« Concernant ce non-événement sur le quai Veil Picard, ce n’est qu’une étape technique qui devait survenir sur un quai fermé pour travaux depuis plusieurs mois, rien de plus … »
Voilà ce qu’un élu bisontin de la majorité municipale (Franck Monneur) écrivait en janvier dernier sur Facebook suite à l’émoi suscité par l’abattage des arbres du quai Veil Picard. Abattage qui avait été lancé en catimini par peur des réactions des méchants Zécologistes et autres platanophiles obsessionnels…
Bref, ça c’est fait et nous voici quelques mois plus tard, à quelques heures de la pose très médiatisée (élus invités, journalistes convoqués, retransmission en direct sur Internet) du premier rail du tramway sur l’avenue François Mitterrand.
Un acte purement technique donc mais que la communication (jusque là assez problématique) du tram Tram va tenter de transformer en un événement fédérateur prompt à concrétiser un peu l’arrivée encore bien lointaine des premières rames bleu turquoise.
Mais ne boudons pas notre plaisir et transposons à ce vendredi 22 juin, la citation de Franck Monneur, puisqu’elle est à l’évidence parfaitement adaptée à l’événement du jour :
« Concernant ce non-événement sur l’avenue François Mitterrand, ce n’est qu’une étape technique qui devait survenir sur une voie en travaux depuis plusieurs mois, rien de plus … »
Le vendredi 22 juin 2012, le premier rail du tramway de Besançon sera officiellement posé avenue François Mitterrand.
Pagaille, ferraille, grisaille, Bisontins qui braillent. Aïe aïe aïe ! Faudrait pas que le tram déraille…
Vite ! Vaille que vaille, saisir le gouvernail, éviter la mitraille et les diseurs qui raillent.
Il faut trouver un éventail afin de chasser cette grisaille. Ramener les brebis au bercail.
Alors inviter tout le sérail. Lui servir mangeaille et cochonnaille arrosées de jus de papaye et de crémant extra-dry.
Puis, médaille au poitrail et fier comme un samouraï, inaugurer LE PREMIER RAIL.
Non pas comme un bout de ferraille, comme un détail ou un bonzaï. Plutôt sortir tout l’attirail et faire de ce feu de broussailles de merveilleuses retrouvailles.
En somme, la fin de la grande muraille séparant les ouailles de l’éminent épouvantail :
« – Oh que m’offrez-vous là mon ami ? Un rail de fiançailles ? Je tressaille, je défaille, les émotions m’assaillent… ».
A moins bien sûr que la belle bâille, piaille et puis s’en aille. Tournant le dos aux épousailles, au rail, à cette canaille d’autorail :
« Ton feu de paille sent l’ail et pis y’a pas marqué cobaye. Bye bye. »
Cette banderole près du Super U de l’Amitié, devant l’accès aux deux tours du quartier. L’implantation d’une antenne de téléphonie mobile y est prévue. Les habitants des HLM en ont visiblement assez d’être quasiment les seuls à vivre avec les antennes de téléphonie au-dessus de leur tête.
Depuis, est arrivé Free Mobile, quatrième opérateur de téléphonie mobile ; et Free a bien du mal à trouver des emplacements disponibles pour implanter ses nouvelles antennes.
Dans les copropriétés c’est quasi-impossible : il suffit qu’un copropriétaire s’y oppose et l’installation ne se fait pas.
Certains édifices publics sont alors utilisés mais comme les antennes doivent être placées sur des points élevés, il ne reste bien souvent que les immeubles HLM à disposition. La loi impose d’informer les habitants de la présence d’un émetteur mais leur avis n’est pas requis.
Alors parfois, on camoufle les antennes. On les déguise en fausses cheminées. Officiellement pour des raisons de sauvegarde du patrimoine et pour les intégrer dans le paysage.
Mais ce camouflage est aussi une solution ne pas éveiller les inquiétudes vis à vis d’une technologie devenue nécessaire (qui se passerait de son téléphone mobile ?) mais dont personne ne veut assumer les risques sanitaires encore mal connus…
Ce que vous venez de lire est un extrait du tract que le député UMP sortant Jacques Grosperrin a distribué aujourd’hui dans certains villages de la 2e circonscription du Doubs. Cet exemplaire et ses nombreux frères ont été gracieusement offerts aux parents de l’école de Beure. Des personnes me confirment que plusieurs autres écoles ont reçu la visite de la GrosperrinTeam 2012.
