Ce samedi 14 mai se tenait à Besançon une réunion de formation pour cadres, élus et militants UMP. Jeannette Bougrab, Secrétaire d’Etat à la Jeunesse et ancienne Présidente de la HALDE était présente.
Jeannette Bougrab (assise à droite du pupitre) – Photographie prise lors de la réunion de ce samedi 14 mai 2011 à Besançon – via Twitter.
Mme Bougrab a toutefois quitté précipitemment cette réunion après qu’un militant ait lancé « Y’en a marre des bougnoules ! ».
D’après le site Macommune.info qui a diffusé l’information en premier : « Un bon tiers des quelques 150 participants à la formation aurait alors pris position en faveur du militant, ce qui a entrainé le départ précipité de la secrétaire d’Etat. Selon des témoins, elle est partie furieuse, tandis que deux secrétaires nationaux du parti ont poursuivi la réunion sous le mode « panique à bord «
Sur le Figaro.fr, Jean-Marie Binetruy, député du Doubs, affirme que le militant lui aurait présenté ses excuses. Il conteste cependant la version donnée par Macommune.info en affirmant que « la salle, où étaient rassemblés environ 150 personnes, « a tout de suite soutenu la ministre ».
Mais Mme Bougrab était déjà loin et avait pris le premier train pour Paris. nom
Voici quelques témoignages d’élus et militants présents à cette formation et ayant assisté à l’incident. Tous confirment que les propos était le fait d’un militant âgé qui a ensuite été exclu de cette réunion.
Voici les ce qu’en disent deux conseillers municipaux UMP de Besançon présents au moment de l’incident.
D’après Pascal Bonnet, « les propos inacceptables » du militant « répondaient à un débat sur la nécessité de lieux de culte fermés pour interdire les prières en public. »
Mais Mme Bougrab n’était peut-être pas personnellement visée.
Témoignages de Baptiste Serena, responsable des Jeunes UMP du Doubs :
J’ai également questionné Michel Omouri sur l’attitude des militants présents dans la salle :
– Est-il vrai que des gens ont hué dans la salle ?
– Non les personnes ont été choquées par les propos d’un militant. Ils ont demandés aussi des excuses publiques. Ce qu’il a fait et ensuite il a été exclu de la réunion.
Reste à savoir qui a raison car on se doute que des consignes ont été données à l’UMP afin que cette affaire ne ternisse pas l’image d’une UMP déjà écornée dans d’autres affaires de propos racistes.
Tout le monde garde notamment en mémoire la condamnation de Brice Hortefeux et les propos choquants de la députée François Brunel en mars dernier.
Dans le module ci-dessous apparaissent les informations collectées durant la soirée, les liens vers les articles en ligne ainsi que les messages publiés sur Twitter et concernant l’événement.
ATTENTION : billet mis à jour. Modifications en bas de l’article.
Michelle Martin, ex-épouse de Marc Dutroux emprisonnée depuis 15 ans, est sur le point d’être libérée.
Elle a émis le souhait de rejoindre un couvent en France…
La congrégation des Sœurs dominicaines de Béthanie, fondée en 1866 par le père Lataste a pour particularité d’accueillir en son sein d’anciennes détenues converties à la vie de religieuses.
On imagine déjà que cette nouvelle va faire du bruit dans la région de Besançon.
Paul Marchal a demandé aux Soeurs qu’elles comprennent (www.7sur7.be) Paul Marchal, père de l’une des victimes du couple Dutroux, a contacté les sœurs du couvent pour leur demander de comprendre. Elles ont été visiblement très surprise qu’une fuite ait révélé « l’affaire »…
« Nous avons entendu à la télévision que la femme de Marc Dutroux, bientôt libérée, pourrait intégrer notre maison. J’ai immédiatement dit à mes consœurs que le ministère de la Justice ne l’accepterait jamais en France. Mais si cela avait été le cas, aurions-nous pu l’accueillir ? Oui. C’est notre vocation d’intégrer toute femme qui voudrait suivre le chemin religieux, quel que soit son passé. Mais les circonstances ne le permettent pas. Elle ne viendra jamais chez nous. L’affaire est trop médiatisée. Comme dans chacun de nos couvents, tout ici est ouvert, elle serait pistée, harcelée, elle ne serait pas en sécurité. Il lui faut un couvent cloîtré. »
On nous a annoncé un tramway optimisé. Un concept spécialement créé pour notre tramway à nous, les Grands Bisontins. Chanceux va !
