Archives de catégorie : Insolite

Léon

Léon, c’est le dernier. A moins que ce soit le premier.
Lui préfère d’ailleurs voir les choses comme ça : être en tête de cortège plutôt qu’en queue de peloton. Par amour-propre sans doute…
D’autant que Léon n’a pas toujours tenu la pôle position

En prenant des cernes, Léon est devenu un peu snob : il aime à se considérer comme le seul arbre de la place plutôt que comme le quatre-vingt-septième du quai.

C’est lui que l’on croise en premier quand on longe le Doubs depuis Battant. Il est aussi le premier à nous offrir son ombre généreuse quand le soleil plombe en été.

Sa situation lui offre une vue bien dégagée sur la place Jouffroy et sur le pont. Alors depuis toujours, Léon observe et il regarde la ville changer.

[iframe http://maps.google.fr/maps/ms?hl=fr&ie=UTF8&t=k&msa=0&msid=206867941943393743688.00049eb5271ef62afa695&ll=47.239785,6.019912&spn=0.001275,0.00228&z=18&output=embed 570 450]
Et puis il y eut ces moments décoiffants qui rythmèrent son existence de souvenirs inoubliables…

1910. Le Doubs est monté si haut que le Pont Battant en fut presque submergé. Léon était encore si jeune. Il en conserva une crainte de l’eau et des caprices de cette rivière…
Dès lors, ses branches poussèrent plus volontiers dans la direction opposée.

Juin 1940, le Pont Battant : Boum !

Ce jour-là, il se souvient, ce fut comme un automne précoce. De nombreuses feuilles arrachées par le souffle. Les rescapées furent recouvertes d’une poussière jaune ; celle des pierres du vieux Pont presque deux fois millénaire.
Rien n’est éternel. Léon le comprit alors pour la première fois.

Et ce fut le début d’un hiver très long.


Quand le printemps revint, les Bisontins bâtirent un nouveau pont. Quelques arbres trop proches furent abattus. Pas éternels eux non-plus.
Et c’est ainsi que Léon devint le premier.

Quelques années plus tard, ce furent l’espoir et la colère de ce flot d’hommes et de femmes : les LIP.
Il les vit venir vers lui depuis la rue Battant, puis ils le dépassèrent.
A cet instant, Léon aurait voulu les suivre. Mais les racines ça vous retient.


Plus récemment est arrivé ce nouveau voisin avec ses drôles de racines.
Plus jeune, Léon l’aurait certainement considéré comme un rival sur ses terres. Mais aujourd’hui, il prend plaisir à observer la valse des passantes qui lui lancent des œillades complices, les enfants qui le touchent et lui parlent, les fêtards qui lui griment la face et le coiffent d’objets de toutes sortes.

Léon, ça lui fait des vacances…


Léon a été abattu le lundi 23 janvier 2012.
Les témoins présents sur place m’ont rapporté qu’il fut le premier du quai à tomber.

Léon en quelques clichés

Cantonales : Georges Tron en 3D à Besançon !

Georges Tron, le secrétaire d’État à la Fonction publique, était en visite à Besançon ce mercredi 2 février 2011.
Au programme  : rencontre avec des jeunes Francs-Comtois (encartés chez les Jeunes Populaires il va sans dire) et visite de petits commerçants dans le quartier de St-Ferjeux…

Ah oui ! N’oublions pas cette précision importante : Georges Tron ne venait pas dans notre ville en tant que secrétaire d’État à la Fonction publique mais simplement en tant que Georges Tron, venu soutenir les candidats UMP aux élections cantonales de mars prochain…

Il va sans dire que les candidats en question, s’ils avaient eu le choix, auraient sans doute préféré recevoir le soutien de ténors de l’UMP tels que Michèle Alliot-Marie (génial !), Frédéric Lefebvre (super !) ou Éric Woerth (ouais !).
Mais voilà… l’envoyé fut Georges Tron et l’on imagine aisément les yeux écarquillés du petit commerçant voyant pénétrer Georges Tron dans son établissement :

– Bonjour Monsieur le boucher, je suis Georges Tron !
– Qui ?
– Euh, Georges Tron… j’accompagne Madame Dalphin…
– Qui ?
– .Euh… Madame Dalphin… votre candidate aux élections cantonales…
– Des élections ? Encore !?

