Palmarès des cumulards : comment « Dijon » nous a gâché la 30ème place

On découvrait hier ce palmarès mis en ligne par l’Express – celui des « cumulards » de la République (tous mandats et fonctions).
À la 30e place nationale (avec quand même pas mal d’ex æquo devant) : Jean-Louis Fousseret. Oui ! Notre maire de Besançon !

Maire, mais pas seulement :

  • Président de la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon
  • Président du Conseil de surveillance du CHU de Besançon
  • Président de la SEM MicropolisPrésident d’AKTYA, l’immobilier d’entreprises du Grand Besançon
  • Président du Syndicat mixte Lumière
  • Président du SMPSI, Syndicat mixte du Parc scientifique et industriel de Besançon
  • Président de la SAIEMB, Société anonyme immobilière d’économie mixte de la ville de Besançon (Logement)
  • Président du SMABLV, Syndicat mixte de l’Aérodrome Besançon – La Vèze

9 mandats et fonctions qui valent donc à Jean-Louis Fousseret de figurer sur la 2ème page du classement de l’Express (sur 63), à la 30ème place nationale et à la toute 1ère place régionale !
Immense fierté des Bisontins et Francs-Comtois toutefois tempérée par le très très mauvais classement d’une poignée d’autres élus de la région ; ces derniers se contentant – assez petitement – d’un seul mandat : Marcel Bonnot (député du Doubs), Marie-Guite Dufay (Présidente de la région), Jean-Pierre Michel (sénateur de Haute-Saône), Jean-Claude Wambst (maire de Dôle) et Barbara Romagnan (députée du Doubs).
On sait au passage l’entêtement que met la députée Romagnan à ne vouloir assumer qu’un seul mandat. Et pourquoi pas les 35 heures et les congés payés pendant qu’elle y est !?

Palmarès des "cumulards" de la République (l'Express) - classement des élus Francs-Comtois

Palmarès des « cumulards » de la République (l’Express) – classement des élus Francs-Comtois

Laissons là ces refuseurs de cumuler en rond et retournons à notre joie légitime : « On a la 30e ! On a la 30e ! On a On a On a la 30e ! »

Et c’est là que… pan ! On a eu la mauvaise idée de remonter le classement et de découvrir à la 11ème place :

cap 2013-09-11 à 15.55.41

Purée mais c’est pas possible ! Le maire de Dijon a (encore) fait mieux ! Cette fois, c’est vraiment la goutte d’eau qui fait déborder le verre de moutarde la carafe de Bisontine !
Non content de pomper insidieusement la substantifique moelle économico-universito-administrative de Besançon ! Non satisfait de construire un tramway AVANT nous ! de nous PIQUER l’Ikéa ! et de fréquenter les huiles du PS national ! …voilà que François Rebsamen grille notre maire à la compét. des cumulards !

Notre chouette 30ème place en perd toute sa saveur, vous en conviendrez. Dijonnais ! Rabat-Joie !

Peut-être que l’Express pourrait rajouter quelques fonctions oubliées comme Président de la Métropole Rhin Rhône (ah non, elle est dissoute), Président du Syndicat Mixte Orchestre Victor Hugo-Franche Comté et Président du Réseau des sites majeurs de Vauban… On repasserait devant, dites ???

 

 

Remplacez Lino par Jean-Louis ainsi que le « Antoine » dont il est question par « François ».

 

Jacques Grosperrin, les experts, les fonctionnaires et le gros paradoxe

Dans le dernier numéro de la Presse Bisontine, il y a une interview de Jacques Grosperrin – le candidat investi par l’UMP pour les prochaines Municipales à Besançon.
Jacques Grosperrin évoque la composition de la liste qu’il présentera en début d’année prochaine. Extraits :

« À Besançon, ce sont les bien-pensants qui font la politique, et pas les experts. Moi, je veux d’abord m’entourer d’experts. »

et de préciser :

 » Ce ne sera pas une équipe d’enseignants et de fonctionnaires. Je ne veux pas d’un exécutif C.A.M.I.F., M.A.I.F., Télérama » Continuer la lecture

Un nouveau panneau bien mérité devant la mairie de Besançon

Dans le billet précédent, je vous parlais des nouveaux panneaux qui fleurissent sur nos feux tricolores à certains carrefours et qui ont vocation à autoriser les cyclistes à tourner à droite lorsque le feu est rouge.

