Archives de l’auteur : Bison teint

T’as vu Vauban en 3D ?

Lors du Conseil municipal bisontin du 9 novembre 2010 a été présenté le schéma d’orientation pour la culture pour la décennie à venir. Le projet a été exposé par l’Adjoint à la culture, Yves-Michel Dahoui. S’en est suivi une longue intervention très critique de Mme Elisabeth Péquignot, élue de l’opposition qui a avancé d’autres propositions pour la culture à Besançon.
Parmi celles-ci, l’utilisation de la réalité augmentée afin d’offrir une attraction autour de l’époque de Vauban…

L’occasion d’un échange particulièrement croustillant et surréaliste entre l’élue et le Maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret.

Extraits :

Mme Elisabeth PEQUIGNOT : (…) Il faut s’intéresser à l’homme Vauban pour ensuite donner envie de connaître son oeuvre. Vauban c’est le point de départ qui permettra bien entendu de mieux définir à la fois les clientèles et les cibles, créer à Besançon une attraction innovante et technologique en rapport avec l’univers militaire de défense de l’époque de Vauban sur le principe de la réalité augmentée faisant appel aux technologies de l’information et de la communication.(…)

…/…

M. LE MAIRE : (…) Et quand vous parlez de la réalité augmentée, c’est quoi la réalité augmentée ? Je sais bien que je suis idiot mais je ne sais pas ce que c’est, pouvez-vous me l’expliquer ? Je vous pose cette question amicalement, je vous demande de m’instruire. Allez-y, je vous donne la parole et cela ne comptera pas dans vos interventions !

Mme Elisabeth PEQUIGNOT : On s’appuie à la fois sur la technologie. J’ai pris le temps de parler mais il me semblait utile que l’on prenne le temps du débat…

M. LE MAIRE : Non mais c’est quoi la réalité augmentée ?

Mme Elisabeth PEQUIGNOT : La réalité augmentée c’est un concept qui est très intéressant. Je ne peux pas vous expliquer exactement comment on va le mettre en place mais c’est basé notamment sur les technologies…

M. LE MAIRE : Vous avez vu cela sur internet d’accord !

Mme Elisabeth PEQUIGNOT : Vous voyez comment vous le prenez !

M. LE MAIRE : Non mais vous n’êtes pas capable de me l’expliquer. Je ne demande qu’à me cultiver, je ne sais pas ce qu’est la réalité augmentée. Quelqu’un ici peut expliquer ce que c’est ?

Mme Elisabeth PEQUIGNOT : …vous avez l’impression de revivre la réalité, on s’appuie sur les technologies de l’information, on peut vous permettre de vivre…

M. LE MAIRE : La réalité augmentée ?

Mme Elisabeth PEQUIGNOT : La réalité augmentée, voilà.

M. Michel OMOURI : Revenons sur les idées !

M. LE MAIRE : Vous avez raison, il est temps effectivement d’en venir aux idées. Je suis bien d’accord avec vous !

M. Michel OMOURI : Il y a bien du fond !

M. LE MAIRE : Oui il y a du fond ! Je vais vous dire même, Monsieur, on a touché le fond là !

Après ça, nous voilà bien avancés…

Si vous restez sur votre faim et n’avez toujours rien compris à ce concept de « réalité augmentée » suite aux explications de Mme Péquignot, voici quelques éléments complémentaires…

  • Wikipédia nous apprend ceci :

La notion de réalité augmentée désigne les systèmes (au sens informatique) qui rendent possible la superposition d’un modèle virtuel 3D ou 2D à la perception que nous avons naturellement de la réalité et ceci en temps réel. (…)
Le concept de réalité augmentée vise donc à compléter notre perception du monde réel, en y ajoutant des éléments fictifs, non perceptibles naturellement. La réalité augmentée désigne donc les différentes méthodes qui permettent d’incruster de façon réaliste des objets virtuels dans une séquence d’images. (…)
  • Des exemples d’applications de la réalité augmentée dans des champs très variés sont listés et illustrés dans ce billet.
  • Et enfin, voici un cas concret d’utilisation de la réalité augmentée à l’Abbaye de Cluny.

 

Sur le Net :

Et voilà le tramway du Grand Besançon !? (mis à jour)

Au départ, une image découverte sur le Web par @blogbesancon, éminent membre actif de la twittosphère bisontine… et aussitôt twittée.

S’agit-il bien d’une modélisation « officielle » du futur tramway du Grand Besançon ? Certains indices semblent le confirmer.