En vrac cela signifie des économies dans les coûts grâce notamment :
à une sobriété dans la conception et les aménagements,
au choix d’un design et d’équipements standards, confortables et de qualité,
à des économies sur les infrastructures et un recentrage sur les fonctionnalités indispensables (quais, mobilier urbain, revêtement des voies, pas de gazon au bord des voies…)
Mais attention : « Un tramway optimisé n’est pas un tramway au rabais » a précisé à de multiples reprises Jean-Louis Fousseret, Président de la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon (CAGB).
Eh bien… dans l’art d’optimiser, en voilà qui ont beaucoup à nous apprendre.
Notamment dans l’art d’optimiser l’espace. Ça se passe sur le marché de Maeklong en Thailande.
Autre lieu, autre réalité… et sacré décalage en tout cas ! Surtout quand on se rappelle que le Préfet du Doubs avait émis un avis défavorable au passage du tramway dans le centre ancien sauvegardé à cause de l’installation de quelques lignes électriques aériennes…
C’est un beau roman
C’est une belle histoire
C’est une romance d’aujourd’hui
Il rentrait chez lui, en passant par Chamars Elle Il se restaurait à la City la City
Ils se sont trouvés au bord du chemin (…)
Euh… en fait c’est plutôt au restaurant de l’hôtel Ibis qu’ils se sont retrouvés. Par un hasard heureux. Ou pas.
À ma droite : Jean-Louis Fousseret, Maire PS de Besançon, tout juste sorti d’une séance du Conseil Municipal (séances qui se déroulent à la City durant la rénovation de la salle du Conseil Municipal).
À ma gauche : Benjamin Lancar, Président des Jeunes Populaires (jeunes UMP) venu assister ses minces troupes locales dans la glorification des quatre premières années du règne quinquennat de leur cher Président.
Oui je sais. La répartition droite/gauche est un peu biaisée…
Ce qui devait arriver arriva…
… Le responsable des Jeunes Populaires du Doubs montre les dents contre le tramway bisontin sous les yeux émus de son chef. Jean-Louis Fousseret l’entend, intervient et entonne l’Internationale – le bras levé – sous les hués des jeunes populaires.
L’un d’entre eux filme la scène avec son téléphone portable -> DailyMotion -> Facebook -> Twitter -> Buzz…
Mais cette vidéo est-elle authentique ?
Dès dimanche matin, une première photo a été mise en circulation via Twitter. Ce n’est que le lendemain que la vidéo a été publiée sur DailyMotion et diffusée sur le Web. Pourquoi ce décalage ?
Maintenant, regardez bien.
Non. Mieux que ça. Là. Mais siiiii là !!! La cravate !
La cravate du Maire de Besançon est verte sur la photo. Alors que sur la vidéo publiée le lendemain, elle est devenue rouge !
Incroyable non ? Une cravate devenue rouge comme la cédille bisontine.
Et l’Internationale… de la même couleur.
Une machination ?
On sait comme il est facile aujourd’hui en quelques clics de souris de modifier une image ou un son ; alors j’ai recherché des témoins de cette soirée. Une demande lancée sur Twitter et Facebook a été relayée et deux témoins m’ont contacté. Ce qu’ils m’ont confié est édifiant. Ils ont vu et entendu des choses bien différentes de ce que la version officielle a bien voulu nous livrer.
Mais pas question de faire des révélations en me basant uniquement sur des témoignages. La vidéo diffusée est là, concrète. Le poids de l’image, a fortiori de l’image qui bouge, est bien supérieur en terme de crédibilité à la parole de témoins. Témoins désirant par ailleurs rester anonymes.
Par chance, le maillon manquant : la vidéo originale, a été publié ce mercredi 12 mai en fin d’après-midi sur le site Wikileaks.
Incroyable ! Wilileaks ! Un site qui s’est rendu célèbre il y a quelques mois par la publication de documents top secrets révélant les rouages de la diplomatie américaine.
Qu’une personne diffuse une vidéo via Wikileaks, site spécialisé dans la divulgation d’informations extrêmement sensibles, montre que ce qui ne semblait être au départ qu’une petite anecdote s’avère être au final bien plus que cela.
Alors pourquoi ? Et surtout par qui ?