Panneau autorisant les cyclistes à tourner à droite à certains carrefour lorsque le feu est rouge

Panneau autorisant les cyclistes à tourner à droite à certains carrefour lorsque le feu est rouge

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Téléphonie mobile : La 4G arrive à Besançon

Que vous soyez technophile ou non, vous en avez forcément entendu parler depuis quelques mois : la 4G arrive. Comme avec le déploiement du FTTH, la capitale comtoise n’échappe pas à cette évolution technologique majeure.

Une bonne occasion de faire un tour d’horizon complet si d’aventure vous avez envie de changer de téléphone et même de forfait ces prochains mois.

  • La 4G, c’est quoi concrètement ?

C’est la quatrième génération des standards pour la téléphonie mobile. Elle succède à la 2G et à la 3G, cette dernière permettant le « haut débit mobile » et qui est à ce jour déployée dans une grande partie du pays. Plus précisément, selon les chiffres de l’ARCEP qui a fixé des obligations de couverture, 98% de la population française est couverte en 3G par Orange et SFR, 93% par Bouygues et 37 par le nouvel entrant, Free Mobile.

Au fil des ans, avec l’essor des smartphones et tablettes, nous sommes devenus tous des accrocs du mobile et les usages qui en découlent ont gonflé les tuyaux : il faut désormais plus de bande passante pour assouvir nos besoins en contenus et services mobiles en tout genre. C’est là que le très haut débit mobile alias la 4G prend tout son sens puisqu’il est – selon les opérateurs et équipementiers – capable d’atteindre un débit de 150 mégabits par seconde (chez l’un des opérateurs français) sous réserve d’avoir le smartphone et le forfait adéquat.

Adieu les coupures durant la lecture d’une vidéo en streaming ou d’un téléchargement de fichier… enfin, en théorie.

debit410L’évolution du débit et des standards (image Bouygues Telecom)

  • La 4G à Besançon : Etat des lieux

Orange a annoncé l’ouverture de son réseau 4G ces prochaines semaines à Besançon. Bouygues Telecom ouvrira son service national le 1er Octobre et SFR l’a annoncé voilà quelques semaines, il offrira le très haut débit mobile 4G aux bisontins d’ici la fin d’année. Quant à Free Mobile, si certains équipements de son réseau sont compatibles 4G, aucune annonce d’ouverture de ce service n’est en vue pour l’instant.

Les habitants de l’agglomération bisontine et des territoires ruraux de notre Région le savent, il est déjà bien difficile d’avoir un (haut) débit 3G correct. Il ne faudra donc pas compter sur l’arrivée de la 4G partout avant quelques années comme le montre le tableau ci-dessous.

tab-deploiement-4G-fev2013

Vous l’avez compris, avant de céder à l’effet « Whaou » promis par les opérateurs à grand renfort de publicités, un petit coup d’œil sur la couverture réelle des différents réseaux 4G s’impose.

Pour cela, il suffit d’aller faire un tour sur les sites des trois principaux opérateurs qui vous diront tous qu’ils ont le meilleur réseau. C’est pourquoi un petit passage par Sensorly peut également être utile : cette application qui se fonde sur une communauté d’utilisateurs (vous, moi…) mesure la couverture réelle d’un opérateur pour un territoire donné. Il est ainsi possible de vérifier de façon indépendante et objective si les opérateurs tiennent réellement leurs promesses en matière de couverture.

Pour les plus experts, le site Cartoradio permet de trouver des stations mobiles 4G « LTE » à proximité. Une petite vérification effectuée lors de la rédaction de cet article démontre que tout Besançon n’est pour le moment pas couvert par ces réseaux de nouvelle génération.

