange de messages (tweets) et nous nous sommes donné une contrainte : questions et réponses devaient être rédigées en 140 caractères exactement. L’échange est ponctué de photographies prises par notre Miss et sur la dernière, elle nous montre son vrai visage !

BisonTeint
Chère sofyling, te voici fraîchement auréolée du titre de Miss Twitter Franche-Comté. Répondras-tu aux questions d’un modeste bison teint ?

Sofyling
En cette journée de la gentillesse, comment la première miss twitter Franche-Comté pourrait te le refuser? Je suis donc toute « à toi » Bison!

BisonTeint
Sophie, puisque c’est bien Sophie n’est-ce pas? Quel est le secret qui t’a fait Miss sans que jamais en maillot de bain tu ne te trahisses ?

Sofyling
Les secrets de Sophie sont une grande dose de motivation saupoudrée d’amis français, canadiens et norvégiens, enrobée d’une pincée de chance

BisonTeint
Tu t’es montrée très persévérante dans cette course au diadème tout en faisant preuve de beaucoup d’humour. Deux traits de ta personnalité ?

Sofyling
Persévérante,oui pour ce que je veux! Drôle, je l’espère et m’y applique chaque jour un peu plus pour égayer la vie de ceux qui m’entourent.

BisonTeint
Pourquoi le choix de cet oeil comme avatar ? Beau (demi) regard mais au-delà de ça que nous apprend-il sur toi ? Que recherche-t-il là-bas ?

Sofyling
Parce que l’on peut y « lire » ce qui ne peut être dit, qu’il permet de voir au delà des apparences, et qu’il sert à figer l’instant présent..

BisonTeint
J’ai ouï dire que tu avais fréquenté récemment les coulisses du concours de Miss Franche-Comté. Mais que faisais-tu donc dans cette galère ?

Sofyling
Certes, j’ai eu la chance d’assister aux deux élections de miss FC et d’échanger avec la dame au chapeau! Travail et nostalgie se sont mêlés

BisonTeint
Un honneur ce titre de Miss Twitter Franche-Comté mais aussi une sacrée pression : défendre l’image de ta région durant 1 an en 140 signes ?

Sofyling
Oui pas simple! Surtout que depuis ce matin nombre de gens me font signe je te signale. Par chance, je trouve ça beau les cygnes, alors 140!

BisonTeint
Et comment vois-tu ton rôle? Vas-tu devoir retweeter tous les messages évoquant nos paysages comtois, le Morbier, Peugeot ou le FC Sochaux ?

Sofyling
Je ne pense pas avoir de devoirs, si ce n’est celui de promouvoir au mieux twitter avant de continuer mon bout de chemin en toute simplicité

BisonTeint
Osons aborder un point très délicat qui divise souvent les Francs-Comtois… Parlons saucisse. Sophie, tu es plutôt Morteau ou Montbéliard ?

Sofyling
N’oublions pas que je suis une peau de vache née à Montbéliard alors sans aucune hésitation je suis plutôt tentée par la seconde proposition

BisonTeint
Tu habites dans la ville du lion le plus célèbre de l’Est. Tu réponds aux questions d’un bison anonyme. Même pas peur des animaux sauvages ?

Sofyling
J’ai apprivoisé le bison durant plusieurs années à en rugir de plaisir. J’ai certes des peurs, mais surement pas celle de l’animal sauvage!!

BisonTeint
Merci Sophie et encore bravo pour cette élection qu’il s’agira de fêter dignement. Je te souhaite plein de nouveaux followers sur Twitter !

Sofyling
Merci surtout au créateur de cette élection, à toi pour l’avoir promue via ton blog et à tous ceux qui m’ont suivi dans cette folle aventure

Sophie Graehling a également interviewée dans l’émission Zappez + Net du samedi 20 novembre sur France 3 Bourgogne Franche-Comté

httpv://www.youtube.com/watch?v=RDWdL1pLLvk

Pour suivre Sophie sur Twitter c’est ici : @sofyling

CHICHE !

Ambiance tendue ce mardi soir au Conseil municipal de Besançon. On y a discuté du schéma culturel de la ville pour la prochaine décennie et des amabilités ont été échangées… Des gros mots comme Sonorama ont une capacité à produire de ces effets !