Bref, en images ça donne le grand moment de sociologie qui suit et que l’on doit à l’initiative et à l’humour d’un sympathique vidéaste anonyme. Merci à lui !

Une pluie d’oiseaux comtois… en 1676 !

Le phénomène a fait le tour des médias et le buzz continue sur le Web.
Durant la nuit du Réveillon, des milliers d’oiseaux morts sont mystérieusement tombés du ciel sur la localité de Beebe, aux États-Unis (Arkansas).
Depuis, on pense savoir que les volatiles ont été terrorisés par le feu d’artifice tiré durant la nuit du Réveillon. Leur peur panique expliquerait donc cette macabre pluie de plumes.



Mais voilà, depuis l’on signale d’autres cas de « pluie d’oiseaux morts » : en Louisiane, en Suède et au Québec.
On imagine déjà les oiseaux de mauvaises augures (sans jeu de mots) s’en donner à coeur joie… « la fin du monde et bla bla bla… »

Et chez nous ?

Rien à signaler dans l’actualité récente. Nos oiseaux vont bien, merci. Toutefois, en cherchant un peu dans les mémoires… les très vieilles mémoires, nous trouvons un cas fort intéressant que Gallica (la prodigieuse bibliothèque numérique de la BNF) porte à notre connaissance.
Ce document rédigé en mars 1676  relate un phénomène qui se serait déroulé le 26 février de la même année dans notre actuel Jura…
Son titre flippant :

Relation véritable du combat prodigieux des oiseaux, donné dans la basse région de l’air, entre les villes de Dôle et de Salins, le 26 février dernier

Le document imprimé est rédigé en « français d’époque » mais reste parfaitement compréhensible…
En substance, l’auteur relate un combat dantesque de plusieurs heures entre des oiseaux de toutes espèces qui auraient ensuite été retrouvés morts par milliers entre Salins(-les-Bains) et Dole.
Évidemment, on devine que l’auteur en rajoute (description des oiseaux, quantité d’oiseaux morts…) afin de dramatiser le récit qu’il fait d’événements auxquels il n’a vraisemblablement pas directement assisté. Difficile donc de savoir ce qui s’est réellement passé en 1676…

Extraits retranscrits par mes soins dans un français plus contemporain (sous réserve d’erreurs) :

(…) Mais il y a bien du temps qu’on n’a entendu parler d’une chose aussi surprenante et prodigieuse que de ce qui arriva le 26 du mois passé, entre Dole et Salins en Franche-Comté. Sur les neuf heures du matin il parut des légions d’oiseaux si nombreuses que l’air en devint obscur, et comme s’ils s’étaient donnés là le rendez-vous pour leur champ de Bataille, après avoir tournoyé en confusion l’espace de deux heures, de même que s’il était arrivé quelque querelle ou démêlé entre eux, ils se séparèrent en deux corps avec un espèce de défi dont l’effet suivi bientôt, car après avoir donné le signal par des cris et des sifflements terribles et dont tous les lieux aux environs retentirent, ils vinrent fondre les uns contre les autres avec toutes les formes qui s’observeraient entre deux armées ennemies, conduites par des chefs également braves et expérimentés ; ils commencèrent par des escarmouches et étant venus des prés, aux prises, ils combattirent durant plusieurs heures avec tant d’ardeur et d’animosité de part et d’autre, qu’on en trouva plusieurs milliers sur la terre, tant d’étouffés qu’à demi-morts, qu’ensanglantés, que déchirés et le reste des deux partis ennemis en battant des ailes (…) se retirèrent sans qu’on ait su où ils se sont reposés.

Première remarque : le point n’était pas un signe de ponctuation répandu à l’époque… Seconde remarque : on fumait quoi naguère?

(…) Les buissons de la hauteur d’un homme s’en sont trouvés couverts et on en a trouvé la terre couverte à monceaux en beaucoup de lieux, plus de cinq cent pas en longueur où le fort du combat s’est donné, sans plusieurs centaines que l’on a trouvées dispersées çà et là, outre ceux qui sont allés mourir en plusieurs lieux, selon la vigueur qui leur restait où ils sont tombés.