En ce qui concerne la promesse de débit, il est tout à fait possible d’avoir un très bon débit en usage extérieur puisque les réseaux ont été récemment mis à niveau et ne sont pour le moment pas chargés. Attendons quelques années puis nous en reparlerons. Ceux qui se souviennent des mois précédents le lancement de la 3G il y a une décennie repenseront aux belles promesses des opérateurs faites à l’époque et pourront comparer celles-ci avec leur expérience actuelle dans de nombreuses villes.

Une étude de l’UFC l’atteste clairement : entre les promesses marketing et la réalité technique, le consommateur a toutes les chances de se faire berner en beauté. Il est plus que jamais utile de s’informer avant de signer.

  • Mon smartphone est-il compatible 4G ? Combien ce service va-t-il me coûter ?

Tous les smartphones ne sont pas compatibles 4G car il ne s’agit pas d’une simple mise à niveau logicielle mais matérielle. Autrement dit si votre appareil n’est pas « 4G ready » et que vous souhaitez profiter du réseau 4G de votre opérateur, il faudra tout simplement changer de smartphone. Noël arrivant, les promotions aussi, il peut être utile d’attendre quelques semaines avant de céder à la tentation.

Pour les forfaits, les opérateurs tentent de regagner des parts de marché perdues suite à l’arrivée de Free Mobile et pour cela, peuvent vous proposer des offres avec des menottes un engagement. Bouygues Telecom semble toutefois s’être démarqué de la concurrence en proposant un forfait 4G sans engagement pour peu que l’on dispose d’un smartphone 4G acheté sans abonnement (c’est à dire « nu ») au prix fort.

  • La 4G et la TNT, les meilleurs ennemis du monde

L’arrivée d’un nouveau standard pose parfois quelques problèmes. C’est le cas avec la 4G qui peut avoir du mal à cohabiter avec notre TNT, pourtant toute récemment déployée sur l’ensemble du territoire français.

En effet en fonction des fréquences utilisées, des perturbations peuvent apparaître sur votre écran allant jusqu’à brouiller totalement la réception.

Si vous remarquez des perturbations de la TNT, le centre d’appel de l’ANFR est mis à disposition des téléspectateurs et des gestionnaires immobiliers qui pourront appeler le 0970 818 818 (Du lundi au vendredi de 8h à 19h, coût d’un appel local) pour obtenir l’aide d’experts et déclencher l’intervention des opérateurs qui doivent prendre à leur charge l’installation de filtres spéciaux pour permettre aux habitants de retrouver une image parfaite. C’est toujours bon à savoir…

VOUS AVEZ LA PAROLE : Si vous avez fait le grand saut, dites-nous dans les commentaires ce que vous pensez de la 4G, donnez vos conseils…

Besançon 2014 : difficile union des égos de droite

La semaine dernière – et après s’être un peu fait prier Philippe Gonon (UDI) confirmait sa candidature ainsi que sa volonté d’une liste unie de la droite et du centre pour les prochaines municipales à Besançon. Une union qui signifie bien sûr un rapprochement avec Jacques Grosperrin (UMP). Mais aussi avec le MODEM et pourquoi pas avec Jean-François Humbertl’empêcheur d’être élu en rond.

Une union qui se ferait – selon la volonté de Philippe Gonon – sur la base d’un programme à définir en commun et sans présager dès le départ de qui serait la tête de liste…

« Certains devront mettre leur égo dans leur poche. », confie-t-il à France 3 Franche-Comté.

Il en demande beaucoup Philippe Gonon, et Jacques Grosperrin s’est rapidement chargé de calmer ses ardeurs via un communiqué publié sur sa page Facebook ce lundi 2 septembre.
Et quand Jacques Grosperrin met un énorme soufflet à Philippe Gonon, ça donne ça :

grosperrin-gonon

 

Sortons le Petit Robert :

Préséance : Droit de précéder quelqu’un dans une hiérarchie protocolaire.

En substance, le candidat UMP rappelle – non sans une pointe d’arrogance – à Philippe Gonon que l’UDI est un parti inféodé à l’UMP et que s’il a choisi de quitter le MODEM pour s’y encarter, il ferait bien de s’en rappeler. Des égos certes. Des égaux non.