Macommune.info rapporte que suite à l’intervention de Mireille Péquignot (Nouveau Centre), le Maire de la ville, Jean-Louis Fousseret se serait dit « triste et halluciné » et aurait même regretté « que le débat ne soit pas filmé ».

Sans rentrer dans le débat qui a eu lieu ce soir, répondons-lui :

« CHICHE Monsieur le Maire ! »

Beaucoup n’attendent que ça. Oui ! Filmons les débats du Conseil municipal afin de permettre au plus grand nombre d’y assister.

Toute initiative visant à montrer l’action que mènent les élus dans le cadre de leur mandat est bonne pour la démocratie. Alors utilisons les moyens que la technique met aujourd’hui à notre disposition pour permettre cela.

Mais voilà… cette idée de filmer les débats en Conseil municipal n’a pas toujours été du goût du Maire de Besançon. Rappelez-vous :

Lors du Conseil municipal du 28 septembre 2009, Philippe Gonon, conseiller MODEM, avait filmé un passage de la séance du conseil et l’avait diffusé en directe sur le Web après en avoir fait l’annonce sur Twitter. (On en parlait à l’époque sur le blog bisontin Besagora)

Cette initiative avait entraîné une réaction très vive du Maire :

Ce que vous faites là n’est pas correct. Je vais d’ailleurs faire vérifier si c’est légal. (…) ce n’est pas correct de filmer à l’insu de tout le monde et alors même que le débat n’est pas terminé, vous le diffusez déjà pour des raisons politiciennes sur Internet. Monsieur GONON cela ne vous fait pas honneur et ça ne fait pas honneur à la démocratie. (les délibérations en PDF)

Un article relatant cet épisode avait été rédigé par Christophe Grébert sur le site Webcitoyen.com. Il y apportait quelques précisions sur le droit de filmer en Conseil municipal.

La séance du conseil municipal est publique. Un élu ou un citoyen n’a pas à demander l’autorisation pour filmer. La loi l’autorise. De notre point de vue, ce ne devrait d’ailleurs plus être une option : les maires devraient avoir l’obligation de diffuser l’intégralité des conseils sur les sites municipaux, avec possibilité pour les internautes de réemployer librement ces images sur leurs blogs.

Mais au-delà de cette situation très particulière d’un élu filmant les débats, la véritable avancée pour les citoyens serait une diffusion souhaitée et organisée par la Ville des séances du Conseil municipal en vidéo et sur Internet.

Le Conseil municipal sur Internet tu ne verras point

A cet égard, Jean-Louis Fousseret s’était exprimé dans la même séance du 28 septembre 2009, suite à « la prise sur le fait » de l’élu vidéaste.
Il s’adressait alors à Jean Rosselot (élu UMP) :

En ce qui concerne la vidéo Monsieur ROSSELOT, mon cher Jean pour mettre de la convivialité, -vous n’en demandez pas tant effectivement- nous avions dit que nous ferions un essai pour le conseil municipal commun avec Fribourg, ce qui a été fait. Il y a eu, pour un coût de 7 491 € TTC 12 connexions dont 2 de contrôle interne sur les services de la Ville, c’est-à-dire que pour 7 491 € 10 personnes ont regardé, ce qui fait 700 € la connexion, je vous laisse juger. 7 400 € la séance, on peut peut-être penser que si on le faisait sur l’année ça serait peut-être un peu moins cher, simplement il y a eu 10 connexions. Le «train de vie de la Ville» ne permet pas cette dépense».

La messe était dite : la retransmission des séances est trop chère et trop peu regardée. Un essai aura suffi pour enterrer cette belle idée démocratique.

Mais on peut regretter :

– que la décision ait été prise suite à un premier essai qui ne concernait pas un véritable Conseil municipal mais un événement symbolique qui au final n’intéressait pas grand monde : la diffusion en streaming le 19 septembre 2009, d’un Conseil municipal commun entre Besançon et Fribourg (ville jumelée) ;

– que l’on se soit appuyé sur un nombre de connexions certes faibles mais représentatif de ce que l’on peut attendre pour une « première fois », alors que peu de publicité avait été faite et avant que le bouche à oreille ait fait son œuvre… Et quid des consultations a posteriori ?

