Archives de catégorie : Mots d’humeur

L’heure des soutiens

Voici venir le temps où notre candidat aux Municipales pense sortir un gros atout de sa manche : la liste des personnalités lui apportant leur soutien.

Qu’un candidat mette en avant ses soutiens politiques est tout à fait normal et logique car ils y a entre eux des valeurs communes, ils partagent le même « métier » politique et appartiennent bien souvent au même parti. Ainsi, on trouve du côté de Jacques Grosperrin, les soutiens de Alain Chrétien, Jacques Pélissard, Jean Lassalle, Rama Yade…
Jean-Louis Fousseret avance quant à lui les noms de Marie-Guite Dufay, Barbara Romagnan, Claude Jeannerot, Paulette Guinchard…

Mais franchement, qu’avons-nous à faire de savoir qu’un ancien sportif médaillé aux JO, un ancien joueur de foot ou un chanteur célèbre soutient tel ou tel candidat ? Je veux dire par là : en quoi ces soutiens affichés sont supposés peser sur le choix du bulletin que nous glisserons dans l’urne dans quelques semaines ?

Tiens par exemple, le chanteur Guillaume Aldebert affiche son soutien à Jean-Louis Fousseret. Soit. Et après ? Les parents des gamins qui écoutent en boucle « Enfantillages 1 et 2 » sont supposés être influencés et voter JLF, c’est bien ça ?
Imaginons maintenant qu’ils N’EN PEUVENT PLUS ces parents des chansons que leurs gosses font tourner en boucle. Ne risquent-ils pas de voter pour l’adversaire – par pure vengeance mesquine ?

Du côté de Jacques Grosperrin, on trouve le soutien d’un entraîneur de foot historique du BRC qui a même été capitaine de l’Équipe de France ! Bien. Et on en fait quoi ? Si j’aime le foot alors je vote Grosperrin, ça j’ai compris. Mais si le foot me sort par les trous de nez ? Dois-je alors voter pour Fousseret parce qu’il a le soutien d’un médaillé olympique de lutte ? Pffff…. du coup j’hésite.

Bref, j’ai toujours un peu l’impression que l’on prend l’électeur pour un simplet avec cette affichage de soutiens de personnalités. Genre :

Dites Madame Dupont, vous avez vu ? Un CHANTEUR CÉLÈBRE soutient Jean-Louis Fousseret ! Je suis sûr que vous l’avez vu chez MICHEL DRUCKER il y a quelques années ! Si ça c’est pas la preuve qu’on a un bon maire, hein Mme Dupont 🙂 ? Alors vous n’allez quand même pas faire la fine bouche.
Comment ? Ah non Madame Dupont ! Il n’y a pas de François Hollande dans les soutiens de notre maire. On ne voit pas de qui vous voulez parler. Du tout.

Oh ! Monsieur Raymond ! Vous aimez le foot n’est-ce pas ?  Eh bien sachez qu’il y a un ancien CAPITAINE DE L’ÉQUIPE DE FRANCE parmi les soutiens de Jacques Grosperrin ! Le foot c’est la vie hein M’sieur Raymond ?
Quoi ? Le monsieur Copé dont on parle en mal à la télé… un soutien de Jacques Grosperrin vous dites ? Euh, non non, il est juste venu pour une visite de courtoisie vous savez.
Mais sinon, regardez : on a un DIRECTEUR DE THÉÂTRE ! Je suis certain que vous regardiez « Au Théâtre Ce Soir » quand vous étiez jeune, n’est-ce pas M’sieur Raymond ?

Ah bon ? JLF a aussi un directeur de théâtre dans ses soutiens ? Non mais attention M’sieur Raymond : il y a THÉÂTRE et théâtre !

Sergio Leone, Besançon, les Municipales

Cette scène mythique du cultissime film de Sergio Leone « Le Bon, la Brute et le Truand » constitue une parfaite allégorie de l’état de la campagne pour les Municipales à Besançon.
Une différence néanmoins : à Besançon, la scène se rejoue à quatre.

