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Pourquoi tous ces CRS à Besançon ce jeudi 28 avril 2011 ?

Dans le cadre de la présidence française du G20, notre pays devait accueillir un « sommet mondial des universités » ou en anglais « Global University Summit« . Les universités de Bourgogne et de Franche-Comté devaient s’y coller en deux temps. Tout d’abord le sommet des étudiants devant se tenir à Besançon du 28 au 30 avril. Puis le sommet des recteurs et des présidents d’universités supposé se dérouler à Dijon du 5 au 7 mai.

Oui mais…

Problème : ce « sommet mondial des universités » anciennement dénommé « G8 des universités » n’est pas du goût de tout le monde et fait l’objet de nombreuses critiques notamment au sein de la communauté universitaire. Beaucoup y voit un outil visant à légitimer une marchandisation de l’enseignement et de la recherche ; un symbole de la domination croissante de l’économie sur le savoir.
Un certain nombre d’organisations (syndicats, groupes politiques, associations…) ont donc appelé à la tenue d’un contre sommet du G8 de l’Education et de la Recherche à Dijon et à Besançon en parallèle du sommet mondial des universités.

Face à l’annonce d’une contre-manifestion dans sa ville et par crainte de débordements de violence, le Maire de Dijon – François Rebsamen – a fait annuler la tenue du sommet prévu à Dijon. La possible présence de groupe extrémistes violents (les « black blocs » ) attirés par ce sommet international a certainement motivé sa décision.

Le sommet des étudiants a pour sa part été maintenu à Besançon et ce jeudi 28 avril, un rassemblement d’opposants était prévu sur le pont Battant à 19 heures.

1 CRS, 2 CRS, 3 CRS, …

Le moins que l’on puisse dire c’est que la Préfecture n’avait pas fait les choses à moitié. Dès la fin de l’après-midi, de nombreux cars de CRS se sont déployés dans la ville. Notamment place de la Révolution et vers le Casino.

Bilan : plus de représentants des forces de l’ordre que de manifestants ; lesquels n’étaient guère qu’une cinquantaine à s’être réunis sur le pont dans une ambiance bon enfant contrastant avec l’omniprésence policière. Aux alentours de 19h30, les accès à la place de la Révolution étaient bloqués.

Étonnante confrontation entre quelques manifestants agitant 4 banderolles et un fumigène rouge et deux rangées d’hommes cuirassés, casqués et protégés derrière leurs boucliers. Au final, pas le moindre black-blocs à l’horizon ni d’incident et tant mieux.

Depuis l’épisode de l’occupation de l’Inspection académique du Doubs et celui du gazage des parents et enseignants en colère devant le Rectorat, il semble bien que Besançon devienne un spot pour les compagnies de CRS en mal de déplacement.
Quoi qu’il en soit, ce jeudi 28 avril,  le record du nombre de cars de CRS présent dans notre bonne ville semble avoir été battu. Rappelons que, pour la période récente, ce record avait été établi la 30 avril 2010 à l’occasion de… l’apéro Facebook bisontin qui avait été un exemple édifiant d’omniprésence policière « pour rien ».

Quelques clichés de cette soirée

En vidéos

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©GeryH

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©BisonTeint.net

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©BisonTeint.net

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©BisonTeint.net

Appel à témoins : objets lumineux dans le ciel de Besançon

Les samedis 2 et 9 avril derniers, de nombreuses personnes ont observé des objets lumineux orangés dans le ciel de Besançon après 22 heures.

Voir ce billet avec une vidéo filmée par un témoin.

L’hypothèse de lanternes thaï lancées depuis un quartier de Besançon semble faire l’unanimité parmi les explications avancées sans que les circonstances ni le lieu de lancement précis n’aient été identifiés.

Alors, la sagesse populaire nous enseignant l’adage « jamais deux sans trois », tenons-nous prêts à collecter toutes les observations éventuelles dans le cas où le « phénomène » venait à se reproduire ce samedi 16 avril.

