Archives mensuelles : novembre 2011

Suivez en direct l’inauguration de la gare de Besançon Franche-Comté TGV

Ce jeudi 1er décembre, on inaugure la gare TGV d’Auxon. Oui je sais, l’appellation officielle c’est « gare de Besançon Franche-Comté TGV« . Mais voilà, elle a été construite bien loin de Besançon, sur la commune d’Auxon-Dessous ou Dessus, on ne sait plus.

Donc reprenons : ce jeudi 1er décembre on inaugure la toute nouvelle gare d’Auxon Besançon Franche-Comté TGV. Enfin… plus exactement, disons qu’on la rinaugure car le 8 septembre dernier, le Président Nicolas Sarkozy avait décidé d’inaugurer la ligne LGV avant l’heure afin de placer un discours sur les 30 ans du TGV et l’avenir du ferroviaire.

Mais cette fois c’est NOTRE inauguration. Même si le premier TGV n’arrivera que le 11 décembre prochain. N’empêche qu’il y aura du beau monde : la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, Guillaume Pepy (président de la SNCF), Hubert Du Mesnil (président de RFF) et Sophie Boissard (directrice de gares et connexions).

Attendez, vous n’avez encore rien vu. Deux invités de marque seront également présents sur place. J’ai nommé le Grugru (fameux contributeur de ce blog : c’est lui qui assaisonne la Grugrubrique) et Michel23 (blogueur culinaire pas comme les autres).

Ces deux personnages vous feront partager l’événement via Twitter – à leur façon – en textes et en images. Tout cela s’affichera dans le module ci-dessous. Vous y lirez également tous les autres tweets relatifs à cette inauguration.

Pour information, le compte @blogtgvrhinrhon est celui d’un ferrovipathe (fan de train) qui twittera sans doute lors de l’événement. Le compte twitter officiel de la SNCF est : @ConnectGares

Vous pourrez également réagir de deux manières

depuis Twitter en intégrant dans vos messages le hashtag #gareRR

dans le module ci-dessous en utilisant le champ dédié. Mais les messages devront être modérés et cela ne sera pas immédiat. Twitter reste donc la solution idéale.

Pour patienter jusqu’à demain, jetez donc un œil à cette vidéo exclusive de la gare TGV à la veille de son inauguration publiée par Le Pays.

Début du live-tweet aux alentours de 9h00 ce jeudi 1er décembre.

Besançon, terrain de jeu pour chasseurs de combat suisses

Des avions dans le ciel bisontin.
Pas des trucs à hélices. Ni des grands machins blancs élégants qui planent en silence. Ça on connaît. On a l’habitude.

Non non, plutôt des zincs du genre bruyant, voire très bruyant. Grondement assourdissant, conversations qui s’arrêtent, vitres qui tremblent et on regarde en l’air au cas où ça nous tomberait sur la tête.
Des avions militaires là ! Des chasseurs de combat ! Vroououououou Brrrouououuoouo…

Et vous savez quoi ? Ce sont des Suisses… Des F-18 Hornet de l’Armée de l’Air suisse.

Bah oui faut comprendre quoi. Ca va vite ces engins. Une accélération et… une minute plus tard c’est déjà plus la Suisse. Alors demi-tour et rebelote. C’est petit la Suisse vous savez.

Donc faudra vous y faire : il y a une accord « transfrontalier » entre les deux armées pour que les pilotes Suisses de Payerne viennent faire du ramdam chez nous. Normal, on aime la tranquillité en Suisse. On fait du bruit ailleurs.

PO-SI-TI-VONS

Malgré les nuisances, on peut trouver un côté rassurant à cette débauche de décibels. C’est de savoir que nos voisins Suisses ont de beaux avions de combat performants et modernes. En cas de souci (on ne sait jamais), si les Dijonnais venaient par exemple à nous attaquer afin d’annexer notre belle terre montagneuse à leur morne plaine déprimante, les Helvètes seront là. En dix minutes à peine, nos copains Suisses arrivent et boum boum tac tac tac… la moutarde retourne dans son pot et fissa. Non mais !

Comment ça ? Neutres les Suisses vous dites ? Ils ne viendront pas ? Ils ne nous largueront même pas des Toblerone ((Cette idée de largage de Toblerone est empruntée au camarade @lseqnpdn)) ?

