ovhgctptbahndsfc.com

En 2010, fort de nouveaux partenariats, l’Orchestre de Besançon était rebaptisé.
Il devenait l’« Orchestre de Besançon Montbéliard Franche-Comté ».

Il s’enrichissait d’un site Web tout beau à l’adresse http://obmfc.fr mais aussi d’une page Facebook, là : https://www.facebook.com/OBMFC

Moderne.

En 2012, on décide d’écourter un peu cette appellation. La récente gare de « Besançon Franche-Comté TGV » lui faisait sans doute un peu d’ombre dans la série noms à rallonge.
Au passage, on rajoute une couche de vernis historico-people. L’évocation d’un musicien illustre du cru sera parfaite. Et – abracadabra :

« Orchestre Victor Hugo Franche-Comté« .

Le changement c’est maintenant.
Une nouvelle adresse web : http://ovhfc.com mais aussi une nouvelle page Facebook parce que c’est ballot mais c’est comme ça : on ne peut pas modifier le nom d’une page sur Facebook.

Et ensuite ?

Ensuite il serait logique qu’un jour prochain les Montbéliardais réalisent l’entourloupe.
Forcément, « Victor Hugo » c’est l’enfant illustre de Besançon, pas de Montbéliard…
Injustice.
Il n’y aura alors plus qu’à re-re-re-baptiser l’orchestre pour ne pas faire de jaloux. Et vlan :

Orchestre Victor Hugo Georges Cuvier Franche-Comté

Nouveau site. Nouvelle page Facebook…

Et alors ?

Alors, les personnages illustres ça a du bon mais ça ne suffit pas à assurer le rayonnement d’un orchestre. Il faut aussi le mettre au diapason de l’économie traditionnelle locale, vous voyez ? Et zou :

 Orchestre Victor Hugo Georges Cuvier Temps Peugeot Franche-Comté

Nouveau site. Nouvelle page Facebook, etc.

C’est pas bientôt fini ?

Si si. Enfin presque. La musique ça vous transporte. On allait l’oublier. Et pan :

 Orchestre Victor Hugo Georges Cuvier Temps Peugeot Tramway Bus à Haut Niveau de Service Franche-Comté

Là c’est bon. Ça rayonne du feu de Dieu ! On ne touche plus à rien ! Et en plus, l’adresse web est parfaite :

http://ovhgctptbahndsfc.com 

Besançon, vieille ville britannique qui inventa l’attrape-gum

Ce samedi soir sur Arte, ça causait chewing-gums. Au détour d’un reportage intitulé « Le mystère des bulles de gomme » le maire de Besançon a soudain surgi . Il était question des affiches « attrape-gums » bien connues des Bisontins depuis quelques années.

 Jean-Louis Fousseret explique l’origine de cette idée :

« 80.000 mâcheurs de chewing-gums chaque jour. 20 millions de chewing-gums par an sur 55.000 m². Il fallait trouver une solution […]
Alors en me promenant, j’ai vu une plaque en bois sur un mur avec un chewing-gum dessus – peut-être un hasard. Et je me suis dit, au fond, si on mettait en place un système organisé pour récupérer les chewing-gums. Si on mettait en place un “attrape-gums”. »

Une promenade, une planche, une chewing-gum et paf ! donc : l’idée géniale qui arrive sans prévenir et change le monde. Et en bonus ce « peut-être un hasard » laissant envisager que – si ça se trouve – le Destin s’en est peut-être bien mêlé ce jour-là… Allez savoir.

À bien y regarder cette belle histoire en rappelle une autre. Mais si… rappelez-vous : il y a 2.300 ans, Archimède prenant son bain et comprenant soudainement les lois de la fameuse poussée à laquelle on donna son nom. Tout cela était peut-être aussi un hasard.

Un regret tout de même : le reportage d’Arte ne nous dit pas si Jean-Louis Fousseret a hurlé « Eurêka ! » lorsque l’idée de l’attrape-gum lui fut révélée.

Je taquine mais on est tous fiers de voir notre maire à la télé ainsi célébré pour son invention.

