Archives de catégorie : Insolite

Besançon : la course de caisses à savon en 120 photos + 1 vidéo !

Ce dimanche 3 juillet dès 13h30 se tenait dans le quartier Battant la deuxième édition de la course de caisses à savon organisée conjointement par l’espace associatif et d’animation des Bains Douches. et par la FECOCAS (Fédération comtoise de caisses à savon).

Ce sont 19 bolides qui se sont alignés au départ d’un parcours d’un peu plus de 400 mètres reliant le Fort Griffon au bas de la rue de la Madeleine via la rue Richebourg.

[iframe http://maps.google.fr/maps/ms?msa=0&msid=206867941943393743688.0004a74019634fb843376&hl=fr&ie=UTF8&ll=47.241395,6.017965&spn=0.002914,0.006158&z=17&output=embed » 575 400]

Vu parmi les engins, une authentique caisse à savon en bois équipée d’un dispositif qui fait des bulles, deux engins en bois superbement ouvragé très rapides car collant littéralement à la route, une Ferrari spécialement conçue pour cette course… et puis il y a ces 5 véhicules construits par les élèves de la classe de 3DP6 du Lycée Professionnel Henri Fertet de GRAY. Pour eux, la course a été la concrétisation d’un projet qu’ils ont mené tout au long de l’année.

Certains pilotes sont vice-champions de France et jouent la montre, d’autres ne sont encore que des enfants et vivent là un moment incroyable. On trouve « l’écurie » des Bains Douches dont  le véhicule est inspiré par le futur tramway bisontin et celle de la rue Claude Pouillet dont le destrier montre les dents.

Pour la petite histoire, précisons que les courses de caisses à savon ont déjà connu leur heure de gloire au début des années 80 à Besançon. Il y en eu cinq éditions qui furent organisées par le Comité de Quartier indépendant de Battant.

Au départ, le Sénateur-Maire Robert Schwint et le Conseiller Général Michel Helvas. Photo : Christian Mourey (déposée sur la Photothèque de Besançon)

Voilà pour le passé. Pour l’avenir, prenons cet engagement : l’an prochain, il y aura une caisse à savon « sponsorisée » par le blog du Bison Teint ! Sur Twitter, on en parle déjà…

En vidéo

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Vidéo par © GeryH

Et maintenant, les photos de la course de caisses à savon !

Sur le Web

  • Fabriquer une caisse à savon pour participer à la course : le réglement (PDF)

L’avion solaire expérimental « Solar Impulse » doit survoler Besançon ce dimanche !

Invité d’honneur du Salon du Bourget, cet avion incroyable a quitté l’aéroport situé au nord de Paris ce matin à 07H11. Il devrait rejoindre Payerne, en Suisse, dans la soirée après avoir survolé Besançon.

Cet appareil expérimental dispose de batteries solaires qui ont été rechargées à 100% hier dans la journée.

Ses ailes sont recouvertes de 12.000 cellules photovoltaïques qui alimentent quatre moteurs électriques d’une puissance de 10 chevaux chacun.

L’avion a l’envergure d’un Airbus A340 (63,40 m) mais n’est pas plus lourd qu’une voiture moyenne (1 600 kg) !

Le site officiel précise que « Si tout se passe comme prévu, il franchira la frontière franco-suisse aux alentours de 15H00, au niveau de la Brévine, après avoir survolé Besançon » et « la météo est absolument parfaite » offrant des « conditions de rêve pour cet ultime vol de la série des vols européens de Solar Impulse ».

Il semble que le survol de Besançon devrait se dérouler entre 13h et 14h à une altitude d’environ 3500 mètres. L’avion viendra du nord-ouest. Les points de vue surélevés constitueront des endroits stratégiques pour observer et photographier le vol (Montfaucon, Chapelle-des-Buis…).

Voici le tracé (en vert) prévu du passage de l’appareil au-dessus de notre ville :

Si je parviens à photographier l’appareil je posterai les photos ci-dessous. N’hésitez pas également à m’en faire parvenir si vous réussissez quelques clichés ou vidéos.

Il est possible de suivre le vol en direct sur une carte sur cette page : http://www.solarimpulse.com/europeanFlights/google.php?id=23

Toutes les informations en temps réel sur le vol sont sur la page officielle du projet : http://www.solarimpulse.com/

Mise à jour dimanche 3 juillet à 17H30

Aucune photo ! Grrr !  J’ai poireauté une heure en plein soleil à Montfaucon. L’avion m’est passé au-dessus de la tête et je n’ai rien vu !