– que le Maire mette en avant le coût de la diffusion en streaming de cette opération de communication qui semble tout simplement hallucinante (7 491 euros)… Il existe aujourd’hui des solutions techniques bien moins onéreuses qui pourraient être utilisées à cette fin. La qualité technique serait sans doute moindre que celle obtenue pour 7 491 euros mais suffisante pour l’objectif recherché.
Une ville citée en exemple pour son futur tramway pas cher peut sans doute s’offrir du streaming économique non ?

Science fiction, mensonge ou coquille ?

En fin d’année 2009, le ville de Besançon a fait partie des 16 villes françaises à avoir obtenu 5 arobases (le maximum) au palmarès 2010 des Villes Internet.

L’analyse des usages d’Internet dans les villes primées de 5 arobases est résumé dans un document qui détaille les points pris en compte pour décerner ce label.
Or, contre toute attente, nous lisons ceci sur l’une des pages consacrées à Besançon :

Une pilule un peu dure à avaler… non ?

L’erreur avait été relevée à l’époque, signalée mais jamais corrigée sur les documents des Villes Internet. Étonnant que personne, à la Ville, n’ait réclamé que l’on corrige cela par souci de vérité…
Voici l’intégralité du document (PDF) concernant notre ville.

Pour terminer, je dirai que je fais partie de ceux, parmi les citoyens bisontins, qui regrettent « que le débat ne soit pas filmé » en Conseil municipal. Je suis ravi ce soir d’apprendre que le Maire est du même avis. Espérons que cette prise de conscience soudaine n’était pas seulement circonstanciée et que l’on envisagera prochainement de réétudier la possibilité de diffuser les séances de Conseils municipaux en ligne.

A titre d’exemple, voici la vidéo du Conseil communautaire du Grand Besançon du 30 juin 2010 consacré à l’adoption du projet de TCSP (tramway). Cette vidéo dure 5 heures. Elle montre des élus au travail, qui prennent la parole, s’écoutent, débattent, s’apostrophent, s’applaudissent, rient parfois, puis votent… D’authentiques moments de démocratie qu’il n’est jamais inutile de montrer.


Crédit photo : Ville de Besançon (image à peine trafiquée par mes soins)

Une « Miss Twitter »… bientôt en Franche-Comté

Bon sang mais c’est bien sûr ! Nous allons organiser l’élection de Miss Twitter Franche-Comté. Le projet est ainsi né de l’esprit tourmenté mais non moins sympathique du célèbre Twitter’addict bisontin @blogbesancon.
Ont été déclarées candidates toutes les twitteuses actives de la région… les malheureuses n’ont même pas eu à se prononcer.

Heureusement, point de visées machistes et lubriques,  pas non plus de jugement au physique puisque de l’apparence physique de ces dames et demoiselles nous ne savons rien ou si peu. Non, c’est plutôt l’humour, le bon esprit et les affinités twittesques qui sont prises en compte pour voter.
Derrière tout cela, il y a bien sûr l’envie de faire découvrir Twitter à de nouveaux Francs-Comtois.

Alors qui peut voter ?

Tous les internautes désireux de le faire… mais une seule fois !

Pour qui voter ?

Voyez la liste de pseudos ci-dessous… derrière chacun d’eux se cache l’une de nos candidates… il ne reste qu’à choisir.

C’est bien gentil mais comment je fais mon choix ?

Une première solution : prenez connaissance des « tweets de présentation » que certaines candidates ont rédigé. Elles se sont présentées en 140 caractères tout juste !

Sinon, retrouvez-les sur Twitter. Comment ? Vous ne connaissez pas encore Twitter ? Alors suivez-moi :

  • inscrivez-vous en vous rendant ici ;
  • vous pourrez alors vous abonner aux messages (tweets) publiés par chacune des candidates en revenant sur cette page et en cliquant sur son pseudo (commençant par @) ;
  • sa page Twitter s’ouvre alors. Il ne reste qu’à cliquer sur .
  • recommencez ensuite la procédure avec chaque personne que vous voulez suivre.

Attention ! Certaines personnes ont un profil privé. Il faut alors envoyer une demande pour s’abonner à leurs tweets.

Maintenant que j’ai fait mon choix, comment voter ?

