Archives de catégorie : Éco & techno

Besançon 2084… c’est maintenant !

Le 28 septembre prochain, aura lieu « la Nuit des chercheurs ». Un événement initié à l’échelle européenne et auquel 17 villes françaises participent. Parmi elle, Besançon.

Le thème de l’édition 2012 sera dans notre ville :

 » Imaginez le futur : Besançon 2084 « 

En résumé, nous serons invités à faire de la prospective scientifique en imaginant notre quotidien « de dans 72 ans ». Rien que ça.

Voici le visuel trouvé sur le site de l’événement.

Hormis la voiture qui vole (et qu’on nous annonçait déjà pour l’an 2000 quand j’étais gosse), observons sur cette image de Besançon en 2084 :

– qu’on n’a toujours pas eu la bonne idée de planter quelques arbres sur la place de la Révolution malgré le réchauffement annoncé et le besoin d’ombre qui va avec… Pas de piscine non plus ;

– la présence d’une colline arborée à la place du quartier Battant (la dérive des continents c’est terrible) ;

– l’absence du tramway et de ses rails en arrière-plan… C’était bien la peine, tiens ;

– la présence de la « cuisine centrale » (la petite tour, derrière le musée) enfin opérationnelle depuis l’année précédente (2083). On n’y croyait plus.

Vivement 2084 !

Pour aller plus loin :

Petite avant-première concernant l’Internet à BesançonCes…

Petite avant-première concernant l’Internet à Besançon

Ces armoires blanches poussent en ce moment comme des champignons dans les quartiers Viotte / rue de Vesoul.
On les reconnait au petit symbole (à droite) qui signifie “danger laser”. Ces armoires sont des points de mutualisation qui permettront prochainement d’amener la fibre optique jusque chez les particuliers.
Pour faire simple : c’est l’arrivée du très haut débit à la maison.

Pour l’instant, rien n’est annoncé mais ce sont les premiers réalisations concrètes de ce qui était annoncé depuis des mois. Parions qu’Orange organisera dans les mois à venir une petite sauterie pour annoncer cela.

Pour en savoir plus sur le raccordement à la future fibre optique : http://www.b25000.net/Fibre-optique-Internet-La-ville-de,543.html

Merci à l’homme à la hache pour les photos 🙂

Avant le Costa Rica, Franche-Comté Interactive avait fait un petit détour en Inde

Au détour d’un commentaire laissé par un lecteur sous le précédent billet titré ‟‟L’avenir du Web franc-comtois passerait-il par le Costa Rica ?”, les graphistes Web seront heureux  d’apprendre que leurs confrères développeurs sont aussi concernés par les missions de prospection de FC-I dans des pays à bas coûts.

Ainsi, dans un article du site spécialisé “Le Mag IT”, on apprend que le président de Franche-Comté Interactive – par ailleurs directeur d’une agence de création de sites Internet – s’est déplacé voila quelques mois en Inde pour “évaluer les sociétés indiennes dans une perspective de sous-traitance dans le domaine du développement Web, pour [ses] adhérents”. Dans cette optique, d’autres pays auraient également été “visités”.

Après la pénurie de graphistes, les entreprises adhérentes de FC-I ne sachant apparemment pas où trouver cette fois-ci des développeurs d’applications mobiles (pourtant nombreux en France et en Europe), notre homme est persuadé que “le recours à la sous-traitance [indienne, ndlr] pourrait les aider à accélérer leur développement”. On ne peut faire plus clair : il est bien question ici de sous-traitance et non de simple développement de business.

Le patron d’une agence de création de sites bisontine et éditeur d’un célèbre portail local [par ailleurs membre du Conseil d’Administration de FC-I, ndlr] indique pour sa part que “il souhaiterait pouvoir s’appuyer sur des partenaires indiens pour gérer avec plus souplesse et moins de risque les phases de croissance de son activité”.

En clair, selon les propos tenus dans l’article : ce gérant pourrait faire appel à des compétences indiennes plutôt qu’à des collaborateurs ou freelances franc-comtois. Les prix ne sont pas les mêmes, la marge finale non plus c’est évident.

Pourtant ce même prestataire est signataire de la charte qualité web de FC-I qui exige une totale transparence des prestataires vis-à-vis des clients. D’où la question légitime : ces derniers sont-ils informés que certaines compétences ayant pu participer au développement de leur sites sont potentiellement basés en Inde ? Voila une bien curieuse conception du soutien à la filière TIC comtoise qui patauge depuis dix ans.

En tout cas, si l’on en croit la réaction d’un vice-président du Conseil Régional cité dans un article de l’Est Républicain lié à cette affaire (voir ci-contre), le sujet est désormais brûlant et loin d’être clos (lire l’article intégral).