Par contre, bonne surprise sur Twitter : le pilote, André Borschberg, a pris une photo de Besançon lors du survol. On y voit la boucle et en premier plan un moteur de l’appareil.

@Andreborschberg

Sur le Web

Défi du Pont Battant : 37 photos du tir à la corde

A qui appartient le pont Battant ?

Ce dimanche 26 juin 2011 et pour la quatrième fois, l’affaire s’est réglée au tir à la corde.

Le défi annuel est organisé par l’association Tambour Battant. Il oppose les Bousbot (habitants de Battant) aux habitants de la Boucle.

L’enjeu est symbolique : la propriété du pont Battant pour une année entière !

Les petits chauffent la corde, puis  c’est le tour des moins de 10 ans et ainsi de suite jusqu’à l’épreuve « adulte » qui décide de la victoire.

Premier tirage : victoire de Battant.
Second tirage : on échange les places afin d’éviter toute contestation sur une quelconque « pente favorable »…mais c’est encore les Bousbots qui l’emportent.

Pour la troisième année consécutive, c’est donc le quartier Battant qui emporte le pont !

Cette année est particulière puisque c’est le dernière fois que le défi se joue sur ce pont. L’année prochaine, il n’existera plus pour cause de tramway…

Le futur pont Battant sera-t-il déjà construit ? Rendez-vous dans un an pour en avoir le cœur net.

Besançon 2021 : transformer et moderniser la ville

Un rendez-vous dans un café avec Grugru. Une discussion autour d’un verre.
Lui est distrait et oublie une clé USB à côté de la note.
Moi je suis curieux et je regarde ce qu’elle contient.

Je sais, c’est mal.

Voilà comment j’apprends que ce cher Grugru en qui j’avais placé toute ma confiance, cet ami à qui j’avais ouvert les portes du blog récemment ; voilà comment donc je découvre que Grugru prépare sa candidature à la Mairie de Besançon en 2014.

Nous serons donc adversaires aux prochaines élections municipales – même s’il va sans dire que c’est moi qui serai élu.

Quant à Grugru, ce faux-frère, ce Judas, je vais de ce pas lui griller son programme.

Un programme dont je vous laisse les seuls juges. Sachez juste que Grugru se revendique… communiste libéral et qu’il voit très loin.

Son horizon est 2021 !

Zones Piétonnes

La circulation piétonne représente un gros manque à gagner pour les différents acteurs économiques (gestionnaires de parking, concessionnaires, pompistes).
Aussi, le futur schéma de circulation « Besancon 2021 » prévoit d’ores et déjà la suppression d’une majorité de zones piétonnières. En redonnant priorité au trafic poids lourd en centre-ville, nos concitoyens livreurs et chauffeurs routiers retrouvent toute leur place au sein de la cité.
L’accès au centre-ville deviendra bien évidemment payant pour les piétons. Selon le gabarit (personnes en sur-poids, femmes enceintes…), un supplément tarifaire sera exigé. Les résidents profiteront bien sûr d’un abonnement préférentiel, avec une forte remise sur le stationnement piétonnier.

Pistes Cyclables

Malgré les budgets considérables engagés cette décennie par la municipalité, le projet « Besançon 2021 » ose la reconversion des pistes cyclables existantes en places de parking. Cette mesure de bon sens permettra de clarifier définitivement une situation devenue confuse. Afin de maintenir un juste équilibre entre les différents usagers, le télépéage sera progressivement étendu à l’ensemble de la Véloruute.

Reconversion des zones humides

Besançon souffre d’une particularité géographique bien connue de tous : la présence d’une large rivière au sein du centre-ville.
Afin de transformer ce handicap en un avantage substantiel, le projet « Besancon 2021 » prévoit le recouvrement de ce cours d’eau par une voie rapide à péage.
La présence d’une autoroute moderne au centre-ville génèrera une attractivité touristique importante pour nos amis à quatre roues.

Transport en commun en site propre

Dans le prolongement du tramway, l’équipe de « Besançon 2021 » initie dès à présent une étude pour la réalisation de huit lignes de métro sur coussin d’air, une technologie innovante qui soulignera le caractère novateur des bisontins. La ligne principale reliera les différents domiciles des conseillers municipaux à l’Hôtel de ville. Une ligne permettra d’aller rapidement et sans escale du Centre de rétention administrative à l’aéroport international de La Vèze. (voir ci- dessous). Une autre ligne desservira le futur Parc d’Attractions Militaires (voir ci-dessous également), Les cinq autres lignes desserviront principalement les domiciles des concepteurs du projet.