Il faut tout vous dire à vous ! On descend dans la page, on « coche » le pseudo choisi puis on clique sur « Vote » tout en bas.

Et après ?

La proclamation des résultats aura lieu sans doute samedi 13 novembre et Miss Twitter Franche-Comté sera célébrée comme elle le mérite.
Pour ma part, j’aimerais assez lui consacrer un petit billet sur ce blog avec son accord.

Est-ce bien sérieux tout ça ?

Et comment ! Le quotidien régional Le Pays a consacré un article à cette élection. Si après ça vous doutez encore…

Mister Twitter c’est pour quand ?

On en parle…

Et sur Twitter, il y a autre chose à faire ?

Oui, oui… on échange, on s’amuse, on apprend, on s’énerve aussi… venez ! Venez ! Moi c’est @BisonTeint

Mise à jour : jeudi 11 novembre à 22h45 … l’épreuve !

Dans toute élection de Miss… il y a des épreuves. Celle-ci ne peut pas y échapper.
Toutefois, nos candidates éviteront les traditionnels défilés de maillots de bain et autres pose en meringues de mariées. Ouf !

Nous allons faire appel à l’humour, à l’esprit et au talent (si ! si !) de nos candidates en demandant à toutes celles qui le souhaitent de se présenter en un seul tweet.
Comme vous le savez sans doute, Twitter limite chaque tweet à 140 caractères maximum.

L’idée est de pousser un peu plus loin cette contrainte puisqu’il est demandé à chacune de se présenter :

en 140 caractères EXACTEMENT. Pas un de plus. Pas un de moins.

Procédure à suivre pour les candidates : annoncer leur présentation dans un premier tweet puis se présenter dans le tweet suivant afin de bénéficier de l’intégralité de leurs 140 caractères…
Exemple : Je vais tweeter mon petit texteeeeuuu !

Je compilerai ensuite les tweets sur cette page…

Creusez-vous bien les méninges car pour beaucoup d’électeurs internautes, ce tweet de présentation sera source d’inspiration…

.

France 3 Franche-Comté en parle ce vendredi 12 novembre !

httpv://www.youtube.com/watch?v=6Uj-v37yTow

Les candidates se présentent en 1 tweet de pile 140 caractères !

Votez pour elles grâce au formulaire ci-dessous…

Mise à jour : Miss Twitter Franche-Comté a été élue le samedi 13 novembre… la suite est ici.

Des caméras anti-gaspillage énergétique très consensuelles (MàJ 05/2011)

Dès le premier décembre prochain, alors que les Bisontins auront tous allumé leur chauffage, la Ville de Besançon leur prêtera du matériel de mesure destiné à repérer les fuites d’énergie et les consommations d’électricité.
Dans un contexte où la consommation d’énergie dans les bâtiments et en particulier dans les logements est un enjeu important pour la lutte contre le changement climatique et pour le pouvoir d’achat, connaitre ses dépenses et ses consommations d’énergie dans son logement se révèle de plus en plus prioritaire. (…)
Telles sont les premières lignes du dossier de presse présentant le nouveau dispositif de prêt que la Ville de Besançon met en place à destination de ses habitants.

Ces derniers pourront désormais  emprunter du matériel de mesures destinés à repérer les pertes d’énergie dans leurs habitations. Ils pourront à partir de ce diagnostic y faire effectuer les améliorations nécessaires et… réaliser des économies. La ville a ainsi fait l’acquisition de 3 caméras thermiques et de 200 wattmètres.

Ce service sera géré par la Direction de la Maîtrise de l’énergie.

En période de crise économique et à l’heure où chacun est de plus en plus sensibilisé aux problématiques environnementales, cette opération qui s’adresse au portefeuille en déclarant la guerre aux gaspillages énergétiques fait coup double…

Il n’en fallait pas plus pour que l’initiative fasse le tour des médias locaux : le Pays, France 3 Franche-Comté, l’Est Républicain, puis des publications et sites spécialisés dans les questions environnementales : développement durable, Energy Cities et finisse par attirer l’attention des médias nationaux.
Voici le sujet que TF1 lui a consacré dans son 20 heures du 5 novembre 2010.