On y apprend que Jacques Grosperrin est « un député protecteur » puis on nous explique cette notion : le député est intervenu activement auprès de l’Inspection Académique pour soutenir des écoles menacées de fermeture. Des écoles de sa circonscription évidemment.
Voilà donc Jacques Grosperrin – auto-proclamé Saint Patron des écoles de la 2e circonscription du Doubs à trois jours du deuxième tour des élections législatives. Plus c’est gros hein…
Rappelons tout de même que Jacques Grosperrin, comme il le rappelle à qui veut l’entendre, est persuadé que le nombre d’enfants par classe n’est pas lié à la réussite de élèves. Ces deux facteurs ne sont pas du tout corrélés voyez-vous. Et à l’appui, il vous avance les résultats d’une étude soit disant confidentielle mais très très très sérieuse. Si si (anecdote rapportée par le Collectif des parents et enseignants en colère ayant obtenu audience auprès du député en mai 2011).
Souvenons-nous également que M.Grosperrin a voté sans sourciller le budget de l’Education Nationale qui entérinait de nombreuses suppressions de postes. Que le nombre de postes à récupérer était fixé pour chaque Académie. Et donc qu’en jouant de son influence pour sauver des classes de sa circonscription un député nuit forcément – selon le principe des vases communiquant – à d’autres écoles. Oui mais… pas grave tant que ces écoles-là sont sur une autre circonscription.
On dit même que ce fut un sacré marchandage entre députés du même bord pour que chacun puisse prétendre avoir sauver telle ou telle classe.
« Déshabiller Paul pour habiller Jacques. »
Bref, de la politique comme on aimerait en voir moins souvent.
Salut Bison !
tu pourrais dire à nos petits camarades élitiques que je ne suis pas toi, et que tu n’es pas moi ?
Oui en effet, comme tu le sais il m’arrive souvent d’assister à des réunions politiques de tous bords ; et ce soir justement j’étais à celle de Barbara Romagnan et Eric Alauzet au Kursaal…
La première, me connaissant pourtant bien, m’a posé la question : « Vous ne seriez pas le Bison Teint par hasard ? » et ce avant qu’une dizaine de minutes plus tard, Claude Jeannerot ne remette ça en m’attribuant le même mérite.
Déjà une rumeur « populaire » similaire courait apparemment plus ou moins en ce sens il y a peu, mais je croyais que c’était évident, le Toufik Teint ou le Bison de Planoise n’était que légende.
Ou à moins que je ne sois redevenu schizophrène bipolaire (auquel cas merci d’arrêter cette mascarade identitaire en reprenant immédiatement tes médicaments !).
En tout cas n’hésite pas à leur dire qu’ils sont couillons. J’ai essayé de le leur rappeler de manière diplomate tout à l’heure mais ils avaient l’air dubitatifs, avant d’admettre un possible quiproquo.
Mais le plus gros problème lié à cela c’est que maintenant je me demande qui est le double maléfique de l’autre… bon je te laisse, bien à toi !
Toufik de Planoise
J’ai reçu ce message de Toufik aujourd’hui et j’avoue avoir bien ri. J’ai été également surpris que Barbara Romagnan et Claude Jeannerot se pose cette question existentielle.
Remarquez, avec un brin de machiavélisme je pourrais avoir une paix royale. Il suffirait pour cela de faire une mauvaise blague à Toufik du genre :
» J’ai décidé d’en finir avec l’anonymat. C’est bien moi Toufik. Vous m’avez débusqué. Z’êtes trop fort. «
Mais non. Toufik est trop sympa pour mériter ça et en échange du magnifique travail qu’il a fait sur Wikipedia en contribuant à de nombreux articles sur Besançon, son histoire et ses monument – en échange de ce travail-là, Toufik mérite autre chose que d’être traité de bison.
Rétablissons donc la vérité : Toufik n’est pas moi et je ne suis pas Toufik.
Par contre, j’ai une rumeur pour vous : Barbara Romagnan et Claude Jeannerot seraient une seule et même personne, mais chut !
L’auteur précise qu’il s’agit d’une découverte fortuite de clients remontant au mois dernier :
« Désagréable surprise pour les clients de cette grande surface des environs de Besançon le 22 mai dernier« .
