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Quand le site du tram fait dans l’humour noir

Le site Web du tramway du Grand Besançon est un grand mystère.

Cet outil de communication descendante (à destination de la population mais sans le moindre espace d’expression mis à disposition de cette dernière) semble parfois échapper à la raison et au « bon goût ».

Ainsi trouvons-nous à gauche de la page d’accueil un lien spécialement destiné aux commerçants. Une initiative fort pertinente quand on sait combien la cohabitation entre ces derniers et le chantier en cours est délicate (doux euphémisme).

petition

 

L’espace commerçant propose des liens utiles aux commerçants ainsi que des informations sur la Commission d’Indemnisation Amiable du Tramway supposée apporter une compensation financière aux commerces dont l’activité est directement impactée par le chantier.

Et puis il y a ce lien qui nous annonce des témoignages de commerçants :
cap 2013-03-10 à 21.24.20

On clique dessus en se doutant bien que les témoignages sélectionnés sont forcément positifs… Logique.

Le premier l’est en effet. Voici une coiffeuse du quai Veil Picard qui se réjouit des futurs flux de clientèle que le tramway apportera au centre-ville :

cap 2013-03-10 à 21.44.58

 

Et puis il y a ce second témoignage. Celui du gérant d’une sandwicherie de la rue des Boucheries :

cap 2013-03-10 à 21.50.51

 « J’espère aussi que les indemnisations seront délivrées rapidement. On ne peut pas attendre des années si le chiffre d’affaire baisse.»

Dommage que le site du tram ne fasse pas état de la suite de l’histoire. Car l’inquiétude de ce commerçant était malheureusement prémonitoire et son témoignage demeurant en l’état sur le site du tramway confinerait presque à l’humour noir.

En effet, le 18 septembre dernier, quelqu’un postait sur Twitter ce message accompagné d’une photographie :

Détail :

cap 2013-03-10 à 22.01.28

Il s’agit bien de la même sandwicherie.
Quelques jours plus tard, l’Est Républicain faisait état de sa fermeture :

cap 2013-03-10 à 22.05.07

Est Républicain du 19/09/2012

On apprend notamment dans cet article que les indemnisations espérées ont bien été versées mais que cela n’a pas suffit – selon le commerçant – à compenser les pertes dues aux travaux. Celui-ci ne s’est d’ailleurs pas privé de l’afficher aux yeux de tous.

Mais dans sa peine, cet homme conserve une chance inédite : alors même que son entreprise a été liquidée il y a bientôt six mois, le site du tramway – qui semble rarement « rafraîchi » –  conserve son témoignage. L’espoir de ce commerçant y demeure intact comme embaumé pour l’éternité.
Ironie du sort : cet homme contribue bien malgré lui à la com’ d’un tramway qu’il a considéré – à tort ou à raison – comme le principal fossoyeur de son commerce.

Le site Web du tramway est un grand mystère… non dénué d’humour noir.

Ce billet risquant de provoquer un effacement aussi rapide que discret du témoignage en question, voici une capture d’écran pour la postérité :

temoignage

Pétain et le vrai travail : quand Mélenchon et la presse mettent les pieds dans le fake…

« Le vrai travail »

Au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy pond cette formule. Enfin disons qu’il utilise ce nouvel élément de langage que ces conseillers lui ont suggéré.

Dans la ligne de mire : le 1er mai et la Fête du Travail dont Nicolas Sarkozy ne veut pas laisser le monopole à ceux qu’il cite du bout des lèvres tellement ces mots l’écœurent : les syndicats, la gauche… beurk !

Non non tous ces gens ne sont pas les VRAIS travailleurs. Que les non syndiqués, les non gauchisant manifestent aussi ce jour-là ! Qu’ils disent haut et fort à quel point le travail les rend libres, épanouis et heureux. Car ce sont eux les vrais travailleurs. Bien sûr bien sûr.
Et Henri Guaino de défendre dès le lendemain sur France Inter, l’idée présidentielle en évoquant que le 1er mai ce sont les permanents syndicaux qui manifestent traditionnellement. Pas les VRAIS travailleurs… sous-entendu : pas les VRAIS Français. hein Henri ? Pendant qu’on y est…

Bref, encore une fois, c’est la France que l’on cherche à diviser. C’est parfois habile de « diviser pour mieux régner » mais voilà, tout le monde n’arrive pas à la cheville de Jules Cesar…

Et paf !