Il est évident que le contenu audio de cette vidéo est bien différent de celui qui a été préalablement publié sur Internet. Les objectifs de cette manipulation m’échappe et les indices et preuves que j’ai pu réunir jusque là sont encore minces mais ils démontrent qu’un complot est à l’œuvre et que les intentions de ceux qui tirent les ficelles relèvent d’enjeux qui dépassent, et de loin, la sphère bisontine, franc-comtoise et même nationale.
Les principaux responsables que je suis parvenu pour l’instant à identifier sont…
Camille : – Je n’oublierai jamais ce matin-là – sans doute le pire moment de mon existence. Ils m’ont glissée de force dans ce sol inconnu – la terre était froide…
Tout autour, ce n’étaient que coups de pioches, voix rigolardes d’hommes indélicats et heurts des sabots des chevaux contre le pavé poussiéreux.
Ça m’a semblé une éternité.
Lorsque tout s’est enfin arrêté, j’ai perçu un tumulte assourdissant : l’eau de la rivière.
C’était au printemps et le Doubs était bien haut. Il charriait des branches et des troncs – nos frères. J’étais terrorisée, pensant que l’eau viendrait sans doute me prendre moi aussi.
Si jeune et tellement craintive, j’en souris aujourd’hui. Comprenez bien que tout était nouveau pour moi et la nouveauté m’effrayait. Et puis cette implacable solitude qui s’annonçait : mon destin d’arbre…
Heureusement, Claude était là.
Je l’apercevais pour la première fois, tout près de moi ; il venait aussi « d’emménager ».
Il était jeune, le tronc lisse et son feuillage demeurait encore rare. Sa présence m’a tout de suite rassurée. Dès cet instant, j’ai éprouvé l’envie – ou devrais-je dire le besoin – d’être au plus près de lui.
Je crois que c’était le plus beau jour de ma vie.
Claude : – Quelques feuilles – une dizaine tout au plus – sur le sol devant moi. C’est la première chose que j’ai vue après avoir été « enterré » là par ces types brutaux chargés de nous « installer ». C’était de petites feuilles d’un vert si tendre, d’une découpe si délicate… J’ai su immédiatement que ce n’étaient pas les miennes.
J’ai alors cherché leur propriétaire et c’est là que j’ai découvert Camille ; elle était à quelques pas de moi. Fraîchement enracinée, elle aussi. Elle paraissait perdue et totalement vulnérable.
Ma sève n’a fait qu’un tour. J’ai pensé ramasser ses feuilles et les lui rapporter – « Mademoiselle, vous avez égaré… »
C’est là que j’ai compris ce qu’être un arbre veut dire. On demeure là où l’on nous plante. Bouger…
Les feuilles sont restées sur le sol et avec Camille, nous ne nous sommes plus jamais éloignés l’un de l’autre, ni rapprochés d’ailleurs.
Ces quelques pas entre elle et moi sont devenus notre océan à nous. Un océan infranchissable.
BisonTeint : – Vous utilisez « elle » et « lui » quand vous parlez l’un de l’autre.
Pardonnez-moi mais, les platanes comme tous les arbres et comme l’ensemble des végétaux d’ailleurs, n’ont pourtant pas de sexe…
Claude : – « Le » caillou et « la » pierre n’en ont pas non plus…
Camille : – Pas de sexe donc pas de sentiments, c’est cela que vous pensez ? Pourtant l’attirance, la connivence était là dès le début entre nous. Comment vous expliquer…
Le complice
BisonTeint : – Peut-on parler d’amour entre deux platanes ?
Claude : – En fait, ce mot et cette idée nous étaient complétement étrangers jusqu’à ce jour d’été. C’était quelques temps avant la guerre – la Grande comme ils disent. Celle qui a vidé les rues de Besançon de tous les hommes jeunes durant de nombreuses saisons. Tu t’en souviens Camille ?
Camille : – Je me le rappelle. C’était un jour pluvieux. Ils l’ont amené dans une charrette tirée par un cheval. Ils l’ont posé là, juste entre Claude et moi, ils l’ont fixé au sol et il n’a plus bougé. Comme nous.
