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Et si le tramway du Grand Besançon… s’habillait couleur platane ?

Quoi ? T’es pour le tram toi ? T’aimes pas les platanes alors ?

Forcément…

Ou bien :

Tu kiffes les platanes ? C’est ringard. Le tramway ça c’est d’la bombe !!!

Évidemment…

Et vous ? Avez-vous choisi votre camp ?

Quoi ? Non !? Il faut absolument vous positionner et fissa ! Parce qu’entre amis, avec les collègues ou autour du poulet dominical, le sujet arrivera tôt ou tard sur le coin de la table. C’est inévitable et l’on attendra de vous que vous preniez position…

Ne cochez qu’une seule case :

□ J’aime les platanes du quai Veil-Picard (choix n°1)
□ Je suis favorable au futur tramway du Grand Besançon (choix n°2)

Petite mise en garde :

Dans le cas où vous opteriez pour le choix nº1, sachez que les tenants du choix n°2 vous considéreront comme un écolo-conservateur un brin naïf et carrément anti-progressiste. Vous gagnerez votre piédestal au poussiéreux musée des refuseurs d’avenir, où vous profiterez de la compagnie des opposants à la Tour Eiffel de 1889, des paniqués de l’an Mil et autres flippés du nucléaire (pourtant si bon si propre).
Bref, pour l’autre camp vous êtes un con.

Si c’est le choix n°2 qui a emporté votre suffrage, alors acceptez cette réalité : aux yeux des adeptes du choix n°1, vous ne valez pas mieux que les responsables de la déforestation en Amazonie. Vous n’êtes qu’un goudronneur sans cœur, un enlaidisseur urbain… Vous serez tenus directement responsable du quai sans platanes, des hausses d’impôts, des futures crues du Doubs et de la disparition des abeilles.
Donc pour l’autre camp vous êtes un salaud.

Pouf pouf… On en est là. Et on fait quoi maintenant ?

Et bien pour la première fois on propose aux habitants du Grand Besançon de prendre concrètement part à un choix concernant le tramway : celui de son habillage.
Bonne idée ! Beaucoup ont en effet regretté que le choix de ce futur mode de transport ait été effectué sans qu’on veuille bien les consulter.
Au moins, ils seront associés au choix de sa couleur !

Cette semaine, des modélisations de l’engin ont donc été présentées à la presse. Belle bête, plutôt racée.
Une face souriante diront « les choix n°2 ».
De petits yeux vicieux glisseront « les choix n°1 »
Dans un premier temps, trois habillages différents ont été présentés à la presse : blanc nacré, fuchsia et bleu turquoise.

Ce samedi, une quatrième et ultime livrée a été ajoutée. Cet habillage supplémentaire ne manquera pas de surprendre et sans doute de consoler les esprits chagrins puisque ce n’est pas d’une couleur dont il s’agit cette fois, mais d’une « texture » imitant… l’écorce de platane !
Incroyable idée dont l’objectif a n’en pas douter est double :

  • rendre un hommage appuyé aux platanes centenaires du quai Veil Picard « sacrifiés » sur l’autel du tramway naissant ;
  • jouer l’apaisement en offrant aux tenants du choix n°1 une contrepartie symbolique à l’abattage de ces arbres, tout en les invitant à adhérer au projet…

Les quatre habillages proposés pour le futur tramway du Grand Besançon


Et voici les modélisations représentant le tramway avec les quatre livrées proposées.

Les Grands Bisontins sont appelés à se prononcer dès le 18 avril prochain en différents lieux et par le biais de supports variés (coupons à découper, vote en ligne, etc).

Mais vous pouvez déjà donner votre avis en votant ci-dessous pour votre habillage préféré.