Bien sûr, on sait qu’il n’y aura pas seulement quatre listes aux Municipales mais ce quatuor-là nous offre un magnifique remake de la scène finale du film de Leone. Quatre protagonistes qui patientent nerveusement, la main sur le Smith & Wesson programme, en évitant soigneusement d’être le premier à dégainer. De peur de subir dans la seconde le tir croisé des trois autres.

Alors en attendant, chacun observe ses adversaires. Celui – historique – d’hier mais aussi celui qui aurait dû être dans son propre camp et représente désormais une adversité peu confortable (« je te tiens, tu me tiens… »).

Côté John-Lee F., on fait dans l’auto-caressage du poil (petite pression du pouce sur la cartouchière pour se rassurer).
Chez Jack G, on profite de toutes les opportunités pour provoquer son principal rival (frôlement de l’index sur la gâchette).
Rue des Granges, JFH tente un coup d’esbrouffe façon « c’est moi qui ai la plus grosse [permanence] » (pression de la paume sur le long canon de la Winchester mais impossible jusque-là de savoir s’il y a une cartouche à l’intérieur).
Et puis il y a Franck M. – petit candidat en lice mais remonté comme un mustang qui se serait échappé de son enclos (pression nerveuse sur la crosse du revolver offert jadis par John-Lee F.)

Ils s’observent, se toisent, se provoquent mais rien ne vient. Rien qui ne dépasse leurs rivalités en cours. Pas l’ombre d’un programme.

Chez Sergio Leone, plus c’est long, plus c’est bon. Mais là, j’en connais qui ont déjà zappé.

Sans parler de ce candidat FN en embuscade sur le toit du saloon qui attend patiemment sans bouger…

dufond

Les édulcorants

C’est comme ça et c’est dans l’air du temps. Quand on cherche à enjoliver une réalité ou à rassurer vis à vis d’une technologie qui inquiète, on lui invente un nouveau nom.
On crée alors un chouette néologisme et le tour est joué. Rien n’a changé sur le fond mais l’essentiel est là : on imposera désormais un vocabulaire PO-SI-TIF.
On travestit la forme pour édulcorer le fond.

On nous a déjà fait le coup avec les caméras de vidéo surveillance. D’un coup de baguette lexicale, elle furent transformées en caméras de vidéo « protection ».
Soudain, mêmes certains maires qui ne voulaient pas en entendre parler, les trouvèrent formidables. Surtout en période électorale.
La « surveillance » c’est le boulot du pion, du vigile ou du flic. La « protection » elle, est rassurante et presque aussi dorlotante que les bras des parents.
Certaines municipalités  font même dans la « vidéo tranquillité ». À quand la « vidéo bonheur » ?

Quant à la neige artificielle de la station de Métabief, sachez que vous ne devez plus l’appeler comme cela. Il s’agit en vérité de neige « de culture » et ça n’a rien à voir.
Ce sont nos fiers cultivateurs du Haut-Doubs qui ont semé, au début de l’été, les petits flocons soigneusement mis à l’écart durant l’hiver. Leur accordant ensuite, et durant de longs mois, une surveillance protection bienveillante de tous les instants…

La balle dans le pied

Alors que les Bisontins attendent encore les vœux de Jacques Grosperrin pour la nouvelle année, voilà que le très sarkozyste UMP Alain Marleix se charge de souhaiter une excellente année 2014 au candidat de la droite bisontine. Ça se passe dans le Journal du Dimanche de ce 5 janvier.

Le JDD s’interroge sur la potentiel vague bleue aux prochaines municipales et interroge Alain Marleix qui fut le secrétaire national de l’UMP, chargé des élections de 2004 à 2008.
Celui-ci répond sans langue de bois :

Nous avons plein de grandes villes sans tête de liste crédible. À Nantes, il n’y avait personne. Ni à Besançon, ni au Mans !

