Archives de catégorie : En images

Les premières photos aériennes du quai Veil Picard sans ses arbres

Depuis janvier, il n’y a plus de platanes sur le quai Veil Picard. Ce dernier est en chantier. Actuellement troué, pelleté, foré… Il sera ensuite relifté et on lui rajoutera même un joli balconnet et de nouveaux implants arborés, des tilleuls.

N’empêche que le quai nu, ça fait sacrément bizarre. Heureusement, pour se souvenir, il reste les innombrables photos touristiques et autres cartes postales de Besançon. La plupart conservent le souvenir du ruban vert qui recouvrait le quai chaque année, dès le mois d’avril.

Sur les photos aériennes c’est flagrant.

(via Bing Maps)

Et grâce à Google Street View, les plus nostalgiques peuvent encore se balader auprès de leurs regrettés platanes. Quand on vous dit que technologie et nostalgie sont compatibles…

[iframe https://maps.google.fr/maps?q=veil+picard+Besan%C3%A7on&oe=utf-8&client=firefox-a&ie=UTF8&hl=fr&hq=&hnear=Quai+Ve%C3%AFl+Picard,+25000+Besan%C3%A7on,+Doubs,+Franche-Comt%C3%A9&t=h&layer=c&cbll=47.237025,6.016617&panoid=vTNva9CNWH4LwT98S3ZWcQ&cbp=13,41.33,,0,2.4&ll=47.228676,6.022611&spn=0.0204,0.049353&z=14&source=embed&output=svembed 575 350]

Mais revenons à la réalité du moment. Mon ami Blogbesançon (c’est son pseudo sur Twitter) a effectué aujourd’hui un vol au-dessus de Besançon. Il l’a mis à profit pour prendre quelques photos de la ville.

Voici donc pour la première fois deux clichés du quai Veil Picard… chauve.

Les images sont zoomables mais vous pouvez également y accéder grâce aux liens. Merci à Blogbesançon pour ces photos !

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[VIDÉO] Visite guidée des voies cyclables du quartier Battant

D’abord cette vidéo « vélo embed » faite se samedi 7 avril 2012 dans le quartier Battant.
Après on causera un peu…

Depuis avril 2011, la Ville de Besançon a généralisé les doubles sens cyclables dans une grande partie du centre-ville.
Hein ? quoi ? Les doubles quoi ?
Pas d’affolement, voici quelques explications données dans cette plaquette éditée par la Ville de Besançon :

Qu’est ce qu’une rue à double sens cyclable ?
C’est une rue à sens unique pour les véhicules motorisés mais dans laquelle les vélos sont autorisés à circuler dans les deux sens.

L’instauration des doubles sens de circulation favorise l’utilisation du vélo, en rendant la ville plus accessible.

À Besançon, les doubles sens cyclables sont généralisés dans les zones 30 et les zones de rencontre (sauf dans certaines rues pour des raisons de sécurité).

Des avantages pour tous
Simples et efficaces, les rues à double sens cyclable offrent de
nombreux avantages pour tous les usagers de la route.
• Des trajets plus courts et plus directs pour les cyclistes.
• Une réduction des risques d’accident avec un meilleur contact visuel entre les cyclistes et les automobilistes ce qui permet de mieux anticiper et de ralentir.
• Des trottoirs rendus à l’usage des piétons.
• Un accès cyclable au quartier facilité pour les riverains, les commerçants et leurs clients pour une vie locale et économique
dynamisée.

Belle intention donc. Mais le cycliste bisontin, si téméraire soit-il, a vite compris que ce qui est valable sur le papier, ne l’est pas automatiquement sur la bicyclette.

Prenez l’argument du « meilleur contact visuel entre les cyclistes et les automobilistes »… En théorie, c’est imparable : cyclistes et automobilistes se font face, leurs trajectoires vont en sens inverses. Donc ils se voient et anticipent. Sauf que… sauf que le tracé des rues n’est pas toujours rectiligne et parfois ça monte méchamment.
Dans certaines rues, les automobilistes n’aperçoivent les cyclistes qu’au tout dernier moment, à la sortie d’un virage et là… l’avantage de circuler en sens inversés devient un inconvénient, voir un réel danger pouvant mener à la collision. Voir l’exemple de la rue du Petit Charmont que je conseille vivement à nos élus cyclistes (ou pas d’ailleurs) de tester sur un vélo (électrique si les mollets ne suivent pas).

Autre problème couramment rencontré : les rues trop étroites pour permettre que vélos et autres véhicules se croisent en toute sécurité (exemple de la rue Champrond). Et lorsque le trottoir longeant la chaussée est trop haut, les cyclistes n’ont même pas la possibilité de s’y réfugier lorsqu’ils croisent un véhicule large. C’est ballot.

