Archives par étiquette : Mireille Péquignot

Jean-Louis Fousseret contre Mireille Péquignot : ce qui s’est dit au tribunal

J’étais présent aujourd’hui à l’audience du tribunal correctionnel concernant le plainte en diffamation de Jean-Louis Fousseret (maire de Besançon et président de l’agglomération) contre Mireille Péquignot (élue municipale d’opposition et conseillère régionale).
J’ai « live-twitté » ce qui me semblait intéressant. Vous trouverez le fil des messages ci-dessous (merci d’être indulgent avec les coquilles ici et là…).
Quant au hashtag #FranceEspagne c’était un trait d’humour que ceux qui ont suivi l’affaire comprendront…

J’ai ajouté en préambule quelques liens intéressants afin de resituer cette affaire dans son contexte.

Besançon : le site de campagne très virtuel de Mireille Péquignot

Avertissement (22 avril 2012) : depuis la publication de ce billet (et peut-être même un peu grâce à lui, hi hi), le nom de domaine a été réservé. On nous promet l’ouverture du site pour le 25 avril).

Tiens, voilà une affiche pour les élections législatives. Cette affiche c’est celle de Mireille Péquignot. Cette dernière l’a elle-même diffusée sur son nouveau profil Facebook spécial législatives.

Mme Péquignot est actuellement conseillère régionale (région Franche-Comté) et conseillère municipale étiquetée « Nouveau Centre » à Besançon. Dans ces deux assemblées, elle siège au sein des groupes d’opposition auprès des élus de l’UMP.

Toutefois, à l’occasion des élections législatives des 10 et 17 juin prochain, elle se présentera sur la 1e circonscription du Doubs (Planoise).  Elle y sera opposée à Barbara Romagnan (PS) mais aussi à Françoise Branget, la députée UMP sortante.

Ce qui peut surprendre sur cette affiche c’est qu’aucune mention n’est faite du Nouveau Centre. En lieu et place, on trouve un gentillet « candidate indépendante »… tiens tiens… Ça fait un peu genre : « anticipons un rejet de la droite à la présidentielle et ne mettons pas en avant l’appartenance à un mouvement politique ayant soutenu Nicolas Sarkozy. »

Maintenant rions un peu (ou affligeons-nous, c’est au choix)

Vous avez sans doute repéré l’adresse du site de campagne de Mireille Péquignot en bas de l’affiche. Allez donc y jeter un oeil : www.mireille-pequignot.fr
Oups !

M’enfin ! Internet serait-il en panne ? Euh, non… il semblerait que… que… c’est bizarre ça : le site n’existe tout simplement pas !
Sans doute n’a-t-il pas encore été créé. C’est vrai quoi, les législatives ça n’urge pas. Il y a la Présidentielle avant.
Mais Mme Péquignot a sans doute réservé son nom de domaine puisqu’elle le mentionne sur son affiche de campagne…
Allons faire un tour sur le site de l’AFNIC (organisme chargé de l’attribution des noms de domaine en .fr) et vérifions :


Le nom de domaine est disponible. Qu’est-ce à dire ?

Qu’en substance Mme Péquignot met en avant un nom de domaine qu’elle n’a même pas réservé. Grossière erreur qui pourrait permettre à une âme blagueuse ou tordue de s’empresser de le faire à sa place. Ce farceur pourrait alors lier ce nom de domaine à une page Web sur laquelle il pourrait raconter et publier ce que bon lui semble, y compris des contenus nuisant à la campagne de Mme Péquignot. Les affiches de campagne de Mme Péquignot lui assureront alors une publicité gratuite.
Évidemment, Mme Péquignot pour alors ester en justice, dénoncer cette situation de cybersquattage et récupérer son nom de domaine. Mais le temps que la justice passe — n’est-ce pas — les élections seront elles aussi passées depuis longtemps.

Une erreur de débutante ?

