Archives par étiquette : circulation

Cet embouteillage vous est offert par Nicolas Sarkozy

C’était, il y a deux semaines (presque). Un vendredi noir que les Bisontins ne sont pas prêts d’oublier. C’était le vendredi du Grand Bouchon.

Soudain, aux alentours de 17 heures, tout s’est bloqué. Rues, boulevards, avenues… constipation circulatoire généralisée. Les Bisontins – couillons – sont restés là dans leurs boîtes à quatre roues parfois contraints de patienter pendant une ou deux heures à quelques centaines de mètres de chez eux.
Patienter. En voilà un doux euphémisme, car dans ce genre de situation on trépigne plus qu’on ne patiente. On hurle contre le connard-de-70 qui vient de la droite et tente de se faufiler à la Cosaque. On grogne contre le bus qui pue là, juste à côté. Et on injurie la donzelle qui feint de ne pas voir les autres véhicules – histoire de ne pas se sentir obligée d’en laisser passer quelques-uns.
Au milieu de cette occlusion routière, on oublie vite les bonnes manières. Courtoisie et gentlemanie à quoi bon ? En trois mots : ça rend con.

Pouët ! Tuuut ! Bordeeeeeeeeeeeeel !!!! Connaaaaaaaaasse !!!

Au final, les Bisontins en sont sortis sains et saufs de ce grand embouteillage. De très mauvais poil, ils ont reintégré leur petit nid douillet et ont immédiatement oublié la donzelle, le bus et le connard-de-70. Par contre, il ont pointé du doigt LE VRAI RESPONSABLE.
Un responsable tout désigné qui n’avait pas besoin de ça pour être malaimé, le pauvre. Le tramway ! Le Grand Méchant Tram ! L’enfoiré ! Salopard va !
Ce satané tramway et son chantier qui vous retourne la ville façon Beyrouth-sur-le-Doubs… Bien sûr que c’est à cause de lui. Et ça ne fait que commencer. Paraitrait même qu’il faudrait trouver autre chose que la voiture pendant deux ans. Pour plus de tranquillité qu’ils disent. Vélo, trottinette, cheval, pieds… Non mais dingue quoi !

Il y en a pourtant que cette joyeuse pagaille pourrait bien servir à terme : je parle des ambitieux de l’opposition municipale (de droite). Pour eux, les nuisances dues au chantier du tram sont du pain béni. Eux n’en ont pas voulu de ce tramway. Ils le détestent et l’affublent de tous les maux : le tram est inutile, surdimensionné, il est espagnol, c’est une lubie du maire, un puits sans fond qui va plomber les impôts des Bisontins, etc. L’engin de malheur et les nuisances qui l’accompagnent offrent matière à taper, cogner, baffer la majorité municipale (de gauche) qui — elle — soutient son tramway corps et âme.
L’impopularité du tram disparaitra sans doute le jour où il sera réellement mis en circulation. Mais cet horizon est encore bien lointain et avant de l’atteindre, que de nuisances à venir !
Des nuisances et… des élections municipales, en 2014…

Les bouchons et le mécontentement qui va avec, voilà donc un sujet que l’on prend très au sérieux du côté de la Mairie de Besançon. Dès le lundi qui a suivi le Grand Bouchon, une réunion de crise s’y est d’ailleurs tenue. Branle-bas de combat, urgence, priorité absolue : il fallait trouver les raisons et les solutions. Pas possible que le Grand Bouchon devienne hebdomadaire, voire quotidien.

l’Est Républicain – 20/03/2012

Le vendredi suivant, les services municipaux ont donc pris quelques mesures de bon sens et surtout, la police municipale a joué le rôle de fluidifiant. Des agents à chaque carrefour à risque, un coup de sifflet par-ci, un regard autoritaire par-là et hop hop, tout s’est passé comme sur des roulettes. Mieux qu’un vendredi normal d’avant les travaux. Ouf !
On se croyait donc sorti d’affaire. Plus de vendredi noir à l’horizon.