Quant aux « Jean Navet » (1), il est évident que — dans certaines rues — la police municipale passe et ne voit rien ne veut rien voir ou a pour consigne de regarder ailleurs. Le bas de la rue Richebourg est un spot du genre. Chaque jour, des véhicules stationnent pendant plusieurs heures sur la voie cyclable, alors que l’endroit est particulièrement dangereux pour les cyclistes qui arrivent de la rue du Petit Charmont en contrebas : forte côte, virage à droite…

En somme, cette vidéo n’est qu’un premier pas. Un petit test sur le quartier Battant. L’idée serait d’établir une carte collaborative des « points noirs » relevés sur les voies cyclables bisontines mais aussi sur les axes qui en sont encore totalement dépourvus. Le but étant de lister précisément les problèmes afin de les faire remonter, comme on dit. Pour faire améliorer les choses…

C’est le moment n’est-ce pas ? Le vélo — qu’on le veuille ou pas — risque de devenir le meilleur ami de beaucoup de Bisontins dans les deux ans à venir. Le chantier du tramway va sans doute changer beaucoup d’habitudes dans nos modes de déplacement. Pas le choix.
Donc à suivre.

Pour me contacter : besacontin@gmail.com

(1) Les « Jean Navet » c’est quoi ? Une appellation « clin d’oeil » pour tous ceux qui n’ont que faire des voies cyclables et y garent leur véhicules sans état d’âme ». Pris sur le fait, ils disent en général : « Jean Navet pour 5 minutes… »

[PHOTOS] Meeting de François Bayrou à Besançon

J’aime particulièrement me faufiler dans les meetings politiques afin d’y prendre quelques clichés pour y saisir une atmosphère, une ambiance au travers de quelques gestes, postures ou mises en scène… Ce mardi 27 mars 2012, François Bayrou tenait meeting à Besançon. J’y ai pêché quelques images…

VIDÉO : Super Rebelle alias Christophe Alévêque en campagne au Marulaz

Voilà, c’est comme ça que j’ai appris la venue de Christophe Alévêque ce vendredi soir au bar « le Marulaz » à Besançon.

Je n’étais pas bien au fait de son personnage de « candidat libre » à l’élection présidentielle. J’y suis donc allé sans trop savoir à quoi m’attendre. Concept étonnant : bar politique décalé, mi-spectacle, mi-débat plus ou moins sérieux avec le public. Au final, une chouette soirée gratuite (le prix des consommations) avec un sacré comédien au talent d’improvisation épatant. Voici une bonne partie du spectacle/meeting (comment appeler cet objet étrange ?) en vidéos.

A lire, cet article de l’Est Républicain. On y apprend notamment au sujet d’un sondage évoqué durant la soirée :

Une agence de communication a été employée, et un sondage effectué. Les conclusions sont sidérantes, et apportent de l’eau au moulin du trublion. « Ce que j’appellerais le clan des non-adhérents, autrement dit tous ceux qui ne sont en rien intéressés par les discours, représente 40 % de la population. (…)
Toujours selon ce sondage, 18 % de la population se déclareraient prête à s’engager derrière un candidat pas éloigné du profil de Super rebelle son (anti) héros sur scène.

A savoir : durant toute sa « campagne », Christophe Alévêque est filmé. Un reportage sera diffusé sur France 5 le 8 mai prochain.

Christophe Alévêque présentera son spectacle « Super Rebelle » le mercredi 7 mars au Petit Kursaal.

Les vidéos

L’intro :

Le meeting (Besançon à l’honneur) :

Pourquoi cette candidature ? :

Une ou deux autres vidéos seront publiées ce week-end. Notamment l’échange avec le public. Revenez donc ! A suivre…

Pour aller plus loin :

Photo Nico Greys

L’abattage des platanes du Quai Veil Picard a débuté ce lundi matin

Cette fois, c’est « pour de vrai » comme disent les gosses. Et comment on va leur expliquer aux gosses ?

L’abattage des platanes du quai Veil Picard a commencé ce lundi 23 janvier 2012 en début de matinée. Les tronçonneuses sont actuellement « à l’oeuvre » et il faudra sans doute quelques jours pour « tout faire disparaître ».

Finalement, il n’y aura eu aucun communiqué en amont en provenance du Grand Besançon ou de la Ville comme cela avait été notamment le cas en décembre dernier avec les peupliers de l’avenue François Mitterrand.
Non voyez-vous, avec les platanes, l’affaire était entendue : la population ne devait surtout pas savoir. Le sujet était classé sensible et afin de limiter au maximum les risques de fuites, très peu de personnes avaient été informées de la date du jour J.

A titre d’anecdote pathétique, il faut savoir que les élus écologistes bisontins ont été soigneusement tenus à l’écart. Y compris ceux qui – de par leurs fonctions d’adjoints – auraient dû être informés. Non non surtout pas eux, pas les écolos ! Vous pensez bien… Imaginez un peu qu’ils fassent appel à des activistes du genre à grimper dans les arbres et à s’y enchaîner… comme cela s’était notamment passé à Tours l’an dernier.

Il fallait absolument éviter cela. Alors a Besançon, on a décidé de l’a jouer « top secret ». Et aux grognons on opposera sans doute avec un soupçon de dédain qui va si bien à « celui qui sait » l’argument habituel qui doit tous nous consoler :

[quote]Le solde sera positif lorsque le tramway sera là. Il y aura plus d’arbres qu’avant, vous verrez.[/quote]

Chouette alors ! De quoi se plaint-on ?