Voilà que mercredi une image fait le tour du Net en quelques heures. Reprise, partagée, retweetée. Le Web français adore. Enfin disons plutôt le Web français de gauche adore car voici l’affiche en question :

ÉNORME ! Une affiche de propagande pétainiste. Elle daterait de 1941. Le gouvernement de Vichy avait lui-aussi voulu récupérer le 1er mai qui était alors la Fête des Travailleurs et une date symbolique pour la gauche française. Et Pétain n’avait rien trouvé de mieux à l’époque que d’utiliser la formule « Fête du vrai travail« … Han !
La sang du twitto ou du facebookien de gauche ne fait alors qu’un tour : « Dingue ! Sarko reprend un slogan de Pétain » et zou… il partage et l’affiche buzze en quelques heures.

Et moi ? J’avais le doigt sur le retweet, pas plus malin que les autres. Mais peut-être un peu plus méfiant et plus joueur aussi. J’ai juste voulu vérifier avant de partager à mon tour et j’ai alors utilisé la fonction de recherche inversée d’images de Google (cliquez donc sur le petit appareil photo pour voir). Cet outil m’avait déjà permis une sacrée découverte il y a quelques mois 🙂

Donc « clic » et pffff…. déception ! Cette affiche est bidonnée. C’est juste un fake… on a ajouté le mot « vrai » au bon endroit, à la place de la francisque vichyste.
L’image qui buzze est à gauche, l’originale est à droite :

L’original sur le site « Anne FranK – graine de mémoire

Je fais une rapide recherche sur Twitter et je vois que d’autres personnes ont repéré le fake. Mais l’affiche est retweetée à tout va. Les twittos ne vérifient pas. J’en avertis certains.
Je vais alors voir sur Facebook et là j’hallucine : les militants PS et les gens de gauche s’en donnent à coeur-joie. Des élus de ma connaissance aussi…Tous partagent et en rajoutent dans les commentaires sur la droitisation de Sarkozy.

Alors, tel le roquet, je pousse mon coup de gueule sur Facebook sur le registre : « et si on faisait preuve d’esprit critique hein les gens ? Et pas seulement avec ce qui nous arrange ! »
C’est vrai quoi : il y a des tonnes de raisons de dénoncer la dérive droitière de l’entre-deux tours… et le premier fake qui sort, on tombe dedans à pieds joints au risque de décrédibiliser tout le reste. Dommage non ?

Deux jours passent

Ce matin Jean-Luc Mélenchon est l’invité du 7/9 de Patrick Cohen sur France Inter. Il dit des choses fortes et justes sur la droitisation en cours. Et voilà que P.Cohen l’interroge sur la une de l’Humanité renvoyant dos à dos Sarkozy et Pétain. Mélenchon répond que cette une était appropriée et il ajoute (écoutez bien) :

[iframe http://w.soundcloud.com/player/?url=http%3A%2F%2Fapi.soundcloud.com%2Ftracks%2F44531495&auto_play=false&show_artwork=false&color=ff7700 570 166]

[quote](…) de la même manière que parler de Fête du travail et dire que c’est le ‘vrai travail’, c’est mot pour mot le texte de l’affiche du Maréchal Pétain en 1941
[/quote]

Voilà. Pour Mélenchon comme pour de nombreux Internautes sympathisants de gauche, cette image a été vue sur le Net, elle a été diffusée par un grand nombre de personnes et DONC, elle est véridique. Forcément. Ballot non ?
Non. Disons plutôt que c’est effrayant de constater qu’un candidat à la Présidence de la République soit si mal informé et conseillé. Attristant au final de voir qu’un discours juste perde une bonne part de sa crédibilité en s’appuyant sur un simple fake.