Tout d’abord, l’image provient d’un article publié sur Railway Gazette, un site Web spécialisé dans le domaine de l’industrie ferroviaire. L’article en question est consacré aux récents contrats signés par le constructeur espagnol CAF pour la vente de ses tramway Urbos.
Ce constructeur est celui qui a remporté l’appel d’offre pour le tramway Grand Bisontin et l’image en question illustre l’article.

Ensuite, sur le site du constructeur CAF, la page dédiée au tramway bisontin vient d’être créée, on peut y trouver beaucoup d’informations techniques mais il manque encore les images de modélisation…
Or en comparant l’illustration tirée de l’article de Railway Gazette avec certaines images présentes sur le site de CAF, il est évident que les modélisations sont très proches de celle représentant le tramway bisontin.

Voici la description générale publiée sur le site du constructeur :


Et encore un scoop !

Au passage, on découvre un scoop dans la rubrique « Équipement » : le tramway bisontin disposerait bien de la climatisation dans le salon voyageur. (Merci à Yannick Olivier pour cette découverte)

La capture d’écran ci-dessus n’est plus valable.
La page a été modifiée sur le site CAF.es. Désormais, la climatisation cabine et l’ACR (Accumulateur de Charge Rapide) ne sont plus au menu.

Prenons donc ce pari : le tramway du Grand Besançon ressemblera à ça… ou pas !
Pour ma part et c’est très subjectif, j’espère que « l’habillage » n’est pas définitif…

Et vous qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires.

Mise à jour le samedi 8 janvier 2011 à 14h10

Jean-Louis Fousseret, Maire de Besançon et Président de la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon, répond à une question que je le lui ai posée sur Facebook au sujet de cette image.

Donc suspense, mystère et boule de gomme…

Mise à jour le samedi 8 janvier 2011 à 17h00 suite au billet de ma Commune.info

Intéressant article sur Macommune.info au sujet de ce billet. On y parle de l’Internet qui va trop vite et du rapport qu’entretiennent aujourd’hui les décideurs politiques avec l’information immédiate transmise sur le Web…

Citation

N’importe qui aujourd’hui, sous couvert d’anonymat sur Tweeter, peut lancer une rumeur, un « fake » (et je ne parle même pas d’usurpation d’identité possible !).

Dommage que cette intéressante réflexion n’ait pas été initiée par Macommune à l’occasion de ce billet qui a marqué les mémoires en novembre 2010 et au sujet duquel je m’étais fendu de cette petite bafouille.

Quoi qu’il en soit, merci à Macommune pour cette publicité pour mon modeste blog !

Sur le Net

Une pluie d’oiseaux comtois… en 1676 !

Le phénomène a fait le tour des médias et le buzz continue sur le Web.
Durant la nuit du Réveillon, des milliers d’oiseaux morts sont mystérieusement tombés du ciel sur la localité de Beebe, aux États-Unis (Arkansas).
Depuis, on pense savoir que les volatiles ont été terrorisés par le feu d’artifice tiré durant la nuit du Réveillon. Leur peur panique expliquerait donc cette macabre pluie de plumes.



Mais voilà, depuis l’on signale d’autres cas de « pluie d’oiseaux morts » : en Louisiane, en Suède et au Québec.
On imagine déjà les oiseaux de mauvaises augures (sans jeu de mots) s’en donner à coeur joie… « la fin du monde et bla bla bla… »

Et chez nous ?

Rien à signaler dans l’actualité récente. Nos oiseaux vont bien, merci. Toutefois, en cherchant un peu dans les mémoires… les très vieilles mémoires, nous trouvons un cas fort intéressant que Gallica (la prodigieuse bibliothèque numérique de la BNF) porte à notre connaissance.
Ce document rédigé en mars 1676  relate un phénomène qui se serait déroulé le 26 février de la même année dans notre actuel Jura…
Son titre flippant :

Relation véritable du combat prodigieux des oiseaux, donné dans la basse région de l’air, entre les villes de Dôle et de Salins, le 26 février dernier

Le document imprimé est rédigé en « français d’époque » mais reste parfaitement compréhensible…
En substance, l’auteur relate un combat dantesque de plusieurs heures entre des oiseaux de toutes espèces qui auraient ensuite été retrouvés morts par milliers entre Salins(-les-Bains) et Dole.
Évidemment, on devine que l’auteur en rajoute (description des oiseaux, quantité d’oiseaux morts…) afin de dramatiser le récit qu’il fait d’événements auxquels il n’a vraisemblablement pas directement assisté. Difficile donc de savoir ce qui s’est réellement passé en 1676…

Extraits retranscrits par mes soins dans un français plus contemporain (sous réserve d’erreurs) :