Si l’on regarde la taille des prestataires TIC de la Région, est-il nécessaire de les inviter à externaliser une partie de leur activité stratégique dans des pays à bas coûts ? Quelle est la perte économique induite pour la Région et les collectivités locales qui subventionnent les actions de FC-I ? Le rôle d’un syndicat n’est-il pas de défendre ses entreprises adhérentes et contribuer à faire éclore des entreprises sur son territoire ?

Autant de questions qui méritent d’être posées. Et force est de constater que ce n’est pas le piteux communiqué de presse publié ce jour par Franche-Comté Interactive qui apportera toutes ces réponses…

Pour terminer, voici le mail d’origine de cette opération de prospection en Inde : une invitation à une rencontre qui eut lieu en septembre 2011 avec le Directeur de la société Drish Infotech basée en Inde.

[Mise à jour (samedi 14 juillet 2012)] :

  • une nouvel article dans l’Est Républicain de ce jour

Un passage par le cache de Google nous apprend de quelle page il s’agissait. En l’occurrence de l’annonce du Forum « Costa Rica Technology Insight» à San José des 19 et 20 juin 2012.

En voici une capture :

L’avenir du Web franc-comtois passerait-il par le Costa Rica ?

Attention : ce billet comporte désormais une suite : Avant le Costa Rica, Franche-Comté Interactive avait fait un petit détour en Inde


Le saviez-vous ?

Il parait qu’en Franche-Comté il y a tellement peu de graphistes Web (« webdesigners ») que les entreprises spécialisées ont des difficultés à en trouver.
À tel point qu’un groupe de professionnels (« Franche-Comté Interactive » en abrégé : FC-I) propose à ces dernières de faire appel aux services d’une société basée au Costa Rica.

C’est en substance le contenu d’un mail que certains professionnels du Web ont eu la surprise de lire ce matin à l’heure du petit déjeuner :

Avant d’aller plus loin, quelques mots sur « FC-I » : cette association de professionnels comtois du multimédia fondée à Montbéliard au début des années 2000 est devenue syndicat professionnel voila quelques années et peut donc à ce titre profiter de fonds indépendants.
L’association se donne « pour objet de favoriser la coordination, la coopération,  . » (art.4 des statuts de l’association – PDF). En somme, FCI est supposée représenter les intérêts des professionnels du secteur et accessoirement tenter de développer la filière (créer des emplois et trouver des débouchés économiques pour faire simple).

Ce syndicat est notamment soutenu par des collectivités locales de la Région (Ville de Besançon, Grand Besançon, Agglomérations de Montbéliard et de Belfort, Région Franche-Comté…)

Pour mener à bien sa mission, FC-I organise régulièrement des nano-évènements d’un intérêt plus que discutable auxquels assistent généralement les membres de ce syndicat eux-mêmes selon les témoignages de quelques fins connaisseurs du secteur.

Dernier évènement programmé et annoncé dans le mail dont il est question ici : le 16 juillet, un apéro à Besançon destiné à présenter une société étrangère rencontrée par des membres de FC-I lors d’un salon… au Costa Rica. Objectif de cette rencontre : faciliter la recherche de talents graphiques prétendument difficiles à trouver en Franche-Comté.

On pourrait en rire si la filière TIC comtoise n’était pas en état léthargique depuis dix ans avec des structures de petite taille (donc fragiles) et qui bien souvent, n’arrivent même pas à capter les budgets régionaux. Le meilleur exemple est peut être celui de la récente campagne « l’Originale Franche-Comté » initiée par notre cher Conseil Régional (lui même soutien financier de notre cher Syndicat) dont les budgets ont tous été attribués à des agences lyonnaises et parisiennes.

Pour étayer ces propos, jetez un œil à une étude du SGAR datée de 2009. Celle-ci résume que « la filière TIC, dont le poids en terme d’emploi est inférieur à la moyenne française, est constituée essentiellement d’entreprises de faible effectif ».

Expliqué autrement : Pour faire émerger le Google de demain en Franche-Comté, il y a encore du boulot.

Justement, les spécialistes vous le diront : les actions menées par FC-I depuis dix ans n’ont pas vraiment contribué à attirer de nouvelles compétences pour répondre aux besoins des entreprises que le groupement dit pourtant représenter. Ce syndicat se trouve donc « obligé » de faire venir de très loin, la société « InterGraphicDesigns » qui selon le mail reçu ce matin « propose ses services à de nombreux pays francophones dont le Canada ».
À titre d’information, le salaire minimum est d’environ 200$ par mois au Costa Rica. On imagine aisément les économies permises par l’externalisation de certaines compétences. Mais encourager ce type de concurrence, est-ce le rôle d’un syndicat supposé assurer « la promotion des Entreprises et le développement des compétences existantes dans le domaine des TIC en Franche-Comté« (art.4 encore…) ?

Redressement productif qu’ils disaient.