De toute façon, si vous voulez vous plaindre et bien mettez le tout dans votre poche avec votre mouchoir dessus les amis, parce que l’Armée ne rend de compte à personne. C’est comme ça. On l’appelle la Grande Muette n’est-ce pas ?

Et les grands sourds ce sera qui bientôt hein ?

Pour aller plus loin

Avec mes compliments. Damien Meslot. Député.

Ce matin, une amie belfortaine reçoit ceci dans sa boîte aux lettres : un magnifique agenda bien rouge avec une petite carte signée de la main de son député – Damien Meslot (UMP).

Pourquoi la complimente-t-il ? Elle n’en sait rien. Elle n’a jamais rencontré ce parlementaire et n’est inscrite à aucun parti.
Alors peut-être manque-t-il la fin du message. Une fin sous-entendue  et qui ferait sans doute l’objet d’un clin d’œil complice si ce cadeau avait été offert de la main à la main.
Le message deviendrait alors :

[quote]Avec mes compliments… par avance, à vous qui voterez sans doute pour moi après ce beau cadeau.[/quote]

Au fait ça rentre dans les frais de campagne ce genre de cadeau aux potentiels électeurs. Oui hein ? En tout cas ça sent la bonne vieille politique à papa grand-papa. L’art de prendre l’électeur pour une truffe.

SONDAGE : d’autres Belfortains ont-ils reçu le même ?

Un autre vélo et... un tuyau ? un poteau ? aucune idée...

Sous le pont Battant, il y a…

C’était dimanche matin. En bon Français, je revenais de la boulangerie avec ma baguette sous le bras quand soudain, j’aperçois une famille tout juste sortie de la messe (ils étaient habillés comme des ouailles) appuyée contre la rambarde du pont Battant. La mère, le père et les trois enfants regardaient l’eau en dessous et pointaient du doigt par-ci, par-là ; ce qui ne tarda pas à attirer mon attention. Je me suis donc approché.

Il faisait beau et il n’y avait aucun courant sur le Doubs. L’eau était particulièrement claire. Les rayons du soleil éclairaient le fond de la rivière. Et au fond, comment dire… il n’y avait pas que des poissons. Un véritable inventaire à la Prévert.

Toutes les photos qui suivent ont été prises depuis le pont, vers l’aval. Ou juste à côté, depuis le quai Veil Picard.

Un vélo, deux vélo, un cône de chantier et quelques barrières métalliques

La même sous un autre angle

Un peu plus loin, un autre vélo et d'autres barrières

Beaucoup de barrières !

Un autre vélo et... un tuyau ? un poteau ? aucune idée...

Un Vélo'cité et des objets métalliques divers

Une petite dernière pour vous faire une idée de la clarté de l'eau ce jour-là.

Moralité(s)

  1. Le Doubs sous le pont Battant est une véritable décharge sauvage.
  2. Il y a peut-être plus de vélos sous le pont que dessus.
  3. S’il y en a un qui ne s’est pas fait draguer depuis longtemps, c’est bien le Doubs.
  4. Les barrières métalliques ne flottent pas.
  5. Les vélos non plus.
  6. Y’a des cons…
  7. Oui, y’en a.
  8. C’est la faute à la Ville
  9. Non c’est la faute à V.N.F. (Voies Navigables de France)
  10. Si c’est la faute à la Ville !
  11. Non c’est à V.N.F. de draguer les voies fluviales !
  12. Mais ça passe dans la ville !
  13. etc

Vous trouverez ci-dessous un article paru dans l’Est Républicain le 7 juillet dernier. On y parlait à l’époque des déchets de surface – ceux qui flottent et se voient. Ils n’étaient pas rares cet été, le bas niveau du Doubs aidant.
Ce fut l’occasion d’assister à un classieux renvoi de responsabilités entre les services de la Ville et Voies Navigables de France.

On imagine que des déchets même énormes (vélos, barrières…) qui se trouvent au fond du Doubs et ne sont visibles que quelques jours par an, risquent d’y rester longtemps et d’être rejoints par plein de petits copains…


Est Républicain (7 juillet 2011)

Dans la poubelle du Doubs

Des déchets variés flottent sur la rivière au centre-ville. Bonne nouvelle, le rejet nauséabond, au pied de la Tour de la Pelote, pourrait bientôt cesser.