[quote]Votre grand-mère est décédée ? Ah la la… mais vous savez que chaque jour il y a plus d’enfants qui naissent que de vieux qui meurent ? Allons, séchez vos larmes quoi. Le solde est positif puisqu’on vous le dit…[/quote]

Oui je sais j’exagère mais c’est comme ça : aujourd’hui je m’en cogne de vos statistiques car j’ai une boule là, dans la gorge. Il y a un temps pour tout. Pour l’instant c’est le temps de la mélancolie, de la tristesse de voir disparaître en quelques jours un paysage familier, des arbres complices, de l’ombre pour l’été.

Quant aux nouveaux arbres – la génération montante – on les attendra au moins deux ans et pendant ces deux années, le quai sera bien nu.

Une vidéo sur l’abattage filmée aujourd’hui et partagée par un internaute (merci à )

Quelques photos prises ce lundi et déposées sur Facebook par des internautes (les crédits sont sur chaque image).

Enfin quelques images de l’automne dernier le long du quai. Une vidéo pour se souvenir de nos 87 vieux compères quand ils étaient encore debout.

Pour compléter, je vous suggère vivement de lire ce magnifique texte qui m’a été confié ce vendredi soir : Juste quelques mètres

VIDEO La déesse Flore s’envole… mais reviendra

La statue de la déesse Flore a été démontée tôt jeudi matin de son piédestal par les services de la ville de Besançon. Le travail a ét été parait-il laborieux car la demoiselle (128 ans tout de même) était bien fixée.

Elle part pour quelques temps dans un atelier d’Ornans pour refaire sa patine. Elle devrait ensuite être réinstallée provisoirement, le temps des travaux du tramway, dans un lieu non encore déterminé (Micaud ? place de la Liberté ?). Elle retrouvera enfin la place Flore.

Le démontage a été filmé par un généreux vidéaste amateur. Voici sa vidéo.

Cette statue a été créée en 1884 par le sculpteur Just Becquet qui l’installa sur la fontaine Flore. Cette fontaine ayant été démontée en 1950. La statue disparut jusqu’à sa réinstallation au cœur de la place Flore en 1999. Vous trouverez beaucoup d’informations sur le blog « Humeurs des Chaprais ».

Dans cette vidéo du site tourismepatrimoine.tv, Jean-Claude Goudot (Association des Chaprais) parle de la statue et des aménagements de la place Flore d’hier et d’aujourd’hui.

A bientôt jolie déesse…

Et la marquis ? La statue du Marquis devrait être prochainement déplacée elle aussi. Direction le quai de Strasbourg où elle trouvera un emplacement temporaire le temps des travaux du tram.

Les Bisontins seront sans doute satisfaits que ces personnages attachants ne soient pas remisés dans le sous-sol de l’église de la Madeleine durant plusieurs années…

Réjouissances

Il parait que je critique trop et que la critique est facile. Soit. Je vais donc mettre à profit ce début d’année pour me réjouir haut et fort.

C’est vrai quoi, regardez ces Bisontins grognons qui se plaignent sans cesse de leur ville en chantier.
Ils ont trouvé un bouc émissaire bien confortable : le tramway.
Le pauvre. Même pas encore là pour se défendre et déjà affublé de tous les maux : le tram fait fuir les commerçants, il est trop onéreux, trop espagnol, pas suffisamment ornanais, trop bleu ou pas assez, son tracé ne passe pas où il faut et… à cause de lui – suprême outrage – on va couper les platanes du quai Veil Picard !

Or – voyez-vous – les Bisontins sont très attachés à ces 87 centenaires du bord du Doubs.
Alors pour calmer les excès platanophiles de ses administrés, le Maire de la ville a promis d’autres arbres. Des spécimens encore plus beaux et plus vigoureux. Mais rien n’y fait. L’abattage est imminent et la Boucle pleure déjà. Pathos.

PO-SI-TI-VEZ les gens !

Moins d’arbres ça veut dire moins d’ombre et donc plus de soleil ! On en manque non ?
Et puis ces arbres sont malades vous savez : un champignon les ronge de l’intérieur. Ils souffrent, c’est horrible. On ne va pas les abattre vous savez, on s’apprête juste à les euthanasier. Généreusement.

Et les allergies ! Comment vous ne saviez pas ? Le pollen de platane est un allergène TERRIFIANT ! Tout Besançon éternuait au printemps à cause de ces 87 mercenaires. Et ils nous offraient quoi en échange ? De vieux troncs même pas beaux à regarder. Tout tordus, avec des bosses, des trous. Pouah !

Non mais vous avez vu ces tronches ?

Non vraiment, sans regret, tronçonnons et réjouissons-nous ! Des copeaux ! Des copeaux !
Et zut quoi ! La place des arbres c’est à la campagne non ?

Ici c’est la ville ! Non mais !