Sauf que… 

Sauf qu’il y a aussi des Bisontins qui regardent Arte et certains, parmi eux, se rappellent d’une version un peu différente. Ainsi, comme on peut le lire dans cet article du Post paru en novembre 2007 :

Le maire de la ville, Jean-Louis Fousseret, explique sur Europe 1 qu’il a piqué cette idée à la ville anglaise jumelée avec Besançon, Huddersfield. […]

Han !

Et puis il y a ce dossier de presse que la Ville de Besançon diffusa en 2010 pour faire le bilan de cette opération. Extrait :

« Sur une idée du maire, s’inspirant lui-même d’une expérience similaire menée outre-manche à Huddersfield, ville jumelée avec Besançon […] »


Rôôôô !!!

M’enfin. On ne peut pas lui en vouloir à notre maire. Passer sur Arte quand on a l’habitude de France 3 Franche-Comté ça peut vous changer un homme. On sait qu’on va y être regardé et écouté par des Parisiens.
Et puis tout le monde a rêvé un jour d’être un inventeur. Alors quand l’occasion se présente…
Un petit mensonge, une petite omission… tout ça c’était juste pour quelques petites bulles au fond.

Au fait c’est qui l’inventeur du tramway ?

Le PS bisontin a bougé

L’élection du secrétaire de section PS de Besançon s’est déroulée ce jeudi 15 novembre 2012.

Sans surprise, le secrétaire sortant – Nicolas Bodin – a été réélu. Mais ce que l’on n’attendait pas, c’est le score de l’autre candidat : Jean-Sébastien Leuba. Celui-ci a obtenu 47% des voix des militants socialistes bisontins et son score surprend.

Jean-Sébastien Leuba est cet élu municipal qui avait osé se faire remarquer lors du conseil municipal du 20 septembre dernier en s’interrogeant publiquement sur la gestion du dossier « Pavé dans la Mare » par la Ville.

M.Leuba y avait gagné l’image du chevalier blanc osant pourfendre son propre camp dans sa quête de la vérité.
Mais son heaume y avait également laissé quelques plumes puisqu’après trois semaines d’atermoiement (et un buzz qui monte qui monte), Jean-Louis Fousseret avait finalement décidé de punir l’effronté en lui retirant sa délégation à la « précarité énergétique ».

Nous étions dès lors en présence d’un conseiller municipal PS sanctionné pour avoir osé « l’ouvrir » et vraisemblablement isolé dans son propre camp .

Pourtant, un mois après et malgré (ou grâce à) sa panoplie de paria encore neuve, Jean-Sébastien Leuba obtient  la confiance de 47% des encartés socialistes bisontins qui en auraient bien fait leur secrétaire de section.

Récemment banni par le seigneur des lieux, le chevalier blanc  revient par les urnes… et plane comme un goût de désaveu mais pas de celui que l’on aurait pu croire.

Y aurait-il une envie, voire un besoin de changement chez une partie non négligeable des militants PS de Besançon ?

Le changement c’est… (peut-être) pour 2014 ?

 

Jean-Louis Fousseret contre Mireille Péquignot : ce qui s’est dit au tribunal

J’étais présent aujourd’hui à l’audience du tribunal correctionnel concernant le plainte en diffamation de Jean-Louis Fousseret (maire de Besançon et président de l’agglomération) contre Mireille Péquignot (élue municipale d’opposition et conseillère régionale).
J’ai « live-twitté » ce qui me semblait intéressant. Vous trouverez le fil des messages ci-dessous (merci d’être indulgent avec les coquilles ici et là…).
Quant au hashtag #FranceEspagne c’était un trait d’humour que ceux qui ont suivi l’affaire comprendront…

J’ai ajouté en préambule quelques liens intéressants afin de resituer cette affaire dans son contexte.

Le livre « abandonné » (suite)

Suite au précédent billet dans lequel je parlais de ce livre découvert sur une poubelle rue Battant, j’ai eu le plaisir de recevoir ce soir un commentaire. Il vient de la personne qui a eu cette idée géniale et partageuse. J’ai vérifié la preuve évoquée dans le message et c’est bien lui notre généreux abandonneur de livres.
J’ai caché son nom pour conserver son anonymat. Si vous en trouvez d’autres, dites-le dans les commentaires.