(…) Les Magistrats des Villes ayant une juste appréhension que cette grande quantité d’oiseaux morts n’infectait l’air au lieu où ils sont tombés, ont envoyé là plusieurs pionniers de Dôle pour les y enterrer, dont quelques-uns étant resté malades, soit par la faiblesse de l’imagination qui se laisse facilement blesser d’impressions fâcheuses dans les événements extraordinaires, soit par quelque malignité dont on ignore la cause, cela a donné une telle appréhension à tous ceux de cette Province que beaucoup de gens auront de la peine à s’en remettre.

Et cette conclusion toute en prémonition funeste du chroniqueur :

Il serait trop long si j’entreprenais de déduire ici toutes les interprétations que chacun donne à un événement si étrange selon que la passion anime ou abaisse les coeurs.

Mais se trouvant des morts de toutes les espèces, la plupart conviennent que c’est un étrange présage infaillible de grandes Guerres funestes également à toutes les nations.

Dieu nous en préserve.

Pour satisfaire la curiosité de ceux qui voudront se confirmer dans cette persuasion de cette vérité ; qu’ils voient les Prophéties de Nostradamus, ils y trouveront la suivante qui est à la fin de la première Centurie, Article cent, la prédiction du combat de ces oiseaux entre Dole et Toscane qui est un petit bourge à quatre lieux de Dole.

Longtemps au ciel sera veu gris oiseau,
Aupres de Dole & de Touscane terre:
Tenant au bec un verdoyant rameau,
Mourra tost grand & finera la guerre.

Et voilà comment Nostradamus en personne aurait prévu notre pluie d’oiseaux jurassiens un siècle plus tôt.
En passant, je ne sais pas de quelle localité proche de Dole il peut bien être question…
Quant au présage funeste… rappelons que deux ans plus tard, la Franche-Comté était définitivement rattachée à la France par le Traité de Nimègue. De là à en déduire que ce texte est l’œuvre d’un régionaliste comtois…

Voici l’intégralité du document tel que vous pouvez le consulter sur Gallica. Pour le télécharger en PDF c’est ici.
Tout apport historique sera le bienvenu (mail privé ou commentaire).

Il immortalise le passage à la TNT en Franche-Comté !

Yannick Olivier est un drôle de jeune homme qui a eu l’excellente idée de magnétoscoper le basculement vers la Télévision Numérique Terrestre (TNT) durant la nuit du 15 au 16 novembre en Franche-Comté.

Des images qui resteront dans la mémoire collective des téléspectateurs Francs-Comtois… qui pour un certain nombre d’entre eux ne reçoivent d’ailleurs plus du tout d’images depuis quelques heures…

Vu à la radio…

Hier la twittosphère française était en ébullition et dans l’attente de l’annonce de la composition du nouveau Gouvernement, ce fut une avalanche de tweets drôles, moqueurs, grinçants… comportant le hashtag #remaniement .

Ce matin, dans sa chronique « Deux minutes du Net » sur Europe 1, Guy Birenbaum en a proposé un florilège.

A ma grande surprise, l’un de mes tweets a été retenu avec celui d’une jeune belge pour l’amical « prix du message le plus drôle »…  Pas peu fier !

Ce tweet était une réponse à Nicolas Béliard qui avait eu l’idée de la fumée blanche. Merci à lui et merci à Guy Birenbaum.

EXCLUSIVITE : la première interview de Miss Twitter Franche-Comté !

On a déjà beaucoup parlé sur ce blog et sur Twitter de l’élection de la première Miss Twitter Franche-Comté.

Ce qui n’était au départ qu’une boutade lancée à la cantonade a fait l’objet d’un petit buzz sur Twitter et sur le Web grâce à une publication à la une du Post et à sa reprise sur quelques sites, notamment sur Developpez.com .
Cette fois ça y’est ! Les résultats ont été proclamés dans la matinée : c’est Sophie Graehling alias @sofyling qui est l’heureuse élue. Les deux dauphines qui la talonnent sont @ViolaineDomon et @DelphineBinet.