Aéroport International de La Vèze

Besançon héberge une myriade de sièges sociaux de multinationales leaders dans leurs secteurs. Le projet « Besancon 2021 » prévoit donc la création de 4 nouvelles pistes de 5km, pouvant notamment accueillir les longs-courriers nécessaires aux déplacements présidentiels. Avec le soutien inconditionnel des habitants du premier plateau, tellement férus d’aviation d’affaire et de loisir, le succès du projet est assuré.

Centrale Nucléaire de Port Douvot.

Afin l’approvisionnement énergétique de la Capitale Régionale, un réacteur EPR de dernière génération sera construit sur le site de la station d’épuration de port Douvot. La mise en place de cette technologie, fiable et sans aucun risque, sera assurée par une équipe japonaise actuellement en reconversion. Allier efficacité, moindre coût et développent social est une ambition permanente du projet « Besançon 2021« . De plus, un EPR, il n’y en a pas à Dijon !

Centre commercial « La Bouloie »

Suite à la baisse importante du nombre d’étudiants inscrits à l’Université de Franche-Comté, la friche éducative de la Bouloie sera reconvertie en une nouvelle Zone d’Activité Commerciale, permettant d’installer les quatre hypermarchés dont notre Capitale Régionale a tant besoin. Une étude technique envisagera la faisabilité d’un raccordement par téléphérique avec le futur Grand Canal Rhin-Rhône.

Festival Espagnol

Afin d’inverser la dynamique quelque peu négative vécue ces dernières années lors d’importants événements culturels, le projet « Besancon 2021 » s’appuiera sur notre fier passé espagnol et nos attaches rurales, en organisant un festival populaire et culturel : une grande Corrida !
Nul doute que ce spectacle de qualité saura convaincre une large part de nos citoyens, amateurs de beaux gestes et de viande bovine.

Parc d’Attractions Militaires «Vauban-Land »

Besançon est une importante ville de garnison. Comme proposé par une femme politique visionnaire, la réalisation d’un parc d’attractions militaires permettra d’attirer dans notre ville les amateurs d’uniformes et d’armes à feu, une cible touristique sous-exploitée.
Les cibles vivantes gentils animateurs seront bien sûr recrutés en priorité dans les quartiers les moins favorisés de la Capitale Comtoise.
Une initiative simple et efficace pour diminuer le nombre de jeunes sans emploi.

[tabs slidertype= »top tabs »] [tabcontainer] [tabtext]LE FINANCEMENT[/tabtext] [tabtext]LA COMMUNICATION[/tabtext] [tabtext]LA CONCERTATION[/tabtext] [/tabcontainer] [tabcontent] [tab]Si ambitieux qu’il soit, le développement d’une ville ne doit pas s’accompagner d’une hausse de la fiscalité. Aussi, aucune hausse d’impôt n’est envisagée pour financer ces projets innovants. L’ensemble des recettes proviendront d’une taxe locale payée par les petites entreprises de restauration rapide (« Taxe Kebab »). Nul doute que les multiples créations d’emplois non qualifiés et non déclarés engendrés par ces grands travaux permettront à tous les bisontins de profiter pleinement d’un essor économique global, au service des grands groupes industriels de notre Région.[/tab] [tab]De grands projets doivent être expliqués avec pédagogie et clarté. « Besançon 2021″ concluera donc un accord innovant avec une grande entreprise de communication, comme par exemple celle qui assure toute la communication de la ville depuis plusieurs mandats. L’identité visuelle de la ville sera de nouveau modernisée, mais sans faire appel à un couteux cabinet spécialisé extra-régional. Un simple concours sera organisé auprès des étudiants de l’école des Beaux-Arts. Le gagnant recevra un pass gratuit d’un an sur l’ensemble du réseau autoroutier municipal.[/tab] [tab] »Besançon 2021 » est un projet réalisé pour et avec l’argent des bisontins. Aussi, reprenant les initiatives réussies lors des chantiers précédents, de nombreuses concertations avec la population seront effectuées dès que les projets seront totalement figés et les travaux largement débutés. Périodiquement, vous pourrez voter en ligne pour des points-clés des différents projets (taille et forme des poignées de portes, couleur des boules de Noël, formules de politesse des courriers d’expropriation…). Les Services Secrets Municipaux aideront également les élus à mieux s’informer sur les désirs de la population bisontine, notamment par une veille pro-active sur les réseaux électroniques[/tab] [/tabcontent] [/tabs]

Téléchargez le document en PDF (460ko) :

La Foire Comtoise, l’éléphant, Josette et Monsieur Guéant

Monsieur Teint,

je vous fais parvenir une copie du courrier que j’adresse ce jour à Monsieur Guéant.