Bonjour
Je suis la personne qui depuis une 15zaine de jours « abandonne » des bouquins un peu partout dans Besancon…
Pour vous prouver que c’est bien moi, je vais vous donner un détail que je vous demande de ne pas publier : (sur page de garde,il doit y avoir écrit **** S. ou *** S….Je m’appelle ***** )
Si j’ai décidé de faire cela, c’est que j’ai fait récemment un tri dans ma bibliothèque… Touché par un manque de place récurrent j’ai fini par admettre qu’il y avait un certain nombre de livres que je n’ouvrirai plus jamais…(j’ai 64 ans…).
J’ai donc fait des listes que j’ai soumis à des amis pour qu’ils choisissent les livres qu’ils souhaitaient. Après quoi comme il en restait et que je ne pouvais absolument pas mettre des livres à la poubelle, j’ai commencé cette opération abandon.. J’en laisse sur des bancs, chez le pharmacien de mon quartier, chez mon toubib, chez certains commerçants…
J’en laisse aussi à un arrêt de bus à proximité de chez moi que je peux observer depuis ma fenêtre et c’est assez drôle…
Beaucoup de gens regardent cet objet sans oser le saisir… Certains le prennent le tournent dans tous les sens comme s’il s’agissait d’un objet dangereux… et puis au bout d’un moment, il finit par partir… Je ne suis pas toujours là quand c’est le cas mais si je vois la personne qui le prend cela me fait très plaisir…
Voila je vais continuer quelques temps encore car il me reste pas mal de volumes à abandonner.. .mais je serais content que cela donne des envies à d’autres gens….
A bientot pour des nouvelles de tous ces livres vagabonds…

Les éditeurs d’un site diffusant des livres numériques sans DRM ont réagi suite à ce billet :

Bonjour.... !! Ce livre n'a pas été oublié.... Je le laisse pour qu'il puisse servir à d'autres lecteurs.... Après lecture.... vous aussi..... abandonnez-le. En tout cas, bonne lecture....

Le livre sur la poubelle

Je rentrais chez moi tout à l’heure quand quelque chose d’inhabituel m’a attiré l’œil. Il y avait là un livre. Un livre de poche posé sur le dessus métallique d’une poubelle. Par réflexe, je cherche des yeux son propriétaire. Personne. Je regarde plus attentivement le livre et j’aperçois ce papier vert scotché sur la couverture. En-dessous, on peut voir « LE LION » et « Joseph KESSEL ». Un classique.

Je m’approche et voilà ce que je lis.

Bonjour.... !! Ce livre n'a pas été oublié.... Je le laisse pour qu'il puisse servir à d'autres lecteurs.... Après lecture.... vous aussi..... abandonnez-le. En tout cas, bonne lecture....
Je me dis : « Dingue ! ». Puis je pense à tous ces livres de poches qui jaunissent chez moi et que je ne relirai jamais. Collectionnite à la noix. Alors je passe à : « Quelle chouette idée ! » J’avais déjà entendu parler de cette manière de partager les livres mais je n’en avais encore jamais vu à Besançon.

Alors j’imagine ma ville comme une bibliothèque à ciel ouvert où chacun fait « pot commun » et dépose ici un bouquin qu’il vient de lire avant d’en ramasser un autre là, un peu plus loin.
On a tous prêté des livres. On en a tous empruntés. On a tous des souvenirs de bouquins qu’on ne nous a jamais rendus. On a tous également quelque part, sur un coin de rayonnage, un livre qui n’est pas à nous et dont on a oublié le nom du légitime propriétaire.

En rentrant, j’ai repensé à ces liseuses électroniques qui connaissent aujourd’hui un succès commercial prometteur. Le livre se dématérialise. On le lit sur un écran qui imite plus ou moins fidèlement le rendu de l’encre sur le papier.
Moi je n’ai pas de liseuse. Je n’ai même pas encore essayé ce mode de lecture. Je ne suis pas passéiste. Pas même nostalgique du bon vieux papier. Je dis « pourquoi pas ».  L’objet livre, hormis pour les « beaux livres », ne me fait ni chaud ni froid.