Claude : – C’était un banc. Il était vert. Avec Camille, nous l’avons d’abord haï. Rendez-vous compte : à cette distance entre nous s’ajoutait désormais cet obstacle, cet intrus, ce corps étranger inerte fait de bois mort et de ferraille…
Camille : – Les premières années, il n’a pas beaucoup servi. Quelques vieux s’y reposaient parfois. La plupart semblaient attendre la fin de la guerre – le retour de leurs fils. Beaucoup ont espéré en vain. Quand la guerre s’est enfin achevée, nous avons vu venir sur le banc des couples. Nous les avons regardés s’enlacer, se prendre la main, se caresser et s’embrasser. Nous avons ressenti leurs souffles, perçu leurs murmures et leurs confidences.
Certains nous ont même associés à des serments que nous conservons gravés ici et là.
Claude : – Dès lors, le banc a cessé d’être un obstacle pour devenir notre complice. Nous vivions par procuration les histoires d’amour qui y naissaient, y murissaient et s’y éteignaient parfois…
Camille : – Pour moi, les ruptures… après toutes ces années, c’est toujours aussi triste. Je ne m’y habituerai jamais. A chaque fois, j’y laisse des feuilles. On pleure ce qu’on peut.
Claude : – Camille… mon écorcée vive.
Camille : – Je sais… une incorrigible romantique. Claude me taquine souvent avec ça…
Le désir
BisonTeint : – Donc l’exemple de ces amoureux vous a en quelque sorte « inspirés » ?
Claude : – Oui. Et nous y avons pris goût et avons commencé à ressentir des émotions a priori peu banales chez nous les arbres.
En automne, par exemple. Le grand effeuillage annuel nous a rendu, au fil des années, de plus en plus pudiques (…)
Camille : – Et le printemps. J’adore le printemps ! Nos premières feuilles, nos branches qui s’étirent, s’allongent pour s’effleurer enfin ! Toute l’année nous attendons ce moment.
Claude : – Vous semblez surpris ? Vous ne levez pas souvent les yeux n’est-ce pas ? Les arbres se frôlent au printemps ; soyez attentifs. Leurs feuillages s’entremêlent. C’est réconfortant après un hiver long de se sentir moins seul.
Camille : – Mais cet ersatz ne nous satisfaisait plus. Nous voulions être comme ces amoureux sur le banc. Nous aimer sans distance…
BisonTeint : – L’amour donc ? Mais un amour trop platanique platonique à votre goût…
Camille : – Oui. Cette époque était terriblement frustrante.
Claude : – Mais c’est oublié aujourd’hui…
La maturité
BisonTeint : – Dois-je comprendre que votre grand âge a eu raison de l’attirance physique ?
Claude : – Nullement, bien au contraire. La maturité l’a même exacerbée. Nous ne nous sommes jamais résignés et nous avons fini par trouver comment nous y prendre… tout en protégeant au mieux notre intimité.
Claude : – Je veux bien vous révéler une part invisible de notre histoire.
Voyez-vous, n’ayant pas notre place sur le banc, nous nous sommes rejoints…
Camille : – …en dessous.
BisonTeint : – Incroyable ! Jamais je n’aurais imaginé…
Claude : – Nous profiterons jusqu’au bout de cette chance d’être ensemble.
Camille : – D’autant que nous savons que ce printemps sera le dernier. Les gens en parlent sur le banc…
BisonTeint : – Je n’osais pas vous en parler…
Claude : – Mais nous n’avons pas peur. Nous serons abattus ensemble. Nos troncs et nos branches formeront enfin le même bois.
BisonTeint : – Et les 85 autres platanes du quai, prennent-ils cela avec la même philosophie ?
Camille : – Les autres ?
Claude : – Quels autres ?
J’ai quitté Camille et Claude en pensant que s’assoir sur un banc entre deux platanes n’a décidément rien d’anodin.
Je les ai laissés entre eux sur ce quai Veil Picard ou tant d’histoires petites et grandes restent à raconter, pour peu que l’on s’arrête, observe et écoute.
…
Camille est Claude ont été abattus le lundi 23 janvier 2012.
Quelques photographies de Camille et de Claude.
Camille et Claude ont accepté de laisser leur pudeur de côté pour se livrer à mon objectif. Vous l’aurez compris, entre ces deux platanes rien n’est innocent. Innocentes, ces images ne le sont pas non plus. Certaines sont pour le moins érotiques. Soyez prévenus et faites-en bon usage…
Un 8 mai sous un soleil de plomb.
Des soldats alignés comme les petites bouteilles d’eau à peine cachées derrière leurs rangers, des marins, des motos, des fusils, des baïonnettes, des récipiendaires, une fanfare, des cuivres rutilants.