De nouveaux arbres sur le quai Veil Picard ? Une promesse non tenable…

La promesse était ferme et prétendait répondre à l’émoi suscité par l’abattage annoncé des 87 platanes du quai Veil-Picard : d’autres arbres de 6 mètres de haut devaient être replantés le long du futur encorbellement du quai.

httpv://www.youtube.com/watch?v=NmEQQ1UVIJY
© CAGB

Voilà ce que Jean-Louis Fousseret annonçait le mercredi 30 juin 2010, schémas et modélisations à l’appui, aux 131 élus du Grand Besançon réunis en Conseil Communautaire afin de débattre puis de voter le projet de réalisation du futur tramway bisontin.

Au cours de cette séance, Françoise Presse, une élue appartenant au groupe « Verts », avait mis en cause la faisabilité technique d’une plantation d’arbres aussi hauts en bordure de l’encorbellement. Provoquant une réaction très vive de J.L. Fousseret.

httpv://www.youtube.com/watch?v=mCmJIp7WT64
© CAGB

Or aujourd’hui, l’affaire semble pliée : de ces fameux arbres de 6 mètres de haut nous ne verrons jamais le feuillage.  Les balades estivales sur le  quai Veil-Picard se feront sans ombre et plein sud. L’impossibilité technique de planter de grands arbres dans l’encorbellement est reconnue.
Cette information n’est pas un canular et elle  sera sans doute diffusée plus officiellement dans les jours ou les semaines à venir et les raisons de cette prise de conscience tardive ne manqueront pas de nous être expliquées.
Gageons toutefois que cela provoquera un émoi justifié chez les Bisontins.

En attendant, je propose un nouveau mot : encorbeller.

Encorbeller : (v.)  Se faire encorbeller. Synonyme : se faire endormir par une promesse sur un sujet qui fâche.
Exemple : les élus du Grand Besançon se sont fait encorbeller par des belles images de modélisation qui resteront virtuelles…


Ceci dit, je vous invite à relire cette anecdote sur la valse des images de modélisation de ce fameux encorbellement.
A la lumière de ces grands arbres que nous ne verrons jamais, cette anecdote devient très intéressante non ?

Et voilà le tramway du Grand Besançon !? (mis à jour)

Au départ, une image découverte sur le Web par @blogbesancon, éminent membre actif de la twittosphère bisontine… et aussitôt twittée.

S’agit-il bien d’une modélisation « officielle » du futur tramway du Grand Besançon ? Certains indices semblent le confirmer.

Tout d’abord, l’image provient d’un article publié sur Railway Gazette, un site Web spécialisé dans le domaine de l’industrie ferroviaire. L’article en question est consacré aux récents contrats signés par le constructeur espagnol CAF pour la vente de ses tramway Urbos.
Ce constructeur est celui qui a remporté l’appel d’offre pour le tramway Grand Bisontin et l’image en question illustre l’article.

Ensuite, sur le site du constructeur CAF, la page dédiée au tramway bisontin vient d’être créée, on peut y trouver beaucoup d’informations techniques mais il manque encore les images de modélisation…
Or en comparant l’illustration tirée de l’article de Railway Gazette avec certaines images présentes sur le site de CAF, il est évident que les modélisations sont très proches de celle représentant le tramway bisontin.

Voici la description générale publiée sur le site du constructeur :


Et encore un scoop !

Au passage, on découvre un scoop dans la rubrique « Équipement » : le tramway bisontin disposerait bien de la climatisation dans le salon voyageur. (Merci à Yannick Olivier pour cette découverte)

La capture d’écran ci-dessus n’est plus valable.
La page a été modifiée sur le site CAF.es. Désormais, la climatisation cabine et l’ACR (Accumulateur de Charge Rapide) ne sont plus au menu.

Prenons donc ce pari : le tramway du Grand Besançon ressemblera à ça… ou pas !
Pour ma part et c’est très subjectif, j’espère que « l’habillage » n’est pas définitif…

Et vous qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires.

Mise à jour le samedi 8 janvier 2011 à 14h10

Jean-Louis Fousseret, Maire de Besançon et Président de la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon, répond à une question que je le lui ai posée sur Facebook au sujet de cette image.