Reportage diffusé par France 3 Franche-Comté :

Un projet très consensuel donc et qui semble faire l’unanimité… Pourtant, en épluchant le compte-rendu du Conseil municipal du 30 septembre 2010 au cours duquel ce dispositif a été adopté, nous apprenons qu’un conseiller municipal (et un seul) a voté contre.
Extrait :

Le conseiller municipal en question est Philippe Gonon (Groupe MODEM) qui a accepté de me répondre par courriel :

Question :

Lors du Conseil municipal du 30 septembre 2010, vous avez été le seul à voter contre la mise en place du nouveau service de prêt de matériel de mesures aux Bisontins. Pouvez-vous expliquer les raisons qui vous ont poussé à voter contre ?

Philippe Gonon :

La thermographie n’est pas une science que l’on acquiert par un simple clic sur une camera infrarouge.

Elle demande deux compétences : d’une part, connaitre les techniques de construction des immeubles, les caractéristiques des matériaux … et d’autre part, savoir interpréter les images souvent complexes qui apparaissent à l’écran.

Ensuite, lire une image infra rouge appliquée aux bâtiments demande à la fois une formation et une expérience que seuls des professionnels détiennent.

Enfin, lire une image demande aussi des logiciels capables de mettre en évidence les dysfonctionnements thermiques.

Confier à des particuliers sans formation, la lecture et l’interprétation d’images infra rouge, peut donc être à l’origine d’erreur de diagnostic préjudiciables à la rénovation qui suivra.

J’avais proposé, comme la région de Franche Comté l’a fait avec le programme Effinergie, un partenariat public- privé dans lequel l’analyse est réalisée par des cabinets privés, sélectionnés pour leur compétence, sur une liste arrétée par la région sur des critères précis.

Le succès de ce programme a démontré la justesse de ce point de vue.

La ville de Besancon fait preuve d’une légèreté en n’accompagnant pas les Bisontins dans leur démarche . Le prêt de ce type de matériel , sans un tutorat technique professionnel tant dans la conduite de l’analyse que de l’interprétation des données, risque de conduire d’ici peu à un constat d’échec fort regrettable.

Pour en terminer, quelles conclusions tirer d’un tel audit , quels travaux réaliser ou ne pas réaliser , quel coût de rénovation thermique, quelle précautions prendre, quels pièges éviter?

La solution du simple pret sans accompagnement est une solution mal réflechie, mal pensée, sans connaissance des contraintes liées à ces techniques d’audit.

C’est donc l’utilisation des caméras thermiques et l’exploitation des données qu’elles fournissent qui poserait problème d’après Philippe Gonon.

Dans le dossier de presse nous ne trouvons aucune précision sur la formation dispensée aux usagers lors du prêt. TF1 dans son reportage évoque « 5 minutes d’initiation » et France 3 parle dans cet article d’une « petite formation ».

Il est vrai qu’à la lecture de la notice de la caméra thermique concernée (que l’on trouve sur le site du fabricant), un passage retient l’attention :

On y apprend que les caractéristiques des matériaux doivent être impérativement prises en compte lors des mesures car de cela dépend leur capacité à rayonner de l’énergie infrarouge. Selon les matériaux et revêtements de matériaux, cette capacité de rayonnement diffère et ce paramètre influe sur la détection infrarouge de l’objet par la caméra.
L’utilisateur doit donc être capable d’apporter des corrections à la valeur par défaut de l’appareil lorsqu’il effectue des mesures sur certains objets (notamment réfléchissants ou en métaux non peints).

Cela semble nécessiter une technicité qui ne s’improvise pas.

La courte initiation dispensée aux utilisateurs sera-t-elle suffisante pour apporter cette formation nécessaire ?

Sur l’exploitation des résultats, le dossier de presse de la Ville de Besançon précise que « la gestion de l’analyse des résultats s’effectuera par extraction des images et transfert sur CD ou clé. Muni de ses résultats, l’emprunteur pourra poursuivre ses démarches et sera dirigé vers les professionnels. »
Pas de précision donc sur une aide éventuelle à l’interprétation des résultats apportée les services de la Direction de la Maîtrise de l’énergie de la ville.
Toutefois, dans son article, France 3 Franche-Comté semble savoir que « les résultats seront analysés par les services de la ville et de l’agglomération bisontine. Les personnes seront également orientées vers l’Espace Info Energie ou d’autres experts« .

