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Le Maire de Besançon, son tram, les blogs et l’effet Streisand

Caribou Dagno, rédacteur invité, est l’auteur de ce billet.

On nous avait laissé entendre ces dernières années que le maire de Besançon était un adepte des nouvelles technologies.

En 2008, peu après un débat organisé par des blogs bisontins à l’occasion de l’élection municipale, le candidat-maire Jean-Louis Fousseret avait promis d’organiser un « festival international des blogs ». Non, vous ne rêvez pas et la mémoire du web est tellement grande qu’on peut remonter le temps pour le prouver :

Autre preuve de cet engagement en faveur de l’adoption des nouvelles technologies par tous les citoyens : Besançon a obtenu il y a quelques jours le label « villes internet 5 toiles ». Une distinction déjà obtenue à plusieurs reprises et qui, malgré le fait que le conseil municipal n’est toujours pas diffusé sur Internet, permet de faire bonne figure.

Nombreux sont donc les Bisontin(e)s qui pensaient réellement que leur maire était un ami de la libre pensée, de la liberté d’expression et des nouvelles technologies.

Hélas, le 19 février, notre bon maire a terni définitivement cette image d’Épinal.

Dans un article de l’Est Républicain, le premier magistrat de la ville menace les internautes bisontins qui relayeraient des commentaires « anti-tram » avec de faux chiffres à l’appui. En effet, selon certaines voix, le budget global du tram-le-moins-cher-de-France serait finalement revu à la hausse et le maire ne serait pas très à l’aise avec cela.

La menace est ferme :  » (…) Internet permet d’envoyer des informations fausses, de créer le malaise. Je vais demander au prochain conseil municipal une demande en référé afin de pouvoir obtenir l’identification des personnes (pseudonymes) qui diffusent sur Internet de fausses informations« .

Voila qui est dit.

Le message que notre élu fait passer est le suivant : Si vous avez récemment posté sur différents réseaux sociaux/forums/sites d’infos/blogs – dont celui-ci – un commentaire négatif et que vous avez glissé des propos « déplacés » envers le maire/son équipe/ses projets, un huissier a sans doute déjà constaté votre commentaire et les avocats de la collectivité vont se charger rapidement de votre cas.

Concrètement, une plainte sera déposée (par la CAGB?) envers un ou plusieurs éditeurs de sites qui n’auront pas d’autre choix que de coopérer. Car selon la LCEN, ces derniers feront valoir leur statut d’hébergeur de ces commentaires et transmettront à la justice les adresses IP (et éventuelles adresses email) liées aux commentaires visés par la procédure.

Ayant obtenu les adresses IP, la justice demandera ensuite aux fournisseurs d’accès titulaires de ces IP de communiquer toutes les coordonnées des internautes à qui ils ont attribué celles-ci.

Au terme de la procédure, des Bisontins se réveilleront avec une lettre recommandée leur demandant de se préparer à répondre aux questions des juges. Ils devront lors d’une audience se justifier quant aux chiffres avancés et propos tenus liés au tramway [ou à d’autres sujets, plus graves, comme cet accident de la circulation survenu en janvier dernier] sur différents sites internet.

Une méthode musclée qui a un petit air de ressemblance avec l’affaire « Cyber-Toto » évoquée par le site Arrêt sur image la semaine dernière.

Bien entendu, nous aurions pu entrer dans les détails et nous intéresser aux attaques du maire (UMP) d’Orléans contre un blogueur local. Même chose à Puteaux, autre ville dirigée par un maire UMP, en guerre depuis de nombreuses années contre un blogueur local qui ose dénoncer régulièrement des « dossiers » dont il trouve la gestion hasardeuse.

Connaissez-vous Barbra… Streisand ?

A Besançon, ville socialiste plutôt tranquille, tout n’est pas si rose. Et ce n’est pas la première fois que le maire voit rouge.

En 2009, Jean-Louis Fousseret avait menacé d’un procès l’élu d’opposition Philippe Gonon (Modem). Ce dernier avait agi de façon aussi subtile qu’inattendue pour demander la diffusion du conseil municipal par Internet.