Le Journal le Pays lui a consacré un article, et France 3 Bourgogne Franche-Comté a publié un billet sur son site avant d’annoncer l’élection durant son journal télévisé du soir :

httpv://www.youtube.com/watch?v=fq1aBczU3Hc
(Merci @YannickOlivier pour la vidéo)

En exclusivité Sophie a très gentiment accepté de répondre  à quelques questions :

Nous avons voulu réaliser une interview un peu différente en prenant en compte la spécificité de ce titre de Miss « Twitter ».
L’interview a donc eu lieu sur Twitter, par échange de messages (tweets) et nous nous sommes donné une contrainte : questions et réponses devaient être rédigées en 140 caractères exactement. L’échange est ponctué de photographies prises par notre Miss et sur la dernière, elle nous montre son vrai visage !

BisonTeint
Chère sofyling, te voici fraîchement auréolée du titre de Miss Twitter Franche-Comté. Répondras-tu aux questions d’un modeste bison teint ?

Sofyling
En cette journée de la gentillesse, comment la première miss twitter Franche-Comté pourrait te le refuser? Je suis donc toute « à toi » Bison!

BisonTeint
Sophie, puisque c’est bien Sophie n’est-ce pas? Quel est le secret qui t’a fait Miss sans que jamais en maillot de bain tu ne te trahisses ?

Sofyling
Les secrets de Sophie sont une grande dose de motivation saupoudrée d’amis français, canadiens et norvégiens, enrobée d’une pincée de chance

BisonTeint
Tu t’es montrée très persévérante dans cette course au diadème tout en faisant preuve de beaucoup d’humour. Deux traits de ta personnalité ?

Sofyling
Persévérante,oui pour ce que je veux! Drôle, je l’espère et m’y applique chaque jour un peu plus pour égayer la vie de ceux qui m’entourent.

BisonTeint
Pourquoi le choix de cet oeil comme avatar ? Beau (demi) regard mais au-delà de ça que nous apprend-il sur toi ? Que recherche-t-il là-bas ?

Sofyling
Parce que l’on peut y « lire » ce qui ne peut être dit, qu’il permet de voir au delà des apparences, et qu’il sert à figer l’instant présent..

BisonTeint
J’ai ouï dire que tu avais fréquenté récemment les coulisses du concours de Miss Franche-Comté. Mais que faisais-tu donc dans cette galère ?

Sofyling
Certes, j’ai eu la chance d’assister aux deux élections de miss FC et d’échanger avec la dame au chapeau! Travail et nostalgie se sont mêlés

BisonTeint
Un honneur ce titre de Miss Twitter Franche-Comté mais aussi une sacrée pression : défendre l’image de ta région durant 1 an en 140 signes ?

Sofyling
Oui pas simple! Surtout que depuis ce matin nombre de gens me font signe je te signale. Par chance, je trouve ça beau les cygnes, alors 140!

BisonTeint
Et comment vois-tu ton rôle? Vas-tu devoir retweeter tous les messages évoquant nos paysages comtois, le Morbier, Peugeot ou le FC Sochaux ?

Sofyling
Je ne pense pas avoir de devoirs, si ce n’est celui de promouvoir au mieux twitter avant de continuer mon bout de chemin en toute simplicité

BisonTeint
Osons aborder un point très délicat qui divise souvent les Francs-Comtois… Parlons saucisse. Sophie, tu es plutôt Morteau ou Montbéliard ?

Sofyling
N’oublions pas que je suis une peau de vache née à Montbéliard alors sans aucune hésitation je suis plutôt tentée par la seconde proposition

BisonTeint
Tu habites dans la ville du lion le plus célèbre de l’Est. Tu réponds aux questions d’un bison anonyme. Même pas peur des animaux sauvages ?

Sofyling
J’ai apprivoisé le bison durant plusieurs années à en rugir de plaisir. J’ai certes des peurs, mais surement pas celle de l’animal sauvage!!

BisonTeint
Merci Sophie et encore bravo pour cette élection qu’il s’agira de fêter dignement. Je te souhaite plein de nouveaux followers sur Twitter !