Canettes, bouteilles et autres sacs en plastique s’emmêlent dans les algues vertes. Au pied des escaliers des quais et là où les remous apportent les déchets, le spectacle n’est pas très gai.
Il y a quelques semaines déjà, un promeneur avait tiré le signal d’alarme : « J’appelle la Ville et on me répond que c’est du ressort de Voies navigables de France. Tout le monde s’en fiche et l’autre jour, j’ai vu des enfants pêcher là ! » Depuis, rien n’a changé et Jean-Pierre Hérold, biologiste et membre du collectif SOS Loue et rivières comtoises, dresse à son tour un sombre constat : « Une accumulation nauséabonde au pied de la Tour de la Pelote, c’est mauvais pour la santé de la rivière, surtout en période d’étiage, mais tout le monde s’en fout. Qu’en pensent les touristes et les Bisontins qui cheminent sur les parcours fléchés pour découvrir la beauté des quais ? J’ai fait un courrier au maire, il y a un mois. »
Dans sa lettre restée sans réponse, Jean-Pierre Hérold demande au maire de « prendre en charge la rivière et sa santé, avec la mise en place d’une équipe mobile d’entretien et de nettoyage qui, une fois par semaine, fera le parcours de la Boucle dans une embarcation pour évacuer les déchets ».
Dans son courrier, Jean-Pierre Hérold imagine déjà la réponse : « Vous me répondrez que c’est du ressort de Voies navigables de France et que vous allez leur transmettre le courrier. Vous savez fort bien que la réponse sera une fin de non-recevoir. »
Jean-Pierre Hérold reconnaît que la ville fait des efforts en matière d’environnement : « Seul le milieu aquatique est laissé à l’abandon. » Entre bouteilles vides et sacs en plastique.

Qui fait quoi ?

« L’effluent qui provient de la Tour de la Pelote va bientôt cesser. Il nous manque juste deux ou trois fournitures pour y remédier », indique le directeur technique du service Eau et assainissement de la Ville.

La Ville et Voies navigables de France (VNF) ont tendance à se rejeter la responsabilité pour le ramassage de déchets. La Ville dit que c’est du ressort de l’État et le subdivisionnaire de VNF indique : « Nos moyens sont mobilisés sur le fonctionnement des écluses, ce n’est pas dans nos missions de ramasser ces déchets mais on va tout de même aller voir ce qui se passe. » Pour les services techniques de la Ville, le moment ne serait pas opportun pour intervenir : « Techniquement, c’est difficile et on provoquerait de la pollution, car le niveau de l’eau est bas. Ces déchets, c’est d’abord un problème d’incivilités. On fera des campagnes de nettoyage des berges en septembre. »

Circulation, tramway : Le GPS est mort, vive le GPS-social

Nouveau rédacteur invité, Caribou Dagno nous offre un sujet beaucoup plus technologique que ce que j’ai l’habitude de pondre. Voilà l’avantage des blogs écrits à plusieurs mains : chacun contribue en fonction des ses compétences, connaissances et centres d’intérêt.
En l’occurrence, j’aurais bien été incapable d’écrire ce billet, d’autant que Caribou y fait (un peu) la promotion de Coyote, l’une des sociétés contre laquelle je m’étais énervé tout rouge, il y a quelques mois. Mais c’est la règle du jeu et les conseils qui suivent pourraient bien faciliter le transit municipal pour peu qu’ils soient écoutés et étudiés de près.

Grrrrrr…. pouuuuet pouettttttttttttttttttttttttttt… Hey C*******, tu avances avec ta caisse bor*** ?!!q:f;:?G/.§?g ????

Si vous circulez dans Besançon ces dernières années derniers mois, vous aurez reconnu les quelques sauts d’humeur et autres mots doubs maux doux que se lancent les automobilistes. Il faut dire que la circulation dans la capitale comtoise est devenue un parcours du combattant pour de nombreux bisontins.

Accrochez votre ceinture car le dossier que La Presse Bisontine propose ce mois-ci sur la circulation dans Besançon ne va guère calmer les esprits.

En clair, si vous prenez votre voiture tous les jours pour vous déplacer dans notre belle cité durant les travaux du tramway, il faudra vous armer de patience ou trouver les bons détours pour arriver à bon port sans perdre trop de temps. D’autant que selon le journal, l’usage du GPS serait une « fausse bonne idée » durant cette période.