J’y dénonce une situation qui mériterait d’être portée aux yeux et aux oreilles de tous les Bisontins.

Une arnaque monumentale et un véritable scandale dont beaucoup ont été les témoins dociles sans même s’en rendre compte.

Un scandale de plus, ai-je envie de dire, dans une ville trop longtemps « gérée » par la gauche !

Il me surprendrait beaucoup, M.Teint, que vous publiiez ce message.

Mais au moins ceci me permettra d’en avoir le coeur net sur cette sensibilité de gauche dont je vous soupçonne avec une quasi-certitude.

Bien à vous

Josette Sahle

 


Chère Josette,

c’est avec plaisir que je diffuse ce scandale édifiant dont vous vous faites l’écho !

Et surtout, merci pour l’exclusivité.

Avez-vous également pensé à contacter Macommune ?


A Besançon, le mercredi 8 juin 2011
 
Josette Sahle
13 rue **********
25 000 Besançon
 
Monsieur le Ministre de l’Intérieur Place Beauvau 75008Paris
 
Objet : Signalement d’un cas de travail clandestin dissimulé
 
Monsieur le Ministre de l’Intérieur,
je suis une habitante de Besançon, ville dans laquelle se tient chaque année, une foire exposition dénommée « Foire Comtoise ».
 
Cet événement est très populaire dans la région. Il attire de très nombreux visiteurs souhaitant découvrir les produits et savoir-faire d’innombrables commerçants et artisans venus parfois de très loin pour prendre part à l’événement.
 
Afin d’offrir un peu de dépaysement aux visiteurs, les organisateurs leur permettent de découvrir chaque année un pays étranger qui est l’invité d’honneur de la foire. Nous avons ainsi pu voyager au cours des années antérieures dans la région de l’Altaï en Russie ou encore au Pérou.
 
Cette année, c’est l’Inde qui s’offrait aux visiteurs. Non point l’Inde pauvre sur laquelle l’on essaie sans cesse de nous faire larmoyer. Ni la prétendue Inde moderne. Non : la vraie Inde.  L’Inde de l’époque faste où Pondichéry et Chandernagor étaient encore françaises. L’Inde véritable avec ses Indous en turbans, ses femmes aux saris soyeux, ses vélos taxis colorés, ses luxueux palais de Maharajas et ses éléphants.
 
J’en viens au sujet qui motive ce courrier, Monsieur le Ministre ; puisque c’est précisément d’éléphant dont il est question.
 
Afin d’apporter à cette thématique indienne une couleur locale de bon aloi, une fanfare indienne paradait quotidiennement dans la foire, accompagnée d’un éléphant. Or voici, l’éléphant tel qu’il fut présenté sur l’affiche officielle de l’événement. Je vous laisse le comparer avec l’animal que les visiteurs ont pu effectivement découvrir sur place.

Affiche de la Foire Comtoise

photo : le Pays

Vous l’aurez sans doute remarqué, Monsieur le Ministre, l’animal visible sur la photographie est bien différent de celui promis sur l’affiche.
Le costume indien est bien là mais à l’évidence, il y a tromperie sur l’origine.
 
Les oreilles ! Elles ne trompent pas. Cet éléphant là n’est pas indien, il n’est même pas asiatique. Il s’agit d’un pachyderme africain, le seul à posséder de si grandes oreilles !
 
Tout est détaillé sur ce document que j’ai trouvé sur le site Internet du Muséum de Toulouse :

Au-delà de l’entourloupe commerciale consistant à faire passer un vulgaire Loxodonta africana pour un noble Elephas maximus et à en faire une publicité mensongère… au-delà de cela donc, je pense que nous sommes en présence d’un cas avéré de travail clandestin dissimulé !
 