Jacques Grosperrin sera ravi d’apprendre qu’il n’est au mieux pas une « tête de liste crédible » et au pire « personne ».
Quant aux Bisontins, ils seront sans doute flattés d’apprendre qu’à l’UMP, on ne croit pas à la crédibilité du candidat de droite qu’on leur a pourtant imposé.
Alors bien sûr, certains se pressent de trouver comment décrédibiliser Alain Marleix :

via Twitter

via Twitter

N’empêche, l’UMP sait décidément y faire quand il s’agit de se tirer une balle dans le pied.

Nos vieilles chimères

Il y a quelques jours, on nous parlait d’un lynx surpris aux portes de Besançon. Hier c’était au tour d’un loup repéré dans le secteur de Montbéliard.
Comment ? Des carnassiers sauvages aux abords de nos villes ? Et avec de grandes dents en plus !?
On les croyait pourtant reléguées depuis des siècles chez Perrault ces sales bêtes. Et les voilà qui s’incrustent – pépères – dans nos espaces interurbains.

Alors logiquement, la presse en fait ses gros titres. Et puis forcément nos vieilles chimères ressurgissent, du plus profond de l’enfance.
On se voit petit, vêtu de rouge, le panier à la main et la peur au ventre, dans cette forêt sauvage forcément hostile, prometteuse de rencontres terrifiantes.
Et pas la moindre tondeuse pour défricher tout ça.

Bon ! C’est décidé : à Noël c’est Mamie qui viendra à la maison, avec galette et petit pot de beurre (salé, pour les huîtres). Elle ouvrira la porte toute seule comme une grande : elle a la clé. On bouffera un chapon. C’est inoffensif un chapon.

Et dimanche on ira à la Citadelle. C’est rassurant de voir des lions en cage.

En savoir plus

Illustration : Gustave Doré

Grosperrin rase moins cher

Jacques Grosperrin n’a pas de complexe. Quand l’opportunité de dégainer une promesse électoraliste se présente, il ne la laisse pas passer et il s’empresse d’informer la presse par voie de communiqué.

Ainsi, nos députés ont voté il y a quelques jours la dépénalisation du stationnement. Cette nouveauté offrira de fait aux maires la possibilité de fixer l’amende dont devra s’acquitter l’automobiliste n’ayant pas glissé ses piécettes dans l’horodateur.

L’occasion était trop belle de caresser dans le sens du poil l’homo bagnolis, par ailleurs électeur au cas où vous ne l’auriez pas remarqué.
Et Jacques Grosperrin d’annoncer tout de go, qu’une fois élu maire, il baissera de 17 à 11 euros le prix de la prune.
Le plus pathétique étonnant c’est l’argument principal avancé :

Loin de moi l’idée de lancer une surenchère. Cette décision politique répond au programme que je vous présenterai début février 2014 : plan d’urgence « commerce » où je veux voir l’accès et le stationnement facilités pour rebooster notre centre ville et son pourtour commerçant.

Populiste vous dites ? Démago ? Comme vous y allez !
En vérité, pourquoi personne n’y avait pensé avant ?  C’est pourtant évident : la solution c’est la bagnole !
Et l’on se prend à rêver de la suite logique : la transformation des voies cyclables en places de stationnement (un vélo transporte moins d’achats effectués au centre-ville qu’une voiture), la disparition des places pour handicapés (elles sont presque toujours vides, alors…), l’augmentation de la durée des feux verts.
Et puis, pourquoi pas ; osons rêver l’avenir : une place de la Révolution transformée en parking et enfin redynamisée.