En clair, plutôt que d’encourager la promotion de talents régionaux ou l’arrivée de nouvelles compétences basées en d’autres points de notre territoire métropolitain (car oui, il y a des graphistes excellents qui galèrent pour trouver des contrats), ce syndicat soutenu par les collectivités de la région préfère donc encourager la délocalisation (externalisation pour être précis) de compétences. Après tout, c’est tellement plus facile et moins cher que de chercher à faire venir des graphistes chez nous.

La situation devient quasi-comique lorsqu’on lit en détail la « charte qualité web » qui invite oblige les prestataires-membres de FCI à « posséder toutes les compétences requises pour l’exécution de la prestation ou dans le cas contraire, notifier le recours à des compétences externes ».

Combien de prestataires oseront dire à leurs clients qu’ils font appel à des graphistes ou marketeurs web basés au Costa Rica ?

En cette période de crise, il serait temps que nos collectivités s’interrogent sur le bien-fondé de ces actions et plus généralement de ces organisations subventionnées dont les missions aux contours flous ne sont pas efficacement menées à bien.

Pour nous prouver le contraire, un bilan indépendant de l’impact positif (ou non) sur l’emploi local des actions de ce syndicat serait fort utile…

En attendant, l’émotion est vive parmi les professionnels du secteur. Certains invitent d’ailleurs via Facebook à se rendre à l’apéro organisé par FCI mais pas dans l’esprit envisagé par l’association :

« Confrères et consoeurs, retrouvons nous à l’occasion de cette excellente initiative pour faire de nous même le constat que nous sommes une denrée rare dans la région ! « 

Et puis tiens, au passage : sachez que L’Université de Franche-Comté propose, à l’IUT de Belfort-Montbéliard, une Licence professionnelle activités et techniques de communication spécialité webdesign


[Mise à jour (vendredi 13 juillet)] : L’Est Républicain publie dans sont édition du jour un article écrit par JP.Tenoux.

[Mise à jour (samedi 14 juillet)] :

  • Un second article de JP.Tenoux dans l’Est Républicain de ce jour.

Un passage par le cache de Google nous apprend de quelle page il s’agissait. En l’occurrence de l’annonce du Forum « Costa Rica Technology Insight» à San José des 19 et 20 juin 2012.

En voici une capture :

Tours de l’Amitié : mobilisation contre l’implantation d’une antenne de téléphonie

Cette banderole près du Super U de l’Amitié, devant l’accès aux deux tours du quartier. L’implantation d’une antenne de téléphonie mobile y est prévue. Les habitants des HLM en ont visiblement assez d’être quasiment les seuls à vivre avec les antennes de téléphonie au-dessus de leur tête.
Je vous rappelle cette enquête que j’avais publiée à Noël dernier sur les emplacements des antennes GSM « cachées » de Besançon.
Depuis, est arrivé Free Mobile, quatrième opérateur de téléphonie mobile ; et Free a bien du mal à trouver des emplacements disponibles pour implanter ses nouvelles antennes.
Dans les copropriétés c’est quasi-impossible : il suffit qu’un copropriétaire s’y oppose et l’installation ne se fait pas.
Certains édifices publics sont alors utilisés mais comme les antennes doivent être placées sur des points élevés, il ne reste bien souvent que les immeubles HLM à disposition. La loi impose d’informer les habitants de la présence d’un émetteur mais leur avis n’est pas requis.
Alors parfois, on camoufle les antennes. On les déguise en fausses cheminées. Officiellement pour des raisons de sauvegarde du patrimoine et pour les intégrer dans le paysage.
Mais ce camouflage est aussi une solution ne pas éveiller les inquiétudes vis à vis d’une technologie devenue nécessaire (qui se passerait de son téléphone mobile ?) mais dont personne ne veut assumer les risques sanitaires encore mal connus…

Pour compléter, lisez :

De fausses cheminées sur les toits de ma ville…

Manifestation de soutien à la librairie Camponovo ce mercredi 30…

Manifestation de soutien à la librairie Camponovo ce mercredi 30 mai 2012

Besançon : le Conseil municipal est retransmis sur Internet ! (enfin presque)

On l’espérait sans trop y croire, tant l’opposition du Maire de Besançon semblait définitive sur ce sujet, mais la décision a finalement été prise récemment en réunion de Municipalité : les séances du Conseil municipal seront désormais retransmises sur Internet. Si si, pour de vrai !

Ne boudons pas notre bonheur car c’est un sujet qui tient les blogueurs locaux en haleine depuis pas mal de temps : le blog de la Boucle en son temps, Besagora et depuis l’an dernier votre serviteur. Sur le blog, des conseillers municipaux de tous bords politiques s’étaient exprimés en février dernier. En grande majorité, tous s’étaient déclarés favorables à cette retransmission.

Vraisemblablement, la Ville a donc décidé d’honorer ses cinq arobases et c’est tant mieux pour la démocratie locale car tout moyen visant à montrer l’action que mènent les élus dans le cadre de leur mandat est bonne pour la démocratie. Même si l’on sait que l’essentiel du travail des élus municipaux se fait en amont des séances du Conseil municipal ; lors des commissions.