Il précise par ailleurs :
« Selon un employé du magasin, il y aurait fréquemment des rats dans la réserve. Ils mangeraient les produits et mettraient bas au milieu des aliments, dans les cartons. On retrouverait également leurs déjections sur les emballages. Des pièges auraient été posés mais seraient inefficaces, toujours selon cet employé. »
La dernière partie de ce billet met directement en cause l’attitude des responsables du magasin :
« Lorsque ces bébés rats ont été retrouvés dans les cartons de paquets de gâteaux apéritifs, en pleine journée, l’employé raconte qu’on lui aurait demandé de se débarrasser des rats mais pas de retirer les paquets des rayons. »
Or deux points doivent retenir notre attention avant de sauter à pieds joints sur cette info croustillante :
La vidéo a été réalisée à l’intérieur du supermarché. Le sachet éventré est dans un carton posé sur le sol. Cela ressemble plus à la découverte d’un employé du magasin ;
le profil du rédacteur du billet (et sans doute auteur de la vidéo) signale qu’il est employé « salarié Carrefour« . Il poste sous le pseudo de Rickdavick et la vidéo est localisée à École-Valentin, où se trouve bien un magasin Carrefour.
Le profil du contributeur a été créé le 11 juin et c’est sa seule contribution sur le site citizenside.com.
Alors ? Cette vidéo a-t-elle été postée par un salarié de Carrefour voulant faire connaître une situation sanitaire préoccupante ?
Ou bien s’agit-il d’une habile manipulation pour nuire à la réputation du supermarché en question ?
Quoi qu’il en soit, le site citizenside affiche sur la page avoir « validé » cette information… Reste à savoir ce qu’ils entendent par « valider »…
Suite à la publication de cette vidéo, des journalistes de la région se sont intéressés à l’affaire et on contacté le gérant de Carrefour (sans doute Valentin).
Celui-ci leur a indiqué avoir été victime d’un chantage : une rançon à payer contre la non publication de cette vidéo. Une plainte a été déposée et elle vise semble-t-il un ancien employé du magasin.
Toutefois, une autre enquête de France 3 Franche-Comté ne présente pas la même version mais celle de l’employé qui a diffusé la vidéo : selon lui, il y aurait régulièrement des rats dans la réserve. Il aurait fait cette vidéo mais sans demander aucune contrepartie et nie les allégations de chantage avancée par les responsables du magasin.
La part d’inconnu qui subsiste : cette vidéo est-elle une mise en scène ou rend-elle compte d’une situation réelle ?
Ce jeudi 7 juin 2012, Tryo était en concert à la Rodia, à Besançon. L’occasion pour le groupe de tester une nouvelle chanson qui devrait être sur son prochain album.
Dans cette chanson , Tryo se fait les dents sur Marine le Pen :
Un extrait des paroles :
Pendant que la France s’étripe
Marine se fait couler un bain
Elle a peaufiné sa tactique
Se met sur son 31
Marine a ôté son brassard
Et débarrassé les complexes
La France pays de franchouillards
Marine a gardé les réflexes
Pendant que l’on digère Vichy
Marine se fait couler un bain
Elle a peaufiné sa tactique
Et travaillé son coup rein
Pendant que la France s’agite
Marine joue au sous-marin
Un peu à gauche, un peu à droite
Elle fait des vagues dans son bain
///
///
C’est la haine qui parle d’amour
C’est le rosier dans le purin
Pendant que la France s’agite
Marine joue au sous-marin
Un peu à gauche, un peu à droite
Elle fait des vagues dans son bain
Marine est là
Marine elle a
Tout le crachin de son papa
Pendant qu’les journaleux s’excitent
Marine fait d’la mousse dans son bain
L’étoile jaune c’est du passé
Et Marine s’en lave les mains
… (merci de compléter les /// si vous avez les mots manquants)
Bref, Tryo est certainement honnête dans sa démarche mais sans doute le groupe recherche-t-il aussi le buzz en espérant une réaction de Marine le Pen et du Front national.
Dans le genre, une artiste – et pas la moins connue – a récemment fait très trop fort.
Les législatives. En voilà un sujet passionnant, ou pas… Je vous invite à ce propos à consulter régulièrement le blog politique de France 3 Franche-Comté dont les deux tenanciers – Catherine Eme-Ziri et Jérémy Chevreuil – nous informent chaque jour des petits et grands faits politiques régionaux.
Mais voilà, pour une fois on va peut-être les devancer un peu.
Une fois n’est pas coutume, on va s’éloigner un peu de Besançon pour prendre l’air. L’aire urbaine pour être exacte. Puisque c’est du côté de la 4e circonscription du Doubs que l’on va jeter l’ancre.