Donc suspense, mystère et boule de gomme…

Mise à jour le samedi 8 janvier 2011 à 17h00 suite au billet de ma Commune.info

Intéressant article sur Macommune.info au sujet de ce billet. On y parle de l’Internet qui va trop vite et du rapport qu’entretiennent aujourd’hui les décideurs politiques avec l’information immédiate transmise sur le Web…

Citation

N’importe qui aujourd’hui, sous couvert d’anonymat sur Tweeter, peut lancer une rumeur, un « fake » (et je ne parle même pas d’usurpation d’identité possible !).

Dommage que cette intéressante réflexion n’ait pas été initiée par Macommune à l’occasion de ce billet qui a marqué les mémoires en novembre 2010 et au sujet duquel je m’étais fendu de cette petite bafouille.

Quoi qu’il en soit, merci à Macommune pour cette publicité pour mon modeste blog !

Sur le Net

Père Noël 1 – Tram’Web 0

Tsss ! Mauvaise langue que vous êtes !
Vous vous seriez donné la peine de chercher un peu, vous l’auriez trouvé vous aussi…

Quoi ? Eh bien LE FORMULAIRE évidemment ! Celui qui permet aux petits curieux de poser des questions autres que celles que l’on a déjà posées pour eux.

Alors oui, c’est vrai, il est bien caché ce formulaire ; mais il existe !

Si vous êtes perdu, suivez le guide :

Pour un accès direct c’est ici : http://www.letram-grandbesancon.fr/posez-votre-question.html

L’engagement est clair et épate d’emblée : le Tram’Web promet de répondre rapidement aux questions des internautes. La promesse sonne un peu comme un « satisfait ou remboursé » et rassure.

Les internautes Grands Bisontins ont donc la garantie d’être écoutés et d’obtenir les informations qu’ils demandent.

Quand je vous disais que vous étiez une mauvaise langue…

L’outil existe alors utilisons-le !

Première question posée dès le lancement du portail ((nommé parfois sur ce blog TramWeb par taquinerie)), le 8 octobre dernier. Elle concernait l’image illustrant la future station Veil-Picard sur cette page. En lieu et place de l’image officiellement présentée depuis le mois de juin dernier (celle avec les grands arbres et la voie cyclable), on retrouvait l’ancienne image avec des arbustes et dépourvue de voie cyclable… Sujet déjà longuement traité dans ce billet.

Je l’ai donc signalé via le formulaire en demandant s’il s’agissait d’un choix délibéré ou d’une coquille…
Tiens au fait !? J’avais posé la même question au rédacteur en chef du BVV en septembre dernier qui m’avait répondu avoir transmis ma question à la Mission Tramway de la CAGB … qui ne m’a jamais répondu.

Peu importe… ma question était à nouveau posée et nul doute que j’allais obtenir une réponse rapide puisque tel est l’engagement affiché.
Devinez ce qui arriva ?
Le lendemain, l’image aux arbustes avait disparu… remplacée par la modélisation aux grands arbres. mais point de réponse. Pas même un « merci de nous avoir signalé cette erreur… ». Tiens, tiens… voilà qui met la puce à l’oreille.

J’ai donc décidé de tester plus avant ce service de « réponses rapides » en posant quelques questions. Pour cela, j’ai utilisé plusieurs adresses électroniques créées spécialement. Chaque question a été rédigée en utilisant le formulaire dédié et j’ai utilisé à chaque fois une adresse IP différente. La date et l’horaire sont indiqués.
Voici quatre questions parmi celles que j’ai posées. Les trois premières l’ont été à la fin du mois d’octobre.

Les questions

  • Vendredi 29 octobre à 21h54
  • Samedi 30 octobre à 16h17
  • Samedi 30 octobre à 20h57
  • nom

  • Samedi 13 novembre à 16h05

Les « réponses obtenues » à la date du 8 décembre 2010

Le Tram’Web ne répond pas…

Une quarantaine de jours après la première salve de questions, personne n’a donc répondu. La promesse d’obtenir « rapidement une réponse » n’est pas tenue ; loin s’en faut.