Pourquoi cela ? Tout simplement car la municipalité – qui ne manque pourtant jamais de se vanter d’être estampillée « 5 étoiles » par le label Villes-Internet et d’avoir un Maire superbranchouille en matière de nouvelles technos – n’a pas prévu de publier les mises à jour des points noirs aux sociétés éditrices de matériels et services GPS.

Sur ce coup, notre vénérable Maire hyperconnecté nous déçoit beaucoup mais il a sans doute de bonnes raisons puisqu’il s’agit pour lui de veiller à ne pas exploser le budget de son projet de transformation urbaine (240 millions d’euros et des broutilles si vous n’étiez toujours pas au courant).

Pour faire des économies, donc, la solution la plus ringarde dépassée qu’il soit, a été retenue : des « panneaux de déviation » que les automobilistes prendront le temps de lire en ralentissant fortement – créant un peu plus de pagaille, des « annonces presse » et l’info-travaux municipale envoyée aux médias locaux chaque semaine.

En dernier lieu, ce seront les automobilistes eux-mêmes qui préviendront les radios – notamment France Bleu Besançon, la plus écoutée le matin pour aller au boulot – de la localisation du bouchon dans lequel ils se trouvent.

La belle affaire : quitte à perdre son temps le matin pour aller bosser, autant passer un p’tit coup de fil ou un SMS à la radio écoutée par la grand-mère qui ne se déplace qu’en bus ou qui habite dans le Haut (et n’a donc absolument pas besoin des infos routières bisonto-bisontines).

Et l’on imagine déjà les 18-45 ans être contraints d’abandonner NRJ ou Cherie FM pour une station régionale qui diffusera une information hyperlocale à quelques moments précis de la journée (car France Bleu ne diffuse pas un programme continu 100% local).

Bref, la gestion de l’information routière durant les travaux du tram est à l’image de la communication autour du projet : mal ficelée et désorganisée. Pour une ville qui se targue d’être capitale des nanotechnologies, on a connu mieux en terme d’innovation.

Certes, tout n’est pas si négatif puisque l’application iPhone (officielle) du Tram’ créée par une société montpellieraine vient de sortir. Un premier pas pour rendre service aux citoyens-automobilistes même si d’autres solutions existent.

Parmi elles, la publication des données travaux actualisées quotidiennement sur un portail OpenData pourrait être une réponse à ce besoin d’infos routières en temps-réel.

Mais kézako « OpenData » ?

En anglais, Open veut dire « Ouvert » (ou « libre ») et Data veut dire « Donnée ». Assemblé en bon français, OpenData signifie Données ouvertes.

Pour en savoir plus, une association nantaise a effectué un petit rappel sur l’ouverture des données publiques, c’est-à-dire l’usage des informations non-confidentielles détenues par les collectivités et autres administrations à des fins d’information (cela s’appelle le data journalisme) ou de création de valeur. Voyez l’exemple de Rennes ou Toulouse.

Si tel était le cas à Besançon, nous pourrions imaginer un cas très concret d’usage de ces données : les services de la municipalité proposent chaque jour un fichier informatique « brut » actualisé recensant les points noirs, les zones à éviter, etc.

Dès lors, des développeurs (les gens qui créent des applications mobiles ou des sites Internet, ndlr) pourraient s’en emparer et avec leur talent, réaliser des applications web/mobiles spécifiques pour rendre service aux automobilistes bisontins en leur proposant des itinéraires bis au besoin grâce à la connaissance de la ville dans ses moindres détails ou encore en créant un vrai réseau social hyperlocal d’automobilistes.

C’est futé comme un Bison ça n’est ce pas ?

« Oulaaaaaaaaaaaaaaa mais non non non, ça coûte trop cher ».

FAUX : Le développement de ces outils éphémères (le temps des travaux donc) mais affreusement indispensables serait supporté par les citoyens bidouilleurs/développeurs/professionnels. Le coût pour la collectivité et/ou le budget du tram serait nul (sauf peut-être en temps investi par un employé chargé d’actualiser les fichiers régulièrement) et véhiculerait d’autant plus une image positive pour la collectivité.