Je transmets dès aujourd’hui le lien de ce billet au service concerné pour avoir quelques précisions sur ces interrogations concernant l’initiation à l’utilisation des caméras et l’aide apportée à l’interprétation des résultats.

Il reste à souhaiter que ce service aux visées consensuelles et pleinement louables saura se donner les moyens indispensables aux objectifs visés et qu’il ne se limitera à constituer un excellent coup de projecteur médiatique en terme d’image pour la ville de  Besançon.


Réponse de Benoît Cypriani adjoint à l’environnement, au développement durable, et à la maîtrise de l’énergie

Comme quoi il ne faut jamais désespérer. Six mois après la publication de ce billet, une réponse arrive enfin.
C’est Benoît Cypriani, lui-même, adjoint à l’environnement, au développement durable, et à la maîtrise de l’énergie, qui m’apporte quelques précisions intéressantes. Je l’en remercie.
Pour ma part, je ne me priverai pas de tester une caméra thermique mais il m’a été expliqué qu’un écart thermique minimal est nécessaire afin que les mesures soient fiables. J’attendrai donc les mois en « -bre ».

Le but du prêt de caméra thermique, c’est que chacun, locataire ou propriétaire, s’il le souhaite, puisse se faire une idée des éventuelles fuites de chaleur. Et pour cela, pas besoin de sortir de polytechnique. Si, en effet, la notice semble compliquée à lire (mais n’est-ce pas souvent le cas, y compris pour un simple chauffe-biberon ?), l’utilisation est très simple. Je vous invite à l’essayer, ainsi que je l’ai fait moi-même. Si l’on a déjà manié un appareil photo réflex, il est vrai que l’on est un peu avantagé.
Mais les explications données par le service qui prête la caméra sont claires, permettent d’éviter les principaux pièges.
Avec cet appareil, vous regardez vos fenêtres, portes et même murs d’un autre oeil !
Mais nous le disons d’emblée, ce tour d’horizon ne remplace pas un audit et cette noble profession à laquelle appartient M. Gonon va au contraire en bénéficier. Il n’est pas question de lui faire concurrence, bien au contraire. Car que va-t-il se passer lorsque celui qui emprunte la caméra va constater des fuites ? Cela, nécessairement, va le faire réfléchir ; il va regarder sa facture de chauffage, son compte en banque. De là, il conclura à la nécessité/possibilité de poursuivre la réflexion et il pourra alors faire appel à un professionnel pour effectuer un diagnostic plus approfondi. Si l’homme est simplement locataire, il sera enclin à transmettre ses impressions à son propriétaire lequel, etc… Bref, et toutes mes excuses pour cette réponse un peu longue (et tardive), ne pas confondre audit et sensibilisation.

Un article qui jette le trouble…

Jeudi 4 novembre, en début de soirée, le site d’information Macommune.info bien connu des Bisontins a publié un article tout à fait troublant.
Voici son titre :

Besançon: une agression raciste sur le chantier du tramway ?

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Un article qui trouble par son contenu

Le témoignage rapporté au style indirect d’un homme qui dit avoir assisté à l’agression d’un « homme de couleur » (formulation employée dans l’article) par ses collègues de travail sur un chantier bisontin.

Des photos illustrent l’article. Elles ont été prises par le témoin en question. On y voit trois hommes en habits de chantier dont l’un est étendu sur le sol. Un troisième homme « en habits de ville » est également présent. La scène est confuse et pourrait être interprétée de nombreuses manières. Tous les visages sont floutés ainsi que le nom de l’entreprise sur la baraque de chantier, en arrière plan.
L’article précise que le témoin a interpelé les hommes qui auraient évoqué un amusement à l’heure de la pause de midi.

D’après Macommune.info, le témoin aurait également alerté le Maire de la ville par courrier en évoquant « une agression gratuite (raciste, bizutage…) sur un homme de couleur très choqué après l’agression ».

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Un article qui trouble
également par sa forme :

Les faits sont rapportés par un témoin mais aucune mention n’est faite d’une quelconque enquête journalistique visant à confirmer ou infirmer les faits ;

Ce dernier point n’a d’ailleurs pas échappé à plusieurs lecteurs de l’article qui le manifestent dans leurs commentaires :

Le boulot de journaliste ne se limite pas à publier des photos, il aurait peut-être fallu enquêter et publier les résultats de cette enquête non ?