(…) Mais il y a bien du temps qu’on n’a entendu parler d’une chose aussi surprenante et prodigieuse que de ce qui arriva le 26 du mois passé, entre Dole et Salins en Franche-Comté. Sur les neuf heures du matin il parut des légions d’oiseaux si nombreuses que l’air en devint obscur, et comme s’ils s’étaient donnés là le rendez-vous pour leur champ de Bataille, après avoir tournoyé en confusion l’espace de deux heures, de même que s’il était arrivé quelque querelle ou démêlé entre eux, ils se séparèrent en deux corps avec un espèce de défi dont l’effet suivi bientôt, car après avoir donné le signal par des cris et des sifflements terribles et dont tous les lieux aux environs retentirent, ils vinrent fondre les uns contre les autres avec toutes les formes qui s’observeraient entre deux armées ennemies, conduites par des chefs également braves et expérimentés ; ils commencèrent par des escarmouches et étant venus des prés, aux prises, ils combattirent durant plusieurs heures avec tant d’ardeur et d’animosité de part et d’autre, qu’on en trouva plusieurs milliers sur la terre, tant d’étouffés qu’à demi-morts, qu’ensanglantés, que déchirés et le reste des deux partis ennemis en battant des ailes (…) se retirèrent sans qu’on ait su où ils se sont reposés.

Première remarque : le point n’était pas un signe de ponctuation répandu à l’époque… Seconde remarque : on fumait quoi naguère?

(…) Les buissons de la hauteur d’un homme s’en sont trouvés couverts et on en a trouvé la terre couverte à monceaux en beaucoup de lieux, plus de cinq cent pas en longueur où le fort du combat s’est donné, sans plusieurs centaines que l’on a trouvées dispersées çà et là, outre ceux qui sont allés mourir en plusieurs lieux, selon la vigueur qui leur restait où ils sont tombés.

(…) Les Magistrats des Villes ayant une juste appréhension que cette grande quantité d’oiseaux morts n’infectait l’air au lieu où ils sont tombés, ont envoyé là plusieurs pionniers de Dôle pour les y enterrer, dont quelques-uns étant resté malades, soit par la faiblesse de l’imagination qui se laisse facilement blesser d’impressions fâcheuses dans les événements extraordinaires, soit par quelque malignité dont on ignore la cause, cela a donné une telle appréhension à tous ceux de cette Province que beaucoup de gens auront de la peine à s’en remettre.

Et cette conclusion toute en prémonition funeste du chroniqueur :

Il serait trop long si j’entreprenais de déduire ici toutes les interprétations que chacun donne à un événement si étrange selon que la passion anime ou abaisse les coeurs.

Mais se trouvant des morts de toutes les espèces, la plupart conviennent que c’est un étrange présage infaillible de grandes Guerres funestes également à toutes les nations.

Dieu nous en préserve.

Pour satisfaire la curiosité de ceux qui voudront se confirmer dans cette persuasion de cette vérité ; qu’ils voient les Prophéties de Nostradamus, ils y trouveront la suivante qui est à la fin de la première Centurie, Article cent, la prédiction du combat de ces oiseaux entre Dole et Toscane qui est un petit bourge à quatre lieux de Dole.

Longtemps au ciel sera veu gris oiseau,
Aupres de Dole & de Touscane terre:
Tenant au bec un verdoyant rameau,
Mourra tost grand & finera la guerre.

Et voilà comment Nostradamus en personne aurait prévu notre pluie d’oiseaux jurassiens un siècle plus tôt.
En passant, je ne sais pas de quelle localité proche de Dole il peut bien être question…
Quant au présage funeste… rappelons que deux ans plus tard, la Franche-Comté était définitivement rattachée à la France par le Traité de Nimègue. De là à en déduire que ce texte est l’œuvre d’un régionaliste comtois…

Voici l’intégralité du document tel que vous pouvez le consulter sur Gallica. Pour le télécharger en PDF c’est ici.
Tout apport historique sera le bienvenu (mail privé ou commentaire).

Père Noël 1 – Tram’Web 0

Tsss ! Mauvaise langue que vous êtes !
Vous vous seriez donné la peine de chercher un peu, vous l’auriez trouvé vous aussi…

Quoi ? Eh bien LE FORMULAIRE évidemment ! Celui qui permet aux petits curieux de poser des questions autres que celles que l’on a déjà posées pour eux.

Alors oui, c’est vrai, il est bien caché ce formulaire ; mais il existe !