Sauf que la menace s’était retournée contre Jean-Louis Fousseret. De nombreux spécialistes de l’internet mais aussi du droit avaient démontré que filmer un conseil municipal était parfaitement légal et qu’un procès se solderait par un effet boomerang pour le Maire.

Rappelons qu’en 2012, JLF tient toujours à ne pas montrer les débats de « son conseil » aux citoyens. La démocratie bisontine ne serait réservée qu’à un petit comité, une élite de citoyens ? Chacun jugera.

Cette nouvelle colère du maire de Besançon contre les « anti-tram » ne fait que mettre un peu plus en exergue l’échec total de la communication autour du tramway.

Les récents commentaires de certains élus de la majorité sur les réseaux sociaux, les données de GPS non-communiquées aux éditeurs de GPS, le vrai-faux vote pour la couleur du tram’ aboutissant à un vote en faveur du tramway rose, l’opposition massive (et silencieuse) d’une majeure partie de la population… appuient cette démonstration.

A qui la faute ? Certainement pas aux citoyens qui ont le droit légitime de s’interroger sur un projet d’envergure et tout ce qu’il peut représenter en terme d’impact (financier, environnemental…), ni au grand méchant web.

Lorsque l’on veut faire accepter un tel projet à la population, il convient de ne pas négliger cet élément fondamental qu’est la communication. En voulant tout optimiser, même le budget com, l’effet boomerang est encore une fois constaté.

Et ce n’est pas en voulant imiter les dictateurs tristement célèbres en différents points du globe (1) pour leur contrôle d’internet (et donc l’oppression du peuple en anéantissant la notion de liberté d’expression) que cela s’arrangera.

Beaucoup de bisontins vont d’ailleurs se demander si l’expression de leur avis sur le tram au travers d’un commentaire posté sur un site internet ne sera pas risqué pour eux. Ces voix vont donc préférer se taire.

Museler la parole des citoyens (trolls et haters inclus) ne présage jamais de bonnes choses. Cela peut même laisser à penser que l’on cherche à leur cacher quelque chose.

Accessoirement, c’est aussi oublier que des gens se sont battus pour défendre une certaine idée de la liberté incluant la liberté de penser et de s’exprimer au risque de déplaire et de créer la polémique.

Assigner des internautes en désaccord avec un projet car ils cherchent de façon légitime la « faille » pour le remettre en question, est un aveu de faiblesse et d’impuissance. En un mot, c’est un aveu d’échec.

Tous les spécialistes vous le diront : à l’ère d’internet, lorsque l’on cherche à s’engager dans une action de censure, il ne faut pas s’attendre à calmer les esprits.

Au contraire, cela risque de démultiplier – et d’amplifier – les critiques puisqu’il est toujours possible d’utiliser des services VPN (2) et adresses emails jetables pour garder un certain anonymat et continuer de s’exprimer librement (sauf si l’éditeur du site filtre/sélectionne les commentaires et accepte de porter la responsabilité lorsqu’il laisse passer un commentaire litigieux me dit-on).

En tout cas, la menace de JLF et le retour de bâton associé auront permis aux bisontins d’en apprendre un peu plus sur Internet et de découvrir un nouvel effet : l’effet Streisand.

(1) Naturellement, toute ressemblance avec de récentes révolutions de peuples opprimés n’est que fortuite. Espérons d’ailleurs que cette comparaison ne va pas nous valoir une assignation.

(2) L’usage de services VPN est parfaitement légal. Ces services peuvent prendre la forme de serveurs proxy anonymes gratuits comme les proxy web ou de services payants tels que PureVPN ou Internet Anonym de Steganos parmi beaucoup d’autres.

Le Figaro assassine Miss France, se ravise et efface tout

Ce matin, le site tvmag.lefigaro.fr nous a sorti une perle. Le genre de petite merveille éditoriale qu’on ne s’attend pas du tout à découvrir dans TV Magazine, d’ordinaire si consensuel.

Le titre de l’article en question : « Miss France 2012 : un spectacle effarant »

Ouille ! L’essentiel est dit. Le contenu de l’article est quant à lui proprement assassin envers l’élection de Miss France 2011 diffusée sur TF1 ce samedi 4/11. La mise en scène et à les protagonistes en prennent tous pour leur grade. Pas volé.

