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[Hollande virtuel à Besançon] Le cadeau de Noël de notre maire (ne) sera (pas) livré jeudi

ATTENTION : à peine écrit, ce billet a dû être mis à jour. Lisez bien jusqu’au bout…

Nous sommes à quelques heures de Noël et cette fois l’information est quasi officielle : le cadeau de Noël de notre maire ne sera livré que le jeudi 27 décembre… Mais quel cadeau !

Et je ne suis pas peu fier de l’avoir annoncé en premier dès vendredi sur Twitter (l’autosatisfaction c’est mal).

Jusque là je passe pour un super blogueur vachement bien informé. Sauf qu’entre temps, la visite pourtant bien programmée, a été annulée et repoussée à début 2013. Mais zut hé oh ! Alors que j’ai écrit tout un billet ! Et tout ça j’en suis sûr juste pour m’embêter ! Pfff… bon bah tant pis… Je le publie quand même mais j’ajoute « virtuel » dans le titre et une habile négation.
La suite est donc à lire avec un sourire moqueur à mon encontre :

Vous l’avez donc compris frères et sœurs Bisontin(e)s : notre Président de la République à nous sera à Besançon ce jeudi pour parler des/aux personnes âgées ; et probablement aussi pour y faire des annonces sur le sujet.
Il visitera à cette occasion des lieux et établissements « de vieillesse » (Maison des Seniors, maisons de retraite, permanence du PS…)

Vous êtes donc priés, ce jour-là, de garder vos jeunes à la maison. Merci.

Par contre, les habituelles et innombrables cohortes de touristes d’un certain âge visitant notre ville pour y admirer son patrimoine Vauban et essuyer une larme devant la maison natale de Victor Hugo ; ceux-là donc seront les bienvenus. Ils pourront même, si la chance leur sourit, décrocher un rôle de figurant derrière François Hollande et passer à la télé. Sacrés veinards !

Dans l’attente de cette journée mémorable qui verra la consécration dans les médias de l’injuste adage « Besançon, ville de vieux » (BVV pour les intimes), ayons une pensée émue pour tous les acteurs soco-économico-politico-culturel locaux qui œuvrent depuis tant d’années à rajeunir et à dynamiser un peu l’image de Besançon. Eux qui ont tant fait pour attirer ces jeunes actifs pas forcément excités par l’image imméritée de « cité vieillotte et endormie arc-boutée sur son passé glorieux » que notre ville s’est trop longtemps traînée.

Bon d’accord, François Hollande à Besançon ça nous coûtera beaucoup moins cher que le Tour de France.
On va rayonner ! Ouais ! 🙂 Mais avec des rayons rouillés… Zut… 🙁

Mais bon sang ! Il aurait pu choisir une ville dont l’image est plus en phase avec la vieillesse, le Président, non ? Une ville qui ne se débat pas pour tenter d’attirer des jeunes et pour les conserver au-delà de leurs études … Tiens, Nice par exemple ! Les « vieux » c’est leur fond de commerce là-bas. Une visite présidentielle sur le sujet aurait cadré parfaitement.

Ah non zut… Nice c’est une ville de droite et François Hollande est était de gauche… On l’avait presque oublié.

Allez. Vivement qu’on se remonte le moral avec le prochain numéro du Festival Herbe en Zik International de Musique de Besançon !

Billet mis à jour quelques minutes après sa publication : le gros cadeau de notre maire arrivera sans doute début 2013…

Le ton de ce billet est volontairement provocateur. Pas la peine de me traiter d’anti « vieux ». J’aime les vieux. J’adore les vieux. J’espère l’être un jour. 🙂

L’idée cadeau qui soulage : la maquette vaudou du tram’ de Besançon

Annonce publiée sur le site leboncoin.fr :

 

En voilà une bonne idée ! Le tramway est devenu le bouc émissaire idéal. La « tramophobie » est partout. Un défouloir. Voilà ce qu’il faut aux Bisontins et Grands Bisontins !
Alors piquons, perçons, transperçons, empalons ! Ça ira mieux après. C’est certain.

Mais en vérité, cinq euros c’est un peu cher. La maquette en carton est offerte gratuitement à la Maison du Tram. Quant aux épinglettes, parions que chez « Deux euros », elles doivent valoir environ.. euh… deux euros ?