Si vous êtes perdu, suivez le guide :

Pour un accès direct c’est ici : http://www.letram-grandbesancon.fr/posez-votre-question.html

L’engagement est clair et épate d’emblée : le Tram’Web promet de répondre rapidement aux questions des internautes. La promesse sonne un peu comme un « satisfait ou remboursé » et rassure.

Les internautes Grands Bisontins ont donc la garantie d’être écoutés et d’obtenir les informations qu’ils demandent.

Quand je vous disais que vous étiez une mauvaise langue…

L’outil existe alors utilisons-le !

Première question posée dès le lancement du portail ((nommé parfois sur ce blog TramWeb par taquinerie)), le 8 octobre dernier. Elle concernait l’image illustrant la future station Veil-Picard sur cette page. En lieu et place de l’image officiellement présentée depuis le mois de juin dernier (celle avec les grands arbres et la voie cyclable), on retrouvait l’ancienne image avec des arbustes et dépourvue de voie cyclable… Sujet déjà longuement traité dans ce billet.

Je l’ai donc signalé via le formulaire en demandant s’il s’agissait d’un choix délibéré ou d’une coquille…
Tiens au fait !? J’avais posé la même question au rédacteur en chef du BVV en septembre dernier qui m’avait répondu avoir transmis ma question à la Mission Tramway de la CAGB … qui ne m’a jamais répondu.

Peu importe… ma question était à nouveau posée et nul doute que j’allais obtenir une réponse rapide puisque tel est l’engagement affiché.
Devinez ce qui arriva ?
Le lendemain, l’image aux arbustes avait disparu… remplacée par la modélisation aux grands arbres. mais point de réponse. Pas même un « merci de nous avoir signalé cette erreur… ». Tiens, tiens… voilà qui met la puce à l’oreille.

J’ai donc décidé de tester plus avant ce service de « réponses rapides » en posant quelques questions. Pour cela, j’ai utilisé plusieurs adresses électroniques créées spécialement. Chaque question a été rédigée en utilisant le formulaire dédié et j’ai utilisé à chaque fois une adresse IP différente. La date et l’horaire sont indiqués.
Voici quatre questions parmi celles que j’ai posées. Les trois premières l’ont été à la fin du mois d’octobre.

Les questions

  • Vendredi 29 octobre à 21h54
  • Samedi 30 octobre à 16h17
  • Samedi 30 octobre à 20h57
  • nom

  • Samedi 13 novembre à 16h05

Les « réponses obtenues » à la date du 8 décembre 2010

Le Tram’Web ne répond pas…

Une quarantaine de jours après la première salve de questions, personne n’a donc répondu. La promesse d’obtenir « rapidement une réponse » n’est pas tenue ; loin s’en faut.

On est en droit de s’interroger sur la pertinence d’un tel engagement quand on ne se donne pas les moyens de le tenir. A l’arrivée, l’effet en terme de communication et d’image est inévitablement contreproductif.

Maintenant une crainte : où sont passées les questions que j’ai posées ? Sont-elles passées à la trappe ? En est-il de même pour tous les internautes ayant utilisé le formulaire ? Espérons que non… Je suis preneur de tous vos témoignages.

Force est de constater que poser une question via le site du tramway reste pour l’instant vain.

Consolons-nous un peu en testant un autre grand faiseur de promesse… le père Noël himself !

Car, lui aussi met à notre disposition un beau formulaire de contact. Les bambins peuvent lui écrire et il s’engage même à leur répondre par lettre.
Alors j’ai sorti ma plus belle plume mon plus beau clavier et je lui ai écrit cela :

Figurez-vous que deux jours plus tard, je recevais la réponse par la Poste. Depuis Libourne… en Finlande c’est épatant !

C’est incontestable, le père Noël écrase le Tram’Web en terme de réactivité. Alors certes, le contenu de l’enveloppe est une lettre type mais lui au moins tient ses promesses.

Une suggestion pour enfin apporter des réponses à nos questions : embauchez le père Noël.
Non content d’être d’une efficacité redoutable, cet homme est désoeuvré une grande partie de l’année. Et quel coup de com’ formidable ! Imaginez un peu :

Le futur tramway bisontin favorise l’emploi des seniors…

Allez ! Ne désespérons pas… je vous communiquerai les réponses quand je les obtiendrai.

Mise à jour – mercredi 8 décembre à 18h15

Quelques heures après la publication de ce billet, je reçois comme par hasard une réponse à l’une de mes questions datant du samedi 30 octobre.
Et le père Noël n’y est pour rien… trop de travail en ce moment.