L’emploi d’un éléphant à la Foire Comtoise de Besançon se faisait dans le cadre d’une immigration choisie.
Chacun s’attendait donc à y voir un éléphant d’Asie… de cette espèce noble et travailleuse qui s’use trompe et défenses à longueur de journée, pour déplacer d’énormes troncs dans les forêts denses et humides d’Inde ou de Birmanie.
 
Que les éléphants africains restent dans leur savane à se prélasser au soleil !
 
Je pense, en outre, que cet emploi clandestin a bénéficié de certaines complicités locales.
Je ne veux citer personne en particulier mais il est vrai que Besançon est gérée depuis trop longtemps par la gauche. Que la gauche est, comme chacun sait, ridiculement complaisante à l’égard des travailleurs sans papiers et autres clandestins.
 
L’image ci-dessous en dit assez long je crois.
 

photo : NB Béliard (licence CC BY-NC)

J’ai pensé, Monsieur le Ministre, qu’il était de mon devoir de porter à votre connaissance cette situation inacceptable.
 
Je reste à votre entière disposition pour vous apporter toute information complémentaire.
 
Veuillez croire, Monsieur le Ministre de l’Intérieur, en mes respectueuses salutations.
 
        Votre dévouée Josette Sahle

Visites nocturnes de Besançon : cherchez l’erreur…

Voilà une publicité de l’Office du Tourisme et des Congrès de Besançon qui était insérée dans l’Est Républicain du dimanche 29 mai 2011.

A moins qu’une subtilité m’ait échappé, il y a comme un détail qui cloche non ?

Une jolie coquille qui risque de se voir de loin si l’on retrouve ce visuel en grand format sur les sucettes Decaux dès le début de l’été…

Donnez votre réponse dans les commentaires mais sans crier trop fort, s’il vous plaît, afin que les autres puissent jouer aussi…

Zoomez et déplacez-vous dans l’image pour chercher la petite bête…

Voici aussi les fichiers images :

Visuel en entier

Visuel : partie supérieure

Visuel : partie inférieure

La mobilisation pour les avertisseurs de radars inspire d’autres causes…

Une mystérieuse association qui prétend regrouper des collégiens, lycéens et étudiants français s’apprêterait à diffuser une pétition au niveau national.

Ils me l’ont fait parvenir ce soir, sans autres explications. Ils semblent que d’autres blogueurs l’aient également reçue.

L’A.F.U.A.R., puisque c’est son nom, est l’Association Française des Utilisateurs d’Auxiliaires de Réussite.

Traduction : des utilisateurs… d’anti-sèches autrement appelées « pompes » ! Incroyable !

Et ils demandent tout simplement au Premier ministre de légaliser leurs « auxiliaires de réussite ». Rien que ça !

A y regarder de plus près, il semble bien que nos activistes de l’anti-sèche se soient légèrement inspirés d’une autre pétition qui circule activement depuis quelques temps sur le Net.
Celle de l’AFFTAC, dont il était précisément question dans le billet précédent.

L’AFFTAC est l’Association Française des Fournisseurs et utilisateurs de Technologies d’Aide à la Conduite – lobby qui se bat pour que l’interdiction des avertisseurs de radars ne deviennent pas effective.

Comparons les deux lettres…

Alors ? Plagiat ? Inspiration entre causes borderline ? Canular ? Menace ?
La suite nous l’apprendra peut-être…

La seule information qui était jointe au message de l’AFUAR est l’adresse d’une page Facebook vraisemblablement récente.

Besançon-Briançon, l’éternelle méprise ?

Le reportage « Zoom sur Besançon » diffusé sur TF1 le dimanche 1er mai a déjà fait beaucoup parler dans les foyers bisontins (au-delà, on ne sait pas).
Figurez-vous qu’il sera suivi d’une réplique annoncée pour cette fin de semaine.
Isabelle Morino-Bosc, chroniqueuse magazine, a aaaaaaaaaaaaaaadoré ce reportage. Elle en a contracté une bisontophilie carabinée et souhaite le faire savoir au reste du monde.

Pour partager son coup de cœur, Isabelle s’y est pris comme elle en a l’habitude : elle en a fait le sujet de son édito hebdomadaire – un billet publié sur la toute première page de TV Magazine.
Le « TV Mag », vous savez, ce bonus week-end inséré dans de nombreux quotidiens français dont l’Est Républicain et que le Bisontin compulse frénétiquement aux toilettes quand il a fini « Top annonces ».
Le billet en question est annoncé pour ce week-end.