Bref, voilà le Conseil municipal de Besançon sur le point d’entrer de plain-pied dans le XXIe siècle !

Et vous savez quoi ? Eh bien la bonne surprise c’est que le XXIe siècle c’est maintenant !

En faisant une recherche sur Google, voilà que je tombe – grâce aux bons mots-clés – sur une page secrète

[Mise à jour : quelques heures après la publication de ce billet, la page en question a été mis hors ligne. Il s’agissait d’une page de test que la société prestataire avait maladroitement laissée accessible.
Ceci nous a toutefois permis de nous faire une idée de ce qui sera en ligne dans – tout au plus – quelques mois. Le lien pointe donc désormais sur une page vide.
]

Et que trouve-t-on sur cette page ? Hmmm ? Tout simplement les vidéos des séances des quatre derniers Conseil municipaux (celui de mai n’est pas encore en ligne).
Je ne sais pas si cette page est à usage interne où s’il s’agit de la future (et donc déjà présente) page publique. N’empêche que les vidéos y sont en intégralité et – ce qui est très pratique – chacune dispose d’un chapitrage afin d’accéder rapidement au thème qui vous intéresse. Des documents illustrant les débats s’affichent même de manière synchronisée avec la vidéo.

Espérons que tout cela restera en ligne malgré ma petite découverte « sauvage » et chanceuse.

[Bah non… dès le lendemain, l’accès a été coupé…]

Pour compléter

  • sur le site de Sunsey (la société prestataire qui a obtenu le marché de cette retransmission), on trouve quelques informations. Notamment, que la marché avec la Ville de Besançon est de 3 ans et qu’il porte sur la diffusion des séances en direct et en VOD (à la demande).
  • Suite à la « fuite », confirmation ce matin via le compte Twitter officiel de la Ville de Besançon

Besançon : que va devenir la librairie Camponovo ?

Les temps sont durs pour les librairies bisontins. En quelques semaines, ce fut l’appel au secours de la librairie Siloë Chevassu puis celui des « Gourmands lisent ».

Dans l’Est Républicain de ce mercredi 14 mars 2012, un article dont je vous conseille la lecture – parle des difficultés rencontrées par la librairie Camponovo dont la rumeur faisait été depuis quelques temps déjà.
On y apprend en substance que :

  • CampoBis (Chateaufarine) va fermer. Une enseigne (pas une librairie) est en négociation pour reprendre l’emplacement. L’Est Républicain n’a pas pu obtenir l’information auprès du groupe Casino mais on me murmure dans l’oreillette qu’un magasin Nature & Découvertes serait pressenti. Il est vrai que celui du centre-ville est à l’étroit. À prendre avec des pincettes donc…
  • Camponovo centre-ville : 3 repreneurs potentiels sont intéressés (des libraires indépendants français).
    Mais une « source renseignée » (comme on dit) me parle de 2 repreneurs et non de 3. Des repreneurs qui prendraient des engagements différents auprès du personnel qui espère en savoir plus rapidement. La vente serait finalisée d’ici un mois.
  • la papeterie Campus de Vesoul (rachetée par Camponovo en 2009) resterait en l’état pour l’instant nous dit l’Est Républicain. Ma source me dit que la fermeture de ce magasin serait en fait déjà décidée.
  • la librairie Grangier de Dijon (c’est aussi Campo) est déjà revendue à un libraire indépendant français.

Concernant les raisons de ces ventes, on ne saura rien. L’Est Républicain rapporte en effet que le patron suisse du groupe – Jean-Jacques Schaer – s’est « fait une obligation de ne pas répondre à vos questions »

Le monsieur n’aurait pas apprécié la manière dont l’Est Républicain avait relaté “l’émoi suscité par les trois licenciements (deux libraires et la directrice de l’époque) qu’il avait opérés suite à un débrayage.” C’était en 2009 et Camponovo avait été condamné en appel pour licenciements abusifs. Ça promet pour la suite.

Courage aux employés. Espérons qu’on ne leur fera pas de promesses en l’air… Ce billet sera mis à jour en fonction des nouveaux éléments.

TGV Rhin-Rhône : à lui de vous faire préférer l’autoroute

Par Caribou Dagno, rédacteur invité

Il est arrivé en grandes pompes et à grand renfort de communication. Ce « il », c’est le TGV Rhin-Rhône.

Mais face à cette révolution ferroviaire, il y a des victimes. On dénombre parmi elles le département du Jura et l’agglomération bisontine.

Si l’on prend le cas de la seconde, le constat est sans appel : il fallait auparavant 2h35 « maximum » pour se rendre à Paris depuis la gare Viotte (l’exemple est aussi valable pour Roissy, Mickey, et Lille). Il faut désormais pas moins de 2h40 depuis le cœur de Besançon pour poser le pied à Paris… et non 2h05 comme annoncé mensongèrement à tort par une coûteuse campagne de promotion.