Mais c’est dans ce contexte optimiste que la nouvelle est tombée : Nicolas Sarkozy sera en meeting à Micropolis ce vendredi 30 mars à 17 heures.

On ne pourrait pas trouver mieux pour générer un nouveau bouchon record :

  • Micropolis, un point noir hautement bouchonnable,
  • un vendredi soir à 17 heures : on ne pouvait choisir pire heure,
  • Nicolas Sarkozy : fourgons de CRS, sécurité partout, des cars de militants qu’on achemine de tout l’Est de la France afin de simuler l’immense popularité du Président-candidat…

Voilà voilà… Nicolas Sarkozy aurait voulu mettre le feu dans une ville gérée par la gauche, il ne s’y serait pas pris autrement.

Mais au fait, pourquoi Sarkozy à Besançon ?

Il parait que les militants UMP Francs-Comtois faisaient le forcing depuis quelques semaines pour obtenir un meeting à Besançon. Eh bien c’est fait. Mais cette fois, si un bouchon monumental se produit, la responsabilité devra être co-assumée : le tram, Sarko et l’opposition locale qui aura tout fait pour faire venir son héraut à Micropolis un vendredi soir à 17 heures. De là à dire qu’ils l’ont fait exprès… Merci d’avance.

Quant aux militants Hollandistes — s’ils veulent faire preuve d’humour et d’opportunisme politique — ils profiteront sans doute du grand embouteillage de Micropolis pour y distribuer des tracts avec un petit feuillet bonus précisant :

[quote]Cet embouteillage vous est offert par Nicolas Sarkozy et l’UMP locale. Patience. Plus que quelques semaines.[/quote]

Circulation, tramway : Le GPS est mort, vive le GPS-social

Nouveau rédacteur invité, Caribou Dagno nous offre un sujet beaucoup plus technologique que ce que j’ai l’habitude de pondre. Voilà l’avantage des blogs écrits à plusieurs mains : chacun contribue en fonction des ses compétences, connaissances et centres d’intérêt.
En l’occurrence, j’aurais bien été incapable d’écrire ce billet, d’autant que Caribou y fait (un peu) la promotion de Coyote, l’une des sociétés contre laquelle je m’étais énervé tout rouge, il y a quelques mois. Mais c’est la règle du jeu et les conseils qui suivent pourraient bien faciliter le transit municipal pour peu qu’ils soient écoutés et étudiés de près.

Grrrrrr…. pouuuuet pouettttttttttttttttttttttttttt… Hey C*******, tu avances avec ta caisse bor*** ?!!q:f;:?G/.§?g ????

Si vous circulez dans Besançon ces dernières années derniers mois, vous aurez reconnu les quelques sauts d’humeur et autres mots doubs maux doux que se lancent les automobilistes. Il faut dire que la circulation dans la capitale comtoise est devenue un parcours du combattant pour de nombreux bisontins.

Accrochez votre ceinture car le dossier que La Presse Bisontine propose ce mois-ci sur la circulation dans Besançon ne va guère calmer les esprits.

En clair, si vous prenez votre voiture tous les jours pour vous déplacer dans notre belle cité durant les travaux du tramway, il faudra vous armer de patience ou trouver les bons détours pour arriver à bon port sans perdre trop de temps. D’autant que selon le journal, l’usage du GPS serait une « fausse bonne idée » durant cette période.

Pourquoi cela ? Tout simplement car la municipalité – qui ne manque pourtant jamais de se vanter d’être estampillée « 5 étoiles » par le label Villes-Internet et d’avoir un Maire superbranchouille en matière de nouvelles technos – n’a pas prévu de publier les mises à jour des points noirs aux sociétés éditrices de matériels et services GPS.

Sur ce coup, notre vénérable Maire hyperconnecté nous déçoit beaucoup mais il a sans doute de bonnes raisons puisqu’il s’agit pour lui de veiller à ne pas exploser le budget de son projet de transformation urbaine (240 millions d’euros et des broutilles si vous n’étiez toujours pas au courant).