Sofyling
Merci surtout au créateur de cette élection, à toi pour l’avoir promue via ton blog et à tous ceux qui m’ont suivi dans cette folle aventure

Sophie Graehling a également interviewée dans l’émission Zappez + Net du samedi 20 novembre sur France 3 Bourgogne Franche-Comté

httpv://www.youtube.com/watch?v=RDWdL1pLLvk

Pour suivre Sophie sur Twitter c’est ici : @sofyling

Une « Miss Twitter »… bientôt en Franche-Comté

Bon sang mais c’est bien sûr ! Nous allons organiser l’élection de Miss Twitter Franche-Comté. Le projet est ainsi né de l’esprit tourmenté mais non moins sympathique du célèbre Twitter’addict bisontin @blogbesancon.
Ont été déclarées candidates toutes les twitteuses actives de la région… les malheureuses n’ont même pas eu à se prononcer.

Heureusement, point de visées machistes et lubriques,  pas non plus de jugement au physique puisque de l’apparence physique de ces dames et demoiselles nous ne savons rien ou si peu. Non, c’est plutôt l’humour, le bon esprit et les affinités twittesques qui sont prises en compte pour voter.
Derrière tout cela, il y a bien sûr l’envie de faire découvrir Twitter à de nouveaux Francs-Comtois.

Alors qui peut voter ?

Tous les internautes désireux de le faire… mais une seule fois !

Pour qui voter ?

Voyez la liste de pseudos ci-dessous… derrière chacun d’eux se cache l’une de nos candidates… il ne reste qu’à choisir.

C’est bien gentil mais comment je fais mon choix ?

Une première solution : prenez connaissance des « tweets de présentation » que certaines candidates ont rédigé. Elles se sont présentées en 140 caractères tout juste !

Sinon, retrouvez-les sur Twitter. Comment ? Vous ne connaissez pas encore Twitter ? Alors suivez-moi :

  • inscrivez-vous en vous rendant ici ;
  • vous pourrez alors vous abonner aux messages (tweets) publiés par chacune des candidates en revenant sur cette page et en cliquant sur son pseudo (commençant par @) ;
  • sa page Twitter s’ouvre alors. Il ne reste qu’à cliquer sur .
  • recommencez ensuite la procédure avec chaque personne que vous voulez suivre.

Attention ! Certaines personnes ont un profil privé. Il faut alors envoyer une demande pour s’abonner à leurs tweets.

Maintenant que j’ai fait mon choix, comment voter ?

Il faut tout vous dire à vous ! On descend dans la page, on « coche » le pseudo choisi puis on clique sur « Vote » tout en bas.

Et après ?

La proclamation des résultats aura lieu sans doute samedi 13 novembre et Miss Twitter Franche-Comté sera célébrée comme elle le mérite.
Pour ma part, j’aimerais assez lui consacrer un petit billet sur ce blog avec son accord.

Est-ce bien sérieux tout ça ?

Et comment ! Le quotidien régional Le Pays a consacré un article à cette élection. Si après ça vous doutez encore…

Mister Twitter c’est pour quand ?

On en parle…

Et sur Twitter, il y a autre chose à faire ?

Oui, oui… on échange, on s’amuse, on apprend, on s’énerve aussi… venez ! Venez ! Moi c’est @BisonTeint

Mise à jour : jeudi 11 novembre à 22h45 … l’épreuve !

Dans toute élection de Miss… il y a des épreuves. Celle-ci ne peut pas y échapper.
Toutefois, nos candidates éviteront les traditionnels défilés de maillots de bain et autres pose en meringues de mariées. Ouf !

Nous allons faire appel à l’humour, à l’esprit et au talent (si ! si !) de nos candidates en demandant à toutes celles qui le souhaitent de se présenter en un seul tweet.
Comme vous le savez sans doute, Twitter limite chaque tweet à 140 caractères maximum.

L’idée est de pousser un peu plus loin cette contrainte puisqu’il est demandé à chacune de se présenter :

en 140 caractères EXACTEMENT. Pas un de plus. Pas un de moins.

Procédure à suivre pour les candidates : annoncer leur présentation dans un premier tweet puis se présenter dans le tweet suivant afin de bénéficier de l’intégralité de leurs 140 caractères…
Exemple : Je vais tweeter mon petit texteeeeuuu !