Le style est grinçant. Les mots bien pesés. Le type d’article qu’on s’attend plus à lire dans Libération que dans le Figaro (eh oui TVMag c’est le Figaro).

Extraits :

[quote](…) c’est ici le triomphe de la potiche

(…) dans le rôle du vieux mâle, Alain Delon, qui brame et hâble ; à ses côtés, Francis Huster en clergyman précieux et Pascal Obispo en eunuque dégarni

(…) et l’inquiétante Sylvie Tellier, cyborg au regard mort

(…) l’être humain est ici réduit à sa plus simple expression : la viande.[/quote]

D’ailleurs lisez-le cet article et sans perdre de temps ! Il est ici : http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/divertissement/66230/miss-france-2012-un-spectacle-effarant.html

Quoi ? Il n’y a pas d’article sur cette page vous dites ? Ah… vous aussi vous avez remarqué…

Effacé. Supprimé. Débarrassé. Nettoyé. Oublié l’article.

L’article ? Quel article d’ailleurs ? Il n’y a pas d’article sur cette page. Il n’y en a JAMAIS eu.

Si si, il y en avait un. Et un bon en plus. Heureusement :

  • Un moteur de recherche l’avait gardé en cache. En voici donc une capture d’écran.

  • le site Yahoo! Actualités a repris l’article et ne l’a pas encore effacé.
  • Et moi je me permet d’en publier une copie ci-dessous… bah oui pas de problème de droits n’est-ce pas vu que cet article n’a jamais existé… et surtout, un tel billet ne mérite pas de disparaître. Il doit être lu !
    Faites-en bonne lecture. On reparlera ensuite des raisons de la disparition soudaine de ce billet qui fait crac boum huuuu…

Article écrit par Nicolas d’Etienne d’Orves (Le Figaro.fr) et publié le lundi 05/12/2011 à 11:03 sur tvmag.lefigaro.fr

Photo : TF1

« Miss France 2012 : un spectacle effarant »

La bêtise est parfois charmante, touchante à force d’application. Dans le cas des Miss France , on s’enfonce si loin dans l’inanité, si profond dans les catacombes du néant, qu’on reste juste un peu effaré de ce que l’on s’est infligé pendant plus de trois heures. Cette élection est surtout la preuve que des siècles de soi-disant libération de la femme n’ont pas servi à grand-chose, car c’est ici le triomphe de la potiche.

Un spectacle à la fois sexiste et « dé-sexué », fondé sur l’attrait physique et paradoxalement dénué de toute sensualité (une émission d’ailleurs regardée en majorité par un public féminin). Très archaïque, tout ça !

Le jury chargé de juger la reine du « char fleuri » rappelle bien une société primitive, ou quelque harde forestière : dans le rôle du vieux mâle, Alain Delon, qui brame et hâble ; à ses côtés, Francis Huster en clergyman précieux et Pascal Obispo en eunuque dégarni ; puis les femmes, grognardes de la beauté plastique : Linda Hardy et la chanteuse Lorie. Enfin, l’incontournable Jean-Pierre Foucault, meneur de revue, et l’inquiétante Sylvie Tellier, cyborg au regard mort, qui a remplacé la pétulante Geneviève de Fontenay. Avouons qu’on la regrette, mamie Fontenay.

Avec ses bravades de maquerelle, elle annonçait vraiment la couleur : ses pouliches paradaient comme les demoiselles aguichent le client. Aujourd’hui, c’est moins clair. C’est surtout profondément ennuyeux. Miss Alsace (la gagnante) va récolter 90 000 eur de maquillage et porter couronne ? Quelle sinécure ! Disons qu’à l’heure du bio et des produits vrais, l’être humain est ici réduit à sa plus simple expression : la viande.

Publié à 11h03 donc. Cet article a commencé à circuler sur Twitter et Facebook où il a vite rencontré son public. Puis, en début d’après-midi, il a purement et simplement disparu du site de TVMag.

Pour quelles raisons ?

A priori personne n’en sait rien. En gratouillant un peu, on peut toutefois émettre des hypothèses crédibles. Pas besoin de mobiliser les théoriciens du complot pour cela.