« rappelons chacun à sa position »
gonon-grosperrin-2014

Portrait diffusé auprès de la presse par l’équipe de campagne de Jacques Grosperrin. Un brin modifié par mes soins.

N’empêche, que si Jacques Grosperrin écoutait vraiment les Bisontins, il pourrait envisager un tout autre ordre de préséance. Celui – par exemple – qui ferait passer en premier le conseiller municipal qui connait les dossiers bisontins. Qui les connait suffisamment pour ne pas – par exemple – se fourvoyer en prenant pour argent comptant des rumeurs tramophobes répandues entendues au Café du Commerce :

twitter

via Twitter, le 3/09/2013

(intégralité de l’échange ici)

Pour en finir avec le communiqué de Jacques Grosperrin, je ne résiste pas à cette petite gourmandise. Extrait :

Il serait facile de m’engouffrer dans la polémique et de m’interroger tout haut sur d’étonnantes rencontres estivales de la tête de la municipalité actuelle avec un candidat récemment déclaré…dans l’opposition, mais cela ne ferait qu’entrer dans le jeu politicien que les Bisontines et les Bisontins sont las de lire dans les médias locaux.

En résumé : je vous dis ce que je ne vous dirai pas… oups, finalement je l’ai dit…  Même si bien sûr le nom de l’honni Jean-François Humbert n’a pas été lâché.

Une tentative de « prise de hauteur » d’autant plus amusante, que trois jours avant l’annonce de la candidature dudit Humbert, c’est le porte-parole de campagne de Jacques Grosperrin qui s’était chargé d’instillé le doute sur Twitter :

fagaut-humbert

Oui, l’union de la droite et du centre pour les municipales à Besançon a un sérieux problème d’égo(s)…

 

Tout Besançon Twitte : et si l’on gazouillait tous ensemble ?

bandeau

Vous connaissez Facebook et vous aimez y trouver des informations sur Besançon et votre région ? Alors vous devriez adorer Twitter et son flux d’informations en temps réel. La communauté des bisontins (et francs-comtois) y est déjà nombreuse. Elle n’attend plus que vous !

Totalement gratuite, l’inscription sur Twitter ne vous prendra que quelques minutes.

Voici quelques réponses aux questions que vous vous poserez sans doute avant de vous lancer…

twitter-logo

Twitter, c’est quoi ?

Pour schématiser, Twitter est le plus grand café du commerce du monde. Il a été créé aux Etats-Unis en mars 2006 par Jack Dorsey et Evan Williams (source Wikipedia).

Le principe est simple : une fois le profil créé, vous pourrez vous exprimer en 140 caractères maximum à travers un « tweet » (message public) auprès de vos « followers » (suiveurs) c’est à dire les abonnés à votre compte qui recevront chaque message que vous publierez. Ces derniers pourront relayer (retwitter) vos messages à leurs propres abonnés générant parfois un effet de « buzz » sur le réseau (bouche à oreille).
Plus ce que vous publiez est utile, drôle, insolite, surprenant, intéressant… plus vos tweets auront de chance d’être lus et relayés par la communauté.

A l’inverse, vous pourrez suivre (following) des comptes Twitter, puis – si le contenu diffusé vous intéresse – le proposer à vos propres abonnés. C’est le principe du relais (retweet).

Débuter sur Twitter

Nous n’allons pas ici refaire ce que d’autres ont très bien conçu auparavant, alors autant vous inviter à consulter ces articles ou tutoriels-vidéo qui expliquent comment débuter sur ce réseau social :

Détail important : Twitter est (à ce jour) 100% gratuit et ne vous demandera donc jamais votre numéro de carte bancaire. Raison de plus pour vous y mettre sans craindre une mauvaise surprise !

Des risques pour ma vie privée ?

Pas plus que sur les autres réseaux. C’est VOUS qui décidez de ce que VOUS publiez donc pour éviter les déconvenues, essayez de limiter la divulgation publique d’informations vous concernant ou concernant vos proches et susceptibles de leur porter préjudice, de les mettre en danger ou encore de nuire à leur identité numérique.