— Si avec tout ça, on ne sauve pas nos commerces…
— Quels commerces ?
— Bah là-bas ! Mais si regarde bien… derrière les bagnoles garées en triple file dans la Grand rue ! Eh bien là il y a des boutiques. Un Norauto et un Speedy je crois…

 

Pour aller plus loin :

On n’apprend pas aux vieux bisons à faire la ruade

D’abord il y a eu ce tweet :

tweet

 

Hein ? Quoi ? On m’accuse de quoi ?
Et pis c’est quoi ce lien ? Mon blog c’est bisonTeint.net pas bisonPeint.net ! N’empêche : je clique et là surprise ! Je tombe sur un blog qui ressemble vraiment beaucoup, je dirais même très beaucoup beaucoup au mien.
Et son adresse c’est bien bisonpeint.net ! Je vous présente le Bison Peint :

capture-bisonpeint
Whoua ! Un plagiat ! C’est un peu la rançon de la gloire d’avoir des imitateurs. Petite larme au coin de l’œil, fierté et tout ça. Mais voyons maintenant de quoi cause mon jumeau…

J’ouvre d’abord le billet « Arsenic et vieilles ficelles« . On y cause du questionnaire assez pathétique que Jacques Grosperrin a fait distribuer dans les boîtes aux lettres des Bisontins. Et il n’y va pas de main morte le Bison Peint. Il démonte le sondage et – au passage – son instigateur, à coup de phrases assassines. Extrait :

Fera-t-il oublié ce sarkosiste pur jus, qu’il n’a pas levé le petit doigt pour Besançon quand il était a l’Assemblée ? Prend-il vraiment les Bisontins pour des imbéciles ? Ce prétentieux prof de sport qui se prévaut d’être universitaire crache même dans la soupe de la fonction publique à laquelle il appartient pourtant. Il lèche la soupe du FN jusqu’à la dernière goutte, et se drape aussitôt dans une virginité qui ne trompe personne. Décidément, cet homme là tente de nous endormir avec de vieilles ficelles, et une once d’arsenic.

S’ensuit un questionnaire « façon Grosperrin » mais évidemment retourné contre ce dernier. Extraits :

1. Êtes-vous prêt a faire confiance a un homme qui a été battu aux cantonales et aux législatives par un candidat Vert ?
5. Croyez-vous qu’un ex-député de troisième division du Sarkozisme soit a même d’apporter des solutions sérieuses, autre que de montrer ses biscotos et de brandir son karcher, en matière de sécurité ?
10. Diriez vous d’un homme politique qui prétend vouloir s’entourer d’expert, et qui se repose sur Michel Omoury qu’il a :

  • Vraiment tiré le bon numéro ?

  • De la suite dans les idées ?

  • Pas les mêmes valeurs que l’académie ?

  • Pas peur de dire des conneries ?

  • Démoulé son programme trop chaud ?

  • Tapé dans le mille, Mimile ?

Bref, Jacques Grosperrin et ses sbires en prennent pour leur grade. Je décide maintenant de lire la page « À propos » du blog. Ça commence bien :

Méfiez-vous des imitations. Exigez le vrai Bison Peint, celui qui résiste au lavage, même à 90° ! Pas question de déteindre ni de pâlir sous le poids de la notoriété électronique. Le vrai Bison Peint se promet de remettre une couche dès qu’il se sentira faiblir. D’ailleurs s’il est né, c’est bien pour passer la deuxième couche, sur l’apprêt presque transparent de la presse classique si révérencieuse vis à vis des politiques, et après les bloggeurs officiels que le temps a gentiment enfermés dans la notoriété. Une deuxième couche qui empêche le vernis de tenir, celui qui vous repeint la vie en rose et en bleu tous les matins, celui qui vous ferait croire qu’on vit dans un monde de Bisounours, que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.

Bon, j’imagine que je dois me reconnaitre dans « les bloggeurs officiels que le temps a gentiment enfermés dans la notoriété (électronique). » Notre Robin des Bois tue ici d’une phrase assassine celui qu’il plagie. C’est de bonne guerre. Il veut la place le bougre !
Et puis il y a ce délicieux et très ambitieux :

Foi de Bison Peint, ce blog a décidé de ne pas lâcher le pinceau, même si on me retire l’échelle ! Tout sera repeint du sol au plafond de la classe politique locale, sans oublier un recoin !