On est en droit de s’interroger sur la pertinence d’un tel engagement quand on ne se donne pas les moyens de le tenir. A l’arrivée, l’effet en terme de communication et d’image est inévitablement contreproductif.

Maintenant une crainte : où sont passées les questions que j’ai posées ? Sont-elles passées à la trappe ? En est-il de même pour tous les internautes ayant utilisé le formulaire ? Espérons que non… Je suis preneur de tous vos témoignages.

Force est de constater que poser une question via le site du tramway reste pour l’instant vain.

Consolons-nous un peu en testant un autre grand faiseur de promesse… le père Noël himself !

Car, lui aussi met à notre disposition un beau formulaire de contact. Les bambins peuvent lui écrire et il s’engage même à leur répondre par lettre.
Alors j’ai sorti ma plus belle plume mon plus beau clavier et je lui ai écrit cela :

Figurez-vous que deux jours plus tard, je recevais la réponse par la Poste. Depuis Libourne… en Finlande c’est épatant !

C’est incontestable, le père Noël écrase le Tram’Web en terme de réactivité. Alors certes, le contenu de l’enveloppe est une lettre type mais lui au moins tient ses promesses.

Une suggestion pour enfin apporter des réponses à nos questions : embauchez le père Noël.
Non content d’être d’une efficacité redoutable, cet homme est désoeuvré une grande partie de l’année. Et quel coup de com’ formidable ! Imaginez un peu :

Le futur tramway bisontin favorise l’emploi des seniors…

Allez ! Ne désespérons pas… je vous communiquerai les réponses quand je les obtiendrai.

Mise à jour – mercredi 8 décembre à 18h15

Quelques heures après la publication de ce billet, je reçois comme par hasard une réponse à l’une de mes questions datant du samedi 30 octobre.
Et le père Noël n’y est pour rien… trop de travail en ce moment.

CHICHE !

Ambiance tendue ce mardi soir au Conseil municipal de Besançon. On y a discuté du schéma culturel de la ville pour la prochaine décennie et des amabilités ont été échangées… Des gros mots comme Sonorama ont une capacité à produire de ces effets !

Macommune.info rapporte que suite à l’intervention de Mireille Péquignot (Nouveau Centre), le Maire de la ville, Jean-Louis Fousseret se serait dit « triste et halluciné » et aurait même regretté « que le débat ne soit pas filmé ».

Sans rentrer dans le débat qui a eu lieu ce soir, répondons-lui :

« CHICHE Monsieur le Maire ! »

Beaucoup n’attendent que ça. Oui ! Filmons les débats du Conseil municipal afin de permettre au plus grand nombre d’y assister.

Toute initiative visant à montrer l’action que mènent les élus dans le cadre de leur mandat est bonne pour la démocratie. Alors utilisons les moyens que la technique met aujourd’hui à notre disposition pour permettre cela.

Mais voilà… cette idée de filmer les débats en Conseil municipal n’a pas toujours été du goût du Maire de Besançon. Rappelez-vous :

Lors du Conseil municipal du 28 septembre 2009, Philippe Gonon, conseiller MODEM, avait filmé un passage de la séance du conseil et l’avait diffusé en directe sur le Web après en avoir fait l’annonce sur Twitter. (On en parlait à l’époque sur le blog bisontin Besagora)

Cette initiative avait entraîné une réaction très vive du Maire :

Ce que vous faites là n’est pas correct. Je vais d’ailleurs faire vérifier si c’est légal. (…) ce n’est pas correct de filmer à l’insu de tout le monde et alors même que le débat n’est pas terminé, vous le diffusez déjà pour des raisons politiciennes sur Internet. Monsieur GONON cela ne vous fait pas honneur et ça ne fait pas honneur à la démocratie. (les délibérations en PDF)

Un article relatant cet épisode avait été rédigé par Christophe Grébert sur le site Webcitoyen.com. Il y apportait quelques précisions sur le droit de filmer en Conseil municipal.