Le gain de temps mystère

D’emblée, on se doutait que le gain de temps serait quasi-nul : Environ 25 minutes « si tout va bien » pour se rendre à la gare d’Auxon (Besançon TGV) avec la navette TER depuis la Gare Viotte puis quelques minutes d’attente « si tout va bien » (disons 10 pour être positif) pour monter dans le TGV et enfin 2h05 « si tout va bien » pour atteindre Paris.

Calculons : 25 min + 10 min + 2h05 min = 2h40 « minimum si tout va bien » contre 2h35 dans l’ancienne version.

Sauf que dans la pratique, si l’on en croit les médias [exemple ici] et les expériences de voyageurs glanées au détour de commentaires sur les réseaux sociaux, les problèmes s’enchainent depuis le 11 décembre.

La navette (gratuite avec un billet TGV) est tout le temps bondée ou souvent en retard ce qui a eu pour conséquence de faire rater leur train à de nombreux usagers. La Présidente de Région – Marie-Guite Dufays’en est émue récemment en s’adressant au Président de la SNCF.

Espérons que la Présidente de Région ne sera pas la seule à monter au créneau rapidement et avec force car c’est en partie avec l’argent des collectivités (et donc par extension des impôts des contribuables que nous sommes) que cette nouvelle ligne formidable a pu voir le jour.

Un petit détail supplémentaire qui fait tache : la navette risque de finir par coûter cher puisqu’elle fonctionne au kérosène sur une ligne toute neuve et qui plus est électrifiée.

Très cher parking

Si la navette ne fonctionne pas (ou mal), il conviendrait d’envisager de prendre sa voiture pour se rendre à la gare patate d’Auxon. Bien mal en prendrait à ceux qui voudraient opter pour cette option en espérant réaliser un quelconque gain.

Outre l’accès qui n’est toujours pas finalisé, le parking de cette gare est payant et hors de prix. En moyenne, comptez 10 euros par jour pour laisser votre voiture dormir sous les arbres et la retrouver le lendemain redécorée par les corbeaux – désagrément bien connu des habitués du parking Chamars, à Besançon.

Ajoutez à cela le coût d’un petit-pipi dans la Gare (oui, les toilettes sont payantes), celui d’un sandwich beurk et d’un magazine ou journal pour agrémenter votre déplacement et le prix du billet qui a très largement gonflé depuis la mise en service de la nouvelle ligne à grande vitesse.

« Les infrastructures, ça ne se finance pas tout seul (…) les usagers demandent toujours plus de services » nous rétorquera-t-on. Bah voyons.

Les seuls rescapés de l’histoire sont peut-être les habitants du nord de l’agglomération bisontine qui pourront se rendre à la gare d’Auxon à pied ou en voiture en évitant les bouchons et les 25 minutes de navette. Mais peut-être pas le coût du parking de luxe.

L’heure du premier bilan

En clair, le premier bilan de l’effet TGV Rhin-Rhône pour les Grands-Bisontins est négatif contrairement à celui du Nord Franche-Comté qui profite pleinement de cette nouvelle ligne et des retombées qui vont avec comme la création d’une toute nouvelle zone d’activité à proximité de la Gare locale (Meroux TGV). Ce n’est pas pour rien que le TGV Rhin-Rhône est surnommé dans certaines sphères le « TGV Chevènement » ou « la piste d’essai d’Alstom« .

Hélas, à Besançon, le logo – inversé – du TGV en ferait plutôt le TGV « escargot » pour symboliser la perte de temps et « L’Orient Express » pour ses tarifs démesurés. L’on en vient presque à se demander si l’on veut vraiment aider les populations à se déplacer ou si l’on cherche au contraire à éviter que trop de monde ne vienne chez nous.

L’afflux de touristes n’est de toute manière pas au programme. Il n’y a même pas une succursale de l‘Office du Tourisme dans cette gare planquée en rase campagne… c’est dire si la stratégie « effet TGV » a été bien pensée par nos décideurs.

Bref, on vous a gardé le meilleur pour la fin.

Comme si cette myriade de problèmes n’était pas suffisante, on apprend aujourd’hui que les tarifs SNCF vont encore augmenter de 3,2% en 2012 grâce à un décret récent qui laisse plus de liberté à la compagnie ferroviaire publique.

Vous l’aurez compris : pour rejoindre Paris et d’autres territoires, le meilleur moyen reste peut-être de prendre son véhicule (achetez français de préférence, si possible Peugeot pour cela profite un peu plus au nord Franche-Comté) et de circuler pied-au-plancher (130 maxi) sur ce bon vieil A36.

La SNCF avait pourtant cherché à nous faire préférer le train. Visiblement, pour les grands-bisontins, c’est totalement raté.

Dernier coup de pub en date pour le TGV Rhin-Rhône : un Dijon-Strasbourg via Besançon en… 6h30 (soit un peu plus de 51 km/h de moyenne) et sans la moindre excuse de la part de la SNCF. Tout va bien vous dit-on.