À l’évidence oui, sauf que voyez-vous, l’UMP franc-comtoise consacre une page d’information à Mireille Péquignot sur son site Internet. Ce qui en soit est surprenant étant donné la confrontation électorale à venir avec Mme Branget (UMP)… enfin bref.
Qu’apprend-on sur cette page ? Nous découvrons dans le paragraphe « Parcours » que :

[quote]Depuis 2007, (Mireille Péquignot) est consultante Commerciale en communication web à l’international et conseille les entreprises souhaitant se développer à l’international.[/quote]

C’est ballot ça. Et pas très rassurant sur les compétences réelles de nos élus et candidats…

Il reste à souhaiter à Mme Péquignot que son affiche de campagne n’est pas définitive… D’ailleurs sa candidature est-elle vraiment définitive ?
Ne faut-il pas plutôt y voir une manoeuvre du Nouveau Centre de Hervé Morin ? Un Nouveau Centre qui par exemple présenterait des candidats face à ceux de l’UMP dans divers circonscriptions puis qui les retirerait après avoir obtenu quelques avantages.

Le cas échéant, à quoi bon dépenser 5 euros pour déposer un nom de domaine n’est-ce pas ?

Besançon et le tram espagnol : le Grand Dijon jette de l’huile sur le feu et moi je fais un rêve

Et c’est reparti pour un bref rappel des faits :

Épisode 1 : le marché des rames du tramway du Grand Besançon a été remporté par une entreprise espagnole : CAF.

Épisode 2 : Fin septembre, alors que la CAGB organisait un voyage de presse sur le futur site de production en Espagne, Mireille Péquignot (conseillère municipale bisontine de l’opposition et déléguée communautaire) fustige le choix d’un constructeur espagnol dans un communiqué de presse. On y lit notamment :

[quote]Faire venir des rames d’Espagne alors que nous produisons ces matériels en Franche-Comté est un véritable non sens économique, industriel, écologique et social.[/quote]

Mme Péquignot accuse également le Président de la CAGB – Jean-Louis Fousseret – « de jouer les VRP de luxe de l’entreprise espagnole CAF, concurrente d’Alstom (…) » l’importante industrie et employeur régional que tout le monde connait.

Épisode 3 : Jean-Louis Fousseret répond dans un communiqué cinglant publié dès le lendemain. Extrait :

[quote]Je ne suis le VRP de personne, si ce n’est de notre ville, et de notre région, et spécialement auprès du monde économique… [/quote]

Il ajoute :

[quote] (…)dois-je vous rappeler que les marchés publics de ce type sont soumis à une procédure d’appels d’offres au niveau Européen, qui répond à un strict ordonnancement juridique soumis au contrôle du juge … [/quote]

Épisode 4 : Le 7 octobre dernier, en Conseil communautaire du Grand Besançon, Mme Péquignot remet ça et une grande partie des délégués présents quittent la salle.
Quelques jour plus tard, elle publie une nouvelle lettre ouverte. Selon elle, le Grand Besançon aurait pu choisir Alstom pour fabriquer ces rames de tramway.

Épisode 5 : La polémique dépasse le microcosme bisonto-bisontin puisqu’elle vient de Dijon. Du Grand Dijon pour être précis.


Dans son édition du 31/10, l’hebdomadaire « Le Journal du Palais de Bourgogne » (rien que ça) publie un article sur l’arrivée de la première rame du tramway de Dijon. Le constructeur est Alstom.
Un encadré complète l’article. Il commence ainsi :

C’est une « pique » à peine déguisée à la communauté d’agglomération du Besançon, qui vient de choisir, pour fabriquer son tramway, l’espagnol CAF, alors même qu’Alstom possède deux sites industriels en Franche-Comté, l’un à Ornans, l’autre à Belfort. (…). CAF était sur les rangs aussi à Dijon, un peu moins cher qu’Alstom (50.000 euros de moins par rame).
Mais « nous sommes fiers d’avoir retenu Alstom au terme de notre appel d’offres« , souligne André Gervais, conseiller du Grand Dijon chargé du projet de transport en commun en site propre (TSCP).
(…) l’élu insiste sur la volonté politique du Grand Dijon de « contribuer au soutien de l’industrie française et de ses emplois » …

Pan sur les doigts ! Donc en substance, pour ce représentant du Grand Dijon : quand on veut on peut. Ils n’en manquent jamais une les Dijonnais pour rappeler que c’est eux « les grands ».