Cette circonscription est au nord du département. Le député PS sortant c’est Pierre Moscovici, ministre du tout récent gouvernement de François Hollande.
Si Pierre Moscovici est élu, son suppléant siégera au Palais Bourbon. S’il ne l’est pas, il ne sera plus ministre. C’est la règle imposée par Jean-Marc Ayrault : tout ministre candidat aux législatives et non élu ne pourrait pas rester au gouvernement.
Donc Mosco joue gros. Voyez l’analyse des forces en présence dans cette circonscription sur le blog politique de France 3 Franche-Comté.
En résumé : une droite divisée entre radicaux (Didier Klein) et UMP (Charles Demouge). Et surtout un FN fort (26,6% au 1er tour pour Marine le Pen)… À tel point que Sophie Montel – sa candidate – se voit déjà au second tour.
Une situation de triangulaire PS/UMP/FN pourrait se présenter.
Charles Demouge sait parfaitement quelles en seraient les conséquences : « Quand le Front national est présent au second tour, c’est la gauche qui gagne et c’est bien ce qui est à craindre » (source : leJDD.fr)
Alors qu’une part de l’UMP est en pleine dérive droitière décomplexée, on peut se demander comment se comportera le candidat UMP de cette circonscription en cas de triangulaire. Tentera-t-il une alliance de circonstance avec le FN (que l’UMP interdit dans son discours officiel) ? Comment se comportera-t-il en cas de duel FN/PS. Donnera-t-il une consigne de vote ?
Sophie Montel aimerait elle aussi savoir « si l’UMP est prête à faire battre Pierre Moscovici ou appellera à faire battre la candidate du FN ? » (source : leJDD.fr)
Non non, Charles Demouge ne parle pas de lui à la troisième personne mais c’est bien son équipe de campagne qui est derrière ce compte et c’est lui valide les publications.
Que faut-il comprendre ?
Charles Demouge n’est pas comme ces lopettes de radicaux (Didier Klein) avec leurs valeurs centristes. Vous pensez bien ! Lui veut VRAIMENT faire gagner la droite ;
il y est prêt quel que soit le prix politique à payer. Y compris en envisageant un accordune solution avec le Front National ;
mais évidemment, il n’y perdra pas son âme. Trop de valeurs morales pour ça…
Le problème Charles, c’est que quand on vend son âme au diable… on lui cède aussi les valeurs morales qui étaient dedans.
Remarquez, le rapprochement avec Marine le Pen ne devrait pas demander d’efforts insurmontables au candidat UMP, qui confiait récemment à RMC:
« On est allé chercher une population étrangère pour travailler chez Peugeot. Par le fait qu’il y ait beaucoup plus de chômage, il y a aussi beaucoup plus de délinquance, qui enquiquine la vie de chacun. »
Alors à quoi s’attendre ?
En cas de duel Montel / Moscovici au second tour (le plus probable), on l’aura compris, Charles Demouge n’appellera pas à voter pour le second. A minima il ne donnera pas de mot d’ordre. Mieux : il trouvera une solution avec le FN. Oh ! pas un accord officiel. Ça ne doit pas se voir évidemment. Peut-être un fait d’armes à la Bayrou, genre : « À titre personnel, je voterai Montel… ».
Et dans la situation d’une triangulaire ? Un pot commun UMP/FN ? Histoire de virer le méchant Mosco ?
Hmmm, on verra dans quelques jours. Réjouissant.
BONUS
Au fait, vous vous rappelez « l’affaire Bougrab » ? C’était il y a un peu plus d’un an, en mai 2011. L’UMP organisait une réunion de formation pour ses cadres à Besançon. Jeannette Bougrab, alors Secrétaire d’Etat à la Jeunesse et ancienne Présidente de la HALDE était présente.
Lors d’un échange, le maire UMP de Fesches-le-Châtel était intervenu pour parler des prières de rue qui se dérouleraient devant sa mairie. Il demanda ce que les pouvoirs public comptaient faire pour résoudre ce problème.
Le maire de Fesches-le-Châtel c’est Charles Demouge.
Un autre militant lança alors un délicat « Y’en a marre des bougnoules ! » qui provoquera le départ outré de la ministre.
La preuve que les réseaux sociaux peuvent aussi être un lieu d’expression démocratique où l’on peut interpeller nos élus et les faire réagir.