Petit voyage sur la grande roue…

La grande roue est là et elle tourne toute la journée place de la Révolution. Étant donnée la durée actuelle du jour, il est aussi aisément possible d’en profiter « by night ».
C’est une attraction qui vaut le déplacement. Sensation d’envol au-dessus des toits de Besançon et vue imprenable sur la ville. Le tour est en fait triple et dure plus de cinq minutes.
Attention tout de même à bien s’habiller car, à 40 mètres, il peut faire très froid. Gants et bonnets fortement conseillés.

Voici une petite autre vidéo maison modeste techniquement mais qui vous donnera un avant-goût du voyage.

Musique : Sigur Ros – Glósóli (Takk – 2005)

Informations

Jusqu’au mercredi 1er décembre, il est possible d’acheter les tickets à 1,50 euro l’unité à l’Office du Tourisme.
Gratuit pour les enfants jusqu’à 2 ans. Le prix du ticket acheté à la grande roue est de 3,50€

Ceci n’est pas de la publicité. Juste une expérience partagée.

Il immortalise le passage à la TNT en Franche-Comté !

Yannick Olivier est un drôle de jeune homme qui a eu l’excellente idée de magnétoscoper le basculement vers la Télévision Numérique Terrestre (TNT) durant la nuit du 15 au 16 novembre en Franche-Comté.

Des images qui resteront dans la mémoire collective des téléspectateurs Francs-Comtois… qui pour un certain nombre d’entre eux ne reçoivent d’ailleurs plus du tout d’images depuis quelques heures…

Vu à la radio…

Hier la twittosphère française était en ébullition et dans l’attente de l’annonce de la composition du nouveau Gouvernement, ce fut une avalanche de tweets drôles, moqueurs, grinçants… comportant le hashtag #remaniement .

Ce matin, dans sa chronique « Deux minutes du Net » sur Europe 1, Guy Birenbaum en a proposé un florilège.

A ma grande surprise, l’un de mes tweets a été retenu avec celui d’une jeune belge pour l’amical « prix du message le plus drôle »…  Pas peu fier !

Ce tweet était une réponse à Nicolas Béliard qui avait eu l’idée de la fumée blanche. Merci à lui et merci à Guy Birenbaum.

EXCLUSIVITE : la première interview de Miss Twitter Franche-Comté !

On a déjà beaucoup parlé sur ce blog et sur Twitter de l’élection de la première Miss Twitter Franche-Comté.

Ce qui n’était au départ qu’une boutade lancée à la cantonade a fait l’objet d’un petit buzz sur Twitter et sur le Web grâce à une publication à la une du Post et à sa reprise sur quelques sites, notamment sur Developpez.com .
Cette fois ça y’est ! Les résultats ont été proclamés dans la matinée : c’est Sophie Graehling alias @sofyling qui est l’heureuse élue. Les deux dauphines qui la talonnent sont @ViolaineDomon et @DelphineBinet.

Le Journal le Pays lui a consacré un article, et France 3 Bourgogne Franche-Comté a publié un billet sur son site avant d’annoncer l’élection durant son journal télévisé du soir :

httpv://www.youtube.com/watch?v=fq1aBczU3Hc
(Merci @YannickOlivier pour la vidéo)

En exclusivité Sophie a très gentiment accepté de répondre  à quelques questions :

Nous avons voulu réaliser une interview un peu différente en prenant en compte la spécificité de ce titre de Miss « Twitter ».
L’interview a donc eu lieu sur Twitter, par échange de messages (tweets) et nous nous sommes donné une contrainte : questions et réponses devaient être rédigées en 140 caractères exactement. L’échange est ponctué de photographies prises par notre Miss et sur la dernière, elle nous montre son vrai visage !

BisonTeint
Chère sofyling, te voici fraîchement auréolée du titre de Miss Twitter Franche-Comté. Répondras-tu aux questions d’un modeste bison teint ?

Sofyling
En cette journée de la gentillesse, comment la première miss twitter Franche-Comté pourrait te le refuser? Je suis donc toute « à toi » Bison!

BisonTeint
Sophie, puisque c’est bien Sophie n’est-ce pas? Quel est le secret qui t’a fait Miss sans que jamais en maillot de bain tu ne te trahisses ?

Sofyling
Les secrets de Sophie sont une grande dose de motivation saupoudrée d’amis français, canadiens et norvégiens, enrobée d’une pincée de chance

BisonTeint
Tu t’es montrée très persévérante dans cette course au diadème tout en faisant preuve de beaucoup d’humour. Deux traits de ta personnalité ?

Sofyling
Persévérante,oui pour ce que je veux! Drôle, je l’espère et m’y applique chaque jour un peu plus pour égayer la vie de ceux qui m’entourent.