La séance du conseil municipal est publique. Un élu ou un citoyen n’a pas à demander l’autorisation pour filmer. La loi l’autorise. De notre point de vue, ce ne devrait d’ailleurs plus être une option : les maires devraient avoir l’obligation de diffuser l’intégralité des conseils sur les sites municipaux, avec possibilité pour les internautes de réemployer librement ces images sur leurs blogs.

Mais au-delà de cette situation très particulière d’un élu filmant les débats, la véritable avancée pour les citoyens serait une diffusion souhaitée et organisée par la Ville des séances du Conseil municipal en vidéo et sur Internet.

Le Conseil municipal sur Internet tu ne verras point

A cet égard, Jean-Louis Fousseret s’était exprimé dans la même séance du 28 septembre 2009, suite à « la prise sur le fait » de l’élu vidéaste.
Il s’adressait alors à Jean Rosselot (élu UMP) :

En ce qui concerne la vidéo Monsieur ROSSELOT, mon cher Jean pour mettre de la convivialité, -vous n’en demandez pas tant effectivement- nous avions dit que nous ferions un essai pour le conseil municipal commun avec Fribourg, ce qui a été fait. Il y a eu, pour un coût de 7 491 € TTC 12 connexions dont 2 de contrôle interne sur les services de la Ville, c’est-à-dire que pour 7 491 € 10 personnes ont regardé, ce qui fait 700 € la connexion, je vous laisse juger. 7 400 € la séance, on peut peut-être penser que si on le faisait sur l’année ça serait peut-être un peu moins cher, simplement il y a eu 10 connexions. Le «train de vie de la Ville» ne permet pas cette dépense».

La messe était dite : la retransmission des séances est trop chère et trop peu regardée. Un essai aura suffi pour enterrer cette belle idée démocratique.

Mais on peut regretter :

– que la décision ait été prise suite à un premier essai qui ne concernait pas un véritable Conseil municipal mais un événement symbolique qui au final n’intéressait pas grand monde : la diffusion en streaming le 19 septembre 2009, d’un Conseil municipal commun entre Besançon et Fribourg (ville jumelée) ;

– que l’on se soit appuyé sur un nombre de connexions certes faibles mais représentatif de ce que l’on peut attendre pour une « première fois », alors que peu de publicité avait été faite et avant que le bouche à oreille ait fait son œuvre… Et quid des consultations a posteriori ?

– que le Maire mette en avant le coût de la diffusion en streaming de cette opération de communication qui semble tout simplement hallucinante (7 491 euros)… Il existe aujourd’hui des solutions techniques bien moins onéreuses qui pourraient être utilisées à cette fin. La qualité technique serait sans doute moindre que celle obtenue pour 7 491 euros mais suffisante pour l’objectif recherché.
Une ville citée en exemple pour son futur tramway pas cher peut sans doute s’offrir du streaming économique non ?

Science fiction, mensonge ou coquille ?

En fin d’année 2009, le ville de Besançon a fait partie des 16 villes françaises à avoir obtenu 5 arobases (le maximum) au palmarès 2010 des Villes Internet.

L’analyse des usages d’Internet dans les villes primées de 5 arobases est résumé dans un document qui détaille les points pris en compte pour décerner ce label.
Or, contre toute attente, nous lisons ceci sur l’une des pages consacrées à Besançon :

Une pilule un peu dure à avaler… non ?

L’erreur avait été relevée à l’époque, signalée mais jamais corrigée sur les documents des Villes Internet. Étonnant que personne, à la Ville, n’ait réclamé que l’on corrige cela par souci de vérité…
Voici l’intégralité du document (PDF) concernant notre ville.