Besançon mériterait vraiment son label « ville internet 5 étoiles » et pourrait se targuer d’être réellement avant-gardiste en matière de nouvelles technologies et de service innovant pour les citoyens. Hélas, pour l’instant, on serait plutôt un peut trop attentiste en la matière. Nul doute qu’en 2012, les choses évolueront…

Mais revenons à notre sujet initial : le GPS sera-t-il vraiment inutile durant les travaux du tram ?

Oui et Non.

Si les GPS « normaux » ne seront pas mis à jour avec les données de travaux comme l’a indiqué La presse Bisontine et à défaut d’applications locales crées à partir de données ouvertes par la municipalité pour faciliter cette mise à jour, le GPS embarqué sur un appareil mobile connecté à Internet (un smartphone disent les jeunes) sera quant à lui l’outil indispensable pour éviter de péter un boulon dans les bouchons.

Avant de poursuivre, sécurisons ces propos : l’usage du mobile au volant est formellement interdit.

En cette fin d’année, si vous ne savez pas quoi (vous) offrir à Noël, pensez par exemple au Coyote. Il ne s’agit pas d’attacher un animal pour guider votre véhicule mais de télécharger la petite application éponyme de conduite collaborative.

Celle-ci permet de connaitre la position d’un radar, mais également les autres perturbations (ralentissements, travaux…) signalées par les courageux conducteurs – surnommés « éclaireurs » – qui vous précèdent. Le Coyote est disponible ici sous forme d’application à installer sur un smartphone de type iPhone, Android ou BlackBerry.

Précision importante, arriver plus vite chez vous a un coût : 1,60€ pour le premier mois puis quelques dizaines d’euros par mois pour profiter des mises à jour.

Il existe toutefois d’autres applications comme Wikango. Ce dernier intègre également une fonction d’avertissement des perturbations routières signalées par le réseau d’utilisateurs. En clair : si un bouchon est détecté sur votre trajet, c’est le moment pour vous de ne pas vous aventurer dans cette direction et de dire merci aux conducteurs en signalant à votre tour d’éventuels problèmes sur votre trajet.

Dans le même principe, citons TomTom pour iPhone qui comprend un calcul d’itinéraires optimisé grâce à sa technologie IQ routes. Cette fonction calcule le parcours le plus futé en prenant en compte l’historique des trajets des autres utilisateurs de services GPS TomTom.

Si votre smartphone fonctionne sous le système « Android », vous devriez aussi tester « Glob trafic & Radar » (Gratuit).

Et enfin, le meilleur pour la fin : Waze, sorte de GPS-social. Gratuit.

Cette application mobile de navigation permet aux conducteurs de construire et d’utiliser des cartes, des mises à jour du trafic en temps réel et d’une navigation étape par étape pour améliorer leur trajet quotidien.

Waze comporte un volet social qui permet aux conducteurs de signaler directement aux autres utilisateurs des embouteillages, des contrôles de police, des travaux, des radars de vitesse, etc… à la manière d’un Coyote ou Wikango.

Un must pour partager vos itinéraires-bis et autres détours avec les autres utilisateurs.

En résumé : « Aide toi et la communauté d’éclaireurs t’aidera à gagner du temps ».

Vous l’aurez compris, le GPS n’est donc pas une fausse bonne idée durant les travaux du tram.

Bien au contraire, grâce à votre smartphone équipé d’une puce GPS et aux applications mobiles, ces travaux renforceront peut-être le lien (social) entre les conducteurs…


EXCLUSIF : le futur règlement intérieur du Tram de Besançon

Tel le Julien Assange des hauts-plateaux, LeGrugru a mis la main sur un important document encore confidentiel des Services Secrets Municipaux :
le futur Règlement intérieur du Tramway bisontin

logo_reglement

Préambule

Le Tramway bisontin est un espace convivial et doit à ce titre être utilisé par tous dans le respect de chacun. Merci de respecter ces quelques règles élémentaires de savoir-vivre.

Tenue vestimentaire

Le port de la casquette est toléré à l’endroit. Le port de la chaussette par dessus le jogging est strictement prohibé. Le caleçon et le string se portent sous le pantalon.Les rots, pets et autres odeurs corporelles seront limités à une ventilation par voyage et par voyageur. Merci d’utiliser le vaporisateur de Fébrèze disponible à l’avant du Tram.