Bien bien…

Résumons :

  • à ma gauche JL Fousseret et ceux qui affirment qu’il n’est pas possible d’orienter un appel d’offre de cette envergure vers le choix d’une entreprise locale ( procédure d’appels d’offres au niveau Européen, strict ordonnancement juridique soumis au contrôle du juge, etc.) ;
  • à ma droite M. Péquignot et le délégué TSCP du Grand Dijon pour qui il est tout à fait possible d’orienter un appel d’offre comme celui-ci vers le choix d’une entreprise locale.

Et le débat entre ces deux thèses où est-il ? Nulle part car nous n’avons eu droit au final qu’à un échange de certitudes. C’est pour l’instant à celui qui parle le plus fort. Les arguments, les vrais, nous n’en avons pas lus, pas vus, pas entendus.
Les Grands Bisontins sont-ils des gens trop simples incapables de comprendre quand on leur explique ? Pourtant ça apporterait de la clarté ne croyez-vous pas ? Ca éviterait les rumeurs, les « on m’a dit que »… ça permettrait de se faire un avis, un vrai.

Alors moi j’ai fait un rêve

Un rêve façon « Martin Luther King bisontin ». Un vrai rêve de citoyen qui en a plus qu’assez d’entendre des élus du peuple s’invectiver sans oser élever le débat au niveau de notre compréhension. Dans mon rêve, il est question de pédagogie à l’endroit des Grands Bisontins. Je vous raconte :

  1. Première partie de mon rêve : Mme Péquignot m’envoie une petite lettre (elle aime bien écrire des lettres je crois) dans laquelle elle étaye ses propos.
    Elle explique concrètement comment doit s’y prendre une communauté d’agglomération qui lance un appel d’offre au niveau européen afin d’orienter son choix en toute légalité vers une entreprise locale.
    Dans sa lettre elle ne se contente pas de donner des positions de principe sur l’intérêt de privilégier l’économie locale (comme elle l’a fait jusqu’alors).
    Non non, elle précise comment s’y prendre techniquement et juridiquement. Bref, elle démontre par A + B que c’est possible.

    Bref , un véritable argumentaire. De la politique avec un gand P. La base d’un débat est enfin établi. Et moi, petit blogueur, je publie sa lettre.
    J’y crois. Elle va le faire !

  2. Seconde partie de mon rêve : Jean-Louis Fousseret, piqué au vif par le magistral argumentaire détaillé que vient de pondre son opposante, décide de répondre à son tour et de faire preuve – lui aussi – d’une grande pédagogie en expliquant pourquoi les procédures d’appel d’offre au niveau européen ne permettaient pas de choisir Alstom en lieu et place du constructeur espagnol. Il ne se contente pas de dire : « ce n’était pas possible juridiquement » et de renvoyer son opposante dans les choux (comme il l’a fait jusqu’alors).
    Non non : il explique et donne des arguments techniques et juridiques précis. On veut des références, des textes, du Code des marchés publics et tant pis si on ne comprend pas tout.
    Et tant mieux si c’est un conseiller très pointu qui s’occupe de la réponse. Je ne sais pas vous mais moi je préfère quand on m’explique. Même si je secoue parfois la tête de haut en bas pour faire croire que j’ai tout intégré…

    Et vous savez quoi ? Le petit blogueur décide – grand seigneur – de publier la lettre de son Maire et Président d’Agglomération.
    Et voilà comment on se retrouve en présence de deux beaux argumentaires. En les confrontant, je suis sûr que l’on pourra se rendre compte si quelqu’un bluffe ou nous cache des choses.

Et c’est là que je me suis réveillé…

…mais je ne demande qu’à reprendre ce rêve citoyen. Alors chers élus, vous êtes les bienvenus. Cet espace vous est ouvert.

Gonflé non ?


Pour aller plus loin

  • l’article du « Journal du Palais de Bourgogne » dont il est question dans ce billet.

  • et comme qui ne risque rien n’a rien :


Grand Besançon : Mireille Péquignot vide la salle… [vidéo]

Ce jeudi soir c’était Conseil communautaire au Grand Besançon.
138 élus sont présents puis un grand vide se fait dans la salle… Que s’est-il donc passé ?