BisonTeint
Pourquoi le choix de cet oeil comme avatar ? Beau (demi) regard mais au-delà de ça que nous apprend-il sur toi ? Que recherche-t-il là-bas ?

Sofyling
Parce que l’on peut y « lire » ce qui ne peut être dit, qu’il permet de voir au delà des apparences, et qu’il sert à figer l’instant présent..

BisonTeint
J’ai ouï dire que tu avais fréquenté récemment les coulisses du concours de Miss Franche-Comté. Mais que faisais-tu donc dans cette galère ?

Sofyling
Certes, j’ai eu la chance d’assister aux deux élections de miss FC et d’échanger avec la dame au chapeau! Travail et nostalgie se sont mêlés

BisonTeint
Un honneur ce titre de Miss Twitter Franche-Comté mais aussi une sacrée pression : défendre l’image de ta région durant 1 an en 140 signes ?

Sofyling
Oui pas simple! Surtout que depuis ce matin nombre de gens me font signe je te signale. Par chance, je trouve ça beau les cygnes, alors 140!

BisonTeint
Et comment vois-tu ton rôle? Vas-tu devoir retweeter tous les messages évoquant nos paysages comtois, le Morbier, Peugeot ou le FC Sochaux ?

Sofyling
Je ne pense pas avoir de devoirs, si ce n’est celui de promouvoir au mieux twitter avant de continuer mon bout de chemin en toute simplicité

BisonTeint
Osons aborder un point très délicat qui divise souvent les Francs-Comtois… Parlons saucisse. Sophie, tu es plutôt Morteau ou Montbéliard ?

Sofyling
N’oublions pas que je suis une peau de vache née à Montbéliard alors sans aucune hésitation je suis plutôt tentée par la seconde proposition

BisonTeint
Tu habites dans la ville du lion le plus célèbre de l’Est. Tu réponds aux questions d’un bison anonyme. Même pas peur des animaux sauvages ?

Sofyling
J’ai apprivoisé le bison durant plusieurs années à en rugir de plaisir. J’ai certes des peurs, mais surement pas celle de l’animal sauvage!!

BisonTeint
Merci Sophie et encore bravo pour cette élection qu’il s’agira de fêter dignement. Je te souhaite plein de nouveaux followers sur Twitter !

Sofyling
Merci surtout au créateur de cette élection, à toi pour l’avoir promue via ton blog et à tous ceux qui m’ont suivi dans cette folle aventure

Sophie Graehling a également interviewée dans l’émission Zappez + Net du samedi 20 novembre sur France 3 Bourgogne Franche-Comté

httpv://www.youtube.com/watch?v=RDWdL1pLLvk

Pour suivre Sophie sur Twitter c’est ici : @sofyling

CHICHE !

Ambiance tendue ce mardi soir au Conseil municipal de Besançon. On y a discuté du schéma culturel de la ville pour la prochaine décennie et des amabilités ont été échangées… Des gros mots comme Sonorama ont une capacité à produire de ces effets !

Macommune.info rapporte que suite à l’intervention de Mireille Péquignot (Nouveau Centre), le Maire de la ville, Jean-Louis Fousseret se serait dit « triste et halluciné » et aurait même regretté « que le débat ne soit pas filmé ».

Sans rentrer dans le débat qui a eu lieu ce soir, répondons-lui :

« CHICHE Monsieur le Maire ! »

Beaucoup n’attendent que ça. Oui ! Filmons les débats du Conseil municipal afin de permettre au plus grand nombre d’y assister.

Toute initiative visant à montrer l’action que mènent les élus dans le cadre de leur mandat est bonne pour la démocratie. Alors utilisons les moyens que la technique met aujourd’hui à notre disposition pour permettre cela.

Mais voilà… cette idée de filmer les débats en Conseil municipal n’a pas toujours été du goût du Maire de Besançon. Rappelez-vous :

Lors du Conseil municipal du 28 septembre 2009, Philippe Gonon, conseiller MODEM, avait filmé un passage de la séance du conseil et l’avait diffusé en directe sur le Web après en avoir fait l’annonce sur Twitter. (On en parlait à l’époque sur le blog bisontin Besagora)

Cette initiative avait entraîné une réaction très vive du Maire :

Ce que vous faites là n’est pas correct. Je vais d’ailleurs faire vérifier si c’est légal. (…) ce n’est pas correct de filmer à l’insu de tout le monde et alors même que le débat n’est pas terminé, vous le diffusez déjà pour des raisons politiciennes sur Internet. Monsieur GONON cela ne vous fait pas honneur et ça ne fait pas honneur à la démocratie. (les délibérations en PDF)

Un article relatant cet épisode avait été rédigé par Christophe Grébert sur le site Webcitoyen.com. Il y apportait quelques précisions sur le droit de filmer en Conseil municipal.