Une fois rentré chez moi et par curiosité, j’ai cherché sur Internet ce fameux « Lion » de Joseph Kessel en format numérique. Un tour d’abord sur le site http://www.ebooksgratuits.com/ qui permet de télécharger des ouvrages libres de droit. On y trouve beaucoup de textes classiques. Mais pas celui que je cherche.

Je me suis alors rendu sur la boutique qu’Amazon dédie aux livres numériques (ebooks) et à sa rentable liseuse,  le Kindle. Ici non plus, pas de Lion. L’ouvrage n’est visiblement pas encore disponible en format numérique.
Mais ce que je sais déjà, c’est que lorsque nous achetons sur Amazon (et autres plateformes) des bouquins numériques,  c’est pour les lire. Pas pour les prêter. Les livres numériques commerciaux sont blindés de DRM. Ces verrous numériques vous laisseront jouir pleinement de votre livre mais ils vous interdiront ensuite de le prêter à un ami possédant lui aussi une liseuse. C’est comme ça. Les livres numériques ne se prêtent pas. C’est pour protéger les ayants droits.

Dites-vous bien qu’avant, nous étions tous des margoulins lorsque nous nous refilions nos bouquins en papier. Nous le faisions en plein jour et sans la moindre honte. Et pourtant, déjà, nous flouions les auteurs, les éditeurs, les revendeurs. Tout ça à cause d’une malsaine et incontrôlable pulsion qui nous poussait à partager nos lectures. Le pire c’est que nous avions l’impression naïve de contribuer au succès du bouquin. De le faire avec générosité. Nous étions des égoïstes patentés.

Et maintenant, qui osera déposer sa liseuse électronique sur le dessus d’une poubelle avec ce petit mot ?

Mise à jour

Suite à la publication de ce billet, j’ai reçu un message de notre généreux « abandonneur de livres ». Vous le trouverez dans cet autre billet.

Les éditeurs d’un site diffusant des livres numériques sans DRM ont également réagi à ce billet :

Le vin, le fromage, le non-cumul des mandats

Le JT de France 3 Franche-Comté accueillait ce dimanche soir Claude Jeannerot.

Ce dernier s’y est expliqué sur le cumul entre ses mandats de Président du Conseil Général du Doubs et de sénateur :

En résumé :
– Claude Jeannerot n’a pas honte d’être à la fois sénateur ET Président du Conseil Général ;
– c’est précisément parce qu’il était Président du CG que les élus l’ont choisi pour être sénateur (en 2008)
– il pense qu’il est nécessaire de  réformer ce système (ouf)

Essayons d’aller plus loin en prolongeant ce raisonnement : pourquoi Claude Jeannerot a-t-il été réélu à la Présidence du Conseil Général en 2011 ? Sans doute parce qu’il était déjà sénateur. C’est rassurant pour les électeurs d’avoir un élu national à la tête du département.

Et si Claude Jeannerot venait à être réélu sénateur en 2014 ? Eh bien ce serait précisément parce qu’il est Président du Conseil Général…

etc

En substance : je me ressers un verre de vin pour terminer mon fromage puis je reprends un peu de fromage pour terminer mon vin. Mais je pense qu’il est mal de se resservir. J’attendrai donc qu’on m’interdise de le faire 🙂

Revoir le passage concerné du JT de France 3 Franche-Comté à partir de  11 minutes 30 s.

Le dernier ouvrier (conte bisontin)

20121014-161648.jpg

Cette nuit-là, le Doubs devint si gros qu’il emporta tous les ponts. Il monta si haut qu’il avala la Citadelle et rongea sa colline.
Au matin, la boucle était devenue une île entourée de flots infranchissables.

En quelques semaines, les Bisontins coupés du monde pêchèrent tous les poissons, capturèrent tous les pigeons, moineaux, canards et hérons. Et lorsque tout fut mangé, rongé, nettoyé, ils tirèrent à la courte paille pour savoir qui aurait l’honneur et l’affliction de nourrir la communauté.

Le sort tomba sur les commerçants. Ils dirent : « Si nous mourrons, nos boutiques fermeront. Et que deviendra la ville sans ses boutiques ? » On recommença.

Cette fois le hasard désigna les boulangers. Ils dirent : « Quand le Doubs baissera et que la farine sera à nouveau livrée, qui fera votre pain si nous ne sommes plus là ? » On recommença.