Pour terminer, je dirai que je fais partie de ceux, parmi les citoyens bisontins, qui regrettent « que le débat ne soit pas filmé » en Conseil municipal. Je suis ravi ce soir d’apprendre que le Maire est du même avis. Espérons que cette prise de conscience soudaine n’était pas seulement circonstanciée et que l’on envisagera prochainement de réétudier la possibilité de diffuser les séances de Conseils municipaux en ligne.

A titre d’exemple, voici la vidéo du Conseil communautaire du Grand Besançon du 30 juin 2010 consacré à l’adoption du projet de TCSP (tramway). Cette vidéo dure 5 heures. Elle montre des élus au travail, qui prennent la parole, s’écoutent, débattent, s’apostrophent, s’applaudissent, rient parfois, puis votent… D’authentiques moments de démocratie qu’il n’est jamais inutile de montrer.


Crédit photo : Ville de Besançon (image à peine trafiquée par mes soins)

Réunions publiques d’information sur le tramway de Besançon : séance de rattrapage.

Vous n’étiez pas présent aux réunions publiques d’information sur le tramway bisontin…voici quelques enregistrements audio et vidéo réalisés lors de la réunion sur le tramway bisontin qui s’est déroulé au Kursaal le mardi 2 novembre 2010.
Vous y entendrez des questions posées par les personnes présentes et les réponses apportées par Jean-Louis Fousseret et d’autres élus du Grand Besançon.
Les enregistrements ne couvrent pas l’intégralité de la réunion mais constituent une base intéressante pour tous ceux qui n’ont pas pu se rendre à ces réunions. Pour information, il en reste quelques-unes.

L’accueil à l’entrée du Kursaal était assuré ce soir là par des membres du Mouvement Franche-Comté (fédéralistes), dont Jean-Philippe Allenbach qui distribuaient des tracts demandant l’organisation d’une consultation de la population sur le tramway.

Dans l’introduction de la réunion, Jean-Louis Fousseret a donc d’emblée apporté des éléments de réponse à cette demande qui lui avait déjà été faite lors des réunions précédentes par M. Allenbach. Il manque plusieurs minutes au début de cette intervention.

[audio:introduction_JLF.mp3]

Notons au passage le joli lapsus de Jean-Louis Fousseret qui termine son introduction en parlant d’une « commission d’enquête » alors qu’il s’agit simplement d’une réunion publique d’information…
Replay :

[audio:intro_commission.mp3]

Une vidéo de présentation du projet est ensuite diffusée. Elle a été filmée lors de la première réunion publique à Planoise par Yannick Olivier et n’est toujours pas visible sur le site du tramway bisontin.

httpv://www.youtube.com/watch?v=3aQiM2VaJmU
© Yannick Olivier

Arrive la première intervention dans le public. Celle d’un homme qui formule des remarques et des questions particulièrement franches (il manque quelques secondes à son intervention) :

httpv://www.youtube.com/watch?v=aGIvmajxAR4
© Yannick Olivier

Réponse de JL Fousseret :

httpv://www.youtube.com/watch?v=x8gyrN4y4Wk
© Yannick Olivier

Réponse de Gabriel Beaulieu, premier vice-Président du Grand Besançon :

httpv://www.youtube.com/watch?v=QgyFVb6G81w
© Yannick Olivier

La suite dès que possible…

Tramway bisontin : on remet ça… réunion publique d’information de la Boucle au Kursaal. Parlons-en !


Quatre réunions publiques d’information sur le tramway du Grand Besançon ont déjà eu lieu.
Le 31 octobre dernier, un article de l’Est Républicain décrivait ainsi l’état d’esprit dans lequel elles se sont pour l’instant déroulées : « Volée de bois vert au Vaîtes, ferraillage autour du Tram, il faut reconnaître que la ville a quand même du mal à présenter ses projets sans provoquer un tsunami. Pourtant, une fois passée la rudesse du premier contact, tout semble s’emboîter comme dans un puzzle minimaliste. » et les questions posées par le public sont : « sages, précises, exemptes de polémique stérile. »