La séance du conseil municipal est publique. Un élu ou un citoyen n’a pas à demander l’autorisation pour filmer. La loi l’autorise. De notre point de vue, ce ne devrait d’ailleurs plus être une option : les maires devraient avoir l’obligation de diffuser l’intégralité des conseils sur les sites municipaux, avec possibilité pour les internautes de réemployer librement ces images sur leurs blogs.

Mais au-delà de cette situation très particulière d’un élu filmant les débats, la véritable avancée pour les citoyens serait une diffusion souhaitée et organisée par la Ville des séances du Conseil municipal en vidéo et sur Internet.

Le Conseil municipal sur Internet tu ne verras point

A cet égard, Jean-Louis Fousseret s’était exprimé dans la même séance du 28 septembre 2009, suite à « la prise sur le fait » de l’élu vidéaste.
Il s’adressait alors à Jean Rosselot (élu UMP) :

En ce qui concerne la vidéo Monsieur ROSSELOT, mon cher Jean pour mettre de la convivialité, -vous n’en demandez pas tant effectivement- nous avions dit que nous ferions un essai pour le conseil municipal commun avec Fribourg, ce qui a été fait. Il y a eu, pour un coût de 7 491 € TTC 12 connexions dont 2 de contrôle interne sur les services de la Ville, c’est-à-dire que pour 7 491 € 10 personnes ont regardé, ce qui fait 700 € la connexion, je vous laisse juger. 7 400 € la séance, on peut peut-être penser que si on le faisait sur l’année ça serait peut-être un peu moins cher, simplement il y a eu 10 connexions. Le «train de vie de la Ville» ne permet pas cette dépense».

La messe était dite : la retransmission des séances est trop chère et trop peu regardée. Un essai aura suffi pour enterrer cette belle idée démocratique.

Mais on peut regretter :

– que la décision ait été prise suite à un premier essai qui ne concernait pas un véritable Conseil municipal mais un événement symbolique qui au final n’intéressait pas grand monde : la diffusion en streaming le 19 septembre 2009, d’un Conseil municipal commun entre Besançon et Fribourg (ville jumelée) ;

– que l’on se soit appuyé sur un nombre de connexions certes faibles mais représentatif de ce que l’on peut attendre pour une « première fois », alors que peu de publicité avait été faite et avant que le bouche à oreille ait fait son œuvre… Et quid des consultations a posteriori ?

– que le Maire mette en avant le coût de la diffusion en streaming de cette opération de communication qui semble tout simplement hallucinante (7 491 euros)… Il existe aujourd’hui des solutions techniques bien moins onéreuses qui pourraient être utilisées à cette fin. La qualité technique serait sans doute moindre que celle obtenue pour 7 491 euros mais suffisante pour l’objectif recherché.
Une ville citée en exemple pour son futur tramway pas cher peut sans doute s’offrir du streaming économique non ?

Science fiction, mensonge ou coquille ?

En fin d’année 2009, le ville de Besançon a fait partie des 16 villes françaises à avoir obtenu 5 arobases (le maximum) au palmarès 2010 des Villes Internet.

L’analyse des usages d’Internet dans les villes primées de 5 arobases est résumé dans un document qui détaille les points pris en compte pour décerner ce label.
Or, contre toute attente, nous lisons ceci sur l’une des pages consacrées à Besançon :

Une pilule un peu dure à avaler… non ?

L’erreur avait été relevée à l’époque, signalée mais jamais corrigée sur les documents des Villes Internet. Étonnant que personne, à la Ville, n’ait réclamé que l’on corrige cela par souci de vérité…
Voici l’intégralité du document (PDF) concernant notre ville.

Pour terminer, je dirai que je fais partie de ceux, parmi les citoyens bisontins, qui regrettent « que le débat ne soit pas filmé » en Conseil municipal. Je suis ravi ce soir d’apprendre que le Maire est du même avis. Espérons que cette prise de conscience soudaine n’était pas seulement circonstanciée et que l’on envisagera prochainement de réétudier la possibilité de diffuser les séances de Conseils municipaux en ligne.

A titre d’exemple, voici la vidéo du Conseil communautaire du Grand Besançon du 30 juin 2010 consacré à l’adoption du projet de TCSP (tramway). Cette vidéo dure 5 heures. Elle montre des élus au travail, qui prennent la parole, s’écoutent, débattent, s’apostrophent, s’applaudissent, rient parfois, puis votent… D’authentiques moments de démocratie qu’il n’est jamais inutile de montrer.