Joyeux Noël à tous et défoulez-vous bien !

[VIDÉO] Voilà le nouveau pont Battant (en kit)

Ils ont commencé à travailler dès le tout petit matin ce vendredi 14 décembre 2012. La maousse grue est de retour côté Battant. Les tronçons du nouveau pont lui sont livrés via le quai de Strasbourg. Et en marche arrière, oui Môssieur, histoire de faire un peu plus « bâtisseurs de l’extrème ».

Le spectacle attire de nombreux Bisontins qui, bras tendu, immortalisent l’événement en numérique. Dans cinquante ans, ils pourront dire « J’y étais », au moment où l’on construira un nouveau pont plus adapté au projet de métro du programme « Fousseret 2062 ».

N’empêche, ça fait plaisir d’entrer enfin dans la phase visible de construction du nouveau pont.

Pour mémoire, voici quelques photos et deux vidéos… (L’occasion de décongeler Dick Rivers…)

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Sur le Net

BVV et SOS Futures Mamans : la ville de Besançon fait son discret mea culpa

Il y a quelques jours, je publiais un billet sur le blog dans lequel il était question du BVV de décembre et d’un encart que l’on y trouve à la page 10. Cet encart fait la promotion de l’association SOS Futures Mamans (sise rue Pasteur) et appelle aux dons pour ladite association.
Le problème est que l’association en question, hormis sa vocation annoncée de venir en aide aux femmes enceintes en détresse, est aussi de la mouvance anti-IVG…
Rien n’est stipulé sur ce point dans le BVV de décembre et c’est bien là que réside l’embrouille.

Depuis aucune réaction du côté de la ville et du BVV. Pourtant dans l’Est Républicain de ce mercredi 12 décembre, c’est le billet d’humeur pontissalien qui se saisit de la question. Il faut dire qu’à Pontarlier, l’association en question est en pleine implantation.

L’occasion était fort belle de relancer la ville de Besançon sur les suites données à cet étrange dérive du BVV. L’échange a eu lieu sur Twitter.

Enfin une réponse de la Ville de Besançon mais… uniquement via Twitter.

Ce mea-culpa diffusé par le compte Twitter de la Ville de Besançon est donc tout à fait officiel et c'est une bonne nouvelle : la diffusion de cet encart par le BVV était bien une bourde due à un défaut de vigilance. La ville ne donne aucune subvention à l'association en question.
N'empêche : quid de ce message diffusé à peu de frais par SOS Futures Mamans dans le journal municipal ? Car le message et son appel à la générosité publique sont passés et la légitimité du BVV lui a été offerte sur un plateau. Alors ? On s'arrête là ? Quelques tweets et puis s'en va ?

Ok ok... c'était donc ça. La Ville de Besançon a éteint le feu qui couvait sur Twitter. C'et prudent car les journalistes locaux y sont aussi, attentifs et toujours à l'affut d'un sujet potentiel. Cette série de tweets visaient donc à calmer le jeu et à satisfaire les twittos un peu insistants, dans mon genre. Les emmerdeurs 2.0 quoi 🙂

Pas de réponse. Les Bisontins ne doivent pas savoir. Et tant pis s'ils ont lu l'encart faisant la pub de SOS Futures Mamans. Et tant pis s'ils conseillent un jour à la petite voisine d'y aller faire un tour en cas de "problèmes" plutôt que de s'adresser aux services publics compétents. C'est vrai quoi, c'est forcément sérieux puisqu'on en a parlé en bien dans le BVV...

Eh oui... forcément. Et soyons honnête : voilà le genre de bourde qu'il n'est sans doute pas simple de gérer pour une collectivité de bonne foi.

J'en connais qui doivent dire : "vivement le BVV de janvier !"