Un dispositif sera activé sur cette page dès 20h00 ou à cette adresse pour les personnes utilisant un smartphone.

Vous pourrez y laisser des commentaires pour rapporter vos observations.

Pensez à être le plus précis possible en indiquant : votre localisation, l’heure précise de l’observation, le nombre d’objets observés et leur apparence, leur localisation et la direction de leur déplacement.
Vous pouvez utiliser Google Maps (déjà centré sur Besançon) pour situer une observation puis coller le lien directement dans votre message.

Pour participer, plusieurs possibilités :

  • directement depuis cette page en utilisant le module mis en place ;
  • depuis Twitter en utilisant le hashtag #OVNIbesac dans vos messages ;
  • en vous connectant à l’aide votre compte Facebook.
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Manif à reculons à Besançon en images…

L’objectif du collectif : dénoncer la nouvelle carte scolaire assortie de nombreuses suppressions de postes.
Marcher à l’envers pour montrer que l’on mène actuellement l’école dans le mauvais sens.. Voir le tract en PDF.
Entre 250 et 300 manifestants ont battu le pavé… à revers au départ de la Préfecture direction la place de la Révolution où l’ambiance festive a malheureusement été douchée par une pluie glaciale aux alentours de 20h30.

Quelques vidéos

Même le désormais récurrent « On lâche rien » en a été tout retourné… « Rien lâche on… »

©BisonTeint.net

Un superbe montage vidéo de la soirée par GeryH

©GeryH

Pochoir sur la chaussée représentant le logo du « collectif parents et enseignants en colère de Besançon et environs ».

©BisonTeint.net

Au départ de la Préfecture, sous les yeux d’une imposante rangée de policiers, le Recteur et Nicolas Sarkozy jouent au chamboule-tout avec les postes d’enseignants.

©BisonTeint.net


Et puis, parce qu’il faut en sourire, voici la première vidéo inversée.
Résumons : une manif à reculons à l’envers, ça fait une manif à l’endroit n’est-ce pas ? Eh oui ! Mais quelles drôles de démarches ces Bisontins !

©BisonTeint.net

Quelques clichés

D’étranges boules de lumière orangée dans le ciel de Besançon

Des boules lumineuses de couleur orangée voyageant dans le ciel de Besançon. C’était vers 22h30, samedi 2 avril dernier et le phénomène a duré une bonne heure.
Ce samedi soir 9 avril, rebelote. Cette fois, un bisontin filme la scène.


Boules lumineuses dans le ciel de Besançon par PiFoU25

L’Est Républicain en a fait un article le 9 avril dernier. On y apprend que le commissariat de Besançon a reçu plusieurs appels concernant ce phénomène. L’hypothèse d’hélicoptères de combat engagés en Afghanistan et temporairement stationnés à Valdahon a été avancée.

Extrait
« Il pourrait donc s’agir d’un vol de nuit de ces appareils disposant d’un mode silencieux, à moins qu’un
effet d’optique ait pu faire paraître les phares de ces aéronefs plus proche qu’ils ne l’étaient, expliquant l’absence de fond sonore. »

Autre hypothèse proposée : un lâcher de lanternes Thaï ou lanternes célestes. Il est vrai que sur la vidéo, les boules lumineuses semblent se déplacer comme portées par le vent…

En décembre dernier, un phénomène similaire a été observé dans le ciel d’Angers. Voir ici et .

Et s’il s’agissait « tout simplement » d’extraterrestres férus de Vauban, d’horlogerie ou de Victor Hugo et ayant jeté leur dévolu sur notre ville ?

Si c’est le cas, une seule chose à leur dire : [audio:http://bisonteint.net/wp-content/uploads/2011/04/3emetype.mp3|titles=Message aux extra-terrestres en visite à Besançon]

Quoi qu’il en soit, rendez-vous samedi soir prochain !