Comportement et attitude des passagers

Malgré le fait que le tram se déplace sur un chemin de fer, il est bien entendu interdit de se « taper un rail » dans les wagons.

Les graffitis du type « 408 en FORCE » ou « Planoise cé lé méyeur » seront interdits. Les publicités seront par contre autorisées, notamment les publicités pour les Zoos municipaux avec d’affreuses têtes de singe.

Téléphonie, Multimédia et Appareils audios

L’utilisation des téléphones mobiles est autorisée à la condition que tout le wagon puisse entendre distinctement votre conversation. L’envoi de SMS est conditionné à l’utilisation d’un correcteur orthographique.

Les Ipods et autres accessoires de nerds qui aiment les trucs gras dans les oreilles sont tolérés à condition d’éviter le mauvais rap de caillera, la chanson française et le R&B. Nous invitons les passagers importunés à faire appliquer ce point précis du règlement par une bonne baffe sans sommation.
Les adolescentes hystériques avec un Q.I. de poule sont invitées à jouer silencieusement avec leurs smartphones.
Le Tramway sera bien évidemment sonorisé par une rediffusion permanente de la dernière des « Grosses Têtes » avec le regretté Jean Amadou.

Titre de Transport

Le voyageur doit dans tous les cas être muni d’un titre de transport valide. Les contrevenants seront ligotés et placés sur les rails en attente du prochain passage.
Merci de respecter le personnel de la compagnie de transport : ce

n’est pas une sinécure que de conduire sans avoir à tourner le volant, contrôler tous ces otages usagers des transports publics et coller des topics à des pauvres qui n’ont même pas les moyens de se payer une voiture avec chauffeur.

Transport des animaux et des enfants en bas âge.

Les animaux doivent être transporté dans un petit panier, porté sur les genoux par Mamie. Si Mamie voyage avec un doberman, le panier sera lourd, soyez sympathique et empêchez-là de monter dans le tram.

Les enfants en bas âge sont tenus en laisse, muselés et entravés.

Handicapés, femmes enceintes, seniors

Les personnes en fauteuil roulant ayant réussi à monter dans le tram font déjà bien assez chier avec leurs places handicapées dans les parkings. Pas de pitié, ils voyagent debout comme tout le monde.

Les femmes enceintes doivent prouver par une échographie en cours de validité qu’elles ne sont pas tout simplement obèses. On nous l’a déjà fait ce coup-là.

Les séniors sont traités avec le respect qui leur est dû, sauf aux heures de pointes, où de petits coups de pied dans les genoux sont tolérés.

Utilisation responsable du Tramway

Le tramway est un équipement permettant à des GENS de faire des VOYAGES. Ce n’est en aucun cas un moyen de transport pour les GENS DU VOYAGE. Il est donc interdit d’atteler une caravane double essieu au Tramway.

Nous rappelons également que le tramway circule sur des rails. Il est donc inutile de demander au conducteur de « prendre à gauche là dans cette rue, s’il vous plaît, ça fait un raccourci ». Le trajet du tramway a été étudié en détail pour desservir un maximum de zones inhabitées ou parfaitement desservies par d’autres moyens de transport. Nous vous rappelons que ce tramway ne vous permet pas d’aller à la Gare d’Auxon, à l’Université de la Boulo

ie, ou à la ZAC ChateauFarine. Inutile donc de menacer le conducteur avec cette tronçonneuse. Le transports de tronçonneuse est d’ailleurs interdit.

Respect des Horaires

Les horaires seront respectés à la lettre. Mr Luc P. sera personnellement mandaté pour le contrôle de la mise en œuvre de ce point précis du règlement intérieur.

Procédures d’urgence

En cas d’atterrissage forcé, enfilez les gilets de sauvetages placés sous les sièges, et attendez la mise en service des toboggans extérieurs. Les sièges éjectables sont réservés en priorité au séniors.

Droit de retrait

Le conducteur du tramway, en cas d’agression ayant entraîné une mort violente, a le droit inaliénable de faire le mort en attendant les services funéraires.
Le caillassage du tramway est strictement interdit, Carglass ça ne marche pas pour les trams.

Contraventions

En cas de non respect dudit règlement intérieur, les contrevenants seront soumis à une amende forfaitaire équivalente à quatorze fois le taux moyen d’augmentation de la taxe d’habitation. En cas de paiement différé, cette somme est portée à vingt-deux fois le montant annuel des intérêts d’emprunts nécessaire au financement du déficit de la Société de Transport.