Et de préciser quand même – et c’est honnête de le faire – qu’il a un sensibilité de départ « rose » :

Et comme on va s’empresser d’interpréter, de lire entre les lignes, de supputer, disons le : je ne suis pas une Sarkozette. Je suis fidèle au bébé qui est venu au monde avec un beau teint tout rose. C’est dans cette tenue que j’ai aperçu la lumière, et j’ai la faiblesse de croire que si elle doit rejaillir un jour ce sera de ce côté là.

Eh bien soit ! Un trublion qui a décidé de mettre un coup de pied dans la fourmilière politique en pleine campagne pour les municipales, voilà une initiative intéressante et prometteuse qui peut faire grincer quelques dents. Le Bison Peint se dit certes de sensibilité « rose » – comprenons « socialiste » – mais promet tout de même de tout repeindre du sol au plafond de la classe politique locale, sans oublier un recoin »

Voyons maintenant si les autres billets tiennent cette promesse. Un coup sur Grosperrin, c’est fait. Et maintenant ?
Nous trouvons :

– une bafouille courte mais cuisante sur Jean Rosselot, UMP (Saint Jean parti voir ailleurs et hélas écarté à son retour par Saint Jacques) ;

– un « Saint du jour » sur Mireille Péquignot, affiliée UMP (Sainte Mireille terrassant l’envahisseur félon venu d’Espagne dans sa livrée bleue) ;

– une diatribe sur Jean-François Humbert, UMP (Spécialiste mondialement reconnu du  » retenez moi ou je me présente aux municipales »)

Chaque billet est accompagné d’un photomontage plutôt réussi où les personnages sont mis en scène de manière assez drôle :

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Oh mais j’y pense… comme c’est étrange ! Notre trublion promettait au départ de tout repeindre du sol au plafond mais en définitive… il n’en repeint que la partie droite.
Le Bison Peint aurait-il le pinceau qui tire à droite ? Ou ne voit-il rien à repeindre à gauche ? 

Et c’est là que je découvre que mon double est moins méfiant que moi et qu’il n’a pas pensé à protéger le répertoire dans lequel sont stockées les images de ses billets de blog. Chacun y a librement accès.

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On y retrouve bien sûr les photomontages des billets déjà publiés mais aussi ceux de billets futurs. Un certain nombre sont sur le mode « détournement d’affiches de films connus ».
Se retrouvent ainsi mis en scène :

Jean-Marie Girerd, ex-UMP tout nouvellement rallié à l’UDI de Philippe Gonon :

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Jean-Philippe Allenbach (du Mouvement Franche-Comté traditionnellement rallié au candidat de la droite lors des Municipales) :

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Jacques Grosperrin (encore lui) et Philippe Gonon (qui fait un bon Bourvil) :

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Et cette autre image façon vitrail avec en guest stars Jacques Grosperrin (oui oui toujours lui) et Sophie Montel (matronne du FN Franc-Comtois) :

vitrail-grosperrin-Montel

 

Premier bilan : voici un blog qui nettoie tout de l’extrême droite au centre droit en passant par la droite et les indépendantistes de droite mais ne va pas gratter plus loin. Surtout pas à gauche.

Zut ! J’ai oublié une billet. C’est le dernier en date. Il se nomme « le Grand Bleu » et pas de doute, ce joli photomontage va me faire mentir. Ce billet cause du tram ! Enfin le Bison Peint va rééquilibrer le tir, il va coller des mandales à gauche c’est sûr ! Pif ! Paf ! Tremble Jean-Louis !!!

 tram-grand-bleu

Et pis non. Rien. Pschiiiit… Au final, juste un billet pour dire du mal de ceux qui pensent du mal du tramway. Extrait :

Après de longs mois d’incrédulité, de moqueries, et même de sévères critiques, voilà les Bisontins pressés d’adopter leur Grand Bleu. A tel point que certains (parfois ceux-là même qui le fustigeait hier) réclament déjà le prolongement de son réseau jusqu’à la Bouloie.