Je compilerai ensuite les tweets sur cette page…

Creusez-vous bien les méninges car pour beaucoup d’électeurs internautes, ce tweet de présentation sera source d’inspiration…

.

France 3 Franche-Comté en parle ce vendredi 12 novembre !

httpv://www.youtube.com/watch?v=6Uj-v37yTow

Les candidates se présentent en 1 tweet de pile 140 caractères !

Votez pour elles grâce au formulaire ci-dessous…

Mise à jour : Miss Twitter Franche-Comté a été élue le samedi 13 novembre… la suite est ici.

Source : http://www.tramway-grandbesancon.fr

Le tramway bisontin passera finalement par… la Boucle !

Acte manqué ou jolie boulette, ce tracé longe bien le quai entre le pont Canot et le pont Battant mais… pas le bon puisqu’il passe à l’intérieur de la Boucle et n’emprunte d’ailleurs aucun de ces deux ponts…

Ouvrez l’oeil !

Détail du tracé du tramway bisontin entre le pont Canot et le pont Battant

Source : http://www.tramway-grandbesancon.frPour se faire un idée du véritable tracé, mieux vaut se référer à l’excellente vidéo présentant le parcours vu du ciel présente sur la même page du « Tram’Web« .

Mise à jour (samedi 9 octobre à 20h00)

Tiens, tiens… les grandes oreilles du Tram’Web sont attentives à ce qui se passe ailleurs sur le Net. Une rustine a été posée en urgence sur la page concernée et le tracé est désormais orphelin de sa Boucle… histoire de masquée la boulette. Désolé pour le technicien qui a dû intervenir en urgence durant ce week-end ensoleillé.

Tracé du tramway bisontin tel qu'il était présenté le samedi 9 octobre 2010 à 20h30 sur la page http://www.tramway-grandbesancon.fr/le-trace.html

Dommage, un petit message sous forme de clin d’œil aurait pu accompagner cette modification, histoire de montrer qu’il y a des vrais humains qui écoutent (y compris sur Facebook) et réagissent derrière cette belle machine bien huilée…
Un petit merci aussi pour celui qui a découvert la boulette ? Non, là ce serait sans doute trop demander !

Heureusement que pour les « archives du Net », j’avais pensé à effectuer une capture d’écran de la page non « rustinée ».

Capture de la page concernée ce vendredi 8 octobre 2010 à 23h30 :

Capture de la page en date du vendredi 8 octobre 2010 à 23h30

Mise à jour (dimanche 10 octobre à 20h00)

L’Est Républicain reprend la boulette dans son billet du dimanche 10 octobre sous la plume de Éric Daviatte.Billet de l'Est Républicain du 10 octobre 2010

Le futur tramway du Grand Besançon arrive enfin à la station Web

Enfin, il existe.
« Il » c’est le portail Internet du futur tramway du Grand Besançon qui est tout juste accessible depuis ce jeudi 7 octobre 2010 à l’adresse suivante :

http://www.letram-grandbesancon.fr

Dommage que cette initiative voit le jour trois mois après que la décision définitive ait été prise. Certains dont je suis auraient aimé qu’un site comme celui-ci ait existé en amont de la décision finale. Cet espace aurait permis d’associer les Bisontins et Grands Bisontins à un projet encore en cours d’élaboration en leur faisant partager les avancées, en les informant directement sur les difficultés rencontrées et les choix effectués. Mais aussi en éveillant leur curiosité vis à vis de ce mode de déplacement, en suscitant l’envie vis à vis de ce projet ambitieux.

Ce nouveau portail servira certainement en partie à cela mais voilà, le projet a déjà été voté. La vocation de cet espace ne sera donc pas d’associer les gens à une décision à prendre pour l’avenir de leur ville mais plutôt de les convaincre du bien fondé d’un choix déjà fait et validé par les élus de la Communauté d’agglomération.

Alors certes, il y a eu en amont des réunions publiques, des articles dans le BVV et des dossiers très bien ficelés mais rien sur le Net alors que tellement de choses s’y passent aujourd’hui.