Extraits :

Dans le doute abstiens-toi, mais dans le Doubs rends-toi ! J’ai eu cette révélation en regardant TF1 l’autre dimanche. (…)

(…) nous avons vu le reportage consacré par la Une à la ville « verte » de Besançon, que j’avais tort de ne connaître que de nom.

Alors et allez, non-Bisontins, deux jours au vert à Besançon !

Cet édito est d’ores et déjà consultable sur le site de tvmag. L’Est Républicain lui a d’ailleurs consacré un petit billet. Un billet qui parle d’un billet… pffff

Le nombril

C’est là que mon instinct de blogueur a pris le dessus. Et le blogueur, même hyper-local, est nombriliste.
Même pas honte.
Pour bien comprendre, voici deux types de réactions présentées en parallèle :

  • à gauche, la réaction d’un Bisontin « normal » un brin chauvin, fier de sa ville ;
  • à droite, celle d’un blogueur bisontin un poil égocentrique et carrément opportuniste.

Désillusion

Fort de ma conviction que de nombreuses personnes vont se précipiter directement de leur « TV Mag » à leur clavier, je décide de vérifier le positionnement sur Google de mon billet consacré au reportage de TF1. Le nombril je vous dis.

Dans le champ de recherche Google, je saisis donc : « reportage Besançon TF1 »

Je lance la recherche et… j’hallucine. Voilà que Google me suggère une correction !

En gros, l’hypothèse que TF1 ait consacré un reportage à notre ville lui semble totalement farfelue.
Google me suggère donc de corriger cette maladresse (forcément) en remplaçant Besançon par Briançon…

Et comme si je n’avais pas encore compris, les deux premiers résultats proposés par le moteur de recherche prennent en compte cette correction imposée suggérée.
Comble de l’ironie : ils me renvoient vers un « Zoom sur Briançon » en lieu et place de mon « Zoom sur Besançon » tant désiré !

Argglll ! Non là c’est trop !
Non mais hé ho !!! Et les couillons qui vont faire comme moi après avoir lu leur TV Magazine ? Ils vont se retrouver en vacances dans les Hautes-Alpes c’est ça ? Alors que tous s’y étaient mis pour les attirer dans le Doubs (TF1, Isabelle Morino-Bosc…) !
Certainement un sale coup de l’Office du Tourisme de Briançon ! Le nôtre doit réagir et vite !

Une vieille affaire

Il faut dire qu’entre Besançon et Briançon, la confusion n’est pas récente… Cette similitude phonétique, cette initiale commune et cette cédille en sont bien évidemment les principales explications.
Histoire d’en rajouter, ce boulet de Vauban n’a rien trouvé de mieux que de bâtir une citadelle sur chacune des deux villes.

Pour ma part, cela me ramène une quinzaine d’années en arrière, quand j’étais étudiant à la Fac de Besançon (émotion, nostalgie…).
L’un de mes professeurs s’appelait Jean-Michel Ligier. Il enseignait la communication « institutionnelle ». Ce monsieur avait été le premier Directeur de la Communication de la Ville de Besançon. Je l’entends encore nous confier que le tout premier objectif de la ville, dans sa stratégie de communication vis à vis du reste de la France, avait été de distinguer clairement son image de celle de Briançon.

Du chemin a été fait en 25 ans. N’empêche que les anecdotes fourmillent encore.
Emmanuel Dumont, actuel Adjoint à la Communication de la Ville, rapporte notamment celle de ce candidat à un poste au service communication qui se faisait attendre à son entretien d’embauche. Il appelle finalement pour s’excuser. Il s’était trompé de train et se trouvait dans celui de… Briançon (authentique).

Plus récemment, Samuel Goldschmidtreporter pour RTL dans l’Est de la France (et au-delà) roulait vers Besançon pour y couvrir une actualité supposée : des enfants d’une classe de Besançon se seraient trouvés dans une région d’Espagne venant de subir un tremblement de terre…
Il raconte la suite sur Twitter :

Mais l’anecdote la plus fameuse concerne l’Empereur Napoléon Ier himself. Suite à sa fuite de l’Île d’Elbe, Napoléon remontait vers Paris via les Alpes durant ce printemps 1815. C’était son fameux come-back des Cent-Jours.
A la tête d’hommes de plus en plus nombreux, l’Empereur fait halte à Gap le 5 mai. Consultant ses cartes, il remarque que Briançon n’est qu’à un jour de marche et s’adresse ainsi à son aide de camp :

Briançon est toute proche et l’on me dit qu’on y trouve les meilleurs horlogers. Allons-y sur le champ que j’y remplace cette montre que j’ai laissée sur l’Île d’Elbe.