Tous les témoignages et propositions d’interprétation sont bien sûr les bienvenus.

<SPAN ID= »Nom »> </SPAN>

Et si le tramway du Grand Besançon… s’habillait couleur platane ?

Quoi ? T’es pour le tram toi ? T’aimes pas les platanes alors ?

Forcément…

Ou bien :

Tu kiffes les platanes ? C’est ringard. Le tramway ça c’est d’la bombe !!!

Évidemment…

Et vous ? Avez-vous choisi votre camp ?

Quoi ? Non !? Il faut absolument vous positionner et fissa ! Parce qu’entre amis, avec les collègues ou autour du poulet dominical, le sujet arrivera tôt ou tard sur le coin de la table. C’est inévitable et l’on attendra de vous que vous preniez position…

Ne cochez qu’une seule case :

□ J’aime les platanes du quai Veil-Picard (choix n°1)
□ Je suis favorable au futur tramway du Grand Besançon (choix n°2)

Petite mise en garde :

Dans le cas où vous opteriez pour le choix nº1, sachez que les tenants du choix n°2 vous considéreront comme un écolo-conservateur un brin naïf et carrément anti-progressiste. Vous gagnerez votre piédestal au poussiéreux musée des refuseurs d’avenir, où vous profiterez de la compagnie des opposants à la Tour Eiffel de 1889, des paniqués de l’an Mil et autres flippés du nucléaire (pourtant si bon si propre).
Bref, pour l’autre camp vous êtes un con.

Si c’est le choix n°2 qui a emporté votre suffrage, alors acceptez cette réalité : aux yeux des adeptes du choix n°1, vous ne valez pas mieux que les responsables de la déforestation en Amazonie. Vous n’êtes qu’un goudronneur sans cœur, un enlaidisseur urbain… Vous serez tenus directement responsable du quai sans platanes, des hausses d’impôts, des futures crues du Doubs et de la disparition des abeilles.
Donc pour l’autre camp vous êtes un salaud.

Pouf pouf… On en est là. Et on fait quoi maintenant ?

Et bien pour la première fois on propose aux habitants du Grand Besançon de prendre concrètement part à un choix concernant le tramway : celui de son habillage.
Bonne idée ! Beaucoup ont en effet regretté que le choix de ce futur mode de transport ait été effectué sans qu’on veuille bien les consulter.
Au moins, ils seront associés au choix de sa couleur !

Cette semaine, des modélisations de l’engin ont donc été présentées à la presse. Belle bête, plutôt racée.
Une face souriante diront « les choix n°2 ».
De petits yeux vicieux glisseront « les choix n°1 »
Dans un premier temps, trois habillages différents ont été présentés à la presse : blanc nacré, fuchsia et bleu turquoise.

Ce samedi, une quatrième et ultime livrée a été ajoutée. Cet habillage supplémentaire ne manquera pas de surprendre et sans doute de consoler les esprits chagrins puisque ce n’est pas d’une couleur dont il s’agit cette fois, mais d’une « texture » imitant… l’écorce de platane !
Incroyable idée dont l’objectif a n’en pas douter est double :

  • rendre un hommage appuyé aux platanes centenaires du quai Veil Picard « sacrifiés » sur l’autel du tramway naissant ;
  • jouer l’apaisement en offrant aux tenants du choix n°1 une contrepartie symbolique à l’abattage de ces arbres, tout en les invitant à adhérer au projet…

Les quatre habillages proposés pour le futur tramway du Grand Besançon


Et voici les modélisations représentant le tramway avec les quatre livrées proposées.

Les Grands Bisontins sont appelés à se prononcer dès le 18 avril prochain en différents lieux et par le biais de supports variés (coupons à découper, vote en ligne, etc).

Mais vous pouvez déjà donner votre avis en votant ci-dessous pour votre habillage préféré.