Donc tout se déroule parfaitement… les 4 500 adhérents au groupe Facebook « non à l’abattage des 87 platanes du quai Veil Picard à Besançon » on cliqué avec virulence sur le bouton « j’aime » il y a de cela bien longtemps. Ils se sont dorénavant rendormis avec le sentiment apaisant du devoir accompli.
Les commerçants de la Boucle quant à eux se font discrets, pris dans leurs contradictions : d’abord opposés au passage du tramway dans la Boucle pour cause de travaux longs et insupportables pour leurs chiffres d’affaires, les mêmes sont désormais bien ennuyés à l’idée que le flux des voyageurs/consommateurs porté par le tramway favorisera sans doute d’autres quartiers et profitera à d’autres chiffes d’affaires.

La réunion de ce soir au Kursaal sera-t-elle moins ronronnante ? Les commerçants de la Boucle passeront-ils outre leurs contradictions et s’exprimeront-ils ? Du côté de Facebook, ce sont les membres du Parti Fédéraliste qui appellent à venir réclamer à Jean-Louis Fousseret une consultation de la population sur le tramway ; et ils semblent décidés à défaut d’être nombreux.
Les Verts quant à eux… seront aussi représentés me souffle-t-on à l’oreille

Voilà donc (enfin) une réunion qui sera peut-être l’occasion de quelque débat.

Comme nous l’avons fait lors de la précédente réunion de Battant, je vous propose d’utiliser cette page pour discuter « en live » durant la réunion.

Mise à jour du billet le mardi 2 novembre à 23h30

La réunion est terminée et le live tweet est clos. Merci à tous les participants qui ont été particulièrement productifs ce soir sur Twitter et merci à tous les intervenants élus et « simples » citoyens qui ont fait vivre cette réunion au Kursaal.
Vous pouvez relire l’intégralité de la discussion dans la fenêtre ci-dessous en cliquant sur « Relire ».
Des documents audio et vidéos réalisés durant cette réunion seront publiés prochainement.

Tramway bisontin : live chat autour de la réunion d’information de Battant

La quatrième réunion publique d’information sur le tramway du Grand Besançon aura lieu à l’IUFM Griffon ce jeudi 28 octobre dès 20h.
Chaque habitant du Grand Besançon est bien sûr invité à y participer mais tous ne pourront pas y être physiquement présents.
L’idée est donc d’organiser un « live chat / live tweet » à l’occasion de cette réunion afin d’en faire un véritable moment de discussion et d’échange entre internautes.
Attention toutefois… ceci est pour moi tout à fait expérimental…

Le dispositif

  • les personnes utilisant Twitter et qui seront présentes ou non à la réunion intégreront le hashtag #cagb à chacun de leurs messages afin que leurs tweets puissent être suivis aisément. Leurs messages s’afficheront en direct dans le live chat.
    Attention : les tweets des comptes twitter privés ne s’afficheront pas. Pour participer, le compte Twitter doit être rendu public durant le live.
  • les autres internautes accéderont au live chat sur la page présente dans le module ci-dessous ;
  • Chacun pourra s’exprimer, réagir, échanger avec les internautes participants qu’ils soient présents ou non à la réunion.
    Il sera aussi possible d’adresser des questions aux élus présents à la réunion d’information, sans garantie de retour…
  • Les personnes voulant consulter le live chat et y participer depuis un smartphone y accéderont en cliquant ici.

Le live-chat commencera dès 19h30 afin de s’échauffer un peu…

J’assurerai la modération des messages postés sur cette page. Les éventuels messages injurieux seront rejetés.

Du nombre de participants motivés dépendra l’intérêt de cette expérience… à jeudi !

Pour accéder au live chat dans une fenêtre séparée, cliquez ici.
Sinon, cliquez ci-dessous.