Besançon : quand le BVV fait la promo d’une association anti-IVG

L’association SOS Futures Mamans est installée au 13 rue Pasteur, à Besançon, depuis le printemps 2012. Cette association met en avant sa vocation de  « venir en aide aux mères en difficulté, pendant et après leur grossesse. » […] « apporter un soutien moral, matériel et administratif. »  

Voilà ce que l’on peut lire sur la page Web de l’antenne bisontine. C’est également le discours auquel se tient la présidente de l’antenne bisontine lorsque la presse lui offre une tribune. Et d’ajouter : « Toute vie est un don, une source de joie, ce qui ne veut pas dire qu’elle n’est pas également source de peine. L’arrivée d’un bébé peut être un problème, en raison de l’âge des parents, d’une maladie, de l’absence d’un papa, d’un soutien familial ou de ressources financières. De par mon métier de médecin, j’ai toujours encouragé la vie. Parfois cela prend du temps d’éliminer un problème, mais on peut trouver des solutions à tout »

« Trouver des solutions à tout »... mais en évitant d’exposer aux femmes en détresse TOUTES les solutions. Et c’est bien là que réside l’embrouille. Car ce que SOS Futures Mamans omet d’exposer clairement à la presse et dans sa vitrine, c’est le fondement même de sa philosophie. Et cela vous le trouverez dans la charte de l’association. C’est ballot : aucun lien ne mène à ce document depuis la page web bisontine. Il faut pour cela se rendre sur le site international de SOS Futures Mamans, association créée en Suisse et essaimant depuis peu dans le Doubs (Pontarlier puis Besançon).
Extrait de la charte :

PRINCIPES D’ENGAGEMENT
Les membres s’engagent moralement à proposer l’accueil de la vie de l’enfant dès sa conception. Aucun membre ne pourra donc conseiller à une maman des moyens mécaniques ou chimiques ainsi qu’une intervention médicale pouvant détruire la vie de l’enfant.

Voilà c’est dit et en clair cela signifie que SOS Futures Mamans est opposée à toute interruption volontaire de grossesse (IVG). Elle ne l’affiche pourtant pas de manière ostentatoire. Même si elle met en avant – comme d’autres mouvements appartenant à la mouvance pro-vie (anti-avortement) le font dans leur combat contre le droit à l’avortement – «  le caractère sacré de la vie humain« .

Les femmes enceintes et en détresse sont donc attirées à l’association par une promesse d’aide matérielle, morale et juridique sans que ne leur soit annoncé avant leur prise de contact avec SOS Futures Mamans son engagement anti-IVG.
Mais à l’intérieur, on offrira sans doute à ces femmes tous les habituels arguments des Pro-vie. Arguments judicieusement construits afin de les dissuader d’avorter.

Voyez à ce sujet cet article édifiant du journal suisse L’Hebdo : « Traumatisme de l’avortement : l’imposture »
Soyez notamment attentif au rôle de rabatteur que l’auteur du billet prête à SOS Futures Mamans dans le canton de Vaud.

Et alors ?

Alors, bien sûr, même en France où le droit à l’avortement a été obtenu de haute lutte depuis 1975 ; même dans notre pays donc, il est permis d’y être philosophiquement opposé. Vive la démocratie. Mais ce qui est particulièrement pervers, c’est l’hypocrisie de ce type de démarche consistant à mettre en avant de certaines intentions généreuses tout en dissimulant le fonds de l’affaire : un engagement anti-avortement. C’est un peu la bonne vieille technique du Cheval de Troie. Antique mais toujours aussi tordu et malheureusement efficace. Surtout lorsque des organes d’information supposés dignes de confiance coopèrent délibérément ou malgré eux.
Quand le site d’actualités en ligne bisontine Macommune.info traite de SOS Futures Mamans en avril dernier, c’est uniquement pour reprendre son beau discours de devanture. Aucune question un chouilla investigatrice n’est posée sur la position anti-IVG de l’association. Rien. Juste un passage de plats en règle. Une tribune gratuite et complaisante.
Mais au final, rien de répréhensible : Macommune est un site commercial privé. Il n’a perdu ce jour-là qu’une part de sa crédibilité et peut-être… un peu de son âme.
Beaucoup plus grave…

Vous pouvez lire, depuis début décembre et dans un publication locale, une nouvelle publicité pour SOS Futures Mamans. La voici :

 

Même discours. Rien sur la position anti-IVG. Et même un appel aux dons… Le gros problème c’est que cet encart a été publié dans le numéro de décembre du BVV (page 10) – le bulletin municipal mensuel de Besançon dont le maire de la Ville, Jean-Louis Fousseret, est le « Directeur gérant de la publication« .
Est-ce la vocation du BVV que de faire la promotion d’une association prétendument généreuse envers les femmes en souffrance – mais dont toutes les intentions ne sont pas clairement affichées ? Sans doute pas.