Pour faire des économies, donc, la solution la plus ringarde dépassée qu’il soit, a été retenue : des « panneaux de déviation » que les automobilistes prendront le temps de lire en ralentissant fortement – créant un peu plus de pagaille, des « annonces presse » et l’info-travaux municipale envoyée aux médias locaux chaque semaine.

En dernier lieu, ce seront les automobilistes eux-mêmes qui préviendront les radios – notamment France Bleu Besançon, la plus écoutée le matin pour aller au boulot – de la localisation du bouchon dans lequel ils se trouvent.

La belle affaire : quitte à perdre son temps le matin pour aller bosser, autant passer un p’tit coup de fil ou un SMS à la radio écoutée par la grand-mère qui ne se déplace qu’en bus ou qui habite dans le Haut (et n’a donc absolument pas besoin des infos routières bisonto-bisontines).

Et l’on imagine déjà les 18-45 ans être contraints d’abandonner NRJ ou Cherie FM pour une station régionale qui diffusera une information hyperlocale à quelques moments précis de la journée (car France Bleu ne diffuse pas un programme continu 100% local).

Bref, la gestion de l’information routière durant les travaux du tram est à l’image de la communication autour du projet : mal ficelée et désorganisée. Pour une ville qui se targue d’être capitale des nanotechnologies, on a connu mieux en terme d’innovation.

Certes, tout n’est pas si négatif puisque l’application iPhone (officielle) du Tram’ créée par une société montpellieraine vient de sortir. Un premier pas pour rendre service aux citoyens-automobilistes même si d’autres solutions existent.

Parmi elles, la publication des données travaux actualisées quotidiennement sur un portail OpenData pourrait être une réponse à ce besoin d’infos routières en temps-réel.

Mais kézako « OpenData » ?

En anglais, Open veut dire « Ouvert » (ou « libre ») et Data veut dire « Donnée ». Assemblé en bon français, OpenData signifie Données ouvertes.

Pour en savoir plus, une association nantaise a effectué un petit rappel sur l’ouverture des données publiques, c’est-à-dire l’usage des informations non-confidentielles détenues par les collectivités et autres administrations à des fins d’information (cela s’appelle le data journalisme) ou de création de valeur. Voyez l’exemple de Rennes ou Toulouse.

Si tel était le cas à Besançon, nous pourrions imaginer un cas très concret d’usage de ces données : les services de la municipalité proposent chaque jour un fichier informatique « brut » actualisé recensant les points noirs, les zones à éviter, etc.

Dès lors, des développeurs (les gens qui créent des applications mobiles ou des sites Internet, ndlr) pourraient s’en emparer et avec leur talent, réaliser des applications web/mobiles spécifiques pour rendre service aux automobilistes bisontins en leur proposant des itinéraires bis au besoin grâce à la connaissance de la ville dans ses moindres détails ou encore en créant un vrai réseau social hyperlocal d’automobilistes.

C’est futé comme un Bison ça n’est ce pas ?

« Oulaaaaaaaaaaaaaaa mais non non non, ça coûte trop cher ».

FAUX : Le développement de ces outils éphémères (le temps des travaux donc) mais affreusement indispensables serait supporté par les citoyens bidouilleurs/développeurs/professionnels. Le coût pour la collectivité et/ou le budget du tram serait nul (sauf peut-être en temps investi par un employé chargé d’actualiser les fichiers régulièrement) et véhiculerait d’autant plus une image positive pour la collectivité.

Besançon mériterait vraiment son label « ville internet 5 étoiles » et pourrait se targuer d’être réellement avant-gardiste en matière de nouvelles technologies et de service innovant pour les citoyens. Hélas, pour l’instant, on serait plutôt un peut trop attentiste en la matière. Nul doute qu’en 2012, les choses évolueront…

Mais revenons à notre sujet initial : le GPS sera-t-il vraiment inutile durant les travaux du tram ?

Oui et Non.