Heureusement qu’il y a les journalistes alors ?

Eh bien non ! Même pas figurez-vous. Patrick Cohen n’a pas fait remarquer sa bourde à Mélenchon et le meilleur reste à venir : l’agence REUTERS a pondu une dépêche contenant la citation de Mélenchon au sujet de cette affiche et de nombreux journaux en ligne ont repris ce contenu sans même l’avoir vérifié : NouvelObs, Libération, le Parisien, le Point et même le Figaro !

On en est là, les fakes s’invitent désormais dans l’élection présidentielle. Et ça passe.

Pour aller plus loin

Jean-Luc Mélenchon au 7/9 de Patrick Cohen ce 27 avril 2012 :
[iframe http://w.soundcloud.com/player/?url=http%3A%2F%2Fapi.soundcloud.com%2Ftracks%2F44532182&auto_play=false&show_artwork=false&color=ff7700 570 166]

Quand les anti-nucléaires s’affichent chez François Hollande

Sur le site de campagne de François Hollande, on trouve une page sur laquelle candidat se présentent aux internautes :

[quote]Cher-e internaute, Cher-e ami-e, Cher-e camarade,

Le 31 mars dernier, j’ai décidé de présenter ma candidature à l’élection présidentielle à travers la primaire du parti socialiste. Je souhaite partager avec vous quelques moments forts du parcours qui ont fait de moi ce que je suis.[/quote]

et bla bla bla…

En bas de cette page, se trouve un formulaire qui permet aux internautes de laisser un message de soutien.
Chacun laisse également son adresse mail, son code postal et… son avatar (une petite image le représentant).

Eh bien vous savez quoi ? On ne vérifie pas les messages de soutien chez François Hollande. Si !
Chacun peut donc écrire ce qu’il veut et publier l’avatar de son choix sur le site du candidat. Résultat : pour l’instant ce sont les anti-nucléaires qui s’éclatent. Leurs avatars défilent et leurs messages s’affichent au survol du curseur :

Voici donc une chouette tribune offerte par François Hollande aux écologistes au moment où l’on sait que les relations sont plutôt tendues entre PS et écolos au sujet du nucléaire.

Voilà une solution de lobbying 2.0 simple et à la portée de tous…
Malgré tout, on n’a pas hâte que la brunosphère (français de souche & cie profite de la faille…).

La page de soutien à François Hollande : http://francoishollande.fr/presentation

France Inter à Besançon : des tweets qui vexent

Sympas ces messages bien clichés sur Besançon. Ils ont été récemment publiés sur Twitter par le compte @Xxxxxx (à lire de bas en haut). (J’ai anonymé toutes les références de ce billet). 
Le pauvre. Obligé de prendre le train à contrecoeur pour Besançon. On n’oblige personne non plus à venir chez nous hein… Mais bon, on suppose qu’il n’a pas eu le choix et que ça le saoule.  Liberté d’expression quoi. C’est le jeu. Chacun a le droit de raconter ses états d’âmes sur Twitter.
Il doit toutefois s’attendre aux réactions des « concernés ». En l’occurrence : les Bisontins.

Mais voilà, je suis curieux. Ah tiens, le monsieur s’appelle M….. et son profil Twitter nous apprend qu’il « (…)parle dans France Inter (sic) » .

France Inter ? Le France Inter qui sera en direct de Besançon ce jeudi 10 novembre ? Oups !

En effet, M….. est chroniqueur dans une émission de France Inter en déplacement à Besançon.

Comme les équipes de France Inter sont arrivées dès ce mardi soir à Besançon, notre chroniqueur découvre la ville, enregistre des sons, des ambiances. Il fait son job quoi. Avec le talent qui est le sien. Et comme il est aussi une personne « privée » et qu’il a de l’humour, il twitte ses impressions – façon private joke grinçant – comme je le fais moi-même régulièrement sur Twitter. On sait que ça fait sourire les amis, les habitués qui suivent le fil de nos petits messages.