Retour sur les événements de la semaine dernière

Mireille Péquignot, conseillère municipale Nouveau Centre (Groupe UMP) et déléguée communautaire, diffuse dimanche dernier un communiqué dans lequel elle accuse Jean-Louis Fousseret « de jouer les VRP de luxe de l’entreprise espagnole CAF, concurrente d’Alstom (…) » l’importante industrie et employeur régional que tout le monde connait.

En substance Mme Péquignot reproche au Président de l’Agglomération bisontine, d’avoir confié le marché des rames du futur tramway à une entreprise espagnole. Il s’agit d’après elle d’« un véritable non sens économique, industriel, écologique et social. »

C’est le voyage de presse organisée par la CAGB sur le site de production de CAF qui semble avoir provoqué l’ire de Mme Péquignot. Plusieurs articles sont en effet parus dans la presse. On y a beaucoup lu sur l’opportunité que le tramway bisontin constitue pour la société CAF dans sa stratégie de pénétration du marché des villes françaises moyennes.

Donc pour Mme Péquignot, la messe est dite : Jean-Louis Fousseret est un VRP de luxe à la solde du constructeur espagnol.
Et histoire de déposer une cerise sur le gâteau, elle ajoute : «Des commissions ont-elles été perçues ?»

Il n’en aura pas fallu plus pour provoquer une vive réaction de l’intéressé qui affirme dans un communiqué publié dès le lendemain : « Je ne suis le VRP de personne, si ce n’est de notre ville, et de notre région, et spécialement auprès du monde économique » …
Jean-Louis Fousseret ajoute : « dois-je vous rappeler que les marchés publics de ce type sont soumis à une procédure d’appels d’offres au niveau Européen, qui répond à un strict ordonnancement juridique soumis au contrôle du juge« …

Et comme il n’a pas du tout mais alors pas du tout apprécié les allégations de commissions perçues, il prévient : «Je vous demande désormais de mesurer vos propos. Si tel n’était pas le cas, je me verrais dans l’obligation de demander à la justice de notre pays de vous rappeler les règles qui protègent la probité et l’honneur de chacun».

Les choses en étaient restées là et la passe d’armes semblait marquer le pas… jusqu’à ce jeudi soir, jour de Conseil communautaire au Grand Besançon.

Dès le début de la séance, Gabriel Beaulieu, 1er vice-président de l’Agglomération, prend la parole pour s’exprimer sur le communiqué de Mme Péquignot, le tout sur un ton de remontrance. Jean-Louis Fousseret intervient à son tour de manière indignée sur le même sujet.
S’ensuit la réaction de Pascal Bonnet (UMP) qui se désolidarise de la prise de position de Mireille Péquignot qui n’est pas encore là…

C’est à ce moment que cette dernière – en retard – entre enfin en séance. Elle prend la parole et commence à lire un long texte dans lequel elle reproche à nouveau au Président de la CAGB d’avoir opté pour un tramway espagnol…
Quelques sifflets fusent puis les élus se lèvent les uns après les autres et quittent la salle. Ne restent alors en séance que les membres du bureau et une dizaine de délégués communautaires sur 138.
Pendant ce temps, Mme Péquignot poursuit imperturbablement la lecture de son texte devant un Jean-Louis Fousseret qui ne dit plus un mot ; semblant subir le verbiage de l’élue.

Une situation totalement inédite au Grand Besançon.

Voici une courte vidéo filmée depuis les bancs réservés au public. On y entend Mireille Péquignot lisant son texte, bien seule, au milieu des rangs clairsemés.

La suite ?

On l’attend avec impatience bien-sûr.
Pour ma part je me suis permis de contacter Mme Péquignot pour connaître sa position sur la manière dont la CAGB aurait dû s’y prendre pour confier le marché des rames du tram à Alstom, tout en respectant les procédures imposées pour ce marché européen.

Il n’est en effet pas suffisant de monter au créneau avec des « y’avait qu’à ». Les Grands Bisontins attendent désormais d’entendre des arguments détaillés que Mme Péquignot ne manquera sans doute pas de leur fournir afin d’étayer son propos.