Ce sont les fonctionnaires qui furent alors choisis. Ils dirent : « Qui achètera le pain des boulangers ? Qui entrera dans les commerces si l’on mange les fonctionnaires de cette ville ? »

À nouveau, on recommença et la malchance tomba sur les ouvriers.
« Voilà belle lurette qu’ils ne font plus vivre cette ville. Mangeons-les ! » clamèrent les boutiquiers.
« Ils nous achètent moins de pains que les autres. Mangeons-les ! » ajoutèrent les boulangers.
« Des ouvriers ? Il y a des ouvriers ? Hé bien mangeons-les ! » reprirent en chœur les fonctionnaires.
Les ouvriers souhaitèrent s’exprimer mais on leur expliqua que toutes les solutions avaient été envisagées, que c’était comme ça, qu’il fallait être courageux et penser au bien de la communauté.

Ils furent mangés l’un après l’autre jusqu’au dernier qui demanda à parler : « Vous êtes des imbéciles, dit-il. Au lieu de nous manger, vous auriez dû nous écouter. »
On lui demanda de s’expliquer. Il répondit : « Nous seuls pouvions construire un pont. Nous vous aurions tous sauvés. Et ensuite, qui mangerez-vous après moi ? »

On dévora cet effronté.

Besançon 2030, la prospective, les vélos volants…

« L’agglomération et la ville de Besançon se sont engagées conjointement dans une démarche de prospective à l’Horizon 2030.
Il s‘agit, pour les deux collectivités, de s’interroger sur le devenir de leur territoire et de procéder à un exercice visant à dégager les lignes de force sur lesquelles leur projet va pouvoir reposer. »

Pas simple de tirer des plans sur la comète. Complexe et aléatoire d’émettre des hypothèses sur ce que le futur sera. C’est toute la science (pas exacte du tout) de la prospective.

Cela me rappelle cette image étonnante qui date du début du XXe siècle. À cette époque, de nombreux illustrateurs s’amusèrent à imaginer l’an 2000 — cette date si lointaine.
Ce fut un véritable exercice de style : on s’évertua à représenter le futur en imaginant les modes de vie, les progrès technologiques, les transports, l’urbanisme, etc.
Il est intéressant et instructif de revoir aujourd’hui ces images paléo-futuristes.

Un dessinateur représenta par exemple ce facteur sur une bicyclette volante. Pratique : grâce à son biclou ailé, il distribue le courrier aux balcons et fenêtres, sans même descendre de sa monture.

Ce que cette image nous apprend, c’est que l’on a inévitablement tendance à envisager le futur à la lumière des progrès technologiques de notre époque. Au début du XXe siècle, c’était justement les premières machines volantes qui avaient la cote. D’où le vélo volant, mais aussi…

les pompiers volants :

les machines volantes individuelles ou familiales (Allemagne) :

Alors certes, faire de la prospective à 18 ans (Besançon 2030) est plus réaliste qu’imaginer le monde dans un siècle. On ne joue pas forcément à Madame Irma et la démarche est sans doute nécessaire.
Mais qui parmi nous aurait envisagé, quinze années en arrière, le bouleversement qu’allait constituer dans notre quotidien le développement d’Internet et des nouvelles technologies (plus si nouvelles que ça d’ailleurs) ?  Rappelez-vous — pour voir — de ce qu’était votre vie avant… Les plus jeunes n’ont même pas connu. C’était pourtant hier.

Notre facteur de l’an 2000, tel qu’on le fantasmait en 1900, chevauchait une hyper hi-tech bicyclette volante. Mais il livrait toujours de bonnes vieilles enveloppes renfermant de classiques lettres… en papier.
La dématérialisation des échanges est passée par là et elle a fait mieux que les machines volantes. Poésie mise à part, le vélo qui vole aurait été moins efficace qu’un simple email.

Et pourtant nous sommes en 2012 et les facteurs font toujours du vélo « normal » (souvent électrifié c’est vrai). Ils livrent toujours des journaux en papier, des BVV en papier et des lettres en papier, même si elles se font de plus en plus rares.

Mais pour combien de temps encore ?

A voir sur le Web