Espérons que les responsables du bulletin municipal se sont fait berner et qu’ils ne savaient pas. Sinon nous avons un gros problème avec le BVV.

Pour aller plus loin

Voyez ce reportage de France 3 Franche-Comté (à partir de 36 minutes) sur l’association SOS Futures Mamans, ses actions généreuses incontestables mais aussi ses méthodes et ses cachotteries.

ovhgctptbahndsfc.com

En 2010, fort de nouveaux partenariats, l’Orchestre de Besançon était rebaptisé.
Il devenait l’« Orchestre de Besançon Montbéliard Franche-Comté ».

Il s’enrichissait d’un site Web tout beau à l’adresse http://obmfc.fr mais aussi d’une page Facebook, là : https://www.facebook.com/OBMFC

Moderne.

En 2012, on décide d’écourter un peu cette appellation. La récente gare de « Besançon Franche-Comté TGV » lui faisait sans doute un peu d’ombre dans la série noms à rallonge.
Au passage, on rajoute une couche de vernis historico-people. L’évocation d’un musicien illustre du cru sera parfaite. Et – abracadabra :

« Orchestre Victor Hugo Franche-Comté« .

Le changement c’est maintenant.
Une nouvelle adresse web : http://ovhfc.com mais aussi une nouvelle page Facebook parce que c’est ballot mais c’est comme ça : on ne peut pas modifier le nom d’une page sur Facebook.

Et ensuite ?

Ensuite il serait logique qu’un jour prochain les Montbéliardais réalisent l’entourloupe.
Forcément, « Victor Hugo » c’est l’enfant illustre de Besançon, pas de Montbéliard…
Injustice.
Il n’y aura alors plus qu’à re-re-re-baptiser l’orchestre pour ne pas faire de jaloux. Et vlan :

Orchestre Victor Hugo Georges Cuvier Franche-Comté

Nouveau site. Nouvelle page Facebook…

Et alors ?

Alors, les personnages illustres ça a du bon mais ça ne suffit pas à assurer le rayonnement d’un orchestre. Il faut aussi le mettre au diapason de l’économie traditionnelle locale, vous voyez ? Et zou :

 Orchestre Victor Hugo Georges Cuvier Temps Peugeot Franche-Comté

Nouveau site. Nouvelle page Facebook, etc.

C’est pas bientôt fini ?

Si si. Enfin presque. La musique ça vous transporte. On allait l’oublier. Et pan :

 Orchestre Victor Hugo Georges Cuvier Temps Peugeot Tramway Bus à Haut Niveau de Service Franche-Comté

Là c’est bon. Ça rayonne du feu de Dieu ! On ne touche plus à rien ! Et en plus, l’adresse web est parfaite :

http://ovhgctptbahndsfc.com 

Besançon, vieille ville britannique qui inventa l’attrape-gum

Ce samedi soir sur Arte, ça causait chewing-gums. Au détour d’un reportage intitulé « Le mystère des bulles de gomme » le maire de Besançon a soudain surgi . Il était question des affiches « attrape-gums » bien connues des Bisontins depuis quelques années.

 Jean-Louis Fousseret explique l’origine de cette idée :

« 80.000 mâcheurs de chewing-gums chaque jour. 20 millions de chewing-gums par an sur 55.000 m². Il fallait trouver une solution […]
Alors en me promenant, j’ai vu une plaque en bois sur un mur avec un chewing-gum dessus – peut-être un hasard. Et je me suis dit, au fond, si on mettait en place un système organisé pour récupérer les chewing-gums. Si on mettait en place un “attrape-gums”. »

Une promenade, une planche, une chewing-gum et paf ! donc : l’idée géniale qui arrive sans prévenir et change le monde. Et en bonus ce « peut-être un hasard » laissant envisager que – si ça se trouve – le Destin s’en est peut-être bien mêlé ce jour-là… Allez savoir.