Lors de votre inscription, pensez à choisir un mot de passe que vous seul connaîtrez. Vous pourrez le changer dans votre profil une fois le mail de validation confirmé.

Par ailleurs, Twitter dispose d’outils vous permettant de restreindre l’accès à votre profil et/ou de le personnaliser de façon à ne pas communiquer votre identité. Si vous vous ennuyez au boulot… vous savez quoi faire.

Il me faut un logiciel spécial ?

Non. Pour débuter, une connexion à votre compte via le site Twitter.com peut vous permettre de comprendre les fondamentaux.

Il existe toutefois une panoplie d’outils proposés par Twitter ou par des entreprises tierces. On peut citer des logiciels spécifiques comme Metrotwit (Windows) Tweetdeck (Windows, Mac ou directement dans votre navigateur) ou encore l’application mobile officielle Twitter pour iPhone/iPad, Android, Windows Phone, Nokia et Blackberry.

Il est généralement recommandé aux débutants de ne pas d’utiliser des applications inconnues qui demandent un accès à votre compte, certaines pouvant envoyer des messages malveillants à votre place. Méfiance donc, un petit coup d’œil aux avis d’autres utilisateurs vaut mieux qu’un ennui de sécurité.

Qui dois-je « suivre » pour avoir de l’information locale de qualité (et pas seulement) ?

Pour trouver du contenu local, voici les comptes indispensables à suivre lorsque vous débarquez sur Twitter…

Cette liste n’est évidement pas exhaustive. Et beaucoup d’autres twittos méritent d’être suivis. N’hésitez pas à suggérer votre compte Twitter dans les commentaires.

Au fait, vous savez quoi ? Derrière ces pseudos, il y a de vraies personnes qui ont plaisir à se rencontrer lors d’apéros entre twittos. On appelle ça des twunchs ou twapéros

Vous pourrez trouver d’autres comptes via les suggestions proposées par Twitter accessibles via votre compte (à gauche dans la page) mais aussi au fil des tweets que vous lirez, via une recherche sur Twitter (mots clés de préférence), via des « listes » créées par les utilisateurs (voir ci-dessous) ou encore lors de votre navigation sur différents sites web… Il vous suffira alors de « suivre » le compte.

Bison Teint (BisonTeint) sur Twitter

blogbesancon

 

Les # hashtags : la revanche du mot dièse

Au fil des tweets, vous pourrez découvrir des mots sans espaces et sans accents précédés d’un signe dièse. Par exemple : #besancon #franchecomte

Ce sont des hashtags qui servent à regrouper les tweets autour d’un thème précis. Si vous voulez envoyer une info à vos followers depuis Besançon, ajoutez le hashtag #besancon dans votre tweet pour que d’autres membres de la communauté puisse le repérer et éventuellement, le faire suivre à leurs propres followers et ainsi de suite.

Veillez évidemment à ne pas hashtaguer tous les mots de votre tweet, cela ne servirait à rien. Sélectionnez uniquement 2 ou 3 mots clés, tout au plus.

Pour se perfectionner / aller plus loin…

Twitter, c’est aussi une série d’outils édités par un écosystème de sociétés qui ont développé des services bien pratiques.

Twilert vous permet de suivre des comptes, mots clés… en recevant des alertes par mail à intervalles définies.

Telly vous permet de poster des vidéos. Twitter propose quant à lui un outil intégré via son site pour publier des images.

Bref…

Vous êtes prêts ? Alors publiez votre pseudo Twitter dans les commentaires de ce billet et intégrer le hashtag #BesanconTwitte dans vos premiers tweets afin que la communauté des twittos vous repère… Les derniers tweets comportant ce hashtag apparaissent automatiquement ci-dessous.