Un Maire, deux Députés, un Président du Conseil général, un Préfet de Région.
Un public venu voir le défilé, une caméra, des enfants qui s’ennuient et d’autres qui écarquillent les yeux.
Des drapeaux, des médailles, un Monument aux Morts, des gerbes de fleurs, d’anciens combattants emplis d’émotions, de souvenirs.
Des listes avec des noms. Trop de noms.
Voici une vidéo et quelques photographies dérobées ce matin pour tenter de restituer une ambiance en montrant les petits détails, les « à-côtés » de cet événement officiel.
[iframe http://www.youtube.com/embed/nWiVnw-YfQs?rel=0 560 349]
Nous avons pu lire sur vos pages Internet un premier billet sur les « parents en colère », puis un deuxième, un troisième encore…
En lire un quatrième ne nous surprendra donc pas.
« Les parents en colère… » Ah ! Ils sont forts pour faire imprimer du papier ceux-là.
Si être parents les met en colère à ce point-là, il fallait peut-être ne pas faire de gosses, tout simplement. On ne force personne.
Et pourquoi sont-ils tellement en colère ? Je vous le donne en mille… Parce que leurs enfants chéris risquent d’être une trentaine par classe l’an prochain !
Pauvres petits.
Et alors ? Où est le problème ? Pourquoi voir toujours le négatif dans tout ?
PO-SI-TI-VONS !
Favoriser le collectif est une excellente chose ! Ces enfants serrés les uns contre les autres, n’est-ce pas là l’illustration parfaite du mot « fraternité » gravé au fronton des édifices les plus prestigieux de notre République ?
Voyez les représentants de la Nation qui travaillent sans sourciller, épaule contre épaule. Entendons-nous leurs parents se plaindre ?
Autre point positif : des enfants plus nombreux dans les classes c’est de la chaleur animal en plus.
En ces temps écologiquement corrects, toutes les économies de chauffage sont bonnes à prendre, non ?
Donc oui ! Bien remplir les classes est écologique et favorise notre indépendance énergétique !
De mon temps, on était 40 par classe ou 50 je ne sais plus ; sans doute jusqu’à 60 les années fastes ! Voilà mes yeux qui s’embuent à l’évocation de cet âge doré :
… le matin on partait en sabots en passant à travers champ même qu’on devait courir quand y’avait des génisses pour ne pas se faire encorner et quand on parvenait enfin à l’école après deux heures de marche fallait couper le bois et le mettre dans le poêle et c’est seulement là qu’on se mettait en rang qu’on montrait nos ongles au maître et qu’on se prenait des coups de règles s’ils étaient sales. Paf !
Après on récitait nos tables.
C’était l’bon temps.
Aujourd’hui ces gamins, ils commencent la journée le nez collé à l’écran plat à regarder des dessins animés pendant que Maman est sur Facebook. Quand elle décolle c’est pour porter leur cartable à ces pauvres chéris, entre la voiture et l’école. Sur dix mètres au pire.
Alors franchement, être 35 par classe ou plus – c’est un service qu’on leur rend à ces gosses. Pensez qu’ils ne connaîtront même pas les chambrées militaires !
Je vous le dis, c’est leur seule chance d’en faire des HOMMMES !
Quoi ? Il y a des filles aussi ? Mélangées avec les garçons vous dites ? Depuis quand ???
Josette Sahle, lectrice en colère
Merci Josette…
Dommage que vous n’ayez pas été présente à la Gare d’eau ce mardi soir. Cela vous aurait sans doute rappelé les camps scouts de votre jeunesse, quand vous étiez jeannette.
Il y avait là une quinzaine de tentes installées pour la nuit et une centaine de personnes (parents, enseignants et « simples Bisontins »), pas toutes partantes pour dormir sur place, mais présentes pour apporter leur soutien. Chacun était là aussi pour passer une soirée agréable : pique-nique, musique, feu de camp, nuit sous la tente…
Vous voyez : les parents sont en colère mais pas aigris et eux aussi PO-SI-TI-VENT. Quelque chose me dit qu’ils ne lâcheront rien…
Bien à vous…
Vous trouverez ci-dessous une vidéo et quelques photos qui vous donneront un petit aperçu de l’ambiance de cette soirée « campement en colère ».