Si les GPS « normaux » ne seront pas mis à jour avec les données de travaux comme l’a indiqué La presse Bisontine et à défaut d’applications locales crées à partir de données ouvertes par la municipalité pour faciliter cette mise à jour, le GPS embarqué sur un appareil mobile connecté à Internet (un smartphone disent les jeunes) sera quant à lui l’outil indispensable pour éviter de péter un boulon dans les bouchons.

Avant de poursuivre, sécurisons ces propos : l’usage du mobile au volant est formellement interdit.

En cette fin d’année, si vous ne savez pas quoi (vous) offrir à Noël, pensez par exemple au Coyote. Il ne s’agit pas d’attacher un animal pour guider votre véhicule mais de télécharger la petite application éponyme de conduite collaborative.

Celle-ci permet de connaitre la position d’un radar, mais également les autres perturbations (ralentissements, travaux…) signalées par les courageux conducteurs – surnommés « éclaireurs » – qui vous précèdent. Le Coyote est disponible ici sous forme d’application à installer sur un smartphone de type iPhone, Android ou BlackBerry.

Précision importante, arriver plus vite chez vous a un coût : 1,60€ pour le premier mois puis quelques dizaines d’euros par mois pour profiter des mises à jour.

Il existe toutefois d’autres applications comme Wikango. Ce dernier intègre également une fonction d’avertissement des perturbations routières signalées par le réseau d’utilisateurs. En clair : si un bouchon est détecté sur votre trajet, c’est le moment pour vous de ne pas vous aventurer dans cette direction et de dire merci aux conducteurs en signalant à votre tour d’éventuels problèmes sur votre trajet.

Dans le même principe, citons TomTom pour iPhone qui comprend un calcul d’itinéraires optimisé grâce à sa technologie IQ routes. Cette fonction calcule le parcours le plus futé en prenant en compte l’historique des trajets des autres utilisateurs de services GPS TomTom.

Si votre smartphone fonctionne sous le système « Android », vous devriez aussi tester « Glob trafic & Radar » (Gratuit).

Et enfin, le meilleur pour la fin : Waze, sorte de GPS-social. Gratuit.

Cette application mobile de navigation permet aux conducteurs de construire et d’utiliser des cartes, des mises à jour du trafic en temps réel et d’une navigation étape par étape pour améliorer leur trajet quotidien.

Waze comporte un volet social qui permet aux conducteurs de signaler directement aux autres utilisateurs des embouteillages, des contrôles de police, des travaux, des radars de vitesse, etc… à la manière d’un Coyote ou Wikango.

Un must pour partager vos itinéraires-bis et autres détours avec les autres utilisateurs.

En résumé : « Aide toi et la communauté d’éclaireurs t’aidera à gagner du temps ».

Vous l’aurez compris, le GPS n’est donc pas une fausse bonne idée durant les travaux du tram.

Bien au contraire, grâce à votre smartphone équipé d’une puce GPS et aux applications mobiles, ces travaux renforceront peut-être le lien (social) entre les conducteurs…


3, 2, 1, 0 ! C’est parti pour la Voie des Mercureaux ! [vidéos + reportage TF1]

Ce lundi 11 juillet, c’était jour d’inauguration officielle… réservée à des personnes triées sur le volet (élus, représentants de l’Etat, associatifs…) qui ont été acheminées en cars.
La gendarmerie filtrait l’accès et la populace ne passait pas. Crainte sans doute d’une manifestation d’opposants.

A cette occasion, , le JT de la mi-journée consacrait une part importante de son édition à cet événement. Jean-Louis Fousseret, Maire de Besançon et Président de l’Agglomération, répondait à quelques questions. L’intégralité de l’émission peut être visionnée ici.


Aujourd’hui, mardi 12 juillet, la voie des Mercureaux a été ouverte à la circulation.
Le premier véhicule a « foulé » la nouvelle chaussée à 10h17, au rond-point de Beure. Il s’agissait d’une voiture blanche qui attendait depuis un certain temps… ah ! la joie d’être le tout premier !