La différence c’est que M……. est journaliste/chroniqueur et travaille pour une radio de service public que nous accueillons (avec fierté) dans notre ville. Ca fait un peu genre « je crache dans la soupe »… en tout cas certains pourront le percevoir comme ça. Ca a d’ailleurs été le cas (réactions épidermiques) dès que j’ai relayé le message suivant sur Twitter :

Personnellement ce n’est pas le contenu qui m’a fait grincer les dents car j’aime l’humour qui ose, qui gratouille et se montre outrancier. Ce qui m’a agacé c’est le côté : « on twitte des grosses conneries sur cette ville de province sans penser une seule seconde qu’Internet et même Twitter sont arrivés jusqu’à ce trou froid et suicidogène…« .
Et pourtant, nous sommes quelques-uns à attraper au vol et à relayer tout ce qui se dit sur Besançon dans les réseaux sociaux. En quelques minutes, les tweets de M……. ont fait le tour de la twittosphère bisontine (qui commence à prendre de l’ampleur).

Pour ma part, je ne pointe pas du doigt M…….. Pas envie de passer non plus pour un « grincheux de province ». Mais je crains que ses messages soient perçus au premier degré notamment au niveau des politiques locaux qui manquent parfois d’humour quand il s’agit de l’image de leur ville…. Et ils gardent toujours un oeil sur ce qui se dit sur Twitter.

Moi, j’y vois surtout un cas d’école intéressant :

  • sur la manière dont les journalistes et plus généralement les personnages publics peuvent s’exprimer sur Twitter (on sait que c’est un sujet chaud dans certaines rédactions et on connait les gaffes de certains politiques).
  • sur la perception de la province par « les Parisiens » (attention : populisme inside) et la lassitude que l’on a parfois des clichés éculés que l’on répand trop souvent sur nos villes « du bout du monde ». On finit donc inévitablement par réagir sans humour et par s’énerver plus que de raison.

A ce sujet, M……. devrait peut-être lire mon récent billet « Guide de survie à l’usage des équipes de France Inter en terre Bisontine ». Cela pourrait lui éviter quelques désagrément avec les autochtones. Autochtones qui au final n’ont qu’une envie : l’accueillir à bras ouverts, à condition qu’on ne les prenne pas trop pour des bouseux primaires. Non mais !

Comme je ne suis pas du genre à me cantonner à ma première impression, j’ai eu un petit échange via Twitter avec M……. qui semble avoir apprécié sa découverte du quartier Planoise.
Tiens ! Voilà quelque chose de réjouissant : sortir un peu du centre-ville et des clichés sur Victor Hugo, le temps et la Citadelle pour faire découvrir aux auditeurs de France Inter un autre quartier et une autre population trop souvent laissés de côté dans l’image que la « Besançon officielle » cherche à se donner. Aller donc trouver une carte postale de Planoise tiens.

Bah oui, et ça pourra faire du bien également aux auditeurs du centre-ville et des banlieues pavillonnaires qui eux non plus ne manquent pas de clichés premier degré sur Planoise. A suivre.

Mise à jour à 18h12

M……. a effacé les tweets qui avaient été mal perçus et il s’est excusé. Bienvenue à Besançon et sans rancune. On peut tous être maladroits. Il y a juste des circonstances qui amplifient le ressenti.

WEB : la ville de Besançon annexe la mairie de Belfort !?

La première fois que l’on découvre le portail Web de la Ville de Belfort, on a la sensation troublante d’effectuer un voyage dans le temps ; de revenir au début des années Internet.

Le site date de 2002 et depuis, son « design » et son ergonomie n’ont pas évolué d’un yota. Une rareté dans le monde d’Internet.
Voici à quoi il ressemblait en décembre 2002, il y a bientôt 9 ans.

19 décembre 2002

5 octobre 2011

A un an près donc, la Ville de Belfort aurait pu célébrer les 10 ans de son portail en même temps que les 130 de son emblématique lion de pierre. Immuables tous les deux. Le second n’ayant clairement pas à rugir rougir du premier.