Pour preuve, le tout et le n’importe quoi qui s’est propagé sur Facebook. L’affaire des platanes du Quai Veil-Picard est devenue affaire d’État et parfait catalyseur du rejet de certains vis à vis de ce projet de tram… rejet souvent primaire et et sans discernement que l’on pourrait résumer ainsi :

arbres = nature = vie = bonheur CONTRE tramway = machine = mort = malheur

Il n’y a qu’à lire certains commentaires sur le groupe Facebook « non à l’abattage des 87 platanes du quai Veil Picard à Besançon » (plus de 4000 membres tout de même !) :

Non et Non à l’abattage de ces arbres…. je les ai toujours connus…..La nature disparait pour faire place au béton, goudron et profits de certains…..et tout ce fric gaspillé pour couper et ensuite…..nos jolis quais dénaturés, moches…. Attention la nature se venge toujours, on a vu ces catastrophes dernièrement…..

.

NON AU TRAM OUI A LA VERDURE ET LA BEAUTE

Durant les longs mois d’élaboration de ce projet, les détracteurs de tout poil ont donc eu le champ libre sur Internet. Sur Facebook, on a assisté à une « drôle de guerre » : les contre d’un côté et les pour de l’autre. Chacun s’auto-congratulant à coup de « j’aime » complices et évitant surtout le débat de fond avec le groupe adverse.

Sur le Web, on a laissé dire beaucoup de choses sur le tramway sans jamais contrer de manière argumentée et sans communication efficace prompte à rééquilibrer la balance.
Les commentaires sous les billets, notamment sur Macommune.info s’en sont donnés à cœur joie. Et le malheureux qui osait afficher son soutien au tramway était immédiatement soupçonné d’être à la solde de la majorité en place à Besançon ; voir pire : d’être employé par le lobby des fabricants de tramways !

Malheureusement, dans l’opinion bisontine, les dégâts de ce manque de communication en amont sont bien présents. Il suffit de lancer la discussion sur le tramway pour que jaillissent des réactions viscérales.

Laisser la dimension Internet de côté durant la phase d’élaboration d’un tel projet c’est aussi en déposséder ceux qui sont présents au quotidien sur le Net et notamment sur les réseaux sociaux ; et ils sont de plus en plus nombreux et de tous âges.

On a laissé de côté l’incontestable pouvoir de mobilisation que peuvent générer aujourd’hui des réseaux comme Facebook. C’est dommage, car cette capacité aurait également pu profiter au tramway.

Voici donc un beau portail visuellement agréable et qui semble parfaitement conçu pour communiquer sur les bienfaits annoncés du tramway. Une volonté de communiquer qui ne s’aventure toutefois pas (encore ?) sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook). Par peur d’une communication moins maîtrisée ?

On cause de Bison teint 2014 dans l’Est Républicain !

Mairie, veux-tu être mienne ?

Le 18 septembre dernier, Jean-Louis Fousseret, Maire de Besançon, annonçait son intention de remettre le couvert en 2014 pour un troisième mandat en tant que premier magistrat de la ville.
Dans la foulée, quelques jours plus tard, c’est Yves-Michel Dahoui, adjoint à la Culture qui, dans une interview accordée à l’Est Républicain, se voyait parmi les prétendants possibles à la succession…

Afin d’éviter une guerre fratricide des candidats au sein du PS mais aussi pour permettre aux autres prétendants de tous bords de s’économiser une campagne forcément coûteuse et éreintante ; pour toutes ces raisons donc, je décidai, le cœur ampli d’abnégation, de faire à Besançon le don de ma personne…

J’en fis l’annonce sur Twitter dès ce mardi 28 septembre :

C'est officiel, je serai le prochain Maire de Besançon. Un conseil : commencez dès aujourd'hui à me cirer les sabots.

A comparer avec la réponse que M. Dahoui donnait à l’Est Républicain (édition du 27/09 dernier)  :

On dit que vous vous verriez bien maire…
Je suis de ceux qui peuvent prétendre si le maire passait la main mais je n’y songe pas chaque matin en me rasant. C’est au maire de décider s’il souhaite continuer ou non. J’ai des idées pour la ville mais je ne maîtrise pas les circonstances.