Ce dimanche 1er mai, le JT de TF1 a fait la part belle à Besançon à la fin de son journal télévisé de 13 heures. Claire Chazal a ainsi lancé le reportage :
« Et nous partons maintenant plus au nord, dans le Doubs, pour visiter la ville peu connue – en tout cas des touristes – la ville de Besançon… »
Au final, un magnifique coup de projecteur sur notre cité. A revoir ci-dessous et pour aller plus loin, une sélection de pages internet et de documents qui devraient vous permettre d’en savoir plus sur notre ville.
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Voici le programme de ce reportage et des liens pour l’illustrer et le compléter
La Citadelle de Besançon, classée au Patrimoine de l’UNESCO / Vauban
– le site officiel de la Citadelle et sa page sur Wikipedia
– le site officiel du Réseau Vauban
– une vidéo exceptionnelle de la société bisontine Aéro-Médias dont TF1 a repris de courts extraits et qui montre bien la situation de la Citadelle au dessus de la ville
Michel Vautrot, ancien arbitrer international de football et excellent ambassadeur de la ville. Une vidéo INA pour vous rappeler qui est M.Vautrot
la forme de la Boucle…
– rappelons-nous (bonne mémoire !) ce que Jules César écrivait en découvrant Vesontio, alors capitale des Séquanes :
La guerre des gaules, I, 38:
(…) le Doubs entoure presque la ville entière d’un cercle qu’on dirait tracé au compas ; l’espace que la rivière laisse libre ne mesure pas plus de seize cents pieds, et une montagne élevée le ferme si complètement que la rivière en baigne la base des deux côtés. Un mur qui fait le tour de cette montagne la transforme en citadelle et la joint à la ville. César se dirige vers cette place à marches forcées de jour et de nuit ; il s’en empare et y met garnison.
visite du centre historique avec Brigitte Rochelandet, historienne. Les arrières-cours « surprises » à découvrir. Le Besançon « mystérieux »
Une reportage diffusé sur TF1 en 2009 sur les cours et escaliers intérieurs caractéristiques du centre-ville bisontin :
ville natale d’écrivains majeurs : Victor Hugo et les Utopistes : Pierre-Joseph Proudhon et Charles Fourier
héritiers des Utopistes, les Jardins de Cocagne qui ont été créés à Besançon en 1991 afin de permettre la réinsertion d’exclus du monde du travail par l’agriculture Fiche Wikipedia du Réseau Cocagne
le berger de Besançon et ses chèvres
– voir une vidéo de GeryH sur la transhumance des chèvres et sur son blog.
Besançon plusieurs fois primée ville la plus verte de France
Besançon et l’horlogerie / historique / l’horloger de la rue Battant / le Musée du Temps / une montre exceptionnelle
L’affaire LIP / Interview de Charles Piaget ancien leader syndical chez LIP / le déclin de l’horlogerie traditionnelle
Le retour du savoir-faire et le renouveau de l’horlogerie / Breitling / L’Université et son expertise mise au service de l’industrie spatiale
– une page Wikipedia très riche sur l’histoire de l’horlogerie à Besançon
– le site de l’horloger de Battant
– la page Web du Musée du Temps… qui mériterait un vrai site soit dit en passant (!)
– page Wikipedia sur l’affaire LIP
– une autre page Wikipedia sur le passionnant documentaire « Les LIP, l’imagination au pouvoir » (2007)
– l’Observatoire de Besançon et la précision dans la mesure du temps : La vipère lui va si bien !
un article de 2005 paru dans l’Express : « Besançon, une discrétion mal assurée » qu’il est intéressant de mettre en lien avec la phrase d’introduction de Claire Chazal
En ce joli moi d’avril, tous les Grands Bisontins ont dû recevoir dans leur boîte aux lettres, le deuxième numéro de la Lettre du Tram également consultable en ligne sur le site officiel du futur tramway.
Grands Bisontins votez !
Ce document détaille les différentes voies par lesquelles les habitants de l’agglomération bisontine peuvent s’exprimer sur l’opportunité du tramway le choix de la couleur de leur tramway :
découper le coupon joint à la lettre et le déposer en différents lieux avant le lundi 23 mai 2011 ;
voter sur le stand du Grand Besançon, à la Foire Comtoise, du 28 mai au 3 juin ;
exprimer leur choix directement sur le site du tram (petit nom : « tram’Web ») jusqu’au 3 juin.
La proclamation de la couleur définitive est prévue le samedi 4 juin à la Foire Comtoise.