En direct de l’occupation de l’Inspection Académique du Doubs à Besançon

Depuis le début de l’après-midi de ce lundi 4 avril 2011, l’Inspection Académique du Doubs, à Besançon est occupée par un collectif de parents en colère contre la carte scolaire et les projets de fermetures de classes dans le département.
Les informations concernant cette occupation peuvent être publiées ci-dessous :
– directement depuis cette page ;
– depuis Twitter en utilisant le hashtag #IA25 dans vos messages.

Vous pouvez vous exprimer ci-dessous en choisissant un pseudo. Vous pouvez aussi vous connecter grâce à votre identifiant Facebook.
Mise à jour lundi 4/04 à 22h15 : fin du live que l’on peut encore consulter ci-dessous.

Queues du dimanche… consommation, compassion et abstention

Léon

Léon, c’est le dernier. A moins que ce soit le premier.
Lui préfère d’ailleurs voir les choses comme ça : être en tête de cortège plutôt qu’en queue de peloton. Par amour-propre sans doute…
D’autant que Léon n’a pas toujours tenu la pôle position

En prenant des cernes, Léon est devenu un peu snob : il aime à se considérer comme le seul arbre de la place plutôt que comme le quatre-vingt-septième du quai.

C’est lui que l’on croise en premier quand on longe le Doubs depuis Battant. Il est aussi le premier à nous offrir son ombre généreuse quand le soleil plombe en été.

Sa situation lui offre une vue bien dégagée sur la place Jouffroy et sur le pont. Alors depuis toujours, Léon observe et il regarde la ville changer.

[iframe http://maps.google.fr/maps/ms?hl=fr&ie=UTF8&t=k&msa=0&msid=206867941943393743688.00049eb5271ef62afa695&ll=47.239785,6.019912&spn=0.001275,0.00228&z=18&output=embed 570 450]
Et puis il y eut ces moments décoiffants qui rythmèrent son existence de souvenirs inoubliables…

1910. Le Doubs est monté si haut que le Pont Battant en fut presque submergé. Léon était encore si jeune. Il en conserva une crainte de l’eau et des caprices de cette rivière…
Dès lors, ses branches poussèrent plus volontiers dans la direction opposée.

Juin 1940, le Pont Battant : Boum !

Ce jour-là, il se souvient, ce fut comme un automne précoce. De nombreuses feuilles arrachées par le souffle. Les rescapées furent recouvertes d’une poussière jaune ; celle des pierres du vieux Pont presque deux fois millénaire.
Rien n’est éternel. Léon le comprit alors pour la première fois.

Et ce fut le début d’un hiver très long.


Quand le printemps revint, les Bisontins bâtirent un nouveau pont. Quelques arbres trop proches furent abattus. Pas éternels eux non-plus.
Et c’est ainsi que Léon devint le premier.

Quelques années plus tard, ce furent l’espoir et la colère de ce flot d’hommes et de femmes : les LIP.
Il les vit venir vers lui depuis la rue Battant, puis ils le dépassèrent.
A cet instant, Léon aurait voulu les suivre. Mais les racines ça vous retient.


Plus récemment est arrivé ce nouveau voisin avec ses drôles de racines.
Plus jeune, Léon l’aurait certainement considéré comme un rival sur ses terres. Mais aujourd’hui, il prend plaisir à observer la valse des passantes qui lui lancent des œillades complices, les enfants qui le touchent et lui parlent, les fêtards qui lui griment la face et le coiffent d’objets de toutes sortes.

Léon, ça lui fait des vacances…


Léon a été abattu le lundi 23 janvier 2012.
Les témoins présents sur place m’ont rapporté qu’il fut le premier du quai à tomber.