– Le lectorat de TVMag n’est pas forcément le plus réceptif à ce genre de billet corrosif sur les Miss. Pour preuve certaines unes du magazine et le contenu de sa page Facebook toute entière consacrée à l’élection depuis quelques jours.

– Ah la la… figurez-vous que dans la liste des partenaires de l’élection de Miss France 2011, on trouve… TV Magazine. C’est ballot non ?

– Endemol, société « propriétaire des Miss », est un annonceur qui se respecte…

Bref, les bases de la déontologie : « On ne touche pas aux Miss ! »…

Voilà voilà. Pour ma part, j’ai posé la question sur le mur de la page Facebook de TV Mag et en m’adressant à son compte Twitter. On verra ce qu’en fera le Community Manager.

Alors ? Autocensure ? Pressions ? Les aliens ? Les cyborgs (aux regards morts) ? Manque d’humour ? Erreur d’aiguillage…

En tout cas : merci pour ce billet M. Nicolas d’Etienne d’Orves !

Mise à jour (mardi 6/12 à 2h25)

Je reçois des précisions par mail de David Mercereau de TV Mag

Bonjour,
Pour répondre à votre article et votre question sur le retrait de
l’article sur la cérémonie des Miss France, il s’agit d’un article
publié lundi dans le journal Le Figaro, réalisé par la rédaction
du Figaro et non par celle du TV Magazine.
Cet article s’est retrouvé par erreur sur le site Internet du TV
Magazine et a donc été retiré. Vous pouvez le retrouver dans les
pages du Figaro du lundi 5 décembre 2011.
Cordialement,
Damien MERCEREAU

L’auteur de l’article m’a également répondu suite à un commentaire posté sur son blog.  Il me dit n’avoir même pas su que son billet avait été repris sur le site de Figaro MagTV. Il confirme que cet article a été publié dans les pages TV du Figaro papier.

Des extraits vidéos de « Sur le concept du visage du fils de Dieu » effacés du site du Festival d’Avignon

D’abord il y a cette pièce de l’Italien Romeo Castellucci : « Sul concetto di volto nel Figlio di Dio » (Sur le concept du visage du fils de Dieu) qui met en scène un père malade, incontinent et son fils dévoué. Le tout devant le visage gigantesque du Christ peint par Antonello da Messina. Un visage qui occupe tout le fond de la scène.
La pièce n’a pas du tout plu à certains fondamentalistes chrétiens. Criant au blasphème, ils ont tout fait pour perturber ses représentations au Théâtre de la Ville à Paris, envoyant en première ligne des porteurs de bombers aux cheveux aussi ras que leurs idées sont courtes.

Durant l’été, la pièce avait été jouée au Festival d’Avignon dans une version dont la fin différait : on y voyait des enfants jettant des grenades à la face du Christ – scène qui avait choqué certains croyants. La pièce présentée ensuite à Paris avait été expurgée de cette fin. Mais cela n’a pas empêché les réactions extrêmes des fondamentalistes.

Sur le site du Festival d’Avignon, on trouve une page dédiée à cette pièce. Il y a quelques jours encore, on pouvait y consulter une vidéo présentant des extraits de l’oeuvre filmée lors du festival.
Parmi ces extraits se trouvait la scène du lancer de grenades. J’avais trouvé cette vidéo par hasard suite à la lecture d’un article dans la presse sur cette affaire.

Aujourd’hui, je constate que la vidéo a été supprimée ainsi que toutes les mentions y faisant référence. Discrètement et sans explication.
Ne subsiste comme images qu’un diaporama dans lequel se trouve d’ailleurs une photographie de la « scène des grenades« .

En cherchant un peu on constate que la vidéo se trouvait sur le site www.theatre-video.net qui est la plateforme d’hébergement des vidéos du Festival d’Avignon, entre autres.
La page de la vidéo en question est désormais sans contenu : « Cette vidéo n’est plus disponible.  »

Inévitablement, tous les sites incluant cette vidéo en sont désormais privés. Comme festivalier.net ou theatre-contemporain.net par exemple.

On en trouve toutefois une copie « indépendante » sur une page MySpace.

Alors pourquoi le Festival d’Avignon a-t-il fait disparaitre en douce cette vidéo de son site ? Les organisateurs ont-ils subi des pressions ? Ont-ils cédé face aux chrétiens fondamentalistes ?