À bientôt sur Twitter et… n’oubliez pas de suivre le @bisonteint 😉

Un grand merci à @nkgl pour son aide précieuse dans la rédaction de ce billet ! cap 2013-08-29 à 12.20.42

[NOUVEAU] Le Grand Besançon en 3D dans Google Earth

C’est tout neuf et ça vaut le coup d’œil : le logiciel Google Earth qui nous permettait déjà de visiter les moindres recoins de notre planète depuis le ciel, nous offre désormais une modélisation en 3D des bâtiments de Besançon et de la plupart des communes de l’agglomération.

cap 2013-08-24 à 02.13.27

L’église de la Madeleine

Cette possibilité était jusque là réservée aux plus grandes villes. Il semble que Google l’étende à de nombreuses agglomérations.

Voici une petite vidéo rapidement réalisée (désolé pour les saccades) afin de vous donner un aperçu des possibilités de l’outil.

Aïe ! Pas de chance : ils nous ont modélisé une ville en chantier…

 

Pour activer l’affichage des bâtiments 3D, pensez juste à cocher la case correspondante dans le menu « calques » du logiciel.

cap 2013-08-24 à 01.39.04

Vous pouvez directement accéder à Google Earth dans votre navigateur en cliquant ici par exemple.
Sinon, il est possible de l’installer sur votre ordinateur en le téléchargeant ici et c’est gratuit.

Bonne visite !

(Et merci à Yann Dambricourt qui m’a signalé cette nouveauté)

cap 2013-08-24 à 02.18.13

les Prés de Vaux

On m’a sondé. Enfin presque…

Petite anecdote du jour.

Dring dring (les sonneries modernes sont difficiles à restituer sous forme d’onomatopées)

– Oui, allo ?

– Bonjour, je travaille pour l’IFOP et j’effectue un sondage sur divers sujets d’actualité. Est-ce que vous accepteriez de répondre à quelques questions ?

– Pourquoi pas [pour une fois qu’on me sonde]…

– Sachez d’abord, que certaines questions portent sur vos opinions personnelles et l’IFOP s’engage à ce que cela reste confidentiel et respectueux de la loi Informatique et Libertés.

– C’est parfait.

– Alors tout d’abord, quelle est votre année de naissance ?

– [je lui ai dit mais pas à vous, na !]

– Quel est le dernier diplôme que vous avez obtenu ?

– [idem]

– Quelle est le profession du chef de famille ?

– Euh, je ne sais pas moi. On est deux en fait dans le couple. Vous voulez les deux professions ?

– Non, seulement celle du chef de famille.

– Mais il n’y a pas de chef de famille, désolé. On est en 2013…

– Bah oui mais ce sont les critères de l’INSEE…

– Alors on va en rester là. La profession du sondé d’accord, mais si je donne mon avis personnel et qu’au final ça compte comme celui d’un chef de famille qui engage le couple, il est faussé d’avance votre sondage. Désolé mais j’arrête là. Faut évoluer.

Au revoir poli.

 

C'est vrai quoi. C'est qui l'chef ?

C’est vrai quoi. C’est qui l’chef ?

 

 

J’avoue que la notion de « chef de famille », balancée comme ça soudainement, m’a semblé surgir d’un autre âge.  Alors, après ce court entretien, j’ai effectué une rapide recherche sur le site de l’INSEE et sur Wikipedia. Il semble que la notion de « chef de famille ou de ménage » a du plomb dans l’aile depuis pas mal de temps mais que l’INSEE évolue beaucoup plus lentement dans ses sondages, que la prédominance masculine est encore à l’ordre du jour et que l’IFOP est encore bien ancrée dans le XXe siècle….
Pas sûr qu’avec ce genre de notion archaïque servant toujours de référence aux sondeurs, on fasse efficacement évoluer l’égalité entre hommes et femmes (ou femmes et hommes c’est selon).