Le futur tramway du Grand Besançon arrive enfin à la station Web

Enfin, il existe.
« Il » c’est le portail Internet du futur tramway du Grand Besançon qui est tout juste accessible depuis ce jeudi 7 octobre 2010 à l’adresse suivante :

http://www.letram-grandbesancon.fr

Dommage que cette initiative voit le jour trois mois après que la décision définitive ait été prise. Certains dont je suis auraient aimé qu’un site comme celui-ci ait existé en amont de la décision finale. Cet espace aurait permis d’associer les Bisontins et Grands Bisontins à un projet encore en cours d’élaboration en leur faisant partager les avancées, en les informant directement sur les difficultés rencontrées et les choix effectués. Mais aussi en éveillant leur curiosité vis à vis de ce mode de déplacement, en suscitant l’envie vis à vis de ce projet ambitieux.

Ce nouveau portail servira certainement en partie à cela mais voilà, le projet a déjà été voté. La vocation de cet espace ne sera donc pas d’associer les gens à une décision à prendre pour l’avenir de leur ville mais plutôt de les convaincre du bien fondé d’un choix déjà fait et validé par les élus de la Communauté d’agglomération.

Alors certes, il y a eu en amont des réunions publiques, des articles dans le BVV et des dossiers très bien ficelés mais rien sur le Net alors que tellement de choses s’y passent aujourd’hui.

Pour preuve, le tout et le n’importe quoi qui s’est propagé sur Facebook. L’affaire des platanes du Quai Veil-Picard est devenue affaire d’État et parfait catalyseur du rejet de certains vis à vis de ce projet de tram… rejet souvent primaire et et sans discernement que l’on pourrait résumer ainsi :

arbres = nature = vie = bonheur CONTRE tramway = machine = mort = malheur

Il n’y a qu’à lire certains commentaires sur le groupe Facebook « non à l’abattage des 87 platanes du quai Veil Picard à Besançon » (plus de 4000 membres tout de même !) :

Non et Non à l’abattage de ces arbres…. je les ai toujours connus…..La nature disparait pour faire place au béton, goudron et profits de certains…..et tout ce fric gaspillé pour couper et ensuite…..nos jolis quais dénaturés, moches…. Attention la nature se venge toujours, on a vu ces catastrophes dernièrement…..

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NON AU TRAM OUI A LA VERDURE ET LA BEAUTE

Durant les longs mois d’élaboration de ce projet, les détracteurs de tout poil ont donc eu le champ libre sur Internet. Sur Facebook, on a assisté à une « drôle de guerre » : les contre d’un côté et les pour de l’autre. Chacun s’auto-congratulant à coup de « j’aime » complices et évitant surtout le débat de fond avec le groupe adverse.

Sur le Web, on a laissé dire beaucoup de choses sur le tramway sans jamais contrer de manière argumentée et sans communication efficace prompte à rééquilibrer la balance.
Les commentaires sous les billets, notamment sur Macommune.info s’en sont donnés à cœur joie. Et le malheureux qui osait afficher son soutien au tramway était immédiatement soupçonné d’être à la solde de la majorité en place à Besançon ; voir pire : d’être employé par le lobby des fabricants de tramways !

Malheureusement, dans l’opinion bisontine, les dégâts de ce manque de communication en amont sont bien présents. Il suffit de lancer la discussion sur le tramway pour que jaillissent des réactions viscérales.

Laisser la dimension Internet de côté durant la phase d’élaboration d’un tel projet c’est aussi en déposséder ceux qui sont présents au quotidien sur le Net et notamment sur les réseaux sociaux ; et ils sont de plus en plus nombreux et de tous âges.

On a laissé de côté l’incontestable pouvoir de mobilisation que peuvent générer aujourd’hui des réseaux comme Facebook. C’est dommage, car cette capacité aurait également pu profiter au tramway.

Voici donc un beau portail visuellement agréable et qui semble parfaitement conçu pour communiquer sur les bienfaits annoncés du tramway. Une volonté de communiquer qui ne s’aventure toutefois pas (encore ?) sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook). Par peur d’une communication moins maîtrisée ?