Et de conclure façon critique cinématographique, dans un superbe élan d’amour pour notre tramway et pour celui qui fut à l’origine du projet (Jean-Louis comment déjà ?) :

critique

Ça sonnerait presque comme un discours officiel ça dites donc. On est très loin du : « Que mon pinceau sèche si j’oublie de le tremper dans le décapant » tel qu’annoncé dans l’à propos.

Mais qui peut bien se cacher derrière ce mystérieux blog qui tape UNIQUEMENT sur la droite à l’approche des Municipales de 2014 ? Vraiment je ne vois pas. À moins que je craigne de trop bien comprendre, tout aveuglé que je suis par la naïveté de celui qui pensait que non non non une campagne électorale ne peut pas tomber dans des travers aussi bas… Si vous dites ?
L’idée du faux blog trublion pour discréditer l’adversaire. Non vraiment je ne peux pas l’accepter….

Et puis il y a cette dernière image. On y voit Jean-Claude Roy – vice président PS en charge des transports au Grand Besançon. Et donc chargé du tramway.
Monsieur Roy est ici représenté en crucifié (le malheureux). Son auréole est faite de bornes automatiques telles qu’on en trouve à l’entrée des rues. Ses bourreaux ont le visage des méchants défenseurs de la bagnole. Peut-être une image originellement destinée à illustrer le billet sur le tram et finalement retirée ? À moins qu’un billet à venir fasse la part belle au tract de Jacques Grosperrin sur les bouchons, le chantier, le tram…

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Regardons pour terminer les noms des fichiers images présents sur le blog. La plupart évoquent le contenu et les noms de famille des personnages représentés : Grosperrin, Montel, JFHumbert, Girerd

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Et puis il y a cette fameuse dernière image de la crucifixion de Jean-Claude Roy (le pauvre). Celle-ci de ne contient pas le nom « Roy » mais (hormis une belle faute à crucifiXion), un amical Jean-Claude. Copain quoi.

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Notre avis : ♥♥  Malgré de louables efforts, de superbes images et des textes incisifs, le Bison Peint ne parvient pas à respecter « l’égalité du temps de mandales« . Une exigence pourtant nécessaire pour celui qui veut jouer le rôle de trublion dans une campagne électorale. Mieux : de forts soupçons pèsent sur sa volonté réelle de repeindre réellement la classe politique locale sur son côté gauche.

Le film sera toutefois apprécié des militants PS locaux. Sans doute moins des écologistes que notre Bison Peint, si je l’ai bien cerné, ne tardera pas à écorner. Sans doute qu’il gratouillera aussi, afin de donner le change, quelques élus PS (dont une d’envergure nationale) qui agacent beaucoup ceux que je crois capables d’être à l’origine de ce scénario.

♥ : on peut éviter / ♥♥ : à voir si on est encarté au PS / ♥♥♥ : peut attendre la sortie en DVD / ♥♥♥♥ : peut-être vu, mais bien négocier le tarif

 

Post Scriptum : on n’apprend pas aux vieux bisons à faire la ruade 🙂

Comment j’ai fait mes courses à Chateaufarine…

Bon, c’est samedi après-midi et je décide d’aller faire quelques emplettes au centre-ville de Besançon.

J’arrive dans la Grande rue et là j’aperçois sur les vitrines de quelques commerces des affiches bleues et blanches. Il s’agit d’une campagne à l’initiative de l’Office de Commerce de la Ville de Besançon avec le partenariat des diverses associations de commerçants de Besançon.

affiche-UCB1 Continuer la lecture