La petite histoire rapporte que son aide de camp, Jurassien de naissance, lui aurait habilement expliqué sa méprise. Lui évitant in-extremis une regrettable erreur d’aiguillage.
Sans lui, l’aller-retour Gap-Briançon aurait inutilement retardé la troupe. On aurait parlé des « Cent-Un-Jours » – comme les dalmatiens – ça n’aurait pas fait très sérieux.

Vengeons-nous !

A la vérité, Briançon est une ville charmante mais minuscule : à peine 12 000 habitants.  C’est vraiment très peu, surtout au regard de la population bisontine qui lui est dix fois supérieure en nombre. Ceci devait être dit.

Utilisons maintenant « Google trends » pour remettre les choses à leur place. Ce service de Google, permet de comparer les volumes de recherches effectuées sur tels ou tels mots-clés.
Comparons donc les  recherches sur « Briançon » et « Besançon ».
Le mot-clé Besançon est clairement le plus saisi sur Google. Briançon fait pâle figure…
Besançon vainqueur par KO ! Na !

Pour terminer, voici une recherche vengeresse car nous aussi nous sommes « prioritaires » sur certains mots-clés. Briançon n’a qu’à bien se tenir !

Le site naturel de Besançon, avant d'être défiguré par Vauban. On lui avait pourtant dit : « dans le Doubs, abstiens-toi ! »

Besançon, cette belle incongrue

Grugru est un drôle d’hurluberlu.
Ni vu ni connu, ce Bisontin à la langue fourchue et à la plume bien pendue, nous dresse le portrait incongru d’un Besançon inattendu.
De l’ironie plutôt bien vue. Du saugrenu souvent vécu. Bref, du couillu façon obus.
Grugru, ce tordu, ce biscornu un peu bourru, ce malotru au verbe aigu gagne sans doute à être lu.
Vous voilà prévenus !

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C’est pour la Désencyclopédie (Wikipedia-like pour le moins décalé) que Grugru a écrit ce petit chef d’oeuvre d’humour gratouillatoire. Il m’a autorisé à en publier une copie sur ce blog. Si vous souhaitez applaudir, encourager ou insulter l’auteur, merci d’utiliser les commentaires. Rappelez-vous juste que ce n’est pas moi.
Je vous invite vivement à faire un tour sur la Désencyclopédie et pourquoi pas à y contribuer.

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Besançon


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Les Maîtres Cartographes après s’être longuement consultés déclarent :

« Cette ville est située dans le département du Doubs et dans la région Frontière suisse.
Du moins pour l’instant, car les choses ne sont jamais figées en ce bas monde. »

Besançon est une ville moyenne, habitée par ses habitants qui se nomment eux-mêmes Bisontins.

Sommaire

Géographie


Besançon est située entre Franois et Roche-lez-Beauprés. La rivière ‘le Doubs‘ permet l’évacuation des eaux usées.

Entourée de collines hérissées de forts militaires, Besançon est le cadre idéal pour une compétition de snipers.

Histoire


Le site naturel de Besançon, avant d'être défiguré par Vauban. On lui avait pourtant dit : « dans le Doubs, abstiens-toi  ! »

Le site naturel de Besançon, avant d’être défiguré par Vauban. On lui avait pourtant dit : « dans le Doubs, abstiens-toi ! »

Besançon est une cité paisible : elle fut habitée par les Séquanes qui furent massacrés par les Romains, qui furent massacrés par les Francs qui furent massacrés par les Allemands qui furent massacrés par les Espagnols. Aujourd’hui les habitants sont principalement massacrés par l’alcool.

Originairement, Besançon est une simple station essence sur l’autoroute A36.

Avec les années, le shop Esso s’est agrandi, avec un restau routier et un distributeur automatique de bonbons PEZ.

Attirés par les lumières, les habitants des campagnes alentours se sont regroupés dans différentes zones d’habitat informel.

Au 17ème siècle, l’architecte militaire Vauban transforma la ville en caserne, créant ainsi le premier camp de gitans fortifié de l’est de la France.