Manque de sérieux, et cela donne l’impression d’une info de blog! Pour l’audience les journalistes sont décidément prêt à tout!

Il me semble qu’on est quand même bien proche de la diffamation…

La rédaction de Macommune écarte ce risque dans un commentaire en réponse à ceux qui précédent (et à d’autres) :

(…) Si les dires du témoin sur le déroulement de la scène ne se vérifient pas, personne n’aura été mis en cause. Ni les acteurs de la scène, ni le nom de l’entreprise ne sont identifiables sur les photos publiées. (…)

Et pourtant… si les visages et le nom de l’entreprise ont effectivement été floutés, cette précaution est réduite à néant par la localisation des faits qui est donnée avec précision dans l’article.

De plus, ce chantier se trouve près d’une avenue très fréquentée et à proximité d’un quartier de grands immeubles. Chaque lecteur de Macommune.info habitant à proximité ou y passant régulièrement peut très facilement, maintenant qu’il connaît l’adresse, repérer la baraque de chantier, lire le nom de la société et apercevoir les ouvriers qui y travaillent
Ce vendredi, je n’ai eu aucune difficulté à retrouver l’endroit tant les informations données dans l’article étaient précises. Aucun ouvrier à ce moment-là mais le nom et les coordonnées de l’entreprise parfaitement lisibles sur la baraque de chantier. Impossible de les manquer.
Donc si les dires du témoin ne se vérifient pas, les protagonistes, à l’instar de l’entreprise auront clairement été mis en cause. Les précautions protégeant leur identité étant insuffisantes.

J’ai pris cette photographie ce vendredi 5/11 vers 17h15. Le nom de la société est masqué de bleu.

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Un article qui trouble aussi dans l’interprétation qu’il donne des faits :

Le titre tout d’abord, racoleur accrocheur et effrayant mais délicieusement ponctué d’un point d’interrogation qui semble nous susurrer à l’oreille : « ce qu’on vous raconte ici est très grave mais on n’en est pas sûrs, donc si vous y croyez à tort, on n’y est pour rien. »

Pourquoi ensuite mettre en avant l’hypothèse raciste sous prétexte que l’homme prétendument agressé était noir (oui j’ose l’écrire) ? L’agression supposée n’est-elle pas déjà en soi inacceptable ? Si racisme avéré il y a, il constitue évidemment une circonstance aggravante ; mais faut-il tout de suite chercher à interpréter cette violence ? Le fameux témoin a-t-il entendu des mots, des injures qui vont dans le sens de cette interprétation et qui constitueraient sinon des preuves, au moins des indices ? Nous n’en saurons rien. L’article ne le précise pas.

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Alors pourquoi cet article sur ce site d’information local ?

Pour informer ?

Dès le titre, on nous parle du chantier du tramway ? C’est un détail mais personne n’a vérifié la nature réelle de ce chantier… qui n’a semble-t-il rien à voir avec le tram mais vise à la rénovation du réseau d’assainissement en lien avec la future caserne de pompiers…

Plus sérieusement, si l’intention avait été d’informer, pourquoi ne pas avoir cherché à vérifier la véracité de ces faits en tentant d’interroger les ouvriers ou en appelant l’entreprise qui les emploie ? Un journaliste n’est-il pas tenu de vérifier l’information qu’il donne ?

Quand certains journalistes se comportent comme des blogueurs ça donne furieusement envie aux blogueurs de jouer les journalistes… vis ma vie quoi !
J’ai donc osé appeler l’entreprise en question dont les coordonnées se trouvaient à l’endroit indiqué par Macommune.info.
Le responsable de la communication auquel j’ai pu parler est tombé des nues. Il n’avait pas encore entendu parler de cet article et l’a découvert pendant notre conversation. Aucun journaliste ne l’avait encore contacté.
Il m’a fait savoir que sa société se réservait le droit de porter plainte pour diffamation et n’a pas souhaité s’exprimer (surtout au téléphone) sur la scène troublante que l’on voit sur les photos. A suivre donc.

Un article pour dénoncer ?