T’as vu Vauban en 3D ?

Lors du Conseil municipal bisontin du 9 novembre 2010 a été présenté le schéma d’orientation pour la culture pour la décennie à venir. Le projet a été exposé par l’Adjoint à la culture, Yves-Michel Dahoui. S’en est suivi une longue intervention très critique de Mme Elisabeth Péquignot, élue de l’opposition qui a avancé d’autres propositions pour la culture à Besançon.
Parmi celles-ci, l’utilisation de la réalité augmentée afin d’offrir une attraction autour de l’époque de Vauban…

L’occasion d’un échange particulièrement croustillant et surréaliste entre l’élue et le Maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret.

Extraits :

Mme Elisabeth PEQUIGNOT : (…) Il faut s’intéresser à l’homme Vauban pour ensuite donner envie de connaître son oeuvre. Vauban c’est le point de départ qui permettra bien entendu de mieux définir à la fois les clientèles et les cibles, créer à Besançon une attraction innovante et technologique en rapport avec l’univers militaire de défense de l’époque de Vauban sur le principe de la réalité augmentée faisant appel aux technologies de l’information et de la communication.(…)

…/…

M. LE MAIRE : (…) Et quand vous parlez de la réalité augmentée, c’est quoi la réalité augmentée ? Je sais bien que je suis idiot mais je ne sais pas ce que c’est, pouvez-vous me l’expliquer ? Je vous pose cette question amicalement, je vous demande de m’instruire. Allez-y, je vous donne la parole et cela ne comptera pas dans vos interventions !

Mme Elisabeth PEQUIGNOT : On s’appuie à la fois sur la technologie. J’ai pris le temps de parler mais il me semblait utile que l’on prenne le temps du débat…

M. LE MAIRE : Non mais c’est quoi la réalité augmentée ?

Mme Elisabeth PEQUIGNOT : La réalité augmentée c’est un concept qui est très intéressant. Je ne peux pas vous expliquer exactement comment on va le mettre en place mais c’est basé notamment sur les technologies…

M. LE MAIRE : Vous avez vu cela sur internet d’accord !

Mme Elisabeth PEQUIGNOT : Vous voyez comment vous le prenez !

M. LE MAIRE : Non mais vous n’êtes pas capable de me l’expliquer. Je ne demande qu’à me cultiver, je ne sais pas ce qu’est la réalité augmentée. Quelqu’un ici peut expliquer ce que c’est ?

Mme Elisabeth PEQUIGNOT : …vous avez l’impression de revivre la réalité, on s’appuie sur les technologies de l’information, on peut vous permettre de vivre…

M. LE MAIRE : La réalité augmentée ?

Mme Elisabeth PEQUIGNOT : La réalité augmentée, voilà.

M. Michel OMOURI : Revenons sur les idées !

M. LE MAIRE : Vous avez raison, il est temps effectivement d’en venir aux idées. Je suis bien d’accord avec vous !

M. Michel OMOURI : Il y a bien du fond !

M. LE MAIRE : Oui il y a du fond ! Je vais vous dire même, Monsieur, on a touché le fond là !

Après ça, nous voilà bien avancés…

Si vous restez sur votre faim et n’avez toujours rien compris à ce concept de « réalité augmentée » suite aux explications de Mme Péquignot, voici quelques éléments complémentaires…

  • Wikipédia nous apprend ceci :

La notion de réalité augmentée désigne les systèmes (au sens informatique) qui rendent possible la superposition d’un modèle virtuel 3D ou 2D à la perception que nous avons naturellement de la réalité et ceci en temps réel. (…)
Le concept de réalité augmentée vise donc à compléter notre perception du monde réel, en y ajoutant des éléments fictifs, non perceptibles naturellement. La réalité augmentée désigne donc les différentes méthodes qui permettent d’incruster de façon réaliste des objets virtuels dans une séquence d’images. (…)
  • Des exemples d’applications de la réalité augmentée dans des champs très variés sont listés et illustrés dans ce billet.
  • Et enfin, voici un cas concret d’utilisation de la réalité augmentée à l’Abbaye de Cluny.

 

Sur le Net :