Je diffusais il y a quelques heures sur Facebook une capture d’écran d‘un article paru dans l’Est Républicain du jour. Il y est question du Festival Electro-clique qui vient de connaître sa dernière, son ultime édition… il n’y en aura pas d’autre.
Cet événement, présenté dans l’article comme le dernier festival à destination « des jeunes » (l’Herbe en zik ayant déjà jeté l’éponge), laisse donc un vide. L’article, qui est en fait une interview de Vincent Nicod de l’association Citron Vert, laisse entendre que la Ville de Besançon n’aurait pas réagi face à l’annonce de la disparition du festival.
Est Républicain du mercredi 6 juin 2012
Je poste donc sur Facebook cet article accompagné d’un commentaire un pouillème ironique :
Electro-clique c’est fini.
Après la disparition de « Herbe en zik », c’était le dernier festival bisontin pour les « jeunes »…
Vincent Nicod, de l’association Le Citron Vert (organisatrice du festival) s’exprime, évoque un certain autisme côté Ville et préfère quitter Besançon pour le sud de la France…
Pour les jeunes étudiants, il reste les fortifications Vauban, la Citadelle, les festivals de musique classique et la future Maison de Victor Hugo.
Ok ok c’est pas très excitant pour la jeunesse tout ça mais vous verrez, quand ils seront à la retraite nos étudiants, dans quelques années… ils reviendront et ils trouveront tout ça formidable.
C’est juste une question de temps.
Très vite les commentaires fusent. Le passage concernant l’adjoint à la culture semble remporter un grand succès. Comme d’habitude, sur les sujets polémiques, on trouve de tout.
Pot-pourri :
Et voilà que la conversation prend une autre tournure avec l’intervention de Yves-Michel Dahoui – l’adjoint à la Culture – qui répond :
Bonjour à toutes et à tous
Je comprends l’émotion suscitée par les déclarations de Vincent NICOD.
Je souhaiterai en premier lieu apporter une précision : vous réagissez à un article dont l’auteur ignore les règles les plus élémentaires de sa déontologie professionnelle , contrairement à tous ses autres collègues . Il n’a ainsi pas pris la peine de m’appeler pour recueillir le point de vue de la Ville….j’ai donc, comme vous ,découvert le point de vus exprimé par V. NICOD dans la presse ce matin.Voilà donc pour la méthode…..Dans une démocratie il est logique d’être critiqué à condition toutefois que tous les points de vue puissent s’exprimer.
Sur le fond : vous soulevez des questions pertinentes, notamment en ce qui concerne les difficultés que rencontrent les bars en tant que lieux de diffusion musicale.Nous avons actuellement une réflexion sur ce sujet, avec le BASTION entre autres, sachant que s’agissant d’activités commerciales, les possibilités d’intervention de la Ville sont réduites.Par ailleurs il existe de nombreux facteurs » extérieurs » qui compliquent considérablement les recherches de solution ( contraintes liées à la sécurité, nuisances liées au fait que les personnes fument désormais dehors etc…) Mais nous ne renonçons pas !
Je suis d’ailleurs disposé à échanger avec vous tous,non seulement sur ce point particulier mais aussi, de manière plus générale, sur tout ce qui touche à la création, aux changements qui s’opèrent , aux perspectives etc…Ce sera également l’occasion d’entendre vos propositions. Je reste convaincu de la nécessité , en dehors de toute polémique , de nous écouter et de nous respecter.
Aussi je proposerai prochainement à toutes les personnes intéressées une date pour une rencontre. Merci de vous manifester sachant que cette réunion pourrait se tenir avant la fin du mois de juin.
Enfin j’ai une requête à vous adresser : quelle que soit la sévérité de vos commentaires, ne développez pas une image caricaturale de l’élu écoutant distraitement un acteur culturel en faisant ses mots croisés… Il s’agit là d’une forme de populisme qui n’a pas besoin d’être encouragée. Le débat culturel mérite mieux et en ce qui me concerne j’y suis prêt, dans le respect de toutes vos sensibilités.
Bien Cordialement
Yves-Michel Dahoui, Adjoint à la Culture
Et voilà comment Facebook peut servir à autres choses qu’à poster des photos de chats 🙂
Pour suivre et participer à la conversation en cours sur Facebook c’est ici ; et quelque chose me dit qu’elle est loin d’être terminée. N’hésitez pas non plus à vous exprimer dans les commentaires.