On imagine déjà l’anecdote familiale transmise de générations en générations :

[quote]Tu sais Papy, il a attendu pendant une journée et une nuit au rond-point de Beure pour être le premier. Il a même dormi dans la voiture alors qu’un loup rodait pas très loin dans le Haut-Doubs ! On a une vidéo regarde ![/quote]
[iframe http://www.youtube.com/embed/OhW9-Vh8qvw?rel=0 575 357]

Premier véhicule empruntant le voie des Mercureaux (vidéo : GeryH depuis le Fort de Planoise)

[iframe http://www.youtube.com/embed/Bo4vkKjlIZE?rel=0 575 357]

Premiers flux montants sur la voie des Mercureaux (vidéo : GeryH depuis le Fort de Planoise)

Vidéo : la voie des Mercureaux aller/retour au départ du rond-point de Beure

[iframe http://www.youtube.com/embed/jxrA0fFucZM?rel=0 575 357]

(vidéo : GeryH)

Vidéo : le contournement de Besançon entre le rond-point de la Vèze et Ecole Valentin

Sur cette vidéo vous pouvez d’abord « suivre » la Voie des Mercureaux – dans le sens descendant – jusqu’au rond-point de Beure.

Puis c’est la portion de 4 km jusqu’au quartier de l’Amitié via Planoise. C’est le maillon manquant. La section du contournement qui reste à créer au plus vite, par risque d’engorgement. Pourtant, à l’heure actuelle, cette dernière phase n’est sortie ni de terre, ni des crayons des ingérnieurs.

Dans l’interview de France 3 Franche-Comté citée ci-dessus, Jean-Louis Fousseret dit à ce sujet :

[quote]Il faut prolonger la voie des Mercureaux, sinon ce sera une catastrophe.[/quote]

La vidéo se poursuit par le dernier tronçon qui fut chronologiquement le premier achevé. Celui qui relie le quartier de l’Amitié à Ecole-Valentin.

[iframe http://www.youtube.com/embed/7d7A4sh-m_0?rel=0 575 357]

Le contournement (inachevé) de Besançon (vidéo : GeryH qui n’a pas fait d’excès de vitesse contrairement aux apparences…)

Bref. C’est fait. La voie tant attendue est ouverte. Voilà qui me rappelle l’ouverture du tunnel sous la Citadelle en 1996 (déjà si vieux ce tunnel… et moi aussi du même coup !?).

Pendant quelques jours ce fut l’attraction bisontine. On y faisait l’aller-retour en voiture juste pour voir cet ouvrage dont la réalité devenait soudain perceptible.

Je parie, sans trop risquer de me tromper, le même « effet curiosité » pour la Voie des Mercureaux dans les jours et semaines à venir.

Profitons-en, c’est l’été et les vacances décongestionnent le trafic. En septembre, cela risque de devenir moins agréable au niveau du rond-point de Beure ! Bouchons en vue…

Et puis ce petit calcul : le coût de la Voie des Mercureaux s’élève à 160,9 millions d’euros. Sa longueur est d’environ 6 km.
Calculons le coût au centimètre : 160 900 000 : 600 000 = 268 et des poussières.

Pensez avec émotion que chaque centimètre de la Voie des Mercureaux que vous emprunterez a coûté la modique somme de… 268 euros.

Cela en fait le contournement le plus cher de France ! Au passage, voilà pourquoi je mets toujours une majuscule au V de Voie des Mercureaux… le luxe se doit d’être ostentatoire.

Mise à jour le vendredi 15 juillet

Le 13h de TF1 diffuse un reportage sur la voie des Mercureaux. Titre ironique : « Doubs : 160 millions d’euros pour 6 km »
Et à la fin du reportage… surprise ! On nous offre un chiffrage de la voie au centimètre en arrondissant : 270 euros.

On dirait bien que TF1 prend ses sources un peu partout, y compris sur les blogs.

Et vous ? Vous avez roulé sur la Voie des Mercureaux ? Qu’en pensez-vous ?

Donnez votre avis dans les commentaires ci-dessous !

Sur le Web