Alors c’est laquelle l’annonce la plus sincère ? la plus directe ? la plus exempte d’oripeaux diplomatiques superflus ? hmmm ?

Revenons à nos bisons …

Dans les minutes suivant cette annonce, quelques personnes qui me suivent sur Twitter postent des réactions amusées dont celle-ci en forme de gros clin d’oeil à l’interview très récente de M.Dahoui.

Je décide alors d’en remettre une petite couche et je m’insurge :

1 heure après l'annonce de ma future élection, tjrs aucune demande d'interview de la presse locale et régionale. Bande de ploucs !

Emmanuel Deshayes, journaliste à France 3 Bourgogne et Bisontin très présent sur Twitter, ne tarde pas à réagir en grand professionnel de l’information qu’il est. Toujours à l’affût du scoop et de l’occasion de sourire un peu…

Le projet de Tram est maintenu ou pas ?

Je décide de répondre à sa question et dégaine quelques « propositions » rendant le projet de tramway évidemment obsolète :

Je pense prendre une mesure prompte à rendre inutile une grande partie des déplacements quotidiens dans le Grand Besançon.

Interdiction pour tous les non-Bisontins intra-muros d'occuper des emplois à Besançon. Préférence municipale.

Supprimer les transports en commun dans le sens Planoise-Centre (ça descend) et ne conserver que Centre-Planoise (ça monte)

Un bison complètement à l’Est

Surprise et fierté non feintes ce mercredi matin lorsque l’on m’apprend que l’Est Républicain me consacre un billet en troisième page signé de Yves Andrikian, l’auteur précisément de l’interview de M.Dahoui parue la veille.

"le bisonteint" billet paru dans l'Est républicain du mercredi 29 septembre 2010En plus lisible :

Billet paru dans l'Est Républicain le mercredi 20 septembre 2010

Voilà que « l’Est » (pour les intimes) reprend mon « communiqué ». Ils ont de l’humour c’est bien mais en lisant un peu plus avant, je redécouvre mes mots dans un contexte quelque peu différent. Forcément troublant.

Ainsi aurais-je annoncé mon intention de « supprimer les transports en commun dans le sens Planoise-Centre-ville »… afin de permettre aux gens de la Boucle de « rester entre soi »
Mais alors ?  Je suis un gros bourgeois limite facho qui s’ignore ?! Comment puis-je me fréquenter depuis tant d’années sans m’être aperçu de rien ??  Je vais me quitter c’est sûr.
Un bison on l’aime ou on le quitte…

Ainsi Yves Andrikian a omis de recopier le « ça descend » et il est vrai que sans cette petite parenthèse, la proposition prend un tout autre sens (de l’humour). Le second degré est éclipsé.

« Second degré » vous avez dit ? J’ai comme l’impression qu’Yves Andrikian n’a pas perçu cette dimension dans mon annonce et dans les messages qui l’ont suivie. Je deviens un bon gros comique de droite.
Évidemment, personne n’a cru une seconde que je pouvais être Yves-Michel Dahoui planqué derrière un masque de bison… quant à ce monsieur Vialatte, je suis désolé d’avoir plagié le titre de son ouvrage sans même le connaître.

Il est vrai que sur ce blog, certains billets sont sérieux (ici et notamment), mais d’autres le sont beaucoup moins. J’invite à ce sujet ceux qui prendraient tout cela trop au sérieux à lire la dernière ligne de cette page.

Mais revenons quelques instants à l’histoire même de ce billet qui s’appuie sur des messages (tweets) échangés sur Twitter. Le plus troublant, c’est de découvrir que l’on est écouté d’une oreille accolée à la cloison extérieure. Laquelle oreille ne peut pas percevoir tout ce qui se dit ou se « non-dit » à l’intérieur.

En d’autres termes, Yves Andrikian gagnerait à contribuer au fil local de Twitter ou du moins à le suivre régulièrement avant d’y piocher des informations forcément fragmentaires.
En l’attente de le rencontrer sur la twittosphère bisontino-comtoise, qu’il soit remercié pour cette publicité inespérée. Quant à Emmanuel Deshayes, qui s’est en définitive fait piquer les réponses de sa première twitt-interview, j’espère qu’il ne lui en tiendra pas rigueur.