Si vous avez emprunté le TGV Rhin-Rhône, faites-nous part de tous vos commentaires positifs/négatifs.

De fausses cheminées sur les toits de ma ville… méfie-toi père Noël (l’intégrale !)

Petit papa Noël
Quand tu descendras du ciel
Avec tes jouets par milliers
N’oublie pas, mes petits souliers.

Je te tutoie, ne t’en offusque pas. C’est la chanson qui veut ça. Et puis quand on appelle quelqu’un « papa », ce n’est pas pour le vouvoyer dans la même phrase n’est-ce pas ?

Dans quelques jours, tu repartiras pour ta grande tournée annuelle. Sacrée tournée dis donc.
Tu ne travailles peut être qu’un jour par an – qu’une nuit même – mais quelle nuit ! Et tu vois, ce que j’apprécie en toi c’est que tu ne nous as jamais fait le coup de la « dernière tournée (bidon) » avant retraite, façon Johnny H…
Toi tu es là chaque année, discret, furtif, efficace, ponctuel. Tu dois être suisse, pas finlandais.

Tout ça pour te dire qu’en échange de tes bons services, en remerciement des sourires que tu accroches aux lèvres de nos gosses, on te doit au moins ça : te faciliter la tâche.
Au minimum : faire ramoner la cheminée une fois l’an et s’assurer que les braises sont bien éteintes le 24 au soir juste avant le coucher.

Malgré cela ta tâche reste ardue. On se doute que depuis l’avénement du nucléaire, ton boulot s’est énormément complexifié : le chauffage électrique t’obligeant parfois à emprunter la VMC, le vide-ordures ou la hôte (sic) aspirante pour atteindre les petits chaussons.
Heureusement, les lutins sont sveltes eux des assistants fidèles et très compétents.

Mais voilà, à Besançon – comme dans de nombreuses villes – certains pièges menacent ton équipée nocturne. De véritables chausse-trapes capables de vous dégoûter un Papa Noël au point de lui faire définitivement passer l’envie de remplir nos petits souliers. Imagine un peu la tête des petits Bisontins au matin d’un 25 décembre sans toi…

Afin d’éviter cela, j’ai décidé de te donner un coup de main, assisté en cela par mon complice Ramono avec qui j’ai recensé quelques cheminées maudites qui pourraient bien te rendre fou. Ces cheminées sont comme les autres en apparence. Parfois un peu trop blanches et lisses certes, mais certaines sont particulièrement réussies : tes fiers lutins pourraient bien s’y user le bonnet…

Ces cheminées vois-tu n’en sont pas. Ce sont des antennes de téléphonie mobile installées  par les trois opérateurs qui se partagent (pour l’instant) le marché hexagonal : Orange, Bouygues Telecom et SFR.
Ces antennes, notre joyeux trio les as dissimulées dans de fausses cheminées. Ils ne l’ont pas fait pour te jouer un sale tour mais pour deux raisons très pragmatiques :

  • la première est officielle : il convient de ne pas polluer visuellement le paysage, de respecter le patrimoine bâti. Dans un site UNESCO, ça se défend
  • la seconde raison est moins avouable : mieux vaut installer ces antennes en toute discrétion sans alerter une population inquiète des dangers potentiels des ondes GSM.
    Nombreux sont les utilisateurs de téléphones mobiles. Mais tous préfèrent savoir les antennes indispensables à leur fonctionnement le plus loin possible de leur domicile, de l’école de leurs enfants et de leur lieu de travail. Dissimuler les antennes-relais permet d’éviter l’inquiétude des riverains, les pétitions et les procédures…

J’en reviens à nos lutins. Tu l’auras compris père Noël, ces cheminées de carton-pâte vont te faire perdre un temps précieux. Avec Ramono, nous avons donc décidé de t’en fournir la liste et la localisation précise.
Tu me diras, qu’il existe déjà un site pour ça puisque les opérateurs sont tenus d’informer la population. Oui mais ce site est volontairement étonnamment très perfectible : la carte est petite et la localisation est bien imprécise.
Nous avons donc cherché les fausses cheminées directement sur le terrain en affinant les  informations à notre disposition. Nous avons aussi comparé des photos avant/après pour être sûrs.
Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour toi hein père Noël ?

Je ne te cache pas que quelques antennes nous ont malheureusement échappé car elles sont parfois bien cachées. La liste n’est donc pas exhaustive et sera complétée au fur et à mesure.

Et au fait, avons-nous le droit d’indiquer les emplacements des antennes de téléphonie mobile ? Oui. Chacun à la droit d’être informé : habitants des immeubles concernés, riverains, usagers des services publics voisins et… toi bien sûr, pour impératifs professionnels.
Les propriétaires des bâtiments accueillant ces antennes sont évidemment les premiers informés puisqu’ils sont en contrat avec les opérateurs et leur louent les emplacements nécessaires aux installations. Oui, tu sais, ça rapporte des euros…

Les locataires des immeubles concernés doivent également être informés par leurs propriétaires. Dans le cas très regrettable où ils ne l’auraient pas été… ils le sauront maintenant.