À bien y regarder cette belle histoire en rappelle une autre. Mais si… rappelez-vous : il y a 2.300 ans, Archimède prenant son bain et comprenant soudainement les lois de la fameuse poussée à laquelle on donna son nom. Tout cela était peut-être aussi un hasard.

Un regret tout de même : le reportage d’Arte ne nous dit pas si Jean-Louis Fousseret a hurlé « Eurêka ! » lorsque l’idée de l’attrape-gum lui fut révélée.

Je taquine mais on est tous fiers de voir notre maire à la télé ainsi célébré pour son invention.

Sauf que… 

Sauf qu’il y a aussi des Bisontins qui regardent Arte et certains, parmi eux, se rappellent d’une version un peu différente. Ainsi, comme on peut le lire dans cet article du Post paru en novembre 2007 :

Le maire de la ville, Jean-Louis Fousseret, explique sur Europe 1 qu’il a piqué cette idée à la ville anglaise jumelée avec Besançon, Huddersfield. […]

Han !

Et puis il y a ce dossier de presse que la Ville de Besançon diffusa en 2010 pour faire le bilan de cette opération. Extrait :

« Sur une idée du maire, s’inspirant lui-même d’une expérience similaire menée outre-manche à Huddersfield, ville jumelée avec Besançon […] »


Rôôôô !!!

M’enfin. On ne peut pas lui en vouloir à notre maire. Passer sur Arte quand on a l’habitude de France 3 Franche-Comté ça peut vous changer un homme. On sait qu’on va y être regardé et écouté par des Parisiens.
Et puis tout le monde a rêvé un jour d’être un inventeur. Alors quand l’occasion se présente…
Un petit mensonge, une petite omission… tout ça c’était juste pour quelques petites bulles au fond.

Au fait c’est qui l’inventeur du tramway ?

Le PS bisontin a bougé

L’élection du secrétaire de section PS de Besançon s’est déroulée ce jeudi 15 novembre 2012.

Sans surprise, le secrétaire sortant – Nicolas Bodin – a été réélu. Mais ce que l’on n’attendait pas, c’est le score de l’autre candidat : Jean-Sébastien Leuba. Celui-ci a obtenu 47% des voix des militants socialistes bisontins et son score surprend.

Jean-Sébastien Leuba est cet élu municipal qui avait osé se faire remarquer lors du conseil municipal du 20 septembre dernier en s’interrogeant publiquement sur la gestion du dossier « Pavé dans la Mare » par la Ville.

M.Leuba y avait gagné l’image du chevalier blanc osant pourfendre son propre camp dans sa quête de la vérité.
Mais son heaume y avait également laissé quelques plumes puisqu’après trois semaines d’atermoiement (et un buzz qui monte qui monte), Jean-Louis Fousseret avait finalement décidé de punir l’effronté en lui retirant sa délégation à la « précarité énergétique ».

Nous étions dès lors en présence d’un conseiller municipal PS sanctionné pour avoir osé « l’ouvrir » et vraisemblablement isolé dans son propre camp .

Pourtant, un mois après et malgré (ou grâce à) sa panoplie de paria encore neuve, Jean-Sébastien Leuba obtient  la confiance de 47% des encartés socialistes bisontins qui en auraient bien fait leur secrétaire de section.

Récemment banni par le seigneur des lieux, le chevalier blanc  revient par les urnes… et plane comme un goût de désaveu mais pas de celui que l’on aurait pu croire.

Y aurait-il une envie, voire un besoin de changement chez une partie non négligeable des militants PS de Besançon ?

Le changement c’est… (peut-être) pour 2014 ?

 

Jean-Louis Fousseret contre Mireille Péquignot : ce qui s’est dit au tribunal

J’étais présent aujourd’hui à l’audience du tribunal correctionnel concernant le plainte en diffamation de Jean-Louis Fousseret (maire de Besançon et président de l’agglomération) contre Mireille Péquignot (élue municipale d’opposition et conseillère régionale).
J’ai « live-twitté » ce qui me semblait intéressant. Vous trouverez le fil des messages ci-dessous (merci d’être indulgent avec les coquilles ici et là…).
Quant au hashtag #FranceEspagne c’était un trait d’humour que ceux qui ont suivi l’affaire comprendront…

J’ai ajouté en préambule quelques liens intéressants afin de resituer cette affaire dans son contexte.