Le Grugru

Pour suivre LeGrugru sur Twitter c’est ici.

Des extraits vidéos de « Sur le concept du visage du fils de Dieu » effacés du site du Festival d’Avignon

D’abord il y a cette pièce de l’Italien Romeo Castellucci : « Sul concetto di volto nel Figlio di Dio » (Sur le concept du visage du fils de Dieu) qui met en scène un père malade, incontinent et son fils dévoué. Le tout devant le visage gigantesque du Christ peint par Antonello da Messina. Un visage qui occupe tout le fond de la scène.
La pièce n’a pas du tout plu à certains fondamentalistes chrétiens. Criant au blasphème, ils ont tout fait pour perturber ses représentations au Théâtre de la Ville à Paris, envoyant en première ligne des porteurs de bombers aux cheveux aussi ras que leurs idées sont courtes.

Durant l’été, la pièce avait été jouée au Festival d’Avignon dans une version dont la fin différait : on y voyait des enfants jettant des grenades à la face du Christ – scène qui avait choqué certains croyants. La pièce présentée ensuite à Paris avait été expurgée de cette fin. Mais cela n’a pas empêché les réactions extrêmes des fondamentalistes.

Sur le site du Festival d’Avignon, on trouve une page dédiée à cette pièce. Il y a quelques jours encore, on pouvait y consulter une vidéo présentant des extraits de l’oeuvre filmée lors du festival.
Parmi ces extraits se trouvait la scène du lancer de grenades. J’avais trouvé cette vidéo par hasard suite à la lecture d’un article dans la presse sur cette affaire.

Aujourd’hui, je constate que la vidéo a été supprimée ainsi que toutes les mentions y faisant référence. Discrètement et sans explication.
Ne subsiste comme images qu’un diaporama dans lequel se trouve d’ailleurs une photographie de la « scène des grenades« .

En cherchant un peu on constate que la vidéo se trouvait sur le site www.theatre-video.net qui est la plateforme d’hébergement des vidéos du Festival d’Avignon, entre autres.
La page de la vidéo en question est désormais sans contenu : « Cette vidéo n’est plus disponible.  »

Inévitablement, tous les sites incluant cette vidéo en sont désormais privés. Comme festivalier.net ou theatre-contemporain.net par exemple.

On en trouve toutefois une copie « indépendante » sur une page MySpace.

Alors pourquoi le Festival d’Avignon a-t-il fait disparaitre en douce cette vidéo de son site ? Les organisateurs ont-ils subi des pressions ? Ont-ils cédé face aux chrétiens fondamentalistes ?

S’il s’agit d’un cas d’autocensure, il est pour le moins inquiétant.

Mais ça, d’autres en parleront mieux que moi.

Quand les anti-nucléaires s’affichent chez François Hollande

Sur le site de campagne de François Hollande, on trouve une page sur laquelle candidat se présentent aux internautes :

[quote]Cher-e internaute, Cher-e ami-e, Cher-e camarade,

Le 31 mars dernier, j’ai décidé de présenter ma candidature à l’élection présidentielle à travers la primaire du parti socialiste. Je souhaite partager avec vous quelques moments forts du parcours qui ont fait de moi ce que je suis.[/quote]

et bla bla bla…

En bas de cette page, se trouve un formulaire qui permet aux internautes de laisser un message de soutien.
Chacun laisse également son adresse mail, son code postal et… son avatar (une petite image le représentant).

Eh bien vous savez quoi ? On ne vérifie pas les messages de soutien chez François Hollande. Si !
Chacun peut donc écrire ce qu’il veut et publier l’avatar de son choix sur le site du candidat. Résultat : pour l’instant ce sont les anti-nucléaires qui s’éclatent. Leurs avatars défilent et leurs messages s’affichent au survol du curseur :

Voici donc une chouette tribune offerte par François Hollande aux écologistes au moment où l’on sait que les relations sont plutôt tendues entre PS et écolos au sujet du nucléaire.

Voilà une solution de lobbying 2.0 simple et à la portée de tous…
Malgré tout, on n’a pas hâte que la brunosphère (français de souche & cie profite de la faille…).

La page de soutien à François Hollande : http://francoishollande.fr/presentation