Crédit photo : Ville de Besançon (image à peine trafiquée par mes soins)

Une « Miss Twitter »… bientôt en Franche-Comté

Bon sang mais c’est bien sûr ! Nous allons organiser l’élection de Miss Twitter Franche-Comté. Le projet est ainsi né de l’esprit tourmenté mais non moins sympathique du célèbre Twitter’addict bisontin @blogbesancon.
Ont été déclarées candidates toutes les twitteuses actives de la région… les malheureuses n’ont même pas eu à se prononcer.

Heureusement, point de visées machistes et lubriques,  pas non plus de jugement au physique puisque de l’apparence physique de ces dames et demoiselles nous ne savons rien ou si peu. Non, c’est plutôt l’humour, le bon esprit et les affinités twittesques qui sont prises en compte pour voter.
Derrière tout cela, il y a bien sûr l’envie de faire découvrir Twitter à de nouveaux Francs-Comtois.

Alors qui peut voter ?

Tous les internautes désireux de le faire… mais une seule fois !

Pour qui voter ?

Voyez la liste de pseudos ci-dessous… derrière chacun d’eux se cache l’une de nos candidates… il ne reste qu’à choisir.

C’est bien gentil mais comment je fais mon choix ?

Une première solution : prenez connaissance des « tweets de présentation » que certaines candidates ont rédigé. Elles se sont présentées en 140 caractères tout juste !

Sinon, retrouvez-les sur Twitter. Comment ? Vous ne connaissez pas encore Twitter ? Alors suivez-moi :

  • inscrivez-vous en vous rendant ici ;
  • vous pourrez alors vous abonner aux messages (tweets) publiés par chacune des candidates en revenant sur cette page et en cliquant sur son pseudo (commençant par @) ;
  • sa page Twitter s’ouvre alors. Il ne reste qu’à cliquer sur .
  • recommencez ensuite la procédure avec chaque personne que vous voulez suivre.

Attention ! Certaines personnes ont un profil privé. Il faut alors envoyer une demande pour s’abonner à leurs tweets.

Maintenant que j’ai fait mon choix, comment voter ?

Il faut tout vous dire à vous ! On descend dans la page, on « coche » le pseudo choisi puis on clique sur « Vote » tout en bas.

Et après ?

La proclamation des résultats aura lieu sans doute samedi 13 novembre et Miss Twitter Franche-Comté sera célébrée comme elle le mérite.
Pour ma part, j’aimerais assez lui consacrer un petit billet sur ce blog avec son accord.

Est-ce bien sérieux tout ça ?

Et comment ! Le quotidien régional Le Pays a consacré un article à cette élection. Si après ça vous doutez encore…

Mister Twitter c’est pour quand ?

On en parle…

Et sur Twitter, il y a autre chose à faire ?

Oui, oui… on échange, on s’amuse, on apprend, on s’énerve aussi… venez ! Venez ! Moi c’est @BisonTeint

Mise à jour : jeudi 11 novembre à 22h45 … l’épreuve !

Dans toute élection de Miss… il y a des épreuves. Celle-ci ne peut pas y échapper.
Toutefois, nos candidates éviteront les traditionnels défilés de maillots de bain et autres pose en meringues de mariées. Ouf !

Nous allons faire appel à l’humour, à l’esprit et au talent (si ! si !) de nos candidates en demandant à toutes celles qui le souhaitent de se présenter en un seul tweet.
Comme vous le savez sans doute, Twitter limite chaque tweet à 140 caractères maximum.

L’idée est de pousser un peu plus loin cette contrainte puisqu’il est demandé à chacune de se présenter :

en 140 caractères EXACTEMENT. Pas un de plus. Pas un de moins.

Procédure à suivre pour les candidates : annoncer leur présentation dans un premier tweet puis se présenter dans le tweet suivant afin de bénéficier de l’intégralité de leurs 140 caractères…
Exemple : Je vais tweeter mon petit texteeeeuuu !

Je compilerai ensuite les tweets sur cette page…

Creusez-vous bien les méninges car pour beaucoup d’électeurs internautes, ce tweet de présentation sera source d’inspiration…

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France 3 Franche-Comté en parle ce vendredi 12 novembre !

httpv://www.youtube.com/watch?v=6Uj-v37yTow

Les candidates se présentent en 1 tweet de pile 140 caractères !

Votez pour elles grâce au formulaire ci-dessous…

Mise à jour : Miss Twitter Franche-Comté a été élue le samedi 13 novembre… la suite est ici.