L’originalité de cette initiative a fait l’objet de la rubrique « Bonjour Monsieur le Maire » de l’émission « Europe 1 matin » le mercredi 27 avril dernier. Jean-Louis Fousseret, Maire de Besançon et Président du Grand Besançon s’y est expliqué.
Ecoutez :
[audio:http://bisonteint.net/wp-content/uploads/2011/04/JLF_Europe1Matin_27.04.2011.mp3|titles=Europe 1 Matin – mercredi 27 avril 2011]
Un scrutin national ?
Première surprise : c’est en tant que Maire de Besançon que M.Fousseret est interrogé et à aucun moment il ne rappelle que ce projet est communautaire et qu’il s’exprime donc en tant que Président de la Communauté d’Agglomération. Les 58 autres communes concernées apprécieront.
Mais mettons cela sur le compte de la simplification et de la concision imposées par ce genre d’interview, voire d’un montage sélectif…
Seconde surprise et pas des moindres : (retranscription de la fin de l’interview)
Europe 1 : – Pour les auditeurs qui habitent Besançon et les alentours parce qu’ils peuvent voter aussi finalement (…) JLF : – Mais la France entière peut le faire (…) Mais oui, bien sûr. Comme Besançon est ouverte sur le monde entier.
Voilà qui est bien perturbant. Ainsi le choix de la couleur du tramway n’est plus le privilège des Grands Bisontins ?
C’est pourtant ce qu’affirme la Lettre du Tram n°2 qui titre « C’est à vous de choisir ! »
D’ailleurs au début de l’interview, M.Fousseret précise :
(…) je pense qu’il faut faire confiance effectivement à l’intelligence des habitants de ce bassin de Besançon pour choisir et voter.
Ceci est d’autant plus surprenant que sur la page dédiée au vote, il convient d’indiquer sa commune de résidence parmi les 59 du Grand Besançon. Mouais…
Un seul vote par habitant ? Sûr ?
A priori, pas de vérification… si l’on dispose de plusieurs coupons, il est possible de s’exprimer plusieurs fois car rien n’est nominatif. Plus inquiétant, le vote depuis le site Web du tram. Ici, seul l’adresse e-mail est demandée mais une fois le vote effectué – d’un clic – aucun e-mail de confirmation n’arrive dans votre boîte. Si, si vous savez : ce genre de message dans lequel figure un lien de validation sur lequel il convient de cliquer pour valider son vote. Ceci est pourtant très facile à mettre en place.
En l’absence de ce type de contrôle, il est donc aisé de voter de nombreuses fois en indiquant à chaque fois une nouvelle adresse électronique « bidon ».
Nous ne sommes d’ailleurs pas à l’abri de l’initiative de petits bidouilleurs un peu farceurs qui bricoleraient un programme capable de voter automatiquement un nombre de fois considérable.
Et voilà comment Besançon se pourrait bien se retrouver avec un tramway rose fuchsia. Glups !
Non nonj impossible… Des e-mails de confirmation seront sans doute envoyés avec le lundi 4 juin.
Hein… dites ? Vous y avez pensez ? Parce qu’un tramway rose, tout de même…
Je constate aujourd’hui en testant à nouveau ce formulaire sur le « Tram’Web » qu’un système de validation a enfin été mis en place. Il est du type suggéré ci-dessus (merci qui ?).
Un message vous signale lors de votre vote que vous devez vérifier vos mails. Vous recevez un message contenant un lien à cliquer pour valider votre choix.
Espérons que cette précaution nous mettra à l’abri des farceurs !
Chères Bisontines… il y a de cela quelques années, vous aviez déjà dû apprendre à partager votre joli nom avec l’eau municipale en bouteille.
Désormais, il va vous falloir apprendre à le partager aussi avec une rue d’Outre Atlantique !
Figurez-vous qu’à Friendswood, dans l’état du Texas, existe une « Bisontine Street ». Évidemment, l’accent local est bien différente de notre délicieux parler comtois et cela doit plutôt se prononcer « Bisonetaïne » mais bon, ça existe !
Pourquoi ce nom ? Je vais tenter d’en savoir plus et je vous tiendrai au courant si j’obtiens une réponse.
En attendant, promenons-nous un peu dans la « Bisontine Street » grâce à Google Street View…
Attendez-vous à y croiser plus de pick-up que d’êtres humains. La « rue bisontine » est une avenue typique de banlieue pavillonnaire américaine.