Aller, on commence… et parce qu’on est joueurs avec l’ami Ramono, on va procéder par épisodes.
Chaque jour, jusqu’au 24 décembre, nous te signalerons quelques fausses cheminées… et nous compléterons la carte ci-dessous. C’est notre petit calendrier de l’Avent à nous en quelque sorte.

Épisode 1 : 2 immeubles HLM et 1 bâtiment public


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  • 21 rue du Petit Battant (localisation) : 2 fausses-cheminées/antennes Bouygues Telecom (1 et 2) sur un immeuble HLM Habitat 25.

  • 5 rue de l’Orme de Chamars (localisation) : 2 antennes Orange dans une fausse cheminée en pseudo-briques (1 et 2). L’installation se trouve sur un bâtiment de la Faculté de Médecine, juste en face de la Mairie et du bureau du Maire de la ville.
    Il a fallu retrouver une photographie d’avril 2003 pour confirmer que cette cheminée n’est pas d’origine.

  • 18 rue de la Pelouse (localisation) : 2 fausses cheminées dissimulant deux antennes Orange (1 et 2). Elles sont situées sur un immeuble de l’Office Public d’Habitat de Besançon (Grand Besançon Habitat).
    Les antennes sont à 40 mètres à peine de la crèche Saint-Ferjeux qui se trouve juste de l’autre côté de la rue.

J’espère que tu as entré tout ça dans ton GPS père Noël.

Épisode 2 : des HLM encore et encore, une vieille maison et… un clocher

  • 3 rue des Frères Mercier (localisation) : 2 antennes Bouygues Telecom dans une fausse cheminée. On la voit bien, depuis la rue de la Madeleine, juste derrière l’une des plus vieilles maison de la ville. Tiens d’ailleurs, vois ces deux photos avant-après.

  • 12 rue de Chaillot (localisation) : sur le toit de cet immeuble Grand Besançon Habitat (tiens encore), deux fausses cheminées dissimulant une antenne SFR et deux antennes Orange (1 et 2).

  • 48 rue de Belfort (localisation) : sur le toit de ce grand immeuble collectif géré par Grand Besançon Habitat (encore ? décidément…), tu trouveras deux antennes SFR (1 et 2). Elles ne sont même pas camouflées. Donc pas de souci pour toi dans l’immédiat. Par contre, note l’adresse pour l’année prochaine. L’Est Républicain de ce mercredi 21/12 a justement publié un article sur le sujet. Figure-toi qu’un riverain a mené l’enquête et découvert qu’une nouvelle antenne – camouflée dans une fausse cheminée celle-là – serait prochainement installée sur le même toit par Bouygues Telecom. Ça fera donc trois antennes pour ce HLM et encore une fois, à quelques dizaines de mètres d’une crèche.

Notre riverain – Président de l’association Vivre aux Chaprais a écrit au Maire de la Besançon pour l’alerter. Tu vois, père Noël, je ne suis pas le seul à prendre soin de toi.
Par contre, ce qui risque d’énerver très très fort ce monsieur et qu’il ne sait apparemment pas encore que Free Mobile (qui sera prochainement le 4e opérateur de téléphonie mobile) a lui aussi déposé une demande pour établir une antenne sur le même bâtiment.

Pour en finir avec ce deuxième volet de notre calendrier de l’Avent, je voulais te parler d’une pancarte qui a  intrigué pas mal de Bisontins. Il faut dire que cette pancarte se trouve à plus de 3 mètres de hauteur sur la façade de l’église Saint-François-Xavier, rue du Lycée (localisation).


Tu sais comment sont les gens ? Ils voient un truc bizarre hors de leur vue et ils pensent immédiatement qu’on leur cache quelque chose. Les paranos ! Alors ils sortent le zoom – comme moi.

Oh ! C’est une déclaration de travaux pour un nouveau « RELAIS TELEPHONIE MOBILE » Orange. Et sur les deux feuilles en bas, que lit-on ? Le tout étant apposé à plus de 3 mètres de hauteur, on sort cette fois le très gros zoom.

Il s’agit de la décision d’autoriser les travaux prise par Monsieur le Préfet lui-même (Monument historique oblige). Cette décision date du 2 mars 2010 et on y apprend que des antennes seront planquées mises en place dans le clocher sous réserve du respect de tout un tas de prescriptions inhérentes à la teneur patrimoniale du lieu.
Il semble que les travaux n’aient pas encore commencé. Le clocher est encore un clocher.

En voilà un chouette point de vue pour toi père Noël. Idéal pour repérer les cheminées alentours. Et tu sais quoi ? De là-haut tu pourras directement livrer les pauvres gamins qui sont obligés de passer Noël à l’hôpital. Celui-ci se trouve précisément derrière l’église et l’un de ses pavillons est juste en contrebas du clocher. Vois le détail entouré sur la photo.