Cette hypothèse semble la plus probable. D’ailleurs, voici la fin du commentaire publié par la rédaction de Macommune.info et que j’ai cité partiellement plus haut :

En revanche, s’il s’avère que cet acte est réellement raciste, nous aurons contribué à alerter les autorités compétentes. La balle est désormais dans leur camp. Elles se doivent de vérifier ce qui s’est réellement passé.

Tiens, je pensais que c’était aussi le rôle d’un journaliste que de vérifier ce qui s’est réellement passé… avant de publier.

Quant à ce fameux témoin n’aurait-il pas dû alerter directement la police lorsqu’il a assisté à ces faits plutôt que d’adresser son témoignage et ses photos à d’innombrables correspondants potentiellement intéressés ?

Photographier une agression supposée au lieu de prévenir les forces de l’ordre ne constitue-t-il pas un comportement de non assistance à personne en danger ?
Si enquête des « autorités compétentes » il y a, ne sera-t-elle pas faussée par les éléments déjà diffusés par ce site d’information ?

En définitive, n’assistons-nous pas ici à deux dérives inquiétantes ?

  • la dérive d’une certaine presse qui, pressentant le scoop à portée de clic, publie et interprète des information sans en vérifier l’authenticité et ne se soucie pas non plus des éventuels « dommages collatéraux » qu’elle peut causer ;
  • la dérive d’une forme de dénonciation citoyenne utilisant courriels et clichés numériques pour satisfaire son besoin de reconnaissance médiatique.

Pour information se trouve sur cette page la Charte des devoirs professionnels des journalistes français. Extraits :

Un journaliste digne de ce nom :

  • prend la responsabilité de tous ses écrits, même anonymes ;
  • tient la calomnie, les accusations sans preuves, l’altération des documents, la déformation des faits, le mensonge pour les plus graves fautes professionnelles ;
  • ne confond pas son rôle avec celui du policier.

Réunions publiques d’information sur le tramway de Besançon : séance de rattrapage.

Vous n’étiez pas présent aux réunions publiques d’information sur le tramway bisontin…voici quelques enregistrements audio et vidéo réalisés lors de la réunion sur le tramway bisontin qui s’est déroulé au Kursaal le mardi 2 novembre 2010.
Vous y entendrez des questions posées par les personnes présentes et les réponses apportées par Jean-Louis Fousseret et d’autres élus du Grand Besançon.
Les enregistrements ne couvrent pas l’intégralité de la réunion mais constituent une base intéressante pour tous ceux qui n’ont pas pu se rendre à ces réunions. Pour information, il en reste quelques-unes.

L’accueil à l’entrée du Kursaal était assuré ce soir là par des membres du Mouvement Franche-Comté (fédéralistes), dont Jean-Philippe Allenbach qui distribuaient des tracts demandant l’organisation d’une consultation de la population sur le tramway.

Dans l’introduction de la réunion, Jean-Louis Fousseret a donc d’emblée apporté des éléments de réponse à cette demande qui lui avait déjà été faite lors des réunions précédentes par M. Allenbach. Il manque plusieurs minutes au début de cette intervention.

[audio:introduction_JLF.mp3]

Notons au passage le joli lapsus de Jean-Louis Fousseret qui termine son introduction en parlant d’une « commission d’enquête » alors qu’il s’agit simplement d’une réunion publique d’information…
Replay :

[audio:intro_commission.mp3]

Une vidéo de présentation du projet est ensuite diffusée. Elle a été filmée lors de la première réunion publique à Planoise par Yannick Olivier et n’est toujours pas visible sur le site du tramway bisontin.

httpv://www.youtube.com/watch?v=3aQiM2VaJmU
© Yannick Olivier

Arrive la première intervention dans le public. Celle d’un homme qui formule des remarques et des questions particulièrement franches (il manque quelques secondes à son intervention) :

httpv://www.youtube.com/watch?v=aGIvmajxAR4
© Yannick Olivier

Réponse de JL Fousseret :

httpv://www.youtube.com/watch?v=x8gyrN4y4Wk
© Yannick Olivier

Réponse de Gabriel Beaulieu, premier vice-Président du Grand Besançon :

httpv://www.youtube.com/watch?v=QgyFVb6G81w
© Yannick Olivier

La suite dès que possible…