S’il s’agit d’un cas d’autocensure, il est pour le moins inquiétant.

Mais ça, d’autres en parleront mieux que moi.

Parler du tramway sur la photothèque… ça se censure ou pas

Tout est parti d’un billet publié ce lundi 6 juin sur Macommune.info.

Photo Denis Costille

Un internaute, Denis Costille, y raconte la manière dont l’une des photographies qu’il a déposées sur la photothèque de la Ville de Besançon a été possiblement « censurée« .

Son image, sur laquelle ou peut voir les platanes du quai Veil Picard, n’a en effet pas été publiée alors que d’autres qui avaient été déposées ultérieurement l’ont été.

Il faut dire que le photographe en question n’y est pas allé avec le dos de la cuillère dans la légende de sa photo :

« Les platanes du quai Veil Picard, menacés d’abattage à cause d’un stupide projet de tram dont les Bisontins ne veulent pas. »

Donc « couic »… image passée à l’as.

Censure présumée

Notre internaute écrit illico sa mésaventure et la publie sur Macommune.info qui titre « Censure à la photothèque du site de la Ville de Besançon ?« .

La suite ne va pas tarder. Une personne travaillant à la Direction de la Communication de la Ville de Besançon, répond à notre internaute d’une manière plutôt habile et avec des arguments qui paraissent tout à fait défendables :

« Bonjour Monsieur COSTILLE.

Nous vous remercions de votre participation à la photothèque en ligne, tant pour les dépôts de photos que vous y faites, que pour les remarques que vous avez pu nous prodiguer utilement, à l’occasion.

Nous sommes toutefois au regret de ne pas valider votre envoi « Platanes du quai Veil Picard », non pas en raison de la qualité de l’image, mais en raison du commentaire qui l’accompagne : « Les platanes du quai Veil Picard, menacés d’abattage à cause d’un stupide projet de tram dont les bisontins ne veulent pas. »

Votre opinion concernant le tramway est respectable et vous avez le droit de l’exprimer, mais cela n’entre pas dans la vocation de la photothèque en ligne. La photothèque se veut un espace convivial, le recueil de l’image qu’ont les bisontins de leur ville. C’est aussi l’une des rubriques les plus consultées du site www.besancon.fr , notamment par des personnes étrangères à notre cité. Surtout, ce n’est en aucune manière un lieu de débat, ou de polémique.

Votre photographie est néanmoins intéressante et originale, aussi la validerons-nous sans ce commentaire, si vous en êtes d’accord.

Nous vous présentons, Monsieur COSTILLE, nos meilleures salutations.

Bernard GUHUR
Direction de la Communication
MAIRIE DE BESANCON »

Et l’inverse ?

En lisant ce billet, l’idée m’a immédiatement traversé l’esprit : et qu’adviendrait-il d’une image faisant l’éloge du tramway ?

Et hop… ni une ni deux. Je cherche dans mes archives une photo des platanes du quai, je l’envoie, je la légende… et j’attends.

Quand je dis « je », disons plutôt Catherine Ponsot... une comparse qui avait déjà écrit au Tram’Web en décembre dernier. Une vraie testeuse cette Catherine !

Voici ma photo et sa légende telles qu’elles ont été déposées sur la photothèque :

Le quai Veil Picard et son alignement de platanes. Ce lieu sera certainement encore plus magnifique lorsque l’encorbellement sur le Doubs, le nouvel alignement d’arbres et les autres aménagements liés à l’arrivée du tramway seront en place.

Et vous savez quoi ? Ma photo est passée ! Publiée !

Alors certes, sa légende n’est pas polémique contrairement à celle de M.Costille. Mais elle en est d’une certaine manière le négatif.

Voilà pour le clin d’œil.

Malgré cette petite pique, je tiens à dire : vive la photothèque ! Une chouette idée dans laquelle il faut savoir chercher pour en exploiter le potentiel…

Pas toujours aisé d’y dénicher les perles rares (car il y en a) tant elles sont noyées au milieu des innombrables photos de fleurs ou de canards nageant sur le Doubs.

Je ne saurais trop vous conseiller de fouiller dans la rubrique « Histoire« …

Pour aller plus loin :