A la fin du 20ème siècle et au début du 21ème, la ville s’égaye avec l’apparition de charmantes zones commerciales et industrielles.

Toutefois, la population agricole n’a jamais été totalement repoussée sur les hauts-plateaux. Il est donc encore très courant de croiser quelques grosses vaches dans le centre du bourg.

Population


Besançon est habitée principalement par des universitaires, des enseignants, des agents de police, des étudiants, et des contrôleurs des impôts.

Après leurs études, les jeunes quittent la ville pour s’inscrire au chômage à Montpellier puis reviennent vers l’âge de 60 ans pour se toucher pendant leur retraite.

Transport


Le moyen de transport privilégié est actuellement le vélocipède, grâce notamment à la véloroute, qui permet de rejoindre Budapest en quelques jours. Cela peut paraître facile, mais il faut tout de même pédaler, ce n’est pas ce qu’Hongrois.

Un projet de transport révolutionnaire, encore top secret, est actuellement à l’étude. Au vu de la quantité de trous creusés par les pelleteuses actuellement, et du grand nombre d’arbres centenaires abattus récemment, tout porte à croire que la ville se dote d’un métro fonctionnant au bois.

Vie nocturne


La vie nocturne bisontine consiste à s’alcooliser bruyamment, puis uriner à proximité immédiate du débit de boissons.

Certains préfèrent dormir tranquillement à leur domicile, ou bien encore partager un bon moment avec leurs amis en garde à vue dans le célèbre commissariat de la Gare d’Eau (1 café et un sandwich offerts après 12h).

Une salle de concert a été inaugurée sur les bords du Doubs. On peut venir y écouter parfois d’anciennes vedettes pré-cancéreuses qui ont fait le bonheur de nos aïeux.

Culture


Besançon a accueilli notamment Louis Hugo et Victor Pasteur. Ces deux personnages de second rang ont vite été éclipsés par Aldebert, chanteur engagé de langue française, considéré par certains comme la ‘seconde canne’ de Grand Corps Malade.

La vie culturelle s’articule autour de la manifestation annuelle pour l’augmentation des salaires de la fonction publique et le défilé lycéen du mois de juin.

Trois festivals internationaux rythment la saison culturelle : le Festival Musique de Moule, le Concours International de Chef de Gare et la Kermesse de Saint Ferjeux.

Une coutume, très typique, est la création annuelle d’un festival à vocation internationale. Le principe est le suivant : choix d’une thématique inadaptée, échec retentissant, suppression du festival puis lynchage du conseiller municipal adjoint à la culture.

Tout ceci amuse le contribuable et permet aux différents citoyens de passer de bons moments lors de la lecture des budgets annuels.

Éducation


Des vestiges d’une ancienne université ont été découverts lors de la construction du périphérique, sur le site de La Bouloie. Faute de financements, le projet de réhabilitation a été abandonné.

Politique


Les bisontins, très conservateurs, aiment leur maire et le conservent longtemps, très longtemps, afin qu’il prenne du poids et une légère teinte rosée. L’opposition est majoritairement constituée de jeunes bouchers analphabètes, et de communistes de droite.

Industrie


La principale industrie bisontine est le Kebab traditionnel (salade, tomate, oignon, sauce blanche, frites).

Tourisme


Les principaux attraits touristiques de Besançon sont l’incinérateur et la maison d’arrêt. Un intéressant Musée de la Résistance et de la Déportation transmet aux générations futures les méthodes éprouvées pour exterminer efficacement les groupes sociaux jugés indésirables.

Le Zoo montre en pratique comment enfermer durablement des animaux innocents, pour le plus grand plaisir des enfants.

Enfin, n’hésitez pas à participer aux « Cafés Philosophiques » avec les sympathiques bénévoles permanents présents sur la Place Pasteur. Une occasion unique de rencontrer de véritables gentlemens, accompagnés par leurs chiens savants, le tout en musique. Le spectacle est gratuit mais méfiez-vous tout de même du fameux « gros Fred », qui saura vous envoûter avec son ghetto-blaster magique !

Climat


Besançon, capitale de la Franche-Comté, dispose d’un climat propice à l’élevage de canards, la culture d’algues et le développement de champignons sous les pieds.

Le jour le plus froid est le 15 août, jour d’arrêt du chauffage central.

Dans l’univers miroir, Besançon est la capitale du Groland.