Léon en quelques clichés

De nouveaux arbres sur le quai Veil Picard ? Une promesse non tenable…

La promesse était ferme et prétendait répondre à l’émoi suscité par l’abattage annoncé des 87 platanes du quai Veil-Picard : d’autres arbres de 6 mètres de haut devaient être replantés le long du futur encorbellement du quai.

httpv://www.youtube.com/watch?v=NmEQQ1UVIJY
© CAGB

Voilà ce que Jean-Louis Fousseret annonçait le mercredi 30 juin 2010, schémas et modélisations à l’appui, aux 131 élus du Grand Besançon réunis en Conseil Communautaire afin de débattre puis de voter le projet de réalisation du futur tramway bisontin.

Au cours de cette séance, Françoise Presse, une élue appartenant au groupe « Verts », avait mis en cause la faisabilité technique d’une plantation d’arbres aussi hauts en bordure de l’encorbellement. Provoquant une réaction très vive de J.L. Fousseret.

httpv://www.youtube.com/watch?v=mCmJIp7WT64
© CAGB

Or aujourd’hui, l’affaire semble pliée : de ces fameux arbres de 6 mètres de haut nous ne verrons jamais le feuillage.  Les balades estivales sur le  quai Veil-Picard se feront sans ombre et plein sud. L’impossibilité technique de planter de grands arbres dans l’encorbellement est reconnue.
Cette information n’est pas un canular et elle  sera sans doute diffusée plus officiellement dans les jours ou les semaines à venir et les raisons de cette prise de conscience tardive ne manqueront pas de nous être expliquées.
Gageons toutefois que cela provoquera un émoi justifié chez les Bisontins.

En attendant, je propose un nouveau mot : encorbeller.

Encorbeller : (v.)  Se faire encorbeller. Synonyme : se faire endormir par une promesse sur un sujet qui fâche.
Exemple : les élus du Grand Besançon se sont fait encorbeller par des belles images de modélisation qui resteront virtuelles…


Ceci dit, je vous invite à relire cette anecdote sur la valse des images de modélisation de ce fameux encorbellement.
A la lumière de ces grands arbres que nous ne verrons jamais, cette anecdote devient très intéressante non ?

Très chère horloge…

Voilà une information qui chatouille ou grattouille c’est selon…
Cela concerne l’horloge monumentale installée place de la Révolution sur la façade du Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, depuis le mois de décembre dernier.

2010-12-11 11-32-05 PHIer

©Eric PHILIPPE – Galerie Flickr

Ce que l’on savait déjà

Cette énorme horloge design a été commandée et financée par le Conseil régional de Franche-Comté afin de matérialiser le compte à rebours jusqu’à l’arrivée des premiers TGV en gare d’Auxon-Dessus, le 11 décembre 2011.
Cette commande a coûté environ 40 000 euros au Conseil régional.

Ce que l’on ne savait pas…

C’est la Ville de Besançon qui réglera les frais d’installation. Et la facture est salée : 35 000 euros !
Les élus seront amenés à valider cette dépense… déjà engagée, lors du Conseil municipal du 14 février prochain.

En résumé

  • Prix de l’horloge : 40 000 euros aux frais du Conseil régional de Franche-Comté qui n’a pas oublié d’y apposer son logo de la manière la plus ostentatoire qui soit et restera le légitime propriétaire de l’œuvre au terme du compte à rebours.
  • Frais d’installation de l’horloge : 35 000 euros facturés à la Ville de Besançon… qui en échange de cette « petite participation aux frais » aurait tout de même pu prétendre y glisser son logo.
    Eh bien non ! Pas la moindre cédille rouge à l’horizon !

Coût total de l’engin : 40 000 + 35 000 = 75 000 euros

L’information a été twittée par Philippe Gonon (Conseiller municipal MODEM) le vendredi 4 février suite au passage en commission de cette dépense.

Et que deviendra cette horloge après le 11 décembre 2011 ? On murmure qu’elle rejoindrait sa cousine de 6 tonnes à la gare d’Auxon…
Qui paiera alors sa désinstallation et son déménagement ? Pas les Bisontins s’il vous plait.

2010-12-11 11-38-27 PHIer

©Eric PHILIPPE – Galerie Flickr