Les Belfortains pourraient se targuer d’avoir le site municipal le plus « aïe ouille ça pique les yeux ! » de Franche-Comté si la ville de Lons-le-Saunier n’avait pas LE portail Internet le plus… le plus…. comment dire…

Et encore… je vous ai épargné la page d’accueil

Bref, encore cinq ans à tenir les amis et vos portails seront cultissimes, façon nostalgie des années 2000, kitsch et tout ça.

Et alors ? me direz-vous…

Et alors, libre à vous pouvez d’adhérer à ce côté « vintage », à vous régaler des GIFs animés qui glissent, tournent et clignotent. Et puis cette pointe d’excitation aventurière – quête du Graal sans cesse renouvelée – chaque fois qu’il s’agit de dégoter une information sur ce type de portails à l’ergonomie antédiluvienne. Question de goût.

Par contre ce qui est ballot, de la part d’une ville comme Belfort, c’est de ne pas avoir pris la précaution d’acquérir certains noms de domaines par mesure de précaution.

Explication. Le portail de la Ville de Belfort se trouve à l’adresse www.mairie-belfort.com

Les responsables du site ont pris la peine d’acheter également le nom de domaine www.mairie-belfort.fr qui pointe automatiquement vers la première adresse en .com

Mais quid des autres adresses proches qu’ils ont laissées « dans la nature » à la merci du premier venu ?

Exemple édifiant. Cliquez pour voir : http://www.villebelfort.fr/

Etonnant non ? Mais rassurez-vous, la Ville de Besançon n’y est pour rien. Pas d’annexion du 90 par le 25. Juste un petit plaisantin (pas moi promis) qui a acquis le nom de domaine villebelfort.fr et l’a automatiquement redirigé vers le portail bisontin.

Cette plaisanterie a été découverte et diffusée aujourd’hui sur Twitter  par @blogbesancon

Rien de méchant donc.

Maintenant imaginez un peu que ce nom de domaine pointe vers un autre type de contenu : site pornographique, page web diffamante, site douteux se faisant passer pour le site officiel de la mairie de Belfort dans le but de récupérer des informations privées…

On appelle cela : « cybersquatting » (ou -tage si l’on préfère franciser). Wikipedia nous en donne cette définition :

Le cybersquattage, plus couramment désigné par l’anglicisme cybersquatting, est une pratique consistant à enregistrer un nom de domaine correspondant à une marque, avec l’intention de le revendre ensuite à l’ayant droit, ou d’altérer sa visibilité.

Bien évidemment, la législation et la jurisprudence ont évolué et permettent désormais aux personnes morales et entreprises victimes de cybersquatting de récupérer les noms de domaines abusivement détournés. Mais cela se fait au prix d’une procédure qui peut être longue.

Pour éviter cela, les sociétés privés et les collectivités ont vivement intérêt à acquérir les noms de domaines qui peuvent les identifier ; en commençant par réserver les extensions courantes : .com .fr .net .org .eu

Pour exemple, voici quelques noms de domaines acquis par la Ville de Besançon et la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon :

Notons que dans le cas de la Ville de Belfort, la plupart des noms de domaines « sensibles » attendent acquéreur : www.mairie-belfort.net mairiebelfort.fr .com .net mairiebelfort.fr .com .net villedebelfort.fr .com .net …

A moins de 10 euros par an le nom de domaine, la ville de Belfort fait de sacrées économies !

Oups… je file acheter bisonteint.fr .com …

PS : amis Belfortains… approchez… que je vous souffle ceci à l’oreille : en me moquant de votre site municipal il semblerait que je fasse une très mauvaise action… Je me moque d’un mourant. Ou plutôt d’un phénix mourant qui devrait renaître de ses cendres dans quelques heures. Même sans avoir vu ce futur nouveau portail belfortain, on peut affirmer sans risque qu’il sera bien mieux que l’actuel… et c’est peut-être bien celui de Besançon qui prendra un coup de vieux.

Bienvenue dans les années 2010. Hein les Lédoniens ((Les Lédoniens sont les habitants de Lons-le-Saunier)) ?


Pour aller plus loin : à propos du cybersquattage ou …ting