C’est assez pour aujourd’hui. La suite demain vendredi 23 décembre… Bien à toi !

Épisode 3 : une bonne fournée de fausses cheminée pour ce troisième volet

  • 8 Quai Bugnet (localisation) : sur le toit d’une résidence privée, 2 antennes SFR (1 et 2) dans une fausse cheminée


  • 73 rue de Chalezeule (localisation) : sur le toit d’une tour, 2 antennes Orange (1 et 2) dans deux fausses cheminées.

  • 48 rue du professeur Jules Haag (localisation) : sur cet immeuble géré par Grand Besançon Habitat (ça devient une habitude), 2 antennes SFR (1 et 2) dans deux fausses cheminées.

  • 24 boulevard Léon Blum (localisation) : en haut d’une tour, 3 fausses cheminées camouflent 1 antenne SFR et 2 antennes Orange (1 et 2)

  • 1 rue de la Butte (localisation) : sur le toit de cette résidence privée, 2 antennes Orange (1 et 2) dans une fausse cheminée.

Pour aujourd’hui ça suffira. La suite demain et ce sera le dernier jour. Au programme encore des cheminées bidon, quelques antennes introuvables et le must du camouflage d’antenne à Besançon.

Épisode 4 : voici le dernier volet. C’est copieux.

  • 8b rue Charles Nodier (localisation) : sur le toit du Conseil Général du Doubs, deux fausses cheminées très grossièrement faites (un père Noël digne de ce nom ne s’y tromperait pas). Elles camouflent 2 antennes Orange (1 et 2)

  • 13 rue de la Préfecture (localisation) : sur le toit de ce bâtiment administratif appartenant également au Conseil Général du Doubs, 2 antennes Bouygues Telecom (1 et 2) dans une fausse cheminée.

  • 23 rue de Chaillot (localisation) : sur le toit de cette tour gérée par Grand Besançon Habitat, trois fausses cheminées abritant 2 antennes Bouygues Telecom (1 et 2) et 2 antennes SFR (3 et 4)

Sur la photo on aperçoit la grande barre du 26 rue de Fontaine-Écu. Elle aussi supporte des antennes mais elles ne sont pas camouflées

  • 13 ter, rue du Chapitre (localisation) : sur le toit de cette résidence, une cheminée juste au-dessus d’une fenêtre. Bizarre, hein père Noël ? Bah oui elle est fausse et camoufle 2 antennes SFR (1 et 2)

  • 132 rue de Belfort (localisation) : sur un bâtiment de la maison de retraite « La Retraite ». Deux antennes Orange (1 et 2) dans une fausse cheminée.

  • 18 rue des Jardins (localisation) : sur le toit de cette grande résidence, 2 émetteurs Bouygues Telecom (1 et 2) dans deux ou trois fausses cheminée(s).

  • 3 rue du Port Citeaux (localisation) : deux antennes Orange (1 et 2) dans une fausse cheminée sur ce bâtiment technique (France Telecom ?)

  • 8 faubourg Rivotte (localisation) : juste à l’entrée du tunnel sous la Citadelle, cette fausse cheminée très bien faite comporte pourtant des trappes étranges… elle dissimule des antennes. Quatre émetteurs sont signalés sur ce bâtiment : 2 Bouygues Telecom (1 et 2) et 2 Orange (3 et 4)

Ces antennes que nous n’avons pas trouvées et qui sont peut-être dissimulées dans de fausses cheminées : fais gaffe père Noël !

  • 20 rue de Vignier : adresse correspondant au logement foyer pour personnes âgées Le Marulaz
  • 39 Grande Rue : 2 antennes Bouygues Telecom (1 et 2). Pas assez de recul pour voir sur le toit.

Voilà, la liste des fausses cheminées des toits de Besançon est à toi. Elle n’est pas complète – tu l’auras compris – mais c’est en bonne voie !

Pour le plaisir, je voudrais juste te montrer jusqu’où l’on est capable de pousser le vice ou le génie (au choix) pour dissimuler les antennes de téléphonie dans notre bonne ville de Besançon.
Regarde bien le lanternon qui surplombe le dôme de l’ancien cinéma Plazza qui se trouve  au 59 rue des Granges.
Avec une bonne paire de jumelles, tu y apercevras des détails qui te feront vite comprendre que le lanternon est bidon et sert à dissimuler des émetteurs. Deux antennes Bouygues Telecom (1 et 2).

Père Noël je te salue et te souhaite une bonne tournée… c’est ce soir ! Ramono et moi espérons t’avoir été utiles.
Au fait, si tu veux une vue d’ensemble des cheminées (des vraies !) du centre-ville de Besançon, tu peux jeter un oeil ici. Il y a de quoi faire. Bon courage !


Pour aller plus loin