Personne de référence du ménage
En 1982, à la notion de « chef de ménage », dont la connotation était jugée trop hiérarchique, on a substitué celle de « personne de référence du ménage ». A chaque ménage correspond une personne de référence et une seule.
Elle est déterminée de la manière suivante. La personne de référence du ménage est déterminée à partir des seules 3 personnes les plus âgées du ménage. S’il y a un couple parmi elles, la personne de référence est systématiquement l’homme du couple.
Si le ménage ne comporte aucun couple, la personne de référence est l’actif le plus âgé (homme ou femme), et à défaut d’actif, la personne la plus âgée. (source : INSEE)

 

Depuis les années 1960, en France, le législateur essaie de promouvoir l’égalité des sexes, allant ainsi à l’encontre de la tendance « naturelle » de la société, qui ne la réalise pas spontanément1.
Après avoir remplacé le titre « Chef de famille » par celui de « Personne de référence », tout en gardant la prédominance masculine, l’INSEE a attendu 2004 pour commencer à intégrer l’égalité des époux dans le contenu de ses sondages. (source : Wikipedia)

Besançon 2014 : Jean-François Humbert referait le coup de la dissidence en carton ?

Ludovic Fagaut, porte-parole de campagne de Jacques Grosperrin pour Besançon 2014, semble très inquiet :

tweet-fagaut

via Twitter le 23/08/2013

Eh oui, Jean-François Humbert, sénateur du Doubs (et également UMP) a prévenu : il fera une annonce à la presse ce lundi matin.
La teneur de cette annonce ne laisse guère de doute : JF.Humbert annoncera sa candidature aux municipales de 2014 à Besançon. Une candidature en dissidence puisque M.Humbert n’avait pas été retenu par les instances de l’UMP en mars dernier pour briguer la mairie de Besançon. Chacun, à l’UMP, devait désormais se ranger derrière Jacques Grosperrin.

Mais voilà, c’était visiblement sans compter avec Jean-François Humbert et son besoin régulier d’exister « seul contre tous ». Or, le problème avec les candidatures dissidentes de Jean-François Humbert, c’est qu’elles sont régulièrement réchauffées et que leur crédibilité s’effrite chaque fois un peu plus.

source : senat.fr

source : senat.fr

Résumons :

  • 2001 – élections municipales : Jean Rosselot et le candidat officiel de la droite. Jean-François Humbert promet d’y aller quand même – en dissident – et se retire finalement. Il n’ira pas.
  • 2008 – élections municipales : re-Jean Rosselot. Re-bravade de JF.Humbert : il ira jusqu’au bout et pis c’est tout ! Mais non, il n’ira pas.
  • 2010 – élections régionales : tous derrière Alain Joyandet (un ministre ça le fait)… sauf JF.Humbert qui va y aller seul contre tous, non mais ! Et puis in extremis, il ne déposera pas sa liste, abandonné – dira-t-il – par ses colistiers.

Alors vous comprenez, Monsieur Humbert, on veut bien vous croire quand vous nous promettez D’Y ALLER… Mais comment dire, on sait déjà que vous vous débinerez au dernier moment. Comme d’hab.
Par contre, c’est vrai qu’un peu d’animation dans cette pré-campagne de 2014 ne fera pas de mal. Soyez remercié pour cela. D’ailleurs, si à gauche on pouvait faire aussi un petit effort de dissidence…

Tiens au passage; qu’insinue le porte-parole de Jacques Grosperrin dans son tweet ? Que vous auriez rencontré cet été Jean-Louis Fousseret – maire de Besançon sortant et probablement candidat à sa propre succession ? Et cela pour « faire perdre la droite à Besak« . Jean-François Humbert, dissident télécommandé depuis le cabinet du maire. Hmmm…

N’empêche, avant son annonce prévue lundi devant la presse, Jean-François Humbert va passer un très long week-end. Les pressions ne vont pas manquer :

«Allo ? Jean-François (H) ? C’est Jean-François (C). Dis mon vieux, c’est pas sympa ce que tu fais au petit Jacques (G)…»

Franchement, si j’étais Jean-François Humbert, je mettrais mon mobile en mode avion – en vrai dissident qui IRA JUSQU’AU BOUT. Rebelle quoi qu’il en coûte.

En fait non, si j’étais Jean-François Humbert, je ferais comme d’habitude : je répondrais au téléphone jusqu’à ce que l’on me garantisse la tête de liste aux prochaines sénatoriales. Je rentrerai alors dans le rang – non sans bougonner un peu, histoire de conserver un peu de crédibilité pour mes